HomePouvoirs de l’invisible et travail social

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Published on Wednesday, August 23, 2023

Abstract

Depuis les années 1970, dans un contexte mondialisé de circulations des savoirs et pratiques de santé, la France voit apparaitre un nouvel engouement de la population pour les soins dits « non conventionnels ». Les médecines populaires, l’ésotérisme, l’occultisme, les médecines dites traditionnelles extra-européennes ou encore les para-sciences constituent toujours des voies de gestion du malheur, de guérison et de mieux-être. Qu’en est-il de cet attrait dans le champ du travail social ? Comment les travailleurs sociaux composent-ils avec les parcours de soins et d’aide lorsqu’ils mobilisent des recours hors des sentiers habituellement empruntés par les personnes qu’ils accompagnent ? Quelles pratiques professionnelles ces situations impliquent-elles ?

Announcement

Coordination scientifique

  • Clara Lemonnier (anthropologue, formatrice à l’ADES-Marmande) clemonnier@adesformations.fr
  • Déborah Kessler-Bilthauer (anthropologue, responsable pédagogique CFA au CMSEA – Morhange)
  • Slimane Touhami (anthropologue, formateur-chercheur à Erasme-Toulouse).

Argumentaire

Depuis les années 1970, dans un contexte mondialisé de circulations des savoirs et pratiques de santé, la France voit apparaitre un nouvel engouement de la population pour les soins dits « non conventionnels ». Les médecines populaires, l’ésotérisme, l’occultisme, les médecines dites traditionnelles extra-européennes ou encore les para-sciences constituent toujours des voies de gestion du malheur, de guérison et de mieux-être. Qu’en est-il de cet attrait dans le champ du travail social ? Comment les travailleurs sociaux composent-ils avec les parcours de soins et d’aide lorsqu’ils mobilisent des recours hors des sentiers habituellement empruntés par les personnes qu’ils accompagnent ? Quelles pratiques professionnelles ces situations impliquent-elles ?

Ces approches thérapeutiques, aux ancrages historiques, géographiques, sociaux et culturels très hétérogènes, sont réinventées et combinées de manière syncrétique par leurs praticiens, qui y voient le moyen d’exercer une activité de soins rémunérée, ayant du sens pour eux et répondant aux besoins de leurs clients (Laplantine, Rabeyron, 1987 ; Schmitz, 2006 ; Pordié, Simon, 2013). Ces derniers viennent consulter pour différents motifs, allant des maladies bénignes aux pathologies graves ou chroniques, en passant par les douleurs, brûlures, mal-être, violences subies, isolement, addictions, troubles psychiques, quête de « bien-être », quête spirituelle, mauvais sort, envoûtement… (Raineau, 2002 ; Lemonnier, 2016 ; Sicot, Touhami, 2019) Les soins dont ils bénéficient allient souvent des techniques empiriques (toucher, manipulations corporelles, usages de plantes…) et des mobilisations de l’« Invisible ». Un Invisible qui peut se définir ici comme l’existence de flux (magnétisme, énergies…), de forces (sorts, mauvais œil…) et/ou d’êtres surnaturels (entités, êtres surnaturels, esprits, guides, divinités…) susceptibles d’agir de manière malheureuse (maladie, infortune…) ou bénéfique (guérison, mieux-être…) chez les personnes qui en font l’expérience.

Parce qu’elles sont en grande majorité non reconnues scientifiquement et légalement (Cohen, Dambre, 2019), ces approches thérapeutiques sont a priori écartées des modalités d’accompagnement développées dans les institutions sociales et médico-sociales. Pour autant, restent-elles vraiment en marge des parcours des personnes et des professionnels qui les accompagnent ? Éventuellement, comment s’y invitent-elles ? À travers quelles fissures l’Invisible se diffuse-t-il dans un travail social ouvert sur des altérités tant physiques que symboliques ?  

Aborder ces phénomènes sociaux de manière fine, avec une approche compréhensive (et non les occulter ou les rejeter du côté de l’irrationalité), est nécessaire pour appréhender les logiques de recours des personnes à ces soins, pour saisir comment leurs situations sont mises en sens et accompagnées par les praticiens concernés et pour pointer les processus individuels et collectifs en jeu (identitaires, affectifs, relationnels…) (Lévi-Strauss, 1949 ; Favret Saada, 1977) Les sciences sociales en santé se sont penchées sur le sujet (Benoist, 1996 ; Cohen, Rossi, 2011 ; Evrard, Kessler-Bilthauer, 2018), mais encore peu d’écrits éclairent les articulations entre soins traditionnels, alternatifs ou parallèles et les accompagnements en travail social (Mortier, 2010). En quoi porter le regard sur ces phénomènes sociaux peut-il être éclairant pour comprendre certaines réalités actuelles du travail social ?

