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Catalyser des mondes
Vers un approfondissement des territoires par l’agriculture
Published on Thursday, July 06, 2023
Abstract
Le réseau Espace Rural Projet Spatial (ERPS) interroge les territoires ruraux et leurs devenirs.Ce collectif interdisciplinaire et interprofessionnel d’enseignants, de chercheurs et de praticiens se réunit d’abord autour du constat du caractère trop urbanocentré de la réflexion et de l’action spatiale, et de l’enseignement du projet d’architecture et d’urbanisme. Il s’attache à élaborer les possibilités d’un rapport dialectique entre espaces urbains et ruraux et poursuit l’hypothèse de la nécessité d’un tournant dans les approches du projet spatial et de la réévaluation d’un ensemble de postulats sur lesquels repose la pédagogie du projet.
Announcement
Contexte
Les prochaines rencontres du réseau ERPS « Espace Rural Projet Spatial » auront lieu à l’Éav&t Paris-est au printemps 2024. Elles exploreront le thème de l’agriculture et articuleront sur un format de trois jours, des conférences, communications en séances plénières et tables-rondes ainsi que des visites d’exploitations et d’initiatives.Ainsi, dans le cadre de ce colloque « Catalyser des mondes. Vers un approfondissement des territoires par l’agriculture », les membres du réseau de l’Éav&t Paris-est organise un appel à contributions, dont les trois axes transversaux sont le fruit des échanges et des réflexions des deux premières journées préalables de travail du réseau ERPS organisées par l’Éav&t Paris-est, cette année (https://paris-est.archi.fr/la-recherche/reseau-espace-rural-projet-spatial).
Le colloque aura lieu en Seine-et-Marne, à l’école d’architecture, de la ville et des territoires de Paris-Est ainsi que sur différents sites qui feront l’objet. La conférence inaugurale sera organisée au Pavillon de l’Arsenal à Paris. Les formats de l’événement seront variés : ils articuleront conférences, communications en séances plénières et tables-rondes à l’école d’architecture, et visites d’exploitations et d’initiatives.Ces rencontres sont ouvertes à différents publics. Les chercheurs des champs de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage, mais aussi de l’agronomie, des sciences politiques et d’autres disciplines (qu’elles et ils soient confirmés ou doctorants) sont conviés. Les acteurs du territoire, quelque soient leurs domaines de compétences et d’action, seront aussi représentés dans les échanges. Le colloque cherche à rassembler savoirs, expertises et surtout expériences autour de la question commune de l’agriculture et fera volontiers dialoguer plusieurs horizons professionnels.
Ces rencontres sont ouvertes à différents publics. Les chercheurs des champs de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage, mais aussi de l’agronomie, des sciences politiques et d’autres disciplines (qu’elles et ils soient confirmés ou doctorants) sont conviés. Les acteurs du territoire, quelque soient leurs domaines de compétences et d’action, seront aussi représentés dans les échanges. Le colloque cherche à rassembler savoirs, expertises et surtout expériences autour de la question commune de l’agriculture et fera volontiers dialoguer plusieurs horizons professionnels.
Argumentaire
Le réseau Espace Rural Projet Spatial (ERPS) interroge depuis une quinzaine d’années les territoires ruraux et leurs devenirs. Ce collectif interdisciplinaire et interprofessionnel d’enseignants, de chercheurs et de praticiens se réunit d’abord autour du constat du caractère trop urbanocentré de la réflexion et de l’action spatiale, et de l’enseignement du projet d’architecture et d’urbanisme : c’est souvent dans une binarité urbain/rural, et depuis la ville et avec les outils de l’urbain, que l’espace rural et ses fonctions sont envisagés et projetés (Guillot, 2010 et 2011). Il s’attache à élaborer les possibilités d’un rapport dialectique entre espaces urbains et ruraux et poursuit l’hypothèse de la nécessité d’un tournant dans les approches du projet spatial et de la réévaluation d’un ensemble de postulats sur lesquels repose la pédagogie du projet. Pour ses prochaines rencontres, il souhaite explorer le thème de l’agriculture.
