HomePolitiques et récits du corps

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Published on Thursday, June 29, 2023

Abstract

Le colloque international Politiques et récits du corps a pour objectif d’ouvrir un dialogue interdisciplinaire prenant en compte les multiples façons de penser, de représenter, d’incarner et d’écrire la corporalité, en particulier dans les contextes contemporains. Les politiques créées autour du corps génèrent des récits, des discours et des poétiques variés, dissidents, irrévérencieux et complexes. À cet effet, le présent colloque vise à convoquer des études sur le corps, ainsi que ses politiques et récits respectifs, à partir de perspectives incluant une optique interdisciplinaire. De cette manière, différentes disciplines des sciences humaines, sociales et artistiques convergent pour penser transversalement la corporalité.

Announcement

Axes thématiques

1. Le corps dans la littérature contemporaine

Coordonné par: Laura Scarabelli (Università degli Studi di Milano, Italie); Mónica Barrientos (Universidad Autónoma de Chile, Chili)

  • Corps et dialectique du visible et de l'invisible
  • Corps, mémoire et représentation
  • Métaphores du corps malade
  • Figures de corps qui ne comptent pas

La littérature contemporaine intervient activement dans la réflexion sur le corps et ses multiples figurations et constructions : les récits les plus actuels sont peuplés de représentations souvent excessives du corps, qui exhibent ses blessures et affichent ses faiblesses. Ces textualités excentriques contribuent à révéler les multiples marques biopolitiques qui brisent la stabilité de l'imaginaire translucide du présent, épiphénomène du capitalisme tardif, et proposent en même temps une révision profonde des catégories qui ordonnent nos sociétés, désarticulant les hiérarchies et les logiques de pouvoir. Cet axe vise à étudier les formes et les modèles de représentation des corps erratiques et indisciplinés qui, par leur présence gênante, déconstruisent l'image plate et transparente de la réalité, révélant ses multiples fissures et inaugurant un espace de résistance et de transformation.

2. Corporadades audiovisuales

Coordonné par: Mariana Baltar, (PPGCine-UFF, RJ, Brésil) et Catarina Andrade (PPGL-UFPE/Universidade Católica de Pernambuco, Brésil)

  • La politique du corps dans le corps filmique
  • Expériences incarnées mettant en tension les théories de l'image et du regard
  • Corps, affection, performance et performativité
  • Corps et imaginaires coloniaux et décoloniaux
  • Les genres corporels et leurs relations politico-esthétiques

L'axe thématique accueille des contributions qui portent sur les relations entre les corps sur écran et le corps audiovisuel comme lieu de problématisations et de réflexions politico-esthétiques. En quoi le débat sur la corporéité, les affections et les expériences incarnées soulève-t-il différentes questions dans le champ du cinéma et de l'audiovisuel? Comment s'articulent politiquement et esthétiquement cinématographies et audiovisuelles, qui ont le corps et les sensations comme stratégies centrales (en corrélation avec les références théoriques de l'excès, des genres corporels, de la performance et des régimes haptiques)? Comment le corps, pris comme point de départ méthodologique et comme lieu d'organisation des débats politiques, déstabilise-t-il les traditions de narration, de production, de visionnage et de vécu de l'audiovisuel. Les propositions doivent susciter des débats critiques qui touchent à la centralité du corps, des sensations et de l'affection dans le contexte contemporain. Le cinéma et l'audiovisuel, en ce sens, sont des réponses sensibles qui à la fois désorganisent et problématisent les domaines coloniaux et racialisés et la connaissance de la cishétéronorme.

