HomeCent « visages » d’Edmond Amran El Maleh

HomeCent « visages » d’Edmond Amran El Maleh

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Published on Tuesday, July 04, 2023

Abstract

Le talent d’El Maleh est multiforme. On ne le reconnaît pas à une technique, ni peut-être à un style, mais à une certaine manière d’être présent dans les histoires qu’il raconte, à une curiosité patiente qui a recours aux moyens d’investigation les plus divers. C’est pourquoi ce colloque propose à chacun, de présenter, selon cette fragmentation (et pourquoi pas une synthèse ?), l’un des cents visages d’Edmond Amran El Maleh, en s’inspirant de l’un de ces axes de réflexion : l’intellectuel, le militant communiste, le patriote, l’anticolonialiste, la contre-autobiographie, l’habitant des villes atlantiques, Safi, Essaouira…, l’évocateur de la judaïté, le pro-palestinien, le romancier et ses doubles, le styliste, le novateur romanesque, l’artiste de la mémoire.

Announcement

Organisation

Le laboratoire : Traductologie, Communication et Littérature

Master Culture et littérature francophone moderne

5 et 6 décembre 2023

Argumentaire

"L’Ecrit n’est pas un miroir. Ecrire c’est affronter un visage inconnu".

Elias Canetti (cité par EAEM* dans ANR*)

Edmond Amran El Maleh est-il un écrivain de romans ou un écrivant romanesque, pour plagier une formule consacrée ? La question peut en effet se poser, tant les caractéristiques usuelles de cette écriture paraissent chez lui, subverties : absence de récit linéaire, de chronologie fixe, de personnages reconnaissables, d’objet identifié de la narration, de réelle problématique, de frontière unique avec l’autobiographie… Tout ceci n’est certes pas absolument nouveau, depuis les années 60, Maurice Blanchot, et l’avènement célébré de la mort du récit (La nuit du récit ?).El Maleh est d’ailleurs le premier à le reconnaître

Le premier livre d’EAEM (Parcours immobile*) parle sans doute d’une expérience politique plus ou moins bien vécue. Le second(ANR) de moments dans l’adolescence et peu après. Mille ans un jour*dit que les Juifs marocains sont partis d’Essaouira, ou d’ailleurs. Et le dernier livre (RAH*) n’est-il pas comme une longue rêverie sur l’écriture et la vie mal emmêlées au temps ? Quatre livres qui semblent bien être un massif d’écriture. Nous devinons pourtant dans cette œuvre, quelque chose transcendant ces simples principes techniques, en dessinant une nouvelle quête personnelle de vérité intérieure, comme à travers un miroir brisé, la poursuite d’une véritable figure littéraire. C’est que derrière les cents fragments du miroir, se recherche un vrai visage à découvrir par le lecteur :

Fragments du miroir, cent visages à découvrir… d’abord derrière…

Les bornes temporelles chronologiques

Qui est en effet celui qui né en 1917 dans la ville de Safi sur la côte atlantique marocaine, après une jeunesse protégée, s’engage en 1945,devient l’un des responsables du Parti Communiste alors clandestin, milite jusqu’en 1956 pour l’indépendance nationale du Maroc, alors même qu’il devient professeur de philosophie au Lycée de Casablanca, et persiste dans une plus profonde clandestinité, dans le Parti alors en pleine restructuration ?Pourtant il était entendu que "les Juifs marocains ne font pas de politique" (PI).Est-il toujours celui qui cessant toute activité politique en 1959, affirme avoir présenté une lettre de démission, une sorte de réquisitoire que vous n’avez jamais voulu publier (LMM) ?

Les dates se chevauchant, est-il encore semblable à celui qui en 1965 à Paris, journaliste (notamment dans le journal Le Monde), ne se veut ni réfugié politique ni exilé ?(LMM).Même si naufragé, il l’était en un sens […] : En 1965, vous preniez le chemin de cet exil volontaire, ayant pris la ferme décision de ne plus participer à une activité militante, quelle qu’en soit la forme (LMM).Il s’entend pourtant demander par le Directeur du Collège jésuite se proposant de l’engager comme professeur de français et de philosophie, tout en ignorant que son propre frère était général d’armée, et qu’à ce titre, il avait été un des artisans de la pacification du Maroc, la conquête coloniale entre guillemets :"J’espère que vous n’avez rien fait contre la France" ! (LMM).

