HomeCovid, âges de la vie et relations intergénérationnelles

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Published on Tuesday, June 27, 2023

Abstract

L’unité de recherche sur le vieillissement de la Caisse nationale d’assurance vieillesse organise les journées d’études « Covid, âges de la vie et relations intergénérationnelles ». Ces journées d’études visent à faire dialoguer des recherches menées ces trois dernières années sur les effets présents et futurs de la crise sanitaire sur la population du point de vue de l’âge, de son appartenance générationnelle, de ses attributs sociaux et économiques, de la sociabilité et des échanges avec la famille et les proches. Les organisateurs attendent des communications autour de trois problématiques, tout en restant ouverts à d’autres propositions en lien avec le sujet de la manifestation. Comment la crise a-t-elle accentué les inégalités ? Comment les confinements ont-ils affecté les sociabilités et les solidarités ? La crise sanitaire a-t-elle engendré une crise de confiance ?

Announcement

Argumentaire

Bien que l’histoire de l’humanité soit ponctuée d’épisodes épidémiques dramatiques, la diffusion d'un troisième coronavirus humain (le SARS-CoV-2) débutée fin 2019 en Chine a engendré une crise sanitaire mondiale. L’internationalisation des échanges a occasionné la diffusion rapide du virus conduisant de nombreux États, faute de solutions plus efficaces, à confiner leur population pour limiter la contamination. Les activités économiques ont ralenti à l’échelle planétaire. En France, le premier confinement débuta le 17 mars : le gouvernement décida de limiter strictement les déplacements et les contacts sociaux pendant 54 jours, produisant une sidération collective. Une crise majeure s’est développée sur le terreau de ce fait social total. Le besoin d’en comprendre les causes et les conséquences a entraîné une grande mobilisation de la communauté scientifique, avec un appui de l’Agence Nationale de la Recherche. 

Les pouvoirs publics ont rapidement identifié la population âgée comme une population vulnérable vis-à-vis de la Covid-19. L'Unité de recherche sur le vieillissement (URV) de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) a mis en place une enquête intitulée « CONfinement - SOLidarités - SOLitude » (CONSOL2) en avril-mai 2021 afin d'apprécier les conséquences de la crise sanitaire sur la situation des retraités du régime général. On pouvait faire l'hypothèse que certaines personnes rencontraient des difficultés logistiques ou affectives dues aux contraintes de déplacement, à l'obligation de rester chez soi et au caractère anxiogène de la crise. Plus de 200 000 réponses ont ainsi été collectées à l'aide d’un questionnaire en ligne composé de plus de 70 questions fermées et d’une question ouverte permettant aux enquêtés de relater leur expérience de la crise ou du confinement (environ 70 000 personnes ont laissé un commentaire à cette dernière question qui répondait à un fort besoin d’expression du moment). Après pondération, l’échantillon est représentatif de la population figurant dans les fichiers de l’Assurance retraite et il permet de présenter des réponses à un niveau géographique fin (Nowik et Dhuot, 2022). 

Hormis des travaux portant sur les conditions de vie en EHPAD (Balard et al., 2021 ; Miron de l’Espinay et Ricroch, 2021), peu de recherches débutées à partir de 2020 sur la crise sanitaire ont exclusivement porté sur les retraités (Silberzan L. et al., 2022 ; Vergauwen et al., 2022). Celles portant sur d’autres groupes d’âge permettent néanmoins de comparer la situation des retraités à celles des populations plus jeunes, vis-à-vis de la morbidité et de la mortalité par coronavirus (Blanpain et Papon, 2021), de la perception subjective des risques sanitaires (Peretti-Watel, 2022), ou encore du point de vue des conditions de vie (Lambert et CayouetteRemblière, 2021). Ces recherches s’avèrent complémentaires pour établir un continuum des situations durant cette période de crise en fonction de l’âge et pour apprécier comment les situations de travail (en présentiel ou en distanciel), de chômage (partiel), et de non-emploi (chez les retraités notamment) ont modifié les expériences du confinement. Elles le sont encore pour apprécier l’impact de la crise sur les relations intergénérationnelles, puisque les membres des familles élargies n’ont pas pu se rencontrer physiquement pendant les confinements et que certaines personnes âgées ont pu ressentir des formes de stigmatisation à leur encontre de la part des autorités gouvernementales, notamment par souci de protection. Qu’en est-il désormais alors que la pandémie mondiale est derrière nous selon l’OMS ? 