1. Agriculture : de l’extension des villes à l’approfondissement des territoires Les analyses les plus sérieuses de la situation environnementale contemporaine et des défis considérables qu’elle adresse aux générations présentes convergent largement sur le constat qu’une révolution théorique et pratique est nécessaire dans tous les domaines, depuis les techniques d’acquisition et de transformation des ressources jusqu’à leurs modes d’échange et de consommation. Cette révolution (au plein sens d’un retour et d’un retournement) appelle clairement une recomposition, un retissage, un étoffement, voire un approfondissement des milieux et des paysages. Elle fait même de cet approfondissement, et de la reconnaissance des métabolismes qui unissent l’ensemble des composantes humaines et non humaines des territoires, la cause, le véritable sens de la vie et de la survie collective des sociétés aujourd’hui. Au cœur de cette question se trouvent les activités que l’on désigne aujourd’hui génériquement sous le nom d’agriculture, c’est-à-dire les arts et techniques d’acquisition des ressources vivantes, qui sont les matrices et les bases de la « culture ».
Comme l’écrivait Wes Jackson, fondateur du Land Institute, il y a déjà près de trente ans : « Si la quête de soutenabilité ne commence pas par l’agriculture, alors elle n’arrivera à rien, pour cette raison simple que seule l’agriculture a, au bout du compte, une discipline derrière elle, à savoir celle de l’écologie ou biologie évolutive. Les écosystèmes de la nature sont anciens. Ils sont des économies réelles. La loi du retour décrite par Sir Albert Howard y est opératoire. On peut donc s’y fier. »[1]. Le colloque Catalyser des mondes : vers un approfondissement des territoires par l’agriculture part de ce postulat double de la nécessité d’un changement de paradigme – de l’extension des territoires vers leur approfondissement – et du rôle fondamental de l’agriculture. Il cherchera à cultiver cela depuis et avec les disciplines de projet – l’architecture, l’urbanisme et le paysage –, qui toutes façonnent la matière, les sols et l’espace pour modeler nos manières d’habiter et de « faire des mondes ». D’une manière générale, et en reprenant l’intuition formulée par le botaniste et agronome américain Liberty Hyde Bailey il y a plus d’un siècle, lorsqu’il constatait que l’urbanisme ne traitait que les conséquences de l’exode rural, et pas ses causes, il serait peut-être temps de compléter enfin (voire de corriger) l’éthos urbanistique des disciplines de projet par l’émergence d’un authentique ruralisme.
2. Changer de paradigme avec l’héritage d’un système agro-industriel, ou comment faire avec les « communs négatifs » ?
Nous postulons donc que l’approfondissement nécessaire, par la perspective notamment d’un ruralisme, passeraient par l’agriculture alors même que depuis 60 ans[2], les politiques et systèmes agricoles, aux échelles mondiale, européenne, nationale et locale, sont de plus en plus déconnectés de leurs territoires. Notre alimentation, déterritorialisée, n’est plus vectrice d’une manière d’habiter les espaces et de produire des lieux. Il en est de même pour nos matériaux de construction. En France, le projet de modernisation qui prend son essor durant les dites Trente Glorieuses, en même temps qu’il façonnait une industrie et des structures urbaines et métropolitaines inédites, a en effet modifié en profondeur les pratiques et les espaces agricoles, notamment à l’aune des standards productivistes de l’industrie. Avec leurs grandes surfaces culturales céréalières, les paysages agricoles de l’Ile-de-France par exemple sont aujourd’hui bien souvent les paysages uniformisés d’une économie mondialisée. Comment penser l’enjeu de la reconnexion entre des espaces aux productions multiples (à vocation nourricière, énergétique, et de construction par exemple), lieux de vie et de consommation, et donc de la réappropriation de territoires, des structures et des savoir-faire agricoles ? Comment catalyser des mondes ? Quels pourraient être les rôles de l’architecture, des architectes, des urbanistes et des paysagistes dans cette transformation, et quels sont-ils déjà ?