3. Écologies de genre

Coordonné par: Ignacio Sánchez-Osores (University of Notre Dame, États-Unis)   

  • Études de plantes, études animales, nouveaux matérialismes
  • Pédagogies écoféministes, pédagogies queer-femmes
  • Activismes éco-féministes
  • Écologies queer
  • Poétique végétale, poétique animale, poétique invertébrée, poétique aquatique, poétique paysagère
  • Transcorporalités, transtemporalit

Donna Haraway (2008), en abordant la myriade de relations entre l’humain et le non-humain, se tourne vers le tableau suggestif de "danse des relations" pour décrire les chemins complexes, mouvements et chorégraphies qui nouent ces liens "autres". De la main de ce tropo kinesthésique, cet axe se propose d’explorer les déplacements, les descentes et les constellations dansantes des "écologies de genre" (Lettowt Nessel) qui recueillent et explorent différentes productions culturelles. Face à la crise climatique et environnementale, à l’essor des zones extractivistes (Gómez-Barris) et aux reconceptualisations entre l’humain et le non humain, divers textes culturels répondent par des "danses relationnelles" particulières et novatrices pour, en premier lieu, parier sur un tournant de notions dépassées d’origine patriarcale, coloniale et anthropocentrique; puis proposer, à partir de perspectives intersectionnelles, de nouveaux horizons imaginaires et contiguïtés entre corps humains et autres espèces liées par des interactions intimes de genre. En somme, cet axe vise à rassembler un répertoire d’imaginations politico-esthétiques qui s’interrogent sur le statut représentatif, critique et performatif des écologies de genre qui caractérisent notre présent.

4. Corporalité, droits humains et mémoire

Coordonné par: Teresa Basile (Universidad Nacional de La Plata, Argentine) et Estefanía Di Meglio (Universidad Nacional de La Plata, Argentine)

  • Mémoire et dictature en Amérique du Sud
  • Corporalité et terrorismes
  • Représentations du corps-victime et rédimé

Quels ont été les nouveaux corps engendrés par la machine du terrorisme de l’État au cours des années 70 et 80 dans le cône Sud ? D’une part, il y la figure du disparu interroge et se détache des images connues en instaurant une corporalité sans corps qui déclenche les prothèses du fantôme, les spectres, les apparitions, les épouvantes, les zombies, etc. D’autre part, le corps approprié des/des nouveau-nés/es qui, soumis à la discipline aliénante et menaçante de leurs prédateurs, passe par le processus complexe de désiliation et de restitution. De même, il y a le corps sexualisé par le pouvoir masculin des répressifs et soumis aux pratiques du terrorisme sexuel dans les centres clandestins de détention, de torture et d’extermination. Et aussi le corps reproducteur des mères disparues forcées d’accoucher dans les maternités clandestines puis assassinées. Le corps exilé, expulsé de son pays, de son territoire, est aussi un produit de la dictature, ainsi que les corps torturés, les corps emprisonnés, tous corps-victimes, dépouillés de tout droit, violés et vulnérables, exposés à la vie nue. Nous nous demandons alors quelles sont les narrations et fictions corporelles - dans les témoignages, dans la littérature, dans le cinéma, dans la photographie, dans le théâtre, dans la poésie, dans la sculpture, dans la performance - qui rendent compte de ces corps disparus, appropriés, violés, exilés, emprisonnés, sexualisés, torturés ? Comment parle le corps-victime, quel est le langage corporel, somatique, symptomatique? Si certaines représentations corporelles abordent le corps victime, en revanche d’autres perspectives - en clé rédemptoriste - cherchent à récupérer ce dépouillement du corps et à le doter de présence, d’énergie et de performativité: comment ce corps ressuscité, ramené à la vie, devient-t-il présent (Nachleben)? Comment lui renvoie-t-on le mot/la langue à travers la prosopopée, le montage photographique, les archives épistolaires, les objets qui lui étaient propres ?