Croyances

Des contributions pourraient éclairer des parcours de personnes mobilisant ou ayant mobilisé des soins non conventionnels pour prendre en charge leurs problèmes, parallèlement à leur accompagnement par des travailleurs sociaux. Pourquoi consultent-elles ? À quel(s) système(s) de croyance(s) se réfèrent leur agir ? Comment les travailleurs sociaux accueillent-ils (ou non) ces choix et ces paroles, d’ordres expérientiel et culturel, et qui peuvent paraitre étranges ou irrationnels ? Comment et jusqu’où l’adhésion des personnes à des modalités de traitement peut-elle (ou non) être intégrée à leurs projets d’accompagnement ?

Les croyances et recours pratiques à l’Invisible ne peuvent être uniquement appréhendés du côté de l’altérité, c’est-à-dire du côté des personnes accompagnées, de leurs familles, des praticiens non conventionnels… Un détour par la « pensée magique » (Levi-Strauss, 1962) peut aussi utile pour questionner certaines supposées « évidences » du travail social. Ainsi qu’en est-il des croyances et des pratiques de l’Invisible chez les travailleurs sociaux eux-mêmes ? N’ont-ils pas recours à certaines dimensions propres à la magie dans leurs pratiques éducatives (ritualisations, parole performative, efficacité symbolique…) ? Ne se réfèrent-ils pas parfois à des grands noms du secteur, oscillant entre figure de prophète et stature de gourou, avec une adhésion quasi religieuse ? Certaines institutions ou certaines théories ne sont-elles pas sacralisées ? 

Professionalités

Des contributions pourraient aussi décrire les activités des praticiens non conventionnels qui accueillent des personnes dont les problématiques peuvent relever du travail social (exclusion, mal-être, phénomènes de violence, d’emprise, conduites addictives ou à risques, difficultés socio-économiques, familiales, relationnelles, recherche d’emploi, de logement…). Comment ces thérapeutes travaillent-ils (posture, techniques…) ? Accompagnent-ils leurs clients à la marge ou de concert avec les travailleurs sociaux et les institutions ? Comment ces liens interprofessionnels se manifestent, sont-ils pensés par les parties prenantes ? Comment les bénéficiaires de ces accompagnements se représentent leur parcours, leurs recours ?

Dans quelles situations les travailleurs sociaux accompagnent-ils (ou non) les personnes dans leurs recours à des techniques de soin et/ou à des praticiens non conventionnels (ex : faire appel à un coupeur de feu, accompagner à une messe de guérison, faire venir un intervenant en méditation de pleine conscience, appeler un désenvoûteur pour lever le juju chez certaines prostituées nigériannes, organiser un groupe de parole pour les « entendeurs de voix », etc.) ? En dehors des cas où il est question d’interculturalité et d’accueil d’étrangers (dispositif pour MNA, CADA, services spécifiques…), ces situations sont-elles mises en réflexion dans les équipes ? Comment ces accompagnements s’inscrivent-ils dans les établissements sociaux et médico-sociaux ? Les contributions peuvent illustrer tant les pratiques informelles, que les pratiques plus institutionnalisées ou les dispositifs « innovants ».

Circulations

Nombre de thérapeutes non conventionnels empruntent aux codes des professionnels de santé : table d’auscultation, affiches du corps humain, prescriptions de compléments alimentaires… Se réapproprient-ils aussi des pratiques classiquement catégorisées comme propres au travail social (entretien clinique, écoute active, médiations artistiques…) ? Est-ce lié à une circulation des savoirs ? À des savoirs expérientiels ? Aux parcours personnels et professionnels de ces praticiens ? Il s’agirait ici d’éclairer les dimensions expérientielles qui jouent derrière ces carrières (Hughes, 1981), soient que ces praticiens aient eux-mêmes connu les problématiques que rencontrent leurs clients, soient qu’ils aient auparavant été professionnels du social et qu’ils aient choisi la voie de la reconversion professionnelle. Comment comprendre ces choix ? Que racontent-ils des réalités du travail social ?