Est-il encore le même enfin que celui qui en 1980, à 63 ans, se lance en écriture, rentre en 2000 dans son pays natal après le décès de son épouse, avant d’être inhumé en 2010 à 93 ans, dans sa ville d’Essaouira ? Isso (dans les LMM), confiait qu’il s’était mis à écrire, se délivrant ainsi d’un insondable et implacable interdit, qui inexplicablement, le paralysait, l’empêchant de répondre à ce désir sourd et ancien qui l’avait toujours habité (LMM).

Fragments du miroir, cent visages…derrière…

Les orientations géographiques

Car avant et après les trente-cinq années parisiennes, tout comme Ulysse revient à Ithaque (El Maleh cite Joyce), il y a d’abord et toujours, la côte marocaine : Le lieu constitutif de son écriture, de son travail littéraire, c’est son pays qu’il vient de quitter (LMM).Son œuvre entière est en effet issue d’un site excentrique de la carte littéraire francophone. C’est Asilah des Jardins sur les murs où Nahon, le dernier Juif de la ville, vient d’être fraichement enterré au début du Parcours immobile. Concernant les villes atlantiques, c’est encore  Safi où EAEM est né en 1917, au sein d’une famille juive originaire dEssaouira, la Mogador de l’époque dont ses parents sont originaires. A Safi dans le Sud marocain, ces communautés juives d’origine berbère étaient déjà là quand arrivèrent les expulsés lors d’une des ruptures majeures de l’histoire presque à l’orée du 16è siècle. La ville d’Essaouira recueillie dans la méditation de ses remparts déploie sa plage infinie: Essaouira ! Essaouira ! Essaouira (ANR) !

La judaïté littorale marocaine est l’un des principaux traits constitutifs de l’œuvre d’El Maleh. La vie quotidienne des Musulmans et des Juifs à Safi, Essaouira, Casablanca, et ailleurs y est signalée par une multitude de traits brefs, pertinents, dignes des plus savants traités de socio-ethno-anthropologie, selon la symbiose culturelle d’un Maroc arabe, berbère et juif. Ce sentiment n’en est que plus remarquable chez un écrivain antisioniste et pro-palestinien. Hélas ! Mille ans un jour dit que les Juifs marocains sont partis d’Essaouira ou d’ailleurs. C’est ce qui rend plus funèbre la mémoire juive d’EAEM lorsqu’il se souvint de la maison que sa famille avait laissée derrière elle, chercha ses clés et se dirigea rasséréné vers cet endroit qui ressemblait à un fruit congelé

Fragments du miroir, cent visages… derrière…

Les repères linguistiques

Nous prendrons "linguistique" à tous les sens  du terme. Et d’abord au sens des langues véhiculaires. En effet, francophone mais patriote, El Maleh parle le français, l’arabe, l’amazigh. Il n’empêche qu’en arabe, il vivait dans l’innocence de sa langue maternelle, la parole éphémère, nouée, faite chair elle-même, pure jouissance, irriguant de sa sève cosmique, le corps social dans sa totalité (LMM). Alors précisent les LMM, imaginez-le entrant en écriture comme on entre en religion (LMM) ! C’est que, dit-il, Ecrivant en français, je savais que je n’écrivais pas en français (Magazine littéraire, mars 1999), cette situation que les écrivains marocains de langue française vivent chacun à leur manière (PI) : Ecrire en français hors de l’usage courant. Après la chronologie, la géographie, c’est donc le nouveau vacillement linguistique des repères d’EAEM lorsque parlant de sa relation avec la langue française, il fit ce constat : Ecrire le français comme une langue autre, et non la sienne propre, justement comme l’écrirait un étranger .Avec la mort du récit déjà identifié, telle est certainement l’une des origines de la fameuse écriture blanche. Même si la tentation du récit avec sa belle surface lisse reste forte, c’est comme s’il y avait, par exemple sous Parcours immobile, la possibilité d’un autre texte parallèle, en pointillés, mais "tremblé" celui-ci

Le jeu obscur des personnages

Les personnages aussi, comme leur miroir, éclatent en fragments, pour dialoguer avec leurs doubles. Ainsi dans le PI, c’est Haroun le premier qui quitte Mogador pour partir faire fortune. Il n’empêche que cet Haroun est l’ébauche de Josua, premier double du narrateur qui ne figure l’auteur que dans la mesure où il s’était inventé ce prénom, et même un nom de famille Cramps, clandestin envers lui-même, comme il le sera plus tard dans sa vie militante(PI). Josua  Cramps, né à la date présumée de 1912 à Mazagan, Josua, l’enfant rêveur et asthmatique aux sens et à l’imagination aiguisés qui nous rappelle bien sûr Proust, Josua qui est heureux et comblé par l’univers - Je deviendrai un militant professionnel (PI)– et qui va lui-même être exilé de son être.