Les journées d’études « Covid, Âges de la vie et Relations intergénérationnelles » visent à faire dialoguer des recherches menées ces trois dernières années sur les effets présents et futurs de la crise sanitaire sur la population du point de vue de l’âge, de son appartenance générationnelle, de ses attributs sociaux et économiques, de la sociabilité et des échanges avec la famille et les proches.

Pour ces journées, les organisateurs attendent des communications autour de trois problématiques, tout en restant ouverts à d’autres propositions en lien avec le sujet de la manifestation.

  1. Comment la crise a-t-elle accentué les inégalités ?

Le premier questionnement précisera en quoi la situation pandémique a confirmé la grande diversité des conditions de vie au sein de la population, du point de vue de l’âge, de la position sociale, du genre, de la structure familiale, ... Quelles disparités et quels facteurs des inégalités ont été mis en lumière par la crise ? 

En matière d’emploi occupé, certains salariés ont été directement exposés au risque viral quand d’autres actifs avaient la possibilité de télétravailler à domicile (Bajos et al., 2020 ; Givord et Silhol, 2020 ; Beatriz et al., 2021). Au-delà de la crise, la pratique du télétravail perdure sans être possible pour tous les actifs. La crise a aussi mis en lumière le fait qu’une partie des salariés effectuant des activités indispensables à l’ensemble de la population occupe des emplois peu rémunérés, parfois précaires (Flamand et al., 2020), et que la fragilité économique peut se combiner avec un état de santé dégradé (Dubost et al., 2020).

Qu’en est-il des populations en dehors de la vie active ? De quelles inégalités peut-on parler pour les étudiants, notamment entre les étudiants salariés et les autres ? 

Pour les retraités, les inégalités présentes durant la vie active se maintiennent ou se répercutent plusieurs années après le départ à la retraite. En situation de confinement, ces inégalités se traduisent-elles par des activités fondamentalement différentes, une crainte plus ou moins forte à l’égard du risque épidémique, une couverture vaccinale différenciée ? Après cette crise pandémique, les inégalités ou les tensions entre générations vont-elles s’accentuer ou se réduire ? Les personnes les plus fragiles font-elles l’objet d’un meilleur accompagnement par les pouvoirs publics ou les acteurs associatifs ?

  1. Comment les confinements ont-ils affecté les sociabilités et les solidarités ?

La deuxième problématique vise à relater les expériences des confinements en cherchant à comprendre la capacité variable des individus à affronter une situation hors norme sur leur lieu de vie, en tenant compte de l’isolement qui a découlé des confinements. Ce point questionne la perte de sociabilités ou l’émergence de sociabilités nouvelles au cours de la pandémie. Quels liens se sont défaits ou créés ? Les premières recherches sur le confinement ont montré que ce sont les jeunes qui ont vu leur sociabilité la plus affectée (Mariot et al., 2021). Comment l’âge influence-t-il la qualité du lien social ? Quelles autres variables influencent les sociabilités ? Par exemple, la nature de l’habitat et le type de logement ont été déterminants sur le bien-être des confinés mais les inégalités territoriales doivent aussi être questionnées. À l’occasion de la crise sanitaire, vivre en milieu rural a pu être perçu comme un atout alors que ces espaces résidentiels sont habituellement caractérisés par l’absence de commerces, de services publics et d’offre médicale. Comment les liens ont-ils été travaillés par la distance pendant le confinement (regroupement au sein du même foyer pour le confinement, proximité résidentielle permettant de se voir pendant la sortie quotidienne) et l’accès aux moyens de communication ? Comment ont pu être maintenus les liens avec les personnes âgées et les enfants n’ayant pas accès par eux-mêmes à des moyens de communication (Kushtanina et Vinel, 2021) ? Les confinements ont bouleversé les activités quotidiennes (professionnelles, bénévoles, de loisirs, familiales…) réalisées à l’extérieur du domicile. Pourquoi les confinements ont-ils entravé les activités et les projets de certains quand d’autres, peut-être au bénéfice d’une meilleure inclusion numérique, ont réussi à les poursuivre ou à les substituer (Schradie et al., 2020) ? Quelles sont les conditions qui ont pu conduire des personnes à envisager la « fin d’un monde », à développer des épisodes dépressifs, à refuser les consultations médicales, à développer des comportements addictifs (Hautefeuille, 2020 ; Hazo et al., 2021) ? Les difficultés économiques ou encore l’isolement qui caractérisent certains retraités (principalement les femmes) ont-ils été des facteurs dégradant le moral des personnes confinées et augmentant le besoin d’aide ? Alors que le confinement rendait impossible certaines solidarités habituelles, quelles formes secondaires ou alternatives a-t-on pu repérer ? Quels groupes d’âges ont bénéficié davantage des solidarités familiales, amicales ou associatives ? Ces solidarités ont-elles été intra ou intergénérationnelles ? Les solidarités spontanées interpersonnelles qui ont vu le jour à l’occasion du premier confinement se sont-elles maintenues ?

