AccueilLes architectes au défi de la précarité : comprendre, proposer, rechercher

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Publié le jeudi 25 mai 2023

Résumé

Cet appel à contribution s’inscrit dans le cadre d’un colloque proposé par le laboratoire GRIEF de l’École nationale supérieure d’architecture de Bretagne. Organisée sur deux journées autour de trois temps – comprendre, proposer, rechercher – cette rencontre a pour objectif de mettre en discussion des connaissances actualisées sur le thème de la précarité exploré à travers l’architecture, la ville et le paysage. Ce présent appel s’inscrit dans le troisième temps du colloque : « rechercher ». Il se veut ouvert et pluridisciplinaire et invite chercheur·ses et jeunes chercheur·ses investi·es sur ces sujets à partager leurs travaux et leurs expériences.

Annonce

Argumentaire

Il été fait le choix d’écarter l’écriture inclusive de la formulation. Il est évident que l’ensemble des termes formulés au masculin se réfèrent à l’ensemble des genres. Nous encourageons toutes les personnes se sentant invisibilisées par l’écriture académique à proposer des réponses à cet appel.

A travers les enjeux qu’elle reflète et les questions qu’elle soulève, la pauvreté continue de former une question sociale majeure. Les études sur celles et ceux qui la vivent ont participé au fondement même d’un pan de la discipline sociologique dans l’Europe du XIXème siècle (Simmel, 2005). Elles ont été suivies, au cours du XXème siècle, par d'innombrables travaux à la portée retentissante, étudiant « les pauvres » sous une multitude de prismes, depuis leur « culture » (Hoggart, 1970) à leur « argent » (Laé, Murard,1985) en passant par leur habitat, considéré par la sociologie urbaine depuis près d’un siècle. Faisant toujours référence, ces travaux portés sur la pauvreté appellent encore à un vaste panorama de discussions interdisciplinaires entre générations successives de chercheurs et chercheuses implanté·e·s à travers le monde. De par sa définition relativement articulée autour du manque, l’usage de la notion à l’aune de l’évolution des différents cadres sociétaux pose néanmoins de nombreuses problématiques et tend à être dépassé par celui d’autres paradigmes (Bresson, 2007). Parmi ceux-ci, la précarité en est un. Le terme apparaît dans le discours politique français dès la fin des années 1970 et se conceptualise dans son contexte sociologique au cours des années 1990-2000 (Barbier, 2005; Jamal, Abdallah, 2016). Prenant appui sur l’évolution du salariat (Castel, 1995; Paugam, 2000),  la notion de précarité est rapidement élargie à l’ensemble de la vie sociale, en profonde mutation du fait d’un contexte politique et économique qui tend globalement à déstabiliser les individus, fragilisant leurs conditions de vie et favorisant une « montée des incertitudes » (Castel, 2009).  Rejoignant d’autres concepts tels que la vulnérabilité ou les inégalités, la précarité constitue ainsi un champ de réflexion à part entière au sein des différentes disciplines qui s’y sont intéressées, la sociologie principalement, qui tente, en plus de mettre à jour les réalités vécues, d’étudier la diffusion même de ce concept dans le panorama de la recherche (Bresson, 2020).

Ayant des répercussions à la fois humaines et spatiales, la précarité s’est inévitablement constituée comme une problématique d’enjeu au sein des sciences de l’aménagement et de la conception telles que l’urbanisme, l’architecture, le paysage et le design. En architecture, cette problématisation spatiale de la précarité n’est pas nouvelle. Elle rassemble derrière elle plusieurs générations de praticiens et de chercheurs qui illustrent déjà, par leurs propos et leurs travaux, la fermentation du rôle social des concepteurs. Citons par exemple les travaux de Le Corbusier dès le début du XXème siècle, ceux de Richard Buckminster Fuller et de Victor Papanek outre-Atlantique. Citons aussi ceux de Yona Friedman ou de Jean Prouvé dans les années d’après-guerre. Citons ceux du Rural Studio en Alabama dans les années 90, ceux des architectes Lacaton-Vassal-Druot et plus récemment ceux de Sophie Ricard et des nombreux collectifs désormais à l'œuvre sur les territoires. Les expériences sur la conception d’un espace habitable qui soit vecteur d’amélioration des conditions de vie ne cessent ainsi de se poursuivre. 