Modalités de contributions

Manuscrit sous fichier Word entre 5000 et 30 000 signes maximum à envoyer à clemonnier@adesformations.fr

avant le 1er décembre 2023

Tout manuscrit est signé par un ou des auteurs physiques (pas de personnes morales). En cas de co-auteurs, nécessité d’avoir un seul contact pour la rédaction (ils seront présentés dans la publication par ordre alphabétique sauf contre-indication).

Les manuscrits et autres documents remis le sont à titre gracieux ; la publication est soumise à un contrat d’édition.

Tout fichier proposé suppose l’autorisation par l’auteur d’une mise en ligne possible sur Internet.

Modalités d’évaluation

La revue Sociographe est une revue à Comité de lecture et les auteurs sont obligés d’accepter le processus d’expertise en double aveugle par leurs pairs.

Les experts sont sélectionnés en fonction de leur compétence dans leur travail de terrain particulier et choisis par la rédaction et en aucun cas par les auteurs. Ils reçoivent les indications et les attendus des expertises de la part de la revue. Les articles soumis sont rendus anonymes par le rédacteur en chef et examinés par au moins deux experts indépendants et par notre équipe de rédaction.

En aucun cas, durant le processus d’expertise, les experts ne doivent avoir de lien avec l’auteur.

L’évaluation des articles garantit le processus d’examen « en double aveugle par les pairs » qui détermine l’autonomie d’une publication et sa démarche scientifique, autrement dit, avec une visée d’objectivité.

Les articles sont examinés par au moins deux experts indépendants et par notre équipe de rédaction.

Le principe d’un comité de lecture est d’être à l’interface entre un auteur et des lecteurs. Les experts ont le souci de déterminer :

  • la pertinence du contenu de l’article proposé par l’auteur,
  • la lisibilité de l’article pour les lecteurs de la revue.

Ainsi, les experts évaluent si l’article proposé a déjà été publié dans une autre revue. Ils qualifient la nature de l’article proposé : essai, résultats de recherche, ordonnance administrative, programme politique, analyse de pratiques professionnelles, témoignage, etc.

Les experts évaluent si l’article proposé est, selon le cas,

  • méthodologiquement construit,
  • contient des résultats clairement présentés et étaye les conclusions,
  • contient une bibliographie appropriée,
  • apporte une contribution significative au travail social,
  • est écrit dans un langage rigoureux et une progression cohérente et claire.

Dans le souci du lectorat de l’article, les experts vérifient si l’article proposé possède :

  • une graphie en correspondance avec les normes de la revue,
  • une longueur comprise entre 5000 et 30 000 signes, espace comprise,
  • des références éventuelles pertinentes, complètes et dans les normes de la revue,
  • un résumé de 450 signes, espace compris, maximum, et soigneusement rédigé,
  • de 3 à 5 mots clés pertinents,
  • un titre adéquat et pas plus de 2 niveaux de sous-titre.

Les experts jugent chaque article en fonction de l’échelle suivante : accepter en l’état ; accepté avec modifications mineures ; accepté avec modifications majeures ; refus.

Une décision est envoyée à l’auteur correspondant, accompagnée des recommandations faites par les experts.

Les auteurs sont en droit de s’attendre à ce que les experts ou autres personnes au courant du travail qu’un auteur soumet à une revue ne volent pas leurs idées de recherche ou ne plagient pas leur travail.

De plus, les experts,

  • ont la responsabilité d’argumenter leurs appréciations ;
  • n’ont aucun conflit d’intérêts par rapport au contenu de l’article, par rapport aux auteurs et/ou par rapport aux financeurs ;
  • signalent les travaux publiés pertinents qui ne sont pas encore cités par le ou les auteurs ;
  • traitent les articles examinés de manière confidentielle.

Le rédacteur en chef détient la pleine autorité pour rejeter/accepter un article ; n’accepter un article que lorsque cela est raisonnablement certain ; promouvoir la publication de correction ou de rétractation lorsque des erreurs sont constatées ; préserver l’anonymat des évaluateurs ; et n’ont aucun conflit d’intérêts par rapport aux articles qu’ils rejettent/acceptent.

Règles de rédaction et de présentation des documents

Les manuscrits sont sous fichier Word compris entre 5000 et 30 000 signes maximum pour les articles de la rubrique Thématique et entre 5000 et 20 000 signes maximum pour les articles de la rubrique Polygraphie.