L’agriculture connaît aujourd’hui un relatif intérêt dans les écoles d’architecture et de paysage. Elle est de plus en plus souvent objet de projets pour des étudiants qui réfléchissent à des enjeux nourriciers ou écologiques et s’interrogent sur la place de l’architecture et de l’urbanisme dans la formulation de ces problématiques sociétales liées à l’alimentation, aux filières de matériaux de construction, à l’énergie, ou encore aux pratiques et espaces culturaux comme vecteurs d’enrichissement des écosystèmes et de cohabitation avec le vivant. Au-delà des écoles, le sujet est aussi l’objet de réflexions académiques ou de travaux aux intersections des savoirs et d’expérimentations projectives, comme en témoigne en outre l’exposition organisée au Pavillon de l’Arsenal en 2018 intitulée Capital Agricole, Chantiers pour une ville cultivée (Rosensthiel, 2018).
Si c’est souvent au prisme de la métropole et par le moyen de l’agriculture dite urbaine, que la question est envisagée comme si encore une fois l’urbain donnait un cadre et une légitimité à l’action du projet architectural (Cahiers thématiques, 2011), nous supposons qu’un changement plus large de la profession et de ses pratiques est à l’œuvre, qui engage des transformations que nous souhaitons analyser, aussi bien sur le terrain des théories, des pédagogies, que des pratiques professionnelles. Une des ambitions du colloque est donc de faire le point sur les savoirs et savoir-faire – architecturaux, paysagers, agronomiques également – qui méritent d’être cultivés dans nos écoles pour préparer ces étudiants à un monde dans lequel les techniques polyculturelles d’acquisition, de soin et d’entretien des ressources vivantes devraient revenir à l’avant plan des arts et de la culture.
Le collectif ERPS part des spécificités des territoires et de la réalité tangible des expérimentations pour produire de la connaissance. Cette nouvelle édition a emprunté cette voie et construit sa réflexion sur l’agriculture à partir d’analyses développées dans diverses disciplines (histoire, histoire environnementale, géographie, agronomie, économie, etc.), mais aussi de la discussion avec plusieurs protagonistes de recherches et d’initiatives engageant le renouvellement des pratiques agricoles. Le 18 novembre 2022, nous avons évoqué avec le collectif des Paysages de l’Après-Pétrole (Gaëlle Des Déserts), l’association l’Atelier Paysan (Jérome Sergent, le Réseau pour des Alternatives Forestières (Jesse O’Scanlan) et l’association des Greniers d’Abondance (Philippine Delattre), différents diagnostics et scénarios. Les discutants Pierre Janin (architecte), Matthieu Calame (agronome) et Sébastien Bonthoux (écologue) ont tenté d’identifier avec ces actrices et acteurs les difficultés, enjeux et perspectives de l’association de l’agriculture et de l’architecture à partir du postulat partagé du rôle central de l’agriculture dans l’approfondissement des territoires. Le podcast retraçant les échanges de la journée représente le premier jalon de cette recherche interdisciplinaire et interprofessionnelle collective.
Voir ici : https://paris-est.archi.fr/agenda/catalyser-des-mondes
Les échanges ont fait ressortir outre un diagnostic partagé, des axes transversaux qui seront les objets – non exclusifs – des débats du colloque :
- L’agriculture comme vectrice d’habitation du territoire :
L’agriculture est vectrice d’une culture de l’habitation du territoire, elle en est même une des conditions essentielles qui façonne fortement les formes paysagères. Or, la pratique agricole est aujourd’hui peu reconnue comme moteur de l’aménagement et pour sa capacité à générer des espaces de qualité[3]. Comment l’architecture peut-elle travailler avec l’agriculture et les agriculteurs pour aider à produire un autre regard sur le paysage et de nouvelles relations paysagères ? Plusieurs questions peuvent être posées dans des perspectives historiques aussi bien qu’analytiques et prospectives, par exemple :
- La reterritorialisation, la relocalisation, donc la réduction des échelles des systèmes de production/transformation/consommation de matières et d’énergie sont des thèmes qui réunissent les analyses des acteurs de divers scénarios : comment opérer les changements d’échelle ?