En France, la recherche sur ces problématiques s'alimente et se renouvelle par l’intégration, dès 1960, des sciences humaines et sociales au sein de l’enseignement architectural (Chadoin, 2021) et la diffusion de la sociologie urbaine notamment. Transcendée depuis près de 60 ans, l’architecture devenue pluridisciplinaire continue de faire émerger des intérêts croissants autour de la question de la précarité et du rôle social de l’architecte. D’ores et déjà confrontées au contexte actuel de néo-libéralisation de la ville et de la profession (Biau, 2020), ces sensibilités impactent les exercices architecturaux et contribuent, dans le même temps, à faire naître des postures ainsi que des pratiques inédites. Celles-ci participent à de nouvelles recompositions du métier jusque-là peu observées (Macaire, 2012).

En outre, si les années 60 marquent un tournant significatif concernant la recherche architecturale (Maniaque, Marantz, Violeau, 2018), les années 2000 voient l'établissement officiel de la thèse de doctorat propre à la discipline (Ministère de la Culture et de la Communication, 2005), affirmant une autre trajectoire possibles pour les architectes investis sur ces sujets. De nouvelles perspectives se font jour quant au développement de connaissances sur la précarité via l’architecture, l’urbanisme et le paysage comprenant l’exploration possible de nouvelles situations, l’intégration des chercheurs au sein de réseaux diversifiés ainsi que l’ouverture d’une voie réflexive. 

A l’aune de ces considérations, des questionnements émergent alors : que ce soit par sa formation, sa pratique ou sa recherche, quel rôle peut tenir l’architecte vis-à-vis de la précarité ? De quelle manière s’empare-t-il de la notion et de ses manifestations actuelles, comment s’y positionne-t-il? Qu’a-t-il à proposer ? C’est ici tout l’enjeu de ces rencontres que de tenter d’éclaircir les différentes inscriptions, postures et propositions émises par les architectes afin de faire face à la précarité. Il s’agira également d’évoquer les défis qui s’imposent à eux dans leur engagement envers ce sujet à la fois vaste et complexe.

Focales et axes de réfléxion

Afin d’orienter le propos face au thème extensif que constitue la précarité, deux focales sont proposées. Elles abordent des formes de précarité actuelles et vécues au sein du territoire français métropolitain et  nous intéresseront particulièrement dans le rôle que l’architecte peut tenir, que celui-ci soit praticien et/ou chercheur.

  • L’accueil des personnes exilées et les conditions d’une hospitalité de publics confrontés aux problématiques d’errance administrative et de mobilité contraintes (Bernardot, 2018 ; Brugère, 2021)
  • L’habitat en milieu rural de publics aux situations précaires parfois « impensées »: propriétaires occupants, habitat ancien comme récent, hors-cadres institutionnels, etc (Berthod-Wurmser, 2012; Lambert 2015).

A travers l’une ou l’autre des focales proposées , deux axes de réflexion organiseront les communications.

Axe 1 : Quel rôle pour l’architecte, urbaniste, paysagiste vis-à-vis de ces situations d’habitat précaire ? 

Cette question du rôle de l’architecte et de ce qu’il produit au sein de ces situations nous intéresse particulièrement ici. En effet, architecture et précarité ne tendent pas à aller de soi, tant les représentations qui les parcourent semblent se référer à des univers parallèles. Divers décalages sont ainsi observés auprès du grand public dans la représentation que suscite le métier et sa production (Tapie, 2018). Si l’architecte est présent et actif sur certaines problématiques liées à la précarité, depuis l’accueil des personnes exilées à celles concernant l’habitat en milieu rural, sa rencontre directe avec les individus précarisés n’est pas forcément assurée, ni l’opportunité de faire acte de transformation.  En effet, un ensemble de dynamiques est à l’œuvre, conditionnant son arrivée et sa rencontre avec les populations. Si ces dynamiques sont liées aux spécificités des territoires, elles le sont également à un ensemble d’acteurs interagissant au sein de réseaux disparates, sensibilisés de façon différentes aux situations vécues et actionnant divers leviers. L’architecte apparaît alors comme un nouveau maillon peu commun, aux outils et aux pratiques parfois détonants (Territoires pionniers, 2021). Dans l’approche des situations de vie précaires, le terrain nous montre plusieurs postures observées chez ces architectes, étudiants, jeunes praticiens ou professionnels aguerris. Que ce soit par l’insertion dans un marché « comme un autre » ou par conviction politique, certains occupent des positions distanciées tandis que d’autres développent des postures affirmées, revendiquant l’autochtonie comme ressource pour faire projet auprès des publics et livrer des réponses adaptées, quitte à parfois devenir « comme eux » (Renahy, 2010; Hallauer, 2011). 