5. Affections et transgressions du corps dans l’art contemporain

Coordonné par: Jessica Ragazzini (Université du Québec en Outaouais, Canada / Université Paris Nanterre, France) 

  • Corps et posthumanisme
  • Corps et technologie
  • Corps et écologie
  • Corps et animalité

L’art contemporain est reconnu pour mettre à l’épreuve les limites du corps qu’elles soient physiques, conceptuelles ou même émotionnelles. Selon la perspective de Maurice Merleau-Ponty, les limites physiques et sensibles du corps permettent « d’être au monde », d’interagir avec notre environnement, tout en instaurant une frontière tangible avec ce qui nous entoure. Que se passe-t-il lorsque les artistes ébranlent la corporéité pour tendre à la fusion avec « l’autre » ? Dans cet axe, « l’autre » peut autant représenter l’humain que le non-humain. Dans « Mille Plateaux », les philosophes Gilles Deleuze et Félix Guattari invitaient à repenser la corporéité en la considérant comme un état mouvant et fluide. Ce qu’il nomme « le corps sans organe » envisagerait une perturbation de l’organisme humain, un devenir-machine autant qu’un devenir-animal. À titre d’exemple, il est possible de mentionner l’œuvre « Que le cheval vive en moi ! » de Art Orienté Objet qui consistait, entre autres, à transfuser du sang de cheval dans les veines de l’artiste Marion Laval-Jeantet ; cette performativité discursive autour des limites biologiques et éthiques attira également l’attention sur les points communs qui unissent l’humain à l’animal. Les procédés d’hybridation du corps aux nouvelles technologies comme le font Stelarc, ORLAN ou encore Moon Ribas, se présente comme des manifestes politiques qui emploie la technologie pour l’amélioration de la condition humaine. Au-delà de la performance, les sculptures monstrueuses hyperréalistes de Patricia Piccinini et les créatures dessinées par Unica Zürn déconstruisent et reconstruisent le corps, provoquant un sentiment d’inquiétante étrangeté freudienne. Entrainant des réactions suscitées allant de l’admiration à la répulsion, pourquoi l’affect des spectateurs est-il si bousculé ? En quoi les transgressions du corps permettent-elles de donner chair à des problématiques sociales, politiques et culturelles ? De quelles manières les explorations autour du corps permettent-elles d’aborder des enjeux relatifs au psychisme humain ? Quels dialogues l’art rend-il possibles entre affections et transgressions du corps ?

6. Politique du corps dans les activismes contemporains

Coordonné par: Rose de Melo Rocha (PUC-São Paulo, Brésil) et Fernando Gonçalves (UERJ, Brésil)

  • Corps, image et résistance
  • Corps et représentativité politique
  • Corps et artivisme
  • Corps, activisme numérique et médiativisme
  • Droits humains et non humains et environnement

Cet axe aborde le corps comme point d'inflexion et de réflexion dans le contexte des activismes contemporains. Nous nous intéressons ici à l'analyse et aux réflexions sur la production d'images corporelles comme formes de résistance, ainsi qu'aux luttes pour la représentation politique dans le champ des identités culturelles, raciales, de genre et sexuelles dans les mouvements sociaux et communautaires. L'axe accueille également des réflexions sur la construction du corps politique et sa performativité dans l'art (artivisme), sur les usages et appropriations des technologies dans les espaces numériques et sur les luttes dans les contextes des droits humains et non humains et de l'activisme environnemental.

7. Corporalité, sensorialités et affects politiques dans la culture numérique

Coordonné par: Christine Mello (PUC-SP/FAPERJ/UERJ, Brésil) et Paula García (PUC-SP, Brésil/Institut Marina Abramovic, États-Unis) 

  • Corporalité et culture numérique
  • Imaginaires de la culture numérique et processus de subjectivation
  • Sensorialité et affects politiques
  • Performativités politiques du corps dans des environnements virtuels

L'axe thématique Corporalité, sensorialités et affects politiques dans la culture numérique a l’intention de réfléchir aux impacts des inscriptions des sensorialités et de leurs affects politiques respectifs à travers des expériences incarnées, retrouvées dans le corps en performance dans des environnements virtuels, notamment, dans les plateformes de réseaux sociaux, naturellement en ligne. Cet axe vise à articuler théorique et analytiquement l’Imaginaire de la culture numérique dans des différents contextes communicationnels, artistiques, culturels et politiques, en tenant compte de l'activation des processus de subjectivation liés aux diverses productions d'expériences incarnées qui s'instaurent au sein du racisme, du patriarcal, de la xénophobie et du sexisme.  