- Les enjeux fonciers, législatifs et économiques sont également au cœur des préoccupations : quels sont les difficultés et les leviers possibles ou à inventer ?
- La diversification et la poly-fonctionnalité (alimentation, énergie, construction, ) des activités agricoles pensées aussi comme paysages habités apparaissent comme des évolutions nécessaires : quels sont les rôles potentiels des outils et acteurs de l’urbanisme et de l’architecture ?
- Quelles leçons sur la conception, la gestion de l’habitation des territoires les théories et pratiques alternatives (de la permaculture notamment) contiennent-elles ? Qu’est-ce que les architectes ont à apprendre en matière de design ? Nous proposons ici de creuser le postulat selon lequel la confrontation aux territoires ruraux envisagés comme foyers de nouveaux outils d’observation, de conception, amène à transformer la logique même du design.
- La transformation des métiers et des pédagogies :
Nous postulons un lien fécond entre architecture et agriculture, mais constatons également que la culture dominante de l’architecture et ses pédagogies sont démunies pour formuler sérieusement ce lien. Il s’agira donc d’interroger :
- Les compétences en termes de synthèse, projection, spatialisation des métiers de projet ; mais aussi le rôle social des architectes, pour accompagner la conception des transformations ; et la nécessité pour les architectes de savoir mobiliser les autres disciplines actives elles-aussi dans les processus généraux de fabrication des territoires (économie, droit, etc.)
- Les transformations sont matérielles mais aussi culturelles. En effet, les transformations des imaginaires et des représentations de ce qui fait les territoires et du « monde agricole » sont des prérequis essentiels : de quels savoir-faire utiles les concepteurs disposent-ils pour représenter et penser par le projet de nouveaux imaginaires de l’alimentation, de la pratique agricole, et des territoires ?
- Nous souhaitons également étudier les expérimentations pédagogiques menées en lien avec les territoires et/ou les acteurs de la transformation des pratiques agricoles : si les écoles d’architecture s’intéressent de plus en plus à l’agriculture, peu d’enseignements semblent opérer des échanges avec les écoles d’agronomie, les formations professionnelles en agriculture (Janin, 2017), ou encore les collectifs engagés dans la transition agroécologique.
- Les héritages et les réappropriations des « communs négatifs » :
Les transitions ou les transformations des pratiques et des systèmes agricoles, des relations aux territoires et aux vivants doivent prendre en compte les héritages matériels bâtis et non bâtis. On parle aujourd’hui de « communs négatifs » pour désigner des réalités dont on ne veut plus – ou dont certains ne veulent plus – car elles menacent l’habitabilité de la planète, mais qu’il s’agit de prendre en charge pour mieux s’en détacher : sols pollués, infrastructures obsolètes, systèmes d’extraction des énergies fossiles, modèles de développement des territoires et système agroindustriel sont autant de nos héritages communs[4].
- Il s’agira de réfléchir à la réappropriation de ces héritages, et à la transformation des « communs négatifs » liés en outre à un système agroindustriel qui perdure.
- Les réappropriations des bâtiments, des sites et des paysages, des mécanismes, des objets et des techniques par celles et ceux qui produisent et qui consomment sont aussi des leviers de transformation, qui devront être représentés dans les échanges. Les luttes actuelles d’opposition à des grands projets d’accaparement des ressources et des terres, comme les mobilisations contre les mégabassines (dans les Deux-Sèvres notamment) ou la lutte contre le projet immobilier qui a fait émerger le quartier libre des Lentillières à Dijon, mettent d’ailleurs en exergue les réalités tangibles de ces héritages, les conflictualités à l’œuvre et l’agentivité forte des divers acteurs de l’agriculture.
