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Les populations de la privation de liberté

Colloque jeunes chercheur.e.s

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Publié le jeudi 25 mai 2023

Résumé

Ce septième colloque « jeunes chercheurs et jeunes chercheuses » offre l’opportunité à des étudiant-e-s en master 2, doctorant-e-s ou jeunes docteur-e-s ainsi qu’à de jeunes professionnel-le-s de présenter leurs travaux de recherche devant un public composé de leurs pair-e-s et de leurs ainé-e-s. Défini par un « champ de recherche », la privation de liberté, ce colloque est ouvert à toutes les disciplines scientifiques, et notamment : anthropologie, architecture, démographie, droit, économie, ethnologie, géographie ,histoire, médecine, philosophie, sciences de l’éducation, sciences de l’information et de la communication, médecine, psychiatrie, psychologie, science politique et sociologie.

Annonce

Argumentaire

L’Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne, l’Institut caennais de recherche juridique de l’Université de Caen-Normandie et le Centre Droit Éthique et Procédures de l’Université d’Artois organisent le septième colloque « jeunes chercheurs et jeunes chercheuses » sur la privation de liberté.

Le champ du colloque correspond à la compétence du Contrôleur général des lieux deprivation de liberté (CGLPL) qui s’étend à diverses institutions et espaces : les locaux de garde à vue de la police et de la gendarmerie, les cellules de dégrisement, les cellules de retenue desdouanes, les dépôts des palais de justice, les centres éducatifs fermés (CEF), les établissementspénitentiaires, les lieux destinés à la prise en charge médicale des personnes privées de liberté, et en particulier les unités psychiatriques des centres hospitaliers (hospitalisation sansconsentement), l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, le centre sociomédico-judiciaire de sûreté (Fresnes), les centres et locaux de rétention administrative, les zones d’attente des ports, aéroports et gares. Toutes les approches, classiques ou nouvelles, contemporaines ou plus anciennes, sont concernées. Les communications peuvent être centrées sur des questions théoriques et/ou méthodologiques et peuvent porter sur la France et/ou sur un autre pays.

Pour cette nouvelle édition 2024, le thème choisi est : Les populations de la privation de liberté.

La première édition du Colloque des jeunes chercheur.e.s sur la privation de liberté invitait en 2012 à s’intéresser aux populations, aux espaces, aux temps, aux processus ou encore aux politiques dela privation de liberté. Plus d’une décennie plus tard, la thématique des populations est encore àn’en pas douter une terre des plus fertiles pour la recherche en ce domaine. Elle renvoie auxrapports des institutions de privation de liberté tant avec les individus qui s’y trouvent détenusqu’avec la société.

D’un côté, les lieux de privation de liberté participent au gouvernement des personnes,c’est-à-dire à la gestion d’une somme d’individus peuplant un territoire. Ce constat conduit às’interroger : qui est privé de liberté ? À de nombreux égards, les caractéristiques des membres dela population privée de liberté apparaissent toujours méconnues ; trop peu d’études sont en effetconsacrées aux catégories socio-professionnelles, à la situation familiale, matérielle et sociale, ouencore à l’état de santé de ceux qui occupent les lieux d’enfermement. Se pose la question despossibles critères et méthodes d’évaluation des personnes privées de liberté, des différentescatégories de population identifiées et des modalités de leur appréhension par les institutionsaussi bien que par les acteurs de la recherche. Par extension, la notion de populations peutimpliquer de s’intéresser au genre, au handicap, à la vieillesse ou encore à différentes formes deminorisation.

De l’autre, les institutions de privation de liberté sont des lieux dans lesquels différentspersonnels prennent en charge des personnes. Lieux de vie, les institutions d’enfermement sontaussi des espaces de travail pour de nombreux professionnels. Or, ces populations sont rarementl’objet d’études visant à connaître leurs pratiques, leur statut et caractéristiques, leur diversité etleurs rapports avec les populations privées de liberté.

Ainsi ce 7ème Colloque des jeunes chercheur.e.s sur la privation de liberté invite-t-il à investir lathématique des populations de la manière la plus large et la plus ouverte possible.

Modalités de contribution

Les personnes intéressées sont invitées à remplir une fiche de proposition de communication (enpièce jointe) et à l’envoyer

avant le 15 juin 2023

à colloquejeuneschercheurs2024@gmail.com.

Ne pourront présenter une communication que les étudiant-e-s en master 2 (2020-2021), lesdoctorant-e-s, les docteur-e-s ayant soutenu leur thèse après le 1er janvier 2018, les élèves encours de formation initiale dans les écoles d’application (ENAP, ENM, ENPJJ, ENSOP, EOGN,etc.) ou les professionnel-le-s en fonction depuis le 1er janvier 2020.

Le colloque sera gratuit et ouvert à toutes et à tous (étudiant-e-s, enseignant-e-s-chercheur-e-s, chercheur-euse-s, acteurs et actrices de la sécurité, de la justice et du soin, élu-e-s, militant-e-s syndicaux, associatifs et politiques, etc.).

Comité scientifique

Les propositions seront examinées par un comité scientifique constitué de : 

  • Lucie Bony (Géographe, Chargée de recherche au CNRS),
  • Mathilde Darley (Sociologue, chargée de recherche au CNRS),
  • Pascal Décarpes (Expert en criminologie, formateur, chercheur et consultant international),
  • Isabelle Fouchard (Juriste, chargée de recherche au CNRS et contrôleur des lieux de privation de liberté),
  • Francis Habouzit (Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne),
  • Éric Kania (Docteur en médecine, psychiatre, SMPR des Baumettes à Marseille),
  • Augustin Laborde (Contrôleur auprès du CGLPL, juge-assesseur à la Cour nationale du droit d’asile),
  • Camille Lancelevée (Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Strasbourg),
  • Jean-Manuel Larralde (Professeur de droit public à l’Université de Caen-Normandie),
  • Benjamin Lévy (Psychologue, chargé d’enseignement à l’Ecole des psychologues praticiens de Paris),
  • Franck Ollivon (Géographe, directeur des études au département Géographie et territoires de l’École normale supérieure),
  • Xavier Rousseaux (Historien, Professeur à l’Université catholique de Louvain, directeur de recherche au FNRS),
  • David Scheer (Criminologue, chercheur à l’Institut national de criminalistique et de criminologie),
  • Anne Simon (Professeure en droit privé et sciences criminelles à l’Université d’Artois)[1].

[1] Ne pouvant pas être juges et parties, les membres du comité scientifique ne pourront pas présenter de communications. Pour qu’une proposition soit acceptée, il faudra qu’elle le soit par les trois enseignants et/ou chercheurs du comité, ainsi que par au moins deux autres membres du comité. 

Lieux

  • Paris, France (75)

Format de l'événement

Événement uniquement sur site


Dates

  • jeudi 15 juin 2023

Mots-clés

  • enfermement, prison, psychiatrie, commissariat, population, démographie, politique, espace, confinement, réclusion, rétention, liberté

Contacts

  • Comité d'organisation
    courriel : je [dot] indicibles [at] gmail [dot] com

Source de l'information

  • Lucie Bony
    courriel : lucie [dot] bony [at] cnrs [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Les populations de la privation de liberté », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 25 mai 2023, https://doi.org/10.58079/1b85

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