Dans le PI, Josua est obligé de se déguiser sous le nom d’emprunt de l’autre personnage Aïssa, Josua dédoublé un temps en Edgar mais jouxtant Aïssa qu’il affectionnait, Josua dédoublé un temps en Edgar, mais surtout Aïssa qu’il affectionnait particulièrement (PI).En effet Aïssa est né précisément "de la côte" de Josua exilé. Aïssa lui-même, ne sera plus celui qu’il était au départ avant son militantisme clandestin : Josua Aïssa révolutionnaire professionnel, c’était écrit (PI).… Doubles... disons-nous. Voire triples, quadruples… Avec ce  Monsieur Jacquet dont Aïssa prend l’identité pour pouvoir habiter une chambre loin des yeux de la police. EM nous permet alors de voir les choses, de les entendre et de les sentir, à travers les yeux et la conscience de M. Jacquet. Sans compter derrière Josua/Aïssa, ces noms associés par leurs patronymes - El Abdi, Houmrani, l’exclu, contraint de faire son autocritique, mais si proche de l’auteur/narrateur -, surtout ce Yeshua a dont il est la simple déformation phonétique, Yeshuaa Ben Ittah, né près d’Asilah…

Du coup dans Aïlen ou la nuit du récit, le héros n’a plus de nom et n’est plus qu’un tant il est traversé par des voix. Ce n’est pas vraiment Jawad le révolutionnaire, témoin des évènements de mai 68 (comme l’auteur), et qui pourrait s’appeler peut-être Majid ou Krimo… Qui est Aïlen ? Ne va-t-elle pas se perdre elle-aussi en d’autres noms de femmes ?, Aïlen ou la nuit… Yeshua  disparaît mais revient pour s’en aller encore, et c’est dans un autre livre, Mille ans un jour, où voilà le nom réinventé, Nessim sitôt fixé sur la page blanche, nouvel avatar du même nom forcément, Nessim ou par instant Yehuda Ben Youssef, le même et l’autre les cercles concentriques s’amplifiant, se fermant, se dédoublant, Nessim un nom à condensation dense, un autre regard double, de multiples regards…

Dans Le Retour d’Abou El Haki, ce n’est pas seulement ce dernier qui revient. Le texte n’est que réel-rêverie tissé déchiré sur une trame de noms qui se perdent les uns dans les autres aussitôt que reconnus. Retour d’Aïssa. Et nous voilà sur les traces d’un Amine qui est peut-être un autre lui-même pareillement insaisissable : Amine al-Andaloussi. Et aussi de Si El hachmi Ben Hassou. Mais c’est bien sûr le personnage Sofian (dont Aïlen était la nuit) qui nous retiendra particulièrement : Sofian Abou el Haki, Sofian qu’on rencontre lui aussi à Paris, Sofian  Merouani Abou el Haki, qui tenait en mains toutes les cartes du jeu, aussi bien Ahmed El Ghazouli, que Sofian connaît sur le bout des doigts, Sofian-Amine-Aïssa, mieux affirmé enfin. Quant à Isso Imozoghen dans les LMM, il est aussi Abou Imrane, puisque qu’il raconte l’histoire d’Isso Imozoghen, un berbère originaire d’une tribu au Sud de l’Atlas, ou qu’il se promène dans les rues de Paris, El Maleh est le même homme.

Temps et mémoire

Le texte explose donc, ses éclats jaillissent en faisceaux, en gerbes sous l’effet de mots-clés, doués d’un pouvoir d’allusion et de suggestion virtuellement illimité, évoquant en raccourcis vifs des paysages, des figures, des façons d’être, de dire et de faire. Les souvenirs se bousculent aux portes de la mémoire, solidarité active avec un passé récupéré. Nous sommes là partout où Josua met les pieds. Le livre PI s’ouvre et se ferme sur l’image de ce cimetière marin d’Asilah où la tombe du dernier juif témoigne d’un monde disparu. Rien n’étant définitivement vécu, puisque la mémoire, l’écriture sont aussi bien aujourd’hui le tissu déchiré du passé, qu’un futur sans projet précis, un présent comme une eau répandue qui va dans tous les sens, qui va s’évaporer peut-être. Ulysse, en effet et souvent, leur tient compagnie d’un livre à l’autre.