Plusieurs questionnements ouvrent cet axe : quand est-il du rôle de l’architecte vis-à-vis des situations proposées par nos deux focales ? Comment s’insère-t-il dans les réseaux de l’accueil et de l’amélioration de l’habitat souvent denses, parfois même concurrents? Comment y est-il considéré ? Quelles pratiques et postures sont développées pour faire projet auprès des différents acteurs, en particulier des personnes précarisées ? Qu’est-ce qui est produit? Les actions et transformations menées présentent-elles une forme de soulagement ? En somme, l’architecte apparaît-il comme un maillon potentiel dans l’amélioration des situations ? 

Axe 2 : Quels positionnements et rôles du chercheur en architecture, urbanisme, paysage en ces terrains sensibles ?

Le second axe sera dédié à des considérations épistémologiques et réflexives des recherches architecturales, urbaines et paysagères portées sur ces focales aux terrains parfois « sensibles » (Hennequin, 2012). En effet, le rôle et le vécu du chercheur, aussi professionnel œuvrant sur la spatialité, n’est pas à minimiser dans la production des connaissances issues des expériences de précarité, d’autant plus à l’heure d’une accentuation des contrats de recherche partenariaux enregistrée au sein de ces disciplines (Biau, Fenker, Zetlaoui-Léger, 2021). Les chercheurs investis sur ces sujets, par le biais ou non de contrats partenariaux, sont ainsi à même de s’engager sur leurs terrains d’étude à l’aide de multiples approches et sous diverses étiquettes. Alors que certaines situations de précarité détiennent la spécificité de l’invisibilisation, différentes « astuces méthodologiques » peuvent être mises en place par ces derniers pour aller à la rencontre des enquêtés, notamment à travers l’habitat. Les chercheurs entrent de ce fait au contact de divers acteurs qui parcourent leurs enquêtes, sollicitant les uns, étant sollicités par d’autres. Souvent perçus par leur capacité à projeter et transformer les espaces, ils apparaissent parfois confrontés à des demandes particulières, notamment dans des situations en quête d’amélioration rapide. Dans cette invitation à « donner de leur personne », les chercheurs-architectes -urbanistes -paysagistes se rencontrent potentiellement avec eux-mêmes, en plus d’être attachés à des questionnements d’ordre méthodologique, éthique, déontologique et académique. Leur sensibilité, leurs affects, leurs possibilités et leurs choix, les font dès lors apparaître comme des acteurs principaux de leur propre recherche. De la singularité de ces situations, autant de matériaux émergent et s'appréhendent possiblement sous un angle pluridisciplinaire. En plus de contribuer à illustrer certaines facettes de la précarité, ils peuvent éclairer certaines « conditions d’enquêtes » spécifiques (Bizeul, 1998) mais aussi, par retour réflexif (Schön, 1983), certaines transformations à l'œuvre animant la profession. 

Les communications inscrites dans cet axe pourront revenir sur ce double rôle à tenir pour les chercheurs-architectes -urbanistes -paysagistes engagés dans de telles situations d’enquêtes. Que ce soit en milieu rural ou auprès des personnes exilées, comment le chercheur parvient-il à approcher ses enquêtés? Quelle place occupe t-il parmi le réseau des acteurs identifié ? Comment réussit-il à « faire avec » les multiples contraintes qui traversent à la fois la recherche et l’action? Comment peut-il en faire aubaine pour ses études sur la précarité? Enfin, au vu des cadres académiques organisant la recherche et le temps long nécessaire à l’approche de certaines situations, comment le chercheur en architecture, urbanisme et paysage se positionne-t-il pour ne pas se rendre précaire lui-même ?

Modalités de réponses

Les réponses à l’appel à communication sont à envoyer inclus à l’adresse mail colloques.recherche@rennes.archi.fr

avant le 04/09/2023.

Chaque réponse comportera :

  • Une proposition de 3 000 signes  maximum (espaces compris) en français, comportant un titre provisoire et la mention de l’axe choisi et de la focale ;
  • Une courte bibliographie indicative ;
  • Une biographie des auteur·e·s de 500 signes maximum.