8. Corporalité et politiques de genre et sexualité

Coordonné par: Francisco Hernandez Galvan (Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, Mexique) et Martin De Mauro Rucovsky (Universidad Nacional de Córdoba, Argentine)

  • Récits spécifiques féministes
  • Étude de l’accélération et de la culture du genre
  • Écologie politique et études de genre
  • Littérature latino-américaine post-humaine, chamanique, cyborg
  • Éco-critique, rotation géologique et compost queer
  • Ancestralités et écologies plurielles

C’est dur d’inventer un univers. Ainsi commence Ursula K. Le Guin le prologue à son livre de contes « L’anniversaire du monde », et nous ne serions plus d’accord avec elle. Nous considérons que les milliers de germes qui favorisent la vie de tous ces univers ne sont que des histoires superposées, des réponses fictionnelles et des dilatations de temporalités habitées, de temps qui sont parfaitement réels. Des univers ancrés dans une autre grammaire de production. "Les univers de science-fiction ne sont que de minuscules fragments de mondes faits de mots, mais ils nécessitent encore beaucoup de réflexion" (Le Guin, 2001 : 7). S’il y a de l’énergie nécessaire pour inventer l’univers, il en faut une autre pour le détruire. Pour imaginer sa ruine, pour sonder les possibilités de sa fonte. En suivant cette force créative, nous voulons placer des apostrophes, des taches et des limites à la narration et à la formation des mondes. Élargir les seuils de la multitude, des puissances, des futurs communs. Nos dispositifs sont esthétiques. C’est la littérature, c’est le cinéma, c’est la performance. Nous continuons à miser sur l’art plastique, sur l’art vivant, sur tout ce qui ne cesse d’être pris dans sa conception. Nous devons les classer ou exploiter leur conjonction. Essayer des futurabilités dissidentes, féministes, plébéiennes, périphériques. Dans cet archipel que nous appelons latino-américaine. Abya Yala.Si nous comprenons bien, la futurabilité se plie sur la nécessité de penser la puissance, circonscrire le pouvoir et ouvrir les possibilités -au moins dans la conception de "Bifo" Berardi (2017). Cette conjonction, donc, énonce l’accélération, l’indicible, l’expérimentation : l’inconcevable. Il n’y a pas d’avenir sans nous tous. Il n’y a pas d’issue sans une dispute pour les imaginaires d’avenir et les horizons émancipateurs. Notre regard est anticipatif, il cherche un type d’assemblages littéraires, artistiques et culturels qui conjuguent les limites de la futurabilité que nous voulons habiter et qui en même temps mettent en scène ce caractère ouvert, contestable et multiple de futurisations pour l’imagination conceptuelle.Ce panneau fait consteller, dépose sur tout le manteau cosmique, un tas de coupures, de lettres élargies et les rassemble pour tracer des orientations, des lignes de pensée futurabilistique. C’est notre besoin collectif de réfléchir à la fin. Rechercher des projets multiples sur la mort de l’utopie, les projets inachevés et inachevés ensevelis par la défaite et l’illusion projective de progrès, les sédiments hétérotopiques féministes et de la dissidence sexogénérique, les temporalités ancestrales antérieures à l’avancement modernisateur, à savoir les futurabilités politiques autour de la sexualité et du désir. S’exprimer sur ces projets pour en redéfinir le potentiel critique, mais sans qu’il soit précisé si c’est l’avenir proche qui est avancé ou si c’est le passé multiple et pluriel qui revient.Mais, aussi, il réunit les problèmes de la terre, du sol, du territorialisé et du planétaire. De l’eau, de la mer, du pollué. Il associe les écologies politiques, les activismes communautaires écoféministes, les lignes d’espacement environnemental et le fait dialoguer avec les différents récits culturels latino-américains. Nous, au-delà de nous interroger sur la fin, sur quel genre de récit catastrophique elle gouvernera ; nous voulons interroger les récits de fin, apocalyptiques, d’épuisement géo-terrestre et climatique en composition avec les dynamiques ancestrales, les animismes, les perspectivismes chamaniques et indigènes, les figurations posthumaines, cyborg ou anti(ou non)humaines, faire quelques pas en avant et suggérer des panoramas, des paysages possibles, des futurs décisifs, des regards catatoniques.