Tout manuscrit est signé par un ou des auteurs physiques (pas de personnes morales). En cas de co-auteurs, il y a nécessité de désigner un seul contact pour la rédaction (les auteurs sont présentés dans la publication par ordre alphabétique sauf contre-indication).

Les manuscrits et autres documents remis le sont à titre gracieux ; la publication est soumise à une lettre d’engagement.

Les règles suivantes s’appuient sur les normes APA (American psychological association) de la 7e édition avec quelques caractéristiques ajoutées en raison du champ professionnel du travail social. Celui-ci bénéficie au commun. Il s’attache aux relations. On y fait un usage important des prénoms. Aussi, les règles de présentations des articles proposés essaieront d’être en adéquation avec ces principes. On privilégie les minuscules, les prénoms en entier, le commun, le détail des références qui manifeste l’attention portée aux relations. On proscrit les mots entièrement en majuscule, trop d’effet de texte, trop de noms propres, de retour à la ligne, de saut de ligne, etc.

De tradition francophone, la revue est dans la police de caractère Garamond, en 11 points, avec un interligne simple et avec des marges de 2,5 centimètres en haut, en bas, à droite et à gauche.

Bibliographie

La liste des références bibliographiques doit figurer en fin d’article.

La bibliographie contient uniquement la liste des auteurs cités dans l’article.

Il faut classer les documents par ordre alphabétique de nom d’auteur, puis par année de première publication.

Il faut indiquer les URLs stables (permaliens) des versions électroniques des références citées.

Chaque référence doit être terminée par un point.

La présentation des références bibliographiques doit être la suivante :

Ouvrages :

Nom de l’auteur, Prénom en entier (année). Titre. Éditeur. (Majuscule sur le premier et le deuxième mot si le premier est un article).

Exemple :

Castoriadis, Cornélius (1975). L’Institution imaginaire de la société. Seuil.

Articles de revues :

Nom de l’auteur, Prénom en entier (année). « Titre ». Revue, Numéro, Pagination.

Exemple :

Brohm, Jean-Marie (1997, octobre). « Un chien se meurt… », Prétentaine, 7/8, 297-310.

Contributions à des ouvrages collectifs :

Nom de l’auteur, Prénom (année). « Titre de la contribution ». Dans Nom, Prénom du directeur (dir.), Titre de l’ouvrage. Éditeur, Pagination.

Exemple :

Clouzot, Olivier (1963). « La musique de film ». Dans Roland, Manuel (dir.), Histoire de la musique, vol. 2, Du XVIIIe siècle à nos jours, Gallimard, 1494-1522.

Ouvrages, articles ou contributions traduits :

Mêmes règles que précédemment avec l’ajout de la mention :

Traduit de (la langue d’origine) par (nom, prénom du traducteur).

Films

Nom du réalisateur, Prénom (réalisateur), Titre du film [type de contenu], distribution, date.

Exemple :

Pillonca, Stéphanie (réalisatrice), C’est toi que j’attendais [documentaire], Pyramide, 2021.

Documents sonores

Nom de l’auteur, prénom (année). Titre [type de document], compagnie de production.

Exemple :

Nougaro, Claude (1977). Plume d’ange [chanson], Barclay.

Citations

Les emprunts à d’autres œuvres ne devraient pas dépasser la reproduction autour de 10 lignes par livre, ces éléments pouvant être interprétés comme des plagiats. Dans tous les cas, ces emprunts ne peuvent excéder 10 % de l’article et doivent figurer entre guillemets. Le renvoi à la référence bibliographique suit la citation dans une parenthèse qui indique successivement le nom de l’auteur, l’année de publication et la page. Exemple : (Durkheim, 1895, p. 134).

Les différentes publications d’un même auteur dans la même année sont distinguées par des lettres minuscules. Exemple : (Lefèbvre, 1973b, p. 78)

Lorsque du texte est coupé dans une citation après un point, il faut mettre 3 points de suspension entre crochets […].

On utilise 3 points de suspension entre parenthèses pour signaler le fait que du texte est coupé dans la citation à l’intérieur d’une phrase (…).

Le point final est à l’extérieur du guillemet de fin lorsque la citation n’excède pas une phrase. Elle est à l’intérieur du guillemet de fin lorsque la citation contient plus d’une phrase.

Dates

Les références temporelles doivent être écrites de la façon suivante :

– les années et les décennies sont écrites en chiffres : 1968, années 1820, années 1980 (et non les années 80 ou années quatre-vingt).

