HomeColloque international sur les diasporas internes en Afrique

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Published on Tuesday, June 27, 2023

Abstract

Lorsqu’on parle des diasporas africaines, on met généralement en exergue celles qui ont traversé les mers pour s’installer en Europe, en Amérique ou en Asie. Aussi, la perspective globale, qui caractérise l’analyse du fait migratoire dans la littérature scientifique (africaine ou africaniste) étudie rarement les diasporas internes. Or, le mouvement des populations à l’intérieur du continent africain est intense. Berceau de l’humanité, l’Afrique a depuis la haute antiquité été un continent de migration. Cet appel s’adresse aux enseignants-chercheurs et chercheurs des universités, des instituts de recherche, aux doctorants et à tous les spécialistes qui s’intéressent à cette problématique.

Announcement

Argumentaire

Lorsqu’on parle des diasporas africaines, on met généralement en exergue celles qui ont traversé les mers pour s’installer en Europe, en Amérique ou en Asie. Le regard est, dans ce cadre, davantage focalisé sur les parcours de vie (Gherbhel, 2013 ; Mouafo, 2014 ; Chivallon, 2006), les dynamiques d’intégration, leur impact dans la performance économique des pays d’accueil (Kamdem, 2008 ; Blaser, 2010 ; Pondi, 2007), leur apport au développement de leur pays d’origine et à leur insertion socioprofessionnelle et politique (Assogba, 2002 ; Ratha et Plaza, 2011 ; Noubissie Njeumeni, 2014-2015). Aussi, la perspective globale, qui caractérise l’analyse du fait migratoire dans la littérature scientifique (africaine ou africaniste) étudie rarement les diasporas internes. Or, le mouvement des populations à l’intérieur du continent africain est intense. Berceau de l’humanité, l’Afrique a depuis la haute antiquité été un continent de migration. Pour des besoins de commerce et de loisirs, les individus et les groupes y sont constamment en déplacement, ainsi que les biens et les idées. Il va sans dire que les déplacements des populations à l’intérieur du continent, dépendaient beaucoup des transactions commerciales qui s’effectuaient parfois sur des longues distances. Á ces facteurs s’ajoutaient les guerres et la violence politique, religieuse ou sociale exercées par certains empires et royaumes (Ki-zerbo, 1973 ; Cornevin, 1992). Les nombreuses zones de transit et l’émergence des villes marchandes éparpillées sur l’ensemble du continent sont des illustrations parfaites de l’intensification de ce phénomène. Nous pouvons, à titre indicatif, citer les villes de Gao, Oyo, Banza Kongo, Aoudaghost, Tombouctou, etc.

Même longtemps après l’esclavage, le commerce s’érige comme la ligne directrice et le principal levier qui vont d’une manière ou d’une autre expliquer le déplacement des populations. On a même pensé, en vain, que la colonisation devait, avec l’érection des frontières, mettre fin au mouvement interne des populations (Guillaume, 1974). Bien que ralentie par les nombreux mécanismes de contrôle des populations et de leur mouvement, elle ne met pas pour autant un terme au mouvement des personnes. Dans un autre versant, la colonisation va même favoriser l’installation de nombreuses diasporas internes, et leur essaimage à travers l’importation de la main d’œuvre, des soldats et des clercs déployés pour officier dans les grandes firmes coloniales (Unilever, RW King, etc.) qui furent créées dans de nombreux territoires.