  1. La crise sanitaire a-t-elle engendré une crise de confiance ?

La troisième problématique interroge le rapport des individus à la politique et aux services publics. La crise semble avoir développé la défiance d’une partie de la population à l’égard de ses représentants, considérant que les gouvernements ne sont pas - ne sont plus ? - au service des citoyens (Peretti-Watel, 2022). Ce sentiment, déjà repéré à l’occasion d’autres crises, conduit à douter de la parole gouvernementale suspectée de dissimuler la vérité, soit pour ne pas affoler la population (gravité de la crise sanitaire), soit pour masquer l’impréparation de l’État et les informations contradictoires (à l’instar du manque de masques et de tenues de protection pour les professionnels de santé). Y aurait-il un effet génération chez les populations amenant certaines personnes à faire le constat d’une décadence économique et sociale du pays ? Ce ressenti est-il lié à des conditions d’existence passées qui heurtent celles de l’expérience de la pandémie ? Comment par exemple comprendre l’hostilité à l’égard de la vaccination et du Pass sanitaire de la part de certains citoyens ? Est-elle le reflet de cette défiance à l’égard de l’action publique (Alezra et al., 2022 ; Bajos, Spire, Silberzan et al., 2022) ou de la crédibilité de la parole scientifique (en temps de crise sanitaire) ? 

Ces trois orientations ne couvrent pas l’ensemble des questionnements soulevés par la pandémie mondiale de Covid 19. En participant aux Journées d’études « Covid, Âges de la vie et Relations intergénérationnelles », les chercheurs sont invités à exposer leurs principaux résultats au niveau individuel et sociétal et à les inscrire dans la mesure du possible dans la littérature existante en sciences sociales. Les organisateurs apprécieront en particulier les enquêtes portant sur des données originales produites depuis 2020, selon des approches diverses. Les recherches permettant d’éclairer la situation des retraités et les relations intergénérationnelles seront privilégiées.

Modalités de soumission

Les propositions de communication seront sélectionnées par un Comité scientifique. À l’aide d’un texte de 1000 à 1500 mots, elles présenteront le contexte de la recherche, les données utilisées (qualitatives ou quantitatives), la méthodologie, les résultats que les communicants souhaitent présenter, et, le cas échéant, les références des publications déjà effectuées en lien avec la recherche. Les propositions sont à envoyer dès que possible à l’adresse : JEcovidavrig@cnav.fr

avant le 15 septembre 2023.