9. Politiques du corps, performance et archives

Coordonné par: Fernando Degiovanni (The City University of New York, États-Unis)

  • Archives somatopolithiques;
  • Activismes et militantismes lettrés;
  • Expérimentation intellectuelle;
  • Communautés performatiques

Cet axe vise à explorer l’activité intellectuelle en tant que pratique significative qui opère au-delà de la production écrite. Son histoire peut être retracée par des visites de conférences, des discours lors d’assemblées de masse, la participation à des interventions urbaines et des réunions sociales (parmi beaucoup d’autres espaces) et pose des questions différentes de celles que suppose l’analyse de l’intellectuel en tant que producteur de textes destinés à la lecture. En utilisant la documentation visuelle et textuelle dispersée dans une multitude d’archives passées et présentes, cet axe pose la possibilité de penser l’activité intellectuelle comme pratique ancrée dans la voix et dans le geste, et formulée pour un public qui voit et entend. Nous invitons pour cela des chercheurs intéressés à aborder les formes physiques et spatiales alternatives de la vie intellectuelle, ainsi qu’à explorer des figures marginalisées et inconnues qui ont fait de la performance un des axes de relation avec leur public. Nous entendons ainsi contribuer à élaborer des notions alternatives de l’intellectuel ainsi qu’à repenser les implications politiques et symboliques de son devenir historique.

Un colloque virtuel

The Congress will be entirely digital. It will be carried out by videoconference with virtual sessions.

Forums will be organized for the participants to be able to exchange impressions or ask questions. They should interact and reply within a reasonable time so as to keep such a level of debate.

The congress will be held live, through the Zoom platform and institutional networks, on 13, 14 and 15 December 2023.

Langues officielles du colloque

Les langues officielles du colloque sont le français, l’espagnol et l’anglais.

Soumission des propositions

La date limite pour la soumission des propositions est le 30 septembre 2023 (inclus). 

Les propositions seront présentées exclusivement via le formulaire qui se trouve sur le site du Colloque www.colloquecorps.com. Le comité d'organisation communiquera le 15 octobre 2023 le résultat des évaluations des propositions reçues.

Le paiement des frais d’inscription devra s'effectuer avant le 15 novembre 2023, conformément aux consignes envoyées par mail.

Dates

  • 30 septembre 2023: Délai pour l'envoi des propositions d'intervention
  • 15  octobre 2023: Notification aux auteurs des résultats de l’évaluation
  • 15 novembre 2023: Délai pour le paiement des frais de participation
  • 20 novembre: Publication du programme du colloque
  • 13, 14 et 15 décembre 2023: Colloque
  • 1 mars 2024: Délai pour l'envoi des communications écrites

Frais de participation

  • Général: 50 euros
  • Résidents en Amérique Latine: 40 euros

Le paiement des frais devra être effectué avant le 15 novembre 2023, selon les indications reçues par mail.

Les frais de participation ouvrent droit à :

  • Assister à toutes les séances
  • Au catalogue des résumés de toutes les interventions
  • Au diplôme 
  • La possibilité de soumettre l’article de sa communication pour l'évaluation en vue de sa publication. 

Inscription et frais pour le public

Il est possible d'assister au colloque gratuitement.