Ce mouvement des populations à l’intérieur du continent s’opère sous plusieurs dynamiques et formes. En plus des migrations lentes qui se sont sédimentées depuis plusieurs siècles et dont le principal carburant était le commerce, nous avons également des formes de migrations violentes nées des guerres récentes, des crises et des instabilités politiques (RDC, RCA, Rwanda, etc.). Á ces couches se greffent aussi les déplacements liés aux aléas de la nature (refugiés climatiques), les mouvements favorisés par la découverte et l’exploitation des mines dans un territoire, les migrations temporaires ou saisonnières, etc. Á l’intérieur de ces différentes communautés, émerge également une autre entité importante. Il s’agit d’une forme de « diaspora de la diaspora ». C’est-à-dire des personnes qui quittent leur pays d’origine, s’installent ailleurs pendant 10 ou 20 ans, et font souche. Ensuite, leurs descendants quittent ce pays d’accueil pour rejoindre un autre pays où elles font à nouveau souche. Cette diaspora de proximité et ce mouvement constant à l’intérieur du continent ne s’opèrent malheureusement pas sans heurts. En effet, on observe depuis plusieurs décennies une forme de xénophobie qui se développe et se manifeste à l’intérieur des pays africains (Afrique du Sud, Gabon, Guinée Équatoriale, Tunisie, etc.) contre les communautés africaines. Ces agissements sont déplorables et il est important de rappeler qu’à plusieurs reprises, notamment en ce qui concerne l’Afrique du Sud, les pays du continent se sont mobilisés et ont accueilli et offert l’asile à de nombreux Sud-africains qui tentaient d’échapper à la féroce répression du régime d’apartheid. Comment comprendre ces manifestations répétées de rejet du « frère africain » alors que certains sont installés depuis plusieurs générations et n’envisagent plus leur vie nulle part ailleurs que dans leur pays d’accueil ?

Il existe donc dans les Etats africains des grandes diasporas internes dont certaines ont, avec le temps, fait souche et sont devenues des autochtones (Oumarou, 2004). D’autres sont si bien intégrées qu’elles tiennent et contrôlent un ou plusieurs pans de l’économie de leur nation d’accueil (Oumarou, 2009-2010 ; Meyo Nze, 2011-2012 ; Mengong Bitounou, 2011-2012). Pendant que les peuples migrent à l’intérieur, les activités commerciales pratiquées en Afrique, demeurent tournées vers l’extérieur, favorisant ainsi l’extraversion économique du continent. Ceci représente un véritable paradoxe face à la volonté de plus en plus manifestée de l'intégration africaine.

Ce phénomène qui n’a pas été suffisamment étudié à notre avis, est la préoccupation centrale de ce colloque sur « les diasporas internes en Afrique ». Ce colloque se situe à l’intercis de la réflexion entre les mouvements interne des populations (migration) et le fruit de ces mobilités que sont la diaspora.  Nous envisageons spécifiquement de changer de perspective en analysant cet « angle mort » des dynamiques migratoires en Afrique.

Cet appel s’adresse aux enseignants-chercheurs et chercheurs des universités, des instituts de recherche, aux doctorants et à tous les spécialistes qui s’intéressent à cette problématique. Sans s’y limiter exclusivement, les propositions de communications doivent s'inscrire dans au moins un des axes suivants :

Axe 1 : Les grandes familles et les descendants des immigrés.

Axe 2 : L’engagement politique et le poids économique.

Axe 3 : Les secteurs d’activités.

Axe 4 : Les relations avec les pays d’origine.

Axe 5 : Les routes migratoires d’aujourd’hui et les grandes destinations.

Axe 6 : Les diasporas nées de la guerre.

Axe 7 : Les influences religieuses et idéologiques.

Axe 8 : Les cadres d’accueil et les modes d’insertion.

Axe 9 : Les agissements et manifestations xénophobes intra-africains.

Axe 10 : La cohabitation entre les communautés étrangères et les populations locales

Modalités de participation

Les propositions doivent inclure l'identification de l'auteur (nom, prénom et affiliation institutionnelle), le titre de la communication proposée et un résumé de 300 mots maximum en français ou en anglais à l’adresse suivante : nueltchum2@gmail.com. Une attention particulière sera portée sur les travaux originaux qui s’appuient sur les enquêtes de terrain et les données empiriques.

Calendrier

  • Date-limite pour la soumission des propositions : 30 septembre 2023
  • Réponse aux appels : 30 octobre 2023
  • Tenue du colloque : mai 2024 à l’université de Douala au Cameroun

Le protocole de rédaction sera communiqué aux contributeurs dont les propositions seront retenues.