– les siècles sont écrits de la façon suivante : XIXe siècle, avec les chiffres romains suivis du « e » (et non pas XXème siècle ou XIXème siècle, ni vingtième siècle ou dix-neuvième siècle).

Genre

Il n’y a pas d’obligation d’usage d’une écriture inclusive, épicène, non sexiste, neutre, ouvert, dégenré, etc. Les auteurs utilisent l’écriture de leur choix et en sont responsables. Les auteurs veillent à ce que l’ensemble de l’article soit dans le même usage. 

Guillemets

Il faut encadrer les citations dans le corps du texte de guillemets français (« citation », avec espace insécable après le guillemet ouvrant et avant le guillemet fermant). À l’intérieur de ceux-ci, utiliser les guillemets anglais “citation dans la citation” (sans espace).

Exemple : « Une citation dite “bien faite”, possède aussi une bonne graphie ».

Illustrations

Les illustrations, les figures et les tableaux sont acceptés sous réserves. Ils doivent être insérés dans le texte à la suite du paragraphe où on s’y réfère. Ils sont numérotés en chiffres arabes et identifiés par un titre qui précède le document.

Dans le corps du texte, il faut faire référence aux tableaux et aux figures en citant leur numéro.

Les illustrations, figures et tableaux insérés dans le document doivent également être joints au document, séparément (en Jpeg, Tiff, ou PDF).

Intertitres

Le document peut comporter deux niveaux de titres au maximum.

Les différents niveaux de titres doivent être en minuscules.

Le titre premier est en gras. Le titre second est en gras et en italique.

Italiques

L’usage des italiques est strictement réservé à un certain nombre de cas particuliers, énumérés ici. Il faut mettre en italique les titres de livres ou de revues, ainsi que les mots de langue étrangère :

– Titres d’ouvrages, avec une capitale au premier mot seulement, ou au premier et second mot si le premier est un article. Exemple : La Division du travail social, ou Psychanalyse et copulation des insectes.

– Mots étrangers et expressions latines. Exemple : a prioria minimasine die, etc.

Majuscules

Les majuscules sont accentuées.

Nom

Quand ils désignent un objet, les noms nationaux ne prennent pas de majuscules (une voiture française, espagnole, indienne). Quand ils désignent des personnes, les noms nationaux prennent une majuscule (« Est-il américain cet Américain ? »).

Notes de bas de page

L’appel de note se fait en chiffre arabe (1, 2, 3, etc.), en continu sur tout l’article et en bas de page.

La note de bas de page sert à donner un complément, une digression. Elle ne sert jamais à donner la référence d’une citation (cf. « Citations »).

Sigles

Ils sont déployés à leur première utilisation, le sigle est placé entre parenthèses à la fin. Seule la première lettre du premier mot est en majuscule. Ex. : Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS).

Titres

Le titre et sous-titre, les titres et sous-titres des parties sont court pour pouvoir entrer sur une ligne (80 signes). Un des éléments entre titre et sous-titre doit être explicite, l’autre peut être plus allusif (ex. : titre : La Distinction. Sous-titre : Critique sociale du jugement).

Résumé

Rédigé au style impersonnel, de 450 signes maximum, placé en début de texte, précédé de « Résumé : ». C’est un texte dont la responsabilité incombe à la rédaction.

Présentation de l’auteur

C’est du texte qui appartient à la rédaction de la revue. Il donne les titres, qualifications et/ou fonctions de l’auteur.

Traduction

Les citations en d’autres langues que la langue de l’article doivent être traduites dans la langue de l’article, et suivies du mot « traduction » entre parenthèses. Le texte cité et traduit peut être reproduit dans la langue originale en note de bas de page.

Bibliographie

Benoist, Jean (1996). Soigner au pluriel, Essais sur le pluralisme médical. Karthala.

Cohen, Patrice ; Dambre, Frédérique (2019). « Comment comprendre les Médecines Complémentaires et Alternatives au sein des systèmes de santé ? ». In Suissa, Véronique ; Guérin, Serge ; Denormandie, Philippe (dir.), Médecines complémentaires et alternatives : pour ou contre ? Regards croisés sur la médecine de demain, Michalon.

Cohen, Patrick et Rossi, Ilario (dir.) (2011). « Le pluralisme thérapeutique en mouvement ». Anthropologie & Santé, n° 2.

Favret Saada, Jeanne (1977). Les Mots, la mort, les sorts. Gallimard.