Finalement le talent d’El Maleh est multiforme. On ne le reconnaît pas à une technique, ni peut-être à un style, mais à une certaine manière d’être présent dans les histoires qu’il raconte, à une curiosité patiente qui a recours aux moyens d’investigation les plus divers. C’est pourquoi ce colloque propose à chacun, de présenter, selon cette fragmentation (et pourquoi pas une synthèse ?), l’un des cents visages d’Edmond Amran El Maleh, en s’inspirant de l’un de ces axes de réflexion (ni exhaustifs ni exclusifs) :

Axes de réflexion

  • L’intellectuel
  • Le militant communiste
  • Le Patriote
  • L’anticolonialiste
  • La contre-autobiographie
  • L’habitant des villes atlantiques, Safi, Essaouira…
  • L’évocateur de la judaïté
  • Le pro-palestinien
  • Le romancier et ses doubles
  • Le styliste
  • Le novateur romanesque
  • L’artiste de la mémoire
  • La répétition comme technique
  • Roman, récit et poésie chez EAEM
  • L’ami des arts et des peintres
  • EAEM et ses amis
  • La monographie d’un ouvrage

Modalités de soumission

Les titres et résumés des communications, d’environ une demi-page, accompagnés d’une notice biographique sont à envoyer uniquement par voie électronique à la coordination du colloque

Abdelhak JABER  bdelhakjaber@gmail.com

Gérard CHALAYE   gerard.chalaye22@gmail.com

avant le 15 septembre 2023.

Calendrier : 

  • 30 septembre  2023 : Notification aux auteurs
  • Organisation du colloque 5 et 6  décembre 2023
  • Mai  2024 : Publication

Les communications seront présentées en français, en arabe ou en anglais en 20 minutes maximum. Les communications sélectionnées après l’événement seront publiées sous formes d’articles. Chaque texte doit être d’une longueur maximale de 20 pages, en Times New Roman 12, interligne simple au format WORD selon la ligne d’édition qui sera communiquée plus tard aux participants.

Comité scientifique

  • Abdelhak Jaber (Directeur du laboratoire TCL, Université d’El Jadida),
  • Gérard Chalaye (TCL, Revue : Etudes de littérature coloniale et postcoloniale)
  • Tourya Fili (Université de Lyon), Soumaya Maatouk (Université d’El Jadida),
  • Abdelaziz El Mahi (Université d’El Jadida),
  • Bouazza Benachir (Universitaire, critique littéraire),
  • Mohamed Bernoussi (Université de Meknès),
  • Abdellah Jarhnine (Université d’Oujda),
  • Jamal Eddine Lfareh (Université d’Oujda),
  • Rachid Dziri (Université d’Oujda),
  • Saltani Bernoussi (Université de Fès, écrivain-poète),
  • Albert Dichy (l’IMEC, Paris),
  • Kathleen Gysels (Université d’Anvers),
  • Khalid Hadji (Université de Fès),
  • René de Ceccatty (écrivain-éditeur),
  • Ralph Hyndels (Université de Miami),
  • Alix Florian (Université  Paris Sorbonne),
  • Khalil El Ghrib (Artiste-peintre),
  • Annie d’Auvergnas (Critique littéraire),
  • Nassuf Djailani (Poète-écrivain),
  • Julien Kilanga Musinde (Université d’Angers),
  • Rachid Rais (université de Tébessa),
  • Mohamed Mifdal (Université d’El Jadida)

Comité d’organisation

  • Abdelhak Jaber (Université d’El Jadida),
  • Gérard Chalaye (Laboratoire TCL, Revue : Etudes de littérature coloniale et postcoloniale),
  • Kamal El Hayani- Mechkouri (Université d’El Jadida).
  • Jamila Ayou. (Université d’El Jadida).
  • Touria Uakkas (Université d’El Jadida).
  • Nadia Makdoum (Université d’El Jadida).
  • Rachid Zaouri (Université d’El Jadida).
  • Mustapha Belhadj (Université d’El Jadida)
  • Younes Zaiker (EST Sidi Bennour).
  • Mohamed Rida Zgani (Université d’El Jadida).
  • Mohamed Amine Bouchama (Université d’El Jadida),
  • Abdelhadi Filali (Université d’El Jadida),
  • Bouchra Eddahbi (Université d’El Jadida),
  • Mostafa Mostadi (Université d’El Jadida)
  • Mohamed Lotfi (Université d’El Jadida),
  • Charaf Laassel (Université d’El Jadida).
  • Les doctorants du TCL.