Comité scientifique

  • Pr. Flora AMABIAMINA (Université de Douala)
  • Pr. Japhet A. ANAFAK (Université de Yaoundé I)
  • Pr. Thomas Hiréné ATENGA (Université de Douala)
  • Pr. Mourad ATY (Université de Guelma/CEAUP)
  • Pr. Dmitri BONDARENKO (Institute for African Studies of the Russian Academy of Sciences - IAS)
  • Pr. Hubert BONIN (Université de Bordeaux)
  • Pr. Basile DJIO (Université de Douala)
  • Pr. Albert François DIKOUME (Université de Douala)
  • Pr. Jérémie DIYE (Université de Maroua)
  • Pr. Raymond EBALE (Université de Yaoundé I)
  • Pr. Eugène Désiré ELOUNDOU (École Normale Supérieure, Université de Yaoundé I)
  • Pr. Célestine Colette FOUELLEFAK KANA (Université de Dschang)
  • Pr. Joël GLASMAN (Université de Bayreuth, Allemagne)
  • Pr. Emmanuel KAM NYOGO (Université de Douala)
  • Pr. Jules KOUOSSEU (Université de Dschang)
  • Pr. Robert  KPWANG KPWANG (Université de Douala)
  • Pr. Claire LAUX (Université de Bordeaux)
  • Pr. Edmond MBALLA ELANGA (Université de Douala)
  • Pr. Joseph PASCAL MBAHA Université de Douala)
  • Pr. Aimé Norbert MELINGUI (Université de Douala)
  • Pr. Ernest MESSINA MVOGO (Université de Douala/CERDYM)
  • Pr. MISSE MISSE (Université de Douala)
  • Pr. David MOKAM (Université de Ngaoundéré)
  • Pr. MOUSSA II LISSOU (Université de Yaoundé I)
  • Pr. Chamberlain NENKAM (Université de Yaoundé I)
  • Pr. Pascal Isidore NDJOCK NYOBE (Université de Douala)
  • Pr. Ferdinand NJOH KOME (Université de Douala)
  • Pr. Nadeige NGO LEND (Université de Douala)
  • Pr. Théodore NGOUFO SOGANG (Université de Dschang)
  • Pr. Maginot NOUMBISSIE TCHOUAKE (Université de Dschang)
  • Pr. Valentin NGOUYAMSA (Université de Dschang)
  • Pr. NSAME MBONGO (Université de Douala)
  • Pr. Josette RIVALLAIN (Muséum National d’histoire naturelle)
  • Pr. Zacharie SAHA (Université de Dschang)
  • Pr. Maciel SANTOS (CEAUP)
  • Pr. Emmanuel TCHUMTCHOUA (Université de Douala)
  • Pr.  Robert TEFE (Université de Douala)
  • Pr. Virginie WANYAKA (Université de Yaoundé I)
  • Pr. Jeannette WOGAING FOTSO (Université de Douala)
  • Pr. Jacques YOMB (Université de Douala)
  • Pr. Jean-Baptiste ZOGUE (Université de Douala)

Coordination Générale

  • Pr. Dimitri BONDARENKO (Institute for African Studies of the Russian Academy of Sciences - IAS)
  • Pr. Ernest MESSINA MVOGO (Université de Douala/CERDYM
  • Pr. Maciel SANTOS (CEAUP)
  • Pr. Emmanuel TCHUMTCHOUA (Université de Douala)

Comité d’organisation

  • Pr. Emmanuel TCHUMTCHOUA (Université de Douala)
  • Dr. Paul Derrick DANG A GOUFAN (Université de Bertoua)
  • Dr. Carla DELGADO (CEAUP)
  • Mme. Edith Marguerite EKODO MVONDO (Doctorante, Université de Douala)
  • Dr. Dagauh KOMENAN (Universidade de Las Palmas - Canárias)
  • Dr. Démonster-Ferdinand KOUEKAM (Université de Douala)
  • Dr. Gildas Igor NOUMBOU TETAM (Université de Douala)
  • Dr. Jorge TEIXEIRA (CEAUP)
  • Dr Le Prince TCHOUDJA
  • Dr Yannick ZOBO’O (Université de Douala)