Comité scientifique
Membres du réseau de l’Éav&t Paris-Est :
- Mathieu Delorme – Sébastien Marot – Frédérique Mocquet – Paul Landauer – Claire Vernhes
Réseau ERPS :
- Frédéric Bonnet (ENSA Saint-Étienne) – Rosa De Marco (ENSA La Villette) – Luna d’Émilio (ENSA Lyon) – Xavier Guillot (ENSAP Bordeaux) – Pierre Janin (ENSA Lyon) – Romain Lajarge (ENSAG-UGA) – Alexis Pernet (École nationale du paysage de Versailles) – David Robin (ENSA Clermont-Ferrand)
Extérieur.es :
- Sabine Bognon (Institut d’Urbanisme de Paris, Université Gustave Eiffel) – Sébastien Bonthoux (École de la nature et du paysage de Blois, INSA Val de Loire) – Matthieu Calame (Fondation Léopold Mayer pour le progrès de l’homme) – Céline Pessis (AgroParisTech) – Cécile Diguet (Institut Paris Région)
Comité d’organisation :
- Federico Diodato, Éav&t Paris-Est – Alessandra Marcon, Éav&t Paris-Est – Isaline Maire, Éav&t Paris-Est
Modalité de contribution
Réponses à l’appel à contributions :
- Les réponses seront amenées à croiser deux ou plusieurs des axes énoncés ici, voire à faire d’autres propositions.
- Les réponses sont attendues pour le 15 octobre 2023 en français sous la forme d’un texte de 2500 signes avec titre, mots-clés, sélection bibliographique et biographie.
- En fonction des propositions reçues, le comité scientifique de l’événement proposera des formats aux personnes retenues (communications, tables rondes, etc.).
→ Les propositions de contributions sont attendues avant le 12 novembre 2023, à l’adresse suivante : ocs@paris-est.archi.fr (et en cc: isaline.maire@paris-est.archi.fr).
→ L’appel à contributions est disponible en pièce-jointe, ainsi que sur notre page internet : https://paris-est.archi.fr/agenda/appel-a-contributions-colloque-erps-2024
Pour toutes informations, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : ocs@paris-est.archi.fr
Notes
[1] Wes Jackson, Becoming Native to This Place, 1994. Et il ajoute : « Le secteur des matériaux, le secteur industriel, est récent. Il n’a derrière lui aucune discipline ancestrale à laquelle se fier. Les gratte-ciels, les autoroutes et les banlieues ont été rendus possibles par la découverte et la mobilisation du carbone fossile. Ils ne reposent sur aucune science organique (organising concept). Les sols et les forêts nous ont nourri et abrité, mais eux aussi déclinent, en dépit même du bonus que nous tirons des ressources fossiles ».
[2] La Politique Agricole Commune européenne (PAC) a fêté ses 60 ans le 30 juillet 2022.
[3] Pierre Janin, Latent Futures, conférence EPFL, le 29 novembre 2022.
[4] Emmanuel Bonnet, Diego Landivar, Alexandre Monnin, Héritage et fermeture : pour une écologie du démantèlement, Divergences, 2021.
Subjects
- Urban studies (Main category)
- Society > Geography > Urban geography
- Society > Geography > Rural geography
- Zones and regions > Europe
- Society > Geography
- Society > Geography > Geography: society and territory
- Society > Geography > Nature, landscape and environment
- Society > Geography > Applied geography and planning
Places
- École d'architecture de la ville & des territoires Paris-est - 12 avenue Blaise Pascal
Marne La Vallée, France (77)
Event attendance modalities
Full on-site event
Date(s)
- Sunday, November 12, 2023
Attached files
Keywords
- agriculture, projet spatial, rural, paysage, agronomie, urbanisme, architecture
Contact(s)
- Isaline Maire
courriel : ocs [at] paris-est [dot] archi [dot] fr
Reference Urls
Information source
- Isaline Maire
courriel : ocs [at] paris-est [dot] archi [dot] fr
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« Catalyser des mondes », Call for papers, Calenda, Published on Thursday, July 06, 2023, https://doi.org/10.58079/1bjd