Calendrier

  • Date de soumission des propositions de communication : 15 septembre 2023
  • Sélection des propositions par le Comité scientifique : 6 octobre 2023
  • Journées d’étude : 11 et 12 décembre 2023 à Saint-Denis

Comité scientifique 

  • Elodie Charbonnier (Maîtresse de conférences HDR, psychologie, Université de Nîmes)
  • Veronika Kushtanina (Maîtresse de conférences, sociologue, Université de Franche-Comté, LASA)
  • Hervé Marchal (Professeur des Universités, sociologue, Université de Bourgogne, LIR3S UMR CNRS 7366)
  • Ariane Pailhé (Directrice de recherche, économiste, INED)
  • Sylvie Renaut (chargée de recherche, socio-économiste, URV-CNAV)
  • Jean-Paul Sanderson (Chercheur qualifié, démographe et historien
  • Centre de Recherche en Démographie de l’Université catholique de Louvain-la-Neuve)
  • Jens Thoemmes (Directeur de recherche au CNRS, sociologue, Université de Toulouse, CERTOP)

Valorisation

Les communications présentées feront l’objet d’une valorisation sur le (nouveau) site internet de la Direction de la Statistique, de la Prospective et de la Recherche (DSPR – pages de l’URV). Une captation vidéo des communications pourrait être réalisée avec l’accord des participants. D’autres valorisations scientifiques pourront être envisagées à l’issue des journées, après discussion avec les communicants.  

Organisation et aspects matériels

L’inscription aux Journées d’étude est gratuite. Les organisateurs prendront en charge les déjeuners des communicants, mais les dîners, l’hébergement et le transport restent à leur charge. Pour toutes questions, vous pouvez adresser un message à :  JEcovidavrig@cnav.fr 