Bibliographie indicative

  • Assogba Y., « Diaspora, mondialisation et développement de l’Afrique », in Nouvelles pratiques sociales (NPS), Volume 15, numéro 1, 2002.
  • Abelès M., Anthropologie de la globalisation, Paris, Payot, 2008.
  • Bava S., Routes migratoires et itinéraires religieux. Des Sénégalais mourides entre Touba et Marseille, Dakar, Panafrika, 2017.
  • Blaser C., « Impact dans la performance économique des migrants au Québec. Compétences linguistiques », in Hommes et migrations. Revue française de référence sur les dynamiques migratoires, n°1288, 2010.
  • Biloa A., « Insertion des migrants Ouest-africains dans l’activité économique à Yaoundé : cas des quartiers Mvog-Ada et Essos », Mémoire de D.I.P.E.S II en Géographie, Université de Yaoundé I, 2010.
  • Boudou B., Politique de l’hospitalité, Paris, CRNS, 2017.
  • Bukar., « Les migrations intellectuelles dans le bassin Tchadien : cas du Cameroun, du Nigéria et du Tchad aux XIX-XXe siècle », Mémoire de DEA en Histoire, Université de Ngaoundéré, 2008.
  • Chivallon C., « Diaspora noire des Amériques : une réflexion conduite à partir de la notion de ‘‘lien transétatique’’, in Autrepart, n°38, 2006.
  • Ela J. M., fécondité et migration africaines. Les nouveaux enjeux, Collection Anne Sidoine-Zoa, Paris l’Harmattan, 2006.
  • Ela J. M., innovations sociales, et renaissance en Afrique noire. Les défis du « Monde d’en bas, Montréal/ Paris 1998.
  • Ela J. M., l’Afrique des villages, Paris Karthala, 1982.
  • Felwine Sarr., Habiter le monde. Essai de politique relationnelle, Montréal, Mémoire d’Encrier, 20170.
  • Franqueville A., « Réflexions méthodologiques sur l’étude des migrations actuelles en Afrique », in Cahiers de l’ORSTROM, vol 10, n°2 et 3, 1973.
  • Foga Konefon W.D., « Les migrations nigérianes au Cameroun : incidences et représentations sociales (1916-2008 », Thèse de doctorat Ph.D en Histoire, Université de Yaoundé I, 2017.
  • Foucher M., L’obsession des frontières, Paris, Perrin, 2007.
  • Foumakoundi J.R., « L’émigration et l’immigration en droit positif camerounais », Mémoire de Licence en Droit privé, Université de Yaoundé, 1976.
  • Gallais J., « Pôles d’États et frontières en Afrique contemporaine », in Cahiers d’Outre-Mer, n°138.
  • Gherbhel A et Saint-Jacques MC., La théorie du parcours de vie, Québec, Presses de l’Université de Laval, 2013.
  • Grégoire E et Labazee P (Sdir)., Grands commerçants d’Afrique de l’Ouest. Logiques et pratiques d’affaires contemporaines, Paris, Karthala et ORSTROM, 1993.
  • Guillaume P., Le monde colonial, XIXe-XXe siècles, Paris, Arman Colin, 1974.
  • Kamdem P., Le mouvement associatif de la diaspora camerounais. Enjeux et perspectives, Paris, l’Harmattan, 2008.
  • Nkéné J-B., « Les immigrés nigérians à Douala : problème et stratégies d’insertion sociale des étrangers en milieu urbain », in CODESRIA, vol. XXVII, Numéro 3 et 4, 2000.
  • Ki-zerbo J ., Histoire de l’Afrique noire d’hier à demain, Paris, Hatier, 1978.
  • Kouékam D-F., « La diaspora camerounaise au Canada : dynamiques d’intégration et participation au développement de la société canadienne (1962-2022) », Communication présentée lors du Colloque International organisé à l’Université de Yaoundé I du 07 au 08 juillet 2022 sur le thème : « 60 ans de relations canado-camerounaises : de l’assistanat technique à la coopération ».