Les propositions seront expertisées par le comité scientifique et les réponses seront communiquées aux chercheur·e·s courant septembre 2023. Les chercheur·e·s sélectionné·e·s seront invité·e·s à rendre un résumé étendu de leur communication : 15 000 signes maximum (espaces compris).

Les contributions et les résultats obtenus de ces rencontres pourront faire l’objet d’une valorisation à travers une diffusion sur carnet Hypothèses.

Lieu

École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne.

Le colloque sera prévu en présentiel dans la mesure du possible.

Calendrier  

  • Lancement de l'appel à communications : mi mai 2023
  • Date limite de réception des propositions de  communications : 11 septembre 2023
  • Réponses aux chercheur·e·s : septembre 2023
  • Date du colloque : 5-6 décembre 2023

Comité d’organisation

  • Lise Gaillard  | ENSAB | Architecte D.E, Doctorante en Architecture GRIEF, ENSAB.
  • Emily Mugel | ENSAB | Architecte D.E, Doctorante en Architecture GRIEF, ENSAB
  • Laetitia Bouvier | ENSAB | Responsable développement, recherche et partenariats, ENSAB 
  • Frédéric Sotinel | ENSAB | Professeur ATR,  directeur du laboratoire GRIEF, ENSAB

Comité scientifique

  • Christophe Camus | ENSA Bretagne | Professeur HDR SHSA, sociologue, GRIEF
  • Xavier Guillot |ENSAP Bordeaux| Professeur HDR VT, responsable du réseau scientifique et thématique (ERPS), UMR CNRS PASSAGES
  • Elise Macaire |ENSA Paris-La Villette| Maîtresse de conférences SHSA , co-responsable du réseau Ramau, LET - UMR CNRS LAVUE
  • Evangeline Masson Diez|UPEC|Docteure en sociologie, DynamE, chercheuse associée à IC Migrations
  • Laetitia Overney | ENSA Paris-Belleville |Maîtresse de conférences  SHSA, UMR AUSser/Ipraus 
  • Carmen Popescu | ENSA Bretagne | Professeure HDR HCA, GRIEF
  • Nadia Sbiti| ENSA Toulouse | Maîtresse de conférence VT, GRIEF-LRA

Institutions partenaires

  • Laboratoire GRIEF 
  • École Nationale Supérieure d’architecture de Bretagne
  • Ecole doctorale Arts, Lettres, Langues
  • Ecole doctorale Espaces, Sociétés, Civilisations

Bibliographie indicative

BABELS, 2018. Entre accueil et rejet - ce que les villes font aux migrants. Lyon : Le Passager Clandestin. 

BARBIER, Jean-Claude, 2005. La précarité, une catégorie française à l’épreuve de la comparaison internationale. Revue française de sociologie. 2005. Vol. 46, n° 2, pp. 351‑371. 

BERNARDOT, Marc, 2018. L’habitat non ordinaire et les hospitalités. Utilités, immunités et société. SociologieS, 13 mars 2018. 

BERTHOD-WURMSER, Marianne, 2012. En France, les pauvres s’en vont aussi à la campagne. Cériscope Pauvreté. 2012. pp. 16. 

BIAU, Véronique, 2020. Les architectes au défi de la ville néolibérale. Marseille : Parenthèses. 

BIAU, Véronique, FENKER, Michael et ZETLAOUI-LEGER, Jodelle, 2021. Le doctorat en Cifre, une expérience partenariale (architecture, urbanisme, paysage). LET-Lavue et HESAM Université.

BIZEUL, Daniel, 1998. Le récit des conditions d’enquête : exploiter l’information en connaissance de cause. Revue française de sociologie. 1998. Vol. 39, n° 4, pp. 751‑787. 

BRESSON, Maryse, 2007. La pauvreté est-elle encore une question sociologique d’actualité ? Un enjeu de définition, de méthode et de théorie. Pensée plurielle. 2007. Vol. n°16, n° 3, pp. 9‑17.

BRESSON, Maryse, 2020. Sociologie de la précarité. 3e édition revue et augmentée. Malakoff: Armand Colin. 

BRUGÈRE, Fabienne et LE BLANC, Guillaume, 2018. Le courage de l’hospitalité. Esprit Juillet-Août (7): 49. 