Références

  • Alezra, D., Perona, M. et Senik, C. (2022). Défiance, insatisfaction et colère : les sources du refus de la vaccination. Observatoire du Bien-être du CEPREMAP, note n° 2022-03, février. https://www.cepremap.fr/depot/2022/02/2022-03-Defiance-vaccinale-bien-etre-et-confiance.pdf  
  • Bajos, N., Warszawski, J., Pailhé, A., Counil, E., Jusot, F., Spire, A., Martin, C., Meyer, L. Sireyjol, A. Franck et J.-E., Lydié, N. (2020). Les inégalités sociales au temps du Covid-19. Questions de santé publique, (40), 1-12. https://doi.org/10.1051/qsp/2020040  
  • Bajos, N., Spire, A. et Silberzan, L. (for the EPICOV study group) (2022). The social specificities of hostility toward vaccination against Covid-19 in France. PLOS ONE, 17(1). https://doi.org/10.1371/journal.pone.0262192  
  • Balard, F., Caradec, V., Castra, M., Chassagne, A., Clavandier, G., Launay, P., Schrecker, C. et Trimaille, H. (2021). Habiter en Ehpad au temps de la Covid-19 : Les logiques sociales des expériences du premier confinement. Revue des politiques sociales et familiales, (141), 31-48. https://doi-org.proxy.scd.univtours.fr/10.3917/rpsf.141.0031
  • Beatriz, M., Beque, M., Coutrot, T., Duval, M., Erb, L., Inan, C., Mauroux, A. et Rosankis, E. (2021). Quelles conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de travail et les risques psycho-sociaux ? Dares Analyses, n° 28. https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/quelles-consequences-de-lacrise-sanitaire-sur-les-conditions-de-travail-et-les-risques  
  • Blanpain, N. et Papon, S. (2021). Décès en 2020 et début 2021 : pas tous égaux face à la pandémie de Covid-19.  France Portrait Social, Insee Références, p. 11-26. https://www.insee.fr/fr/statistiques/5432505?sommaire=5435421  
  • Dubost, C.-L. Pollak et C. Rey, S. (2020). Les inégalités sociales face à l'épidémie de Covid-19 - État des lieux et perspectives. DREES, Les Dossiers de la DREES, 62. https://drees.solidaritessante.gouv.fr/sites/default/files/2020-10/DD62.pdf
  • Flamand, J., Jolly, C. et Rey, M. (2020). Les métiers au temps du corona. La note d’analyse de France Stratégie, 88(1), 1-16. https://doi.org/10.3917/lna.088.0001  
  • Givord, P. et Silhol, J. (2020). Confinement : des conséquences économiques inégales selon les ménages. Insee Première, (1822). https://www.insee.fr/fr/statistiques/4801313  
  • Hautefeuille, M. (2020). Covid-19, confinement et addictions : Éditorial. Psychotropes, 26, 11-16. https://doi.org/10.3917/psyt.262.0011 
  • Hazo, J.-B., Costemalle, V., Rouquette, A., Bakos, N. et équipe EpiCov (2021). Une dégradation de la santé mentale chez les jeunes en 2020 - Résultats issus de la 2e vague de l’enquête EpiCov. DREES, Études et Résultats, (1210), 1-8. https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/202110/ER1210.pdf  
  • Kushtanina, V. et Vinel, V. (2021). Réseau de parenté pendant le premier confinement :  des liens intensifiés en temps   d’incertitude ? Temporalités     [en         ligne],    34-35. https://doi.org/10.4000/temporalites.9378  
  • Lambert, A. et Cayouette-Remblière, J. (dir.) (2021). L’Explosion des inégalités - Classes, genre et générations face à la crise sanitaire. La Tour-d’Aigues : Éditions de l’Aube, 448 p.
  • Mariot, N. Mercklé, P. et Perdoncin, A. (dir.) (2021). Personne ne bouge - Une enquête sur le confinement du printemps 2020. Grenoble : UGA éditions, 220 p.
  • Miron de l’Espinay, A. et Ricroch, L. (2021). En 2020, trois Ehpad sur quatre ont eu au moins un résident infecté par le Covid-19. DREES, Études et Résultats, (1196), 1-8. https://drees.solidaritessante.gouv.fr/sites/default/files/2021-07/ER1196.pdf  
  • Nowik, L. et Dhuot, R. (2022). Le sentiment d’isolement et la baisse du moral des retraités pendant la crise sanitaire. Population et Sociétés, (600), 4 p. https://doi.org/10.3917/popsoc.600.0001   
  • Peretti-Watel, P. (dir.) (2022). Huis-clos avec un virus : Comment les Français ont-ils vécu le premier confinement ? Villeneuve-d’Ascq : Presses universitaires de Septentrion, 270 p.
  • Schradie, J. Ferragina, E. Pasqualini, M. Recchi, E. Safi, M. Sauger, N. Tittel, K. et Zolaet, A. (2020). L’année de la Covid en France ou l’histoire d’un double confinement. Projet Faire face au Covid-19 : Distanciation sociale, cohésion et inégalité dans la France de 2020, n° 5. Paris : Sciences Po - Observatoire Sociologique du Changement. https://doi.org/10.5281/zenodo.4382685  
  • Silberzan L., Martin, C., Bajos, N. et Epicov (2022). Social Isolation among older adults in the time of COVID-19: A gender perspective. Frontiers in Public Health, 10. https://doi.org/10.3389/fpubh.2022.840940  
  • Vergauwen, J. Delaruelle, K. Dykstra, P. A. Bracke, P. et Mortelmans, D. (2022). The COVID-19 pandemic and changes in the level of contact between older parents and their non-coresident children: A European study. Journal of Family Research, 34(1), 512–537. https://doi.org/10.20377/jfr-695  

Places

  • Immeuble Dionys - Cnav - 264 avenue du Président Wilson - La Plaine Saint-Denis
    Saint-Denis, France (93210)

Event attendance modalities

Full on-site event


Date(s)

  • Friday, September 15, 2023

Keywords

  • Covid, crise, sanitaire, pandémie, âge, vie, relation, intergénrationnelle, confinement, inégalité, sociabilité, solidarité

Contact(s)

  • Laurent Nowik
    courriel : laurent [dot] nowik [at] cnav [dot] fr
  • Raphael Dhuot
    courriel : raphael [dot] dhuot [at] cnav [dot] fr

Information source

  • Sylvie Renaut
    courriel : sylvie [dot] renaut [at] cnav [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Covid, âges de la vie et relations intergénérationnelles », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, June 27, 2023, https://doi.org/10.58079/1bh0

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