  • Mengong Bitounou M-N., « Insertion socio-économique et religieuse des ressortissants Ouest-africains à Douala de 1916 à 2011 », Mémoire de Master en Histoire, Université de Douala, 2011-2012.
  • Meyo Nze A., « La communauté béninoise de Douala (Cameroun) », Mémoire de DEA en Histoire, Université de Douala, 2011-2012.
  • Mouafo F., « Trajectoires socioprofessionnelles des immigrants africains subsahariens de Montréal accédant à des fonctions socioéconomiques valorisées », Thèse de Doctorat en Sciences Humaines Appliquées, Université de Montréal, 2014.
  • Mopa Nchoutpouen K.A., « La confrérie Tijania à l’Ouest et dans le Littoral du Cameroun », Mémoire de Master en Histoire, Université de Douala, 2010.
  • Noubissie Njeumeni N., « La diaspora camerounaise face aux défis d’émergence et de développement de son État d’origine : le cas de la diaspora camerounaise au Canada », Mémoire de Master professionnel en Relations Internationales, IRIC, 2014-2015.
  • Oumarou B., « Joseph Paraiso : premier chef supérieur des étrangers au Cameroun », Mémoire de Maîtrise en Histoire, Université de Douala, 2004.
  • Oumarou B., « Le rôle de la communauté nigériane dans l’évolution économique et sociale de la ville de Douala de 1933 à nos jours », Mémoire de DEA en Histoire, Université de Douala, 2009-2010.
  • Papa Demba Fall., « Les sénégalais au Maroc : histoire et anthropologie d’un espace migratoire », in Marfaing L et al., Les relations transsahariennes à l’époque contemporaine. Un espace en constante mutation ?, Paris/Berlin, Karthala, 2004.
  • Pondi E., Immigration et diaspora. Un regard africain, Paris, Afrique Edition, 2007.
  • Ratha D., Plaza S., « Mettre à profit les diasporas. L’Afrique peut mettre à contribution ses millions d’émigrants », in Finances et Développement, Septembre 2011.
  • Ricca-S., Migrations internationales en Afrique : aspects légaux et administratifs, Paris, l’Harmattan, 1990.
  • Sali Babani., « L’apport des communautés Kanuri et Haoussa à l’édification des civilisations du Nord-Cameroun au XIX-XXe siècle », Mémoire de DEA en Histoire, Université de Ngaoundéré, 1998.
  • Sindjoun L., États, individus et réseaux dans les migrations africaines, Paris, Karthala, 2004.
  • Weiss T.L., Migrants Nigérians : la diaspora dans le Sud-Ouest du Cameroun, Paris, Université de Paris Sorbonne IV, 1996.

Places

  • Université de Douala
    Douala, Cameroon (237)

Event attendance modalities

Full on-site event


Date(s)

  • Saturday, September 30, 2023

Keywords

  • diaspora, interne, migration, émigré, immigré, communauté étrangére, afrique,

Contact(s)

  • Emmanuel Tchumtchoua
    courriel : nueltchum2 [at] gmail [dot] com
  • Demonster-Ferdinand Kouekam
    courriel : demonster_kouekam [at] ahoo [dot] fr
  • Gildas Igor Noubou
    courriel : igor_noubou1 [at] yahoo [dot] fr

Information source

  • Emmanuel Tchumtchoua
    courriel : nueltchum2 [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Colloque international sur les diasporas internes en Afrique », Conference, symposium, Calenda, Published on Tuesday, June 27, 2023, https://doi.org/10.58079/1bh1

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