BRUGÈRE, Fabienne, 2021. Pour une métropole hospitalière. Paris : PUCA

CALAME, Claude et FABART, Alain, 2020. Migrations forcées, discriminations et exclusions. Vulaines-sur-Seine: Editions du Croquant. 

CANEPARI, Eleonora, ROSA Elisabetta et SOTGIA Alice, 2020. L’(in)habitable. Marseille : Imbernon. 

CASTEL, Robert, 1995. Les métamorphoses de la question sociale: une chronique du salariat. Paris : Fayard.

CASTEL, Robert, 2009. La montée des incertitudes : travail, protections, statut de l’individu. Paris : Seuil. 

CHADOIN, Olivier, 2021. Sociologie de l’architecture et des architectes. Marseille : Parenthèses. 

CHAIX Carole, MIGEON Anouk, 2021, Tou·te·s Habitant·e·s, Carpentras: Grains de Lire, Les Nomades du Livre

DIGUET, Cécile, 2022. L’urbanisme transitoire, une pratique qui se pérennise, Note rapide Territoires n°952, Paris: Institut Paris Région.

HALLAUER, Edith, 2011. Ma voisine, cette architecte. Entretien avec Patrick Bouchain. Strabic [en ligne]. 28 juillet 2011.Disponible à l’adresse : http://strabic.fr/Patrick-Bouchain-ma-voisine-cette-architecte-1

HENNEQUIN, Émilie, 2012. La recherche à l’épreuve des terrains sensibles: approches en sciences sociales. Paris : l’Harmattan. 

HOGGART, Richard, 1970. La culture du pauvre: étude sur le style de vie des classes populaires en Angleterre. Paris : Les Éditions de Minuit.

JAMAL, Khalil et ABDALLAH, Zouhairi, 2016. À propos de la notion de précarité. Sciences & Actions Sociales. 2016. Vol. 3, n° 1, pp. 8‑18

LAÉ Jean-François et MURARD, Numa, 1985. L’argent des pauvres: la vie quotidienne en cité de transit. Paris : Seuil. 

LAMBERT, Anne, 2015. « Tous propriétaires ! »: l’envers du décor pavillonnaire. Paris : Seuil. 

LECLERC, Gérard, 1979. L’observation de l’homme: une histoire des enquêtes sociales. Paris : Seuil. 

LE COURANT, Stefan, 2016. La ville des sans-papiers: Frontières mouvantes et gouvernement des marges. L’Homme, no 219‑220.

MACAIRE, Élise, 2012. L’architecture à l’épreuve de nouvelles pratiques : recompositions professionnelles et démocratisation culturelle. Thèse de doctorat. Paris Est. 

MANIAQUE, Caroline, MARANTZ, Eléonore et VIOLEAU, Jean-Louis, 2018. Mai 68, l’architecture aussi !, Paris : B2 Editions

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION, 2005. Vers un doctorat en architecture. Paris. 

PAUGAM, Serge, 2000. Le salarié de la précarité: Les nouvelles formes de l’intégration professionnelle. Paris: PUF.

RENAHY, Nicolas, 2010. Classes populaires et capital d’autochtonie. Genèse et usages d’une notion. Regards Sociologiques. 2010. N° 40, pp. 9‑26.

SCHÖN, Donald A., 1983. The Reflective Practitioner: How Professionals Think In Action. New-York : Basic Books. 

SIMMEL GEORG, 2005 (1ère éd. en allemand 1908). Les pauvres. [3e édition]. Paris : PUF. 

TAPIE, Guy (éd.), 2018. La culture architecturale des Français. Paris : Ministère de la culture, Département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS), Sciences Po Les Presses. 

TERRITOIRES PIONNIERS, 2021. Révéler, cultiver, réhabiter. Caen : Maison de l’architecture de Normandie. 

Lieux

  • ENSA Bretagne - 44 boulevard de Chézy
    Rennes, France (35000)

Dates

  • lundi 11 septembre 2023

Mots-clés

  • précarité, architecture, migration, ruralité, recherche en architecture-urbanisme-paysage, terrain sensible

Contacts

  • Comité d'organisation du colloque
    courriel : colloques [dot] recherche [at] rennes [dot] archi [dot] fr

Source de l'information

  • Emily Mugel
    courriel : colloques [dot] recherche [at] rennes [dot] archi [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Les architectes au défi de la précarité : comprendre, proposer, rechercher », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 25 mai 2023, https://doi.org/10.58079/1b7l

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