Certificat

Le public ayant assisté aux conférences pourra obtenir un certificat d'assistance en adressant une demande à payment@colloquecorps.com à la fin du colloque. Une contribution de 10 euros devra être versée afin de couvrir les frais de gestion.

Contact : secretariat@colloquecorps.com 

Comité d’honneur

  • Gabriel Giorgi, Universidad del Salvador, Argentine
  • Suely Rolnik, Universidad Católica de São Paulo, Brésil
  • David Le Breton, Universidad de March-Blog de Estrasburgo, France
  • Daniel Link, Universidad de Buenos Aires, Universidad de Tres de Febrero, Argentine

Comité scientifique

  • Andrea Ostrov, Universidad de Buenos Aires, Consejo Nacional de Investigaciones, Argentine
  • Catarina Andrade, PPGL-UFPE/Universidade Católica de Pernambuco, Brésil
  • Christine Mello, PUC-SP, São Paulo/ Universidade do Estado do Rio de Janeiro, Brésil
  • Estefanía Di Meglio, Universidad Nacional de La Plata, Argentine
  • Fernando Gonçalves, Universidade do Estado do Rio de Janeiro, Brésil
  • Fernando Degiovanni, The Graduate Center, CUNY,  États-Unis
  • Francisco Hernandez Galvan, Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, Mexique
  • Gabriele Bizzarri, Università degli studi di Padova, Italie
  • Ignacio Sánchez-Osores, University of Notre Dame, États-Unis
  • Indrani Mukherjee, Jawaharlal Nehru University, Nueva Delhi, Inde
  • Jessica Ragazzini, Université du Québec en Outaouais / Université Paris Nanterre, Canada/France
  • Laura Scarano, Universidad Nacional de Mar del Plata, Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas, Argentine
  • Lucía Caminada, Universidad Nacional del Nordeste, Argentine
  • Luis Ignacio García, Universidad Nacional de Córdoba, Consejo Nacional de Investigaciones, Argentine
  • Mariana Baltar, PPGCine-UFF, Brésil
  • Martin De Mauro Rucovsky, Universidad Nacional de Córdoba, Argentine
  • Maurício de Bragança, Universidade Federal Fluminense, Brésil
  • Mónica Barrientos, Universidad Autónoma de Chile, Chili
  • Paula García, PUC-SP, São Paulo/  Marina Abramovic Institute, New York, Brésil/États-Unis
  • Paula Sibilia, Universidade Federal Fluminense, Brésil
  • Rose de Melo Rocha, PUC-São Paulo, Brésil 
  • Silvio Mattoni, Universidad Nacional de Córdoba, Consejo Nacional de Investigaciones, Argentine
  • Teresa Basile, Universidad Nacional de La Plata, Argentine
  • Zairong Xiang, Duke Kunshan University, Chine

Comité d’organisation

  • Lucía Caminada, Universidad Nacional del Nordeste, Argentine
  • Fernando Gonçalves, Universidade do Estado de Rio de Janeiro, Brésil
  • Gabriele Bizzarri, Università degli studi di Padova, Italie

Organisation exécutive

Ceneri Rosse a.p.s., Italie

Institutions collaboratrices

  • Universidad Nacional del Nordeste, Argentine
  • Università di Padova,Dipartimento di Studi Linguistici e Letterari, Italie
  • Universidade do Estado do Rio de Janeiro, Brésil

Places

  • Padua, Italian Republic

Event attendance modalities

Full online event


Date(s)

  • Saturday, September 30, 2023

Keywords

  • corps, genre

Contact(s)

  • Valeria Noguera
    courriel : info [at] colloquecorps [dot] com
  • Noelia Navarro
    courriel : secretaria [at] colloquecorps [dot] com

Reference Urls

Information source

  • Lucía Caminada
    courriel : lucia [at] colloquecorps [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Politiques et récits du corps », Call for papers, Calenda, Published on Thursday, June 29, 2023, https://doi.org/10.58079/1bi7

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