Lieu de la rencontre

Amphithéâtre CED

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines

Avenue Jabrane Khalil Jabrane,  BP 27  El Jadida 24000 / Maroc.

Sigles de la bibliographie indicative

Edmond Amran El Maleh (EAEM)

1980 Parcours immobile, Maspero(PI)

1983 Aïlen ou la nuit du récit, La Découverte(ANR)

1986 Mille ans, un jour, La Pensée sauvage(MAJ)

1988 Jean Genet, La Pensée sauvage(JG)

1990 Le Retour d’Abou El Haki, La Pensée sauvage(RAH)

2000 Essaouira, cité heureuse, ACR Edition

2000 Asilah, des jardins sur les murs, Noésis

2010 Lettres à moi-même, Le Fennec(LMM)

Bibliographie

Alix Florian (2014/2 ) Dialogisme, ironie et subjectivité chez Valentin-Yves Mudimbe et Edmond Amran El Maleh Dans Présence Africaine N°190  pp. 181-198.

Baïda Abdellah (2022), Le Monde d’Edmond Amran El Maleh. éd. Agora.

Benachir Bouazza (1997) Edmond Amran El Maleh : Cheminements d’une écriture, Paris éd. l’Harmattan.

Ben Msila  Anouar, (2011) « Fondements d’une écriture et lecture de Lettres à moi-même », Hommage à Edmond Amran El Maleh, Horizons Maghrébins et l’Association Jazouli,

Dugas, Guy, La littérature judéo-maghrébine d’expression française : Entre Djéha et Cagayous, Paris, L’Harmattan, 1990, 287p. 

Draoui Abdelkhleq (2022) L’écriture d’E. A. El Maleh1 ; un texte à la confluence des genres. Dans Soroud N°6. pp. 61-70

Edmond Amran El Maleh, Retour à l’œuvre / sous la direction de Mustaphaü Bencheikh, Rabat, Publications de l’Université Internationale de Rabat, 2013, 137p.

Fili-Tullon, Touriya, Figures de la subversion dans les littératures francophoneü et d’expression arabe au Maghreb et au Proche-Orient, des années 1970 à 2000 (R. Boudjedra, A. Cossery, E.A. El Maleh, E. Habibi et P. Smail), 448p., Thèse, Littérature française et comparée, Université de la Sorbonne nouvelle-Paris III, 2009.

Fili-Tullon, Touriya (coord ;). Expressions maghrébines, dossier « Edmond Amran El Maleh », vol. 9, n°2, Barcelone, 2010.

Genon, Arnaud  (2011) « Edmond Amran El Maleh autobiographe ? », Revue @nalyses, vol. 6, no 2.

Khatibi Abdelkébir (1987) « Célébration de l’Exode », Figures de l’étranger dans la littérature française, Denoël.

Lahjomri Abdeljlil, Radia Bent Lhoucine d’Edmond Amran El Maleh, Académie du Royaume du Maroc et La Pensée Sauvage Editions 

Lafteh Mohamed (2018), Edmond Amran El Maleh : Un chant au-delà de toute mémoire.

Tanger, éd.Virgule.

Mdarhri-Alaoui, Abdellah (2010) « Edmond Amran El Maleh », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, H. Champion.

Pietrobelli, Antoine (2007) - Subversif, Edmond l’est surtout par son œuvre littéraire, pp. 142-144, in Horizons Maghrébins - le droit à la mémoire, n° 56.

Redonnet, Marie (2006) Entretiens avec Edmond Amran El Maleh. Ed. La Pensée Sauvage.

Samrakandi, Mohammed Habib (2010) « Les sept haltes d’Edmond Amran El Maleh dans la ville des sept saints ».

Université Moulay Ismail, Actes du colloque international « Edmond Amran El Maleh, Art, culture et écriture», 1er & 2 décembre 2011, Publications de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines-Meknès, Série : Actes de colloque 38/2013, 273p.

 

 

Places

  • Amphithéâtre CED Faculté des Lettres et des Sciences Humaines - Avenue Jabrane Khalil Jabrane, BP 27
    El Jadida, Kingdom of Morocco (24000)

Date(s)

  • Friday, September 15, 2023

Keywords

  • Edmond Amran El Maleh, identité, littérature, Maghreb, judaïté, représentation

Contact(s)

  • Abdelhak Jaber
    courriel : abdelhakjaber [at] gmail [dot] com

Information source

  • Abdelhak Jaber
    courriel : abdelhakjaber [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Cent « visages » d’Edmond Amran El Maleh », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, July 04, 2023, https://doi.org/10.58079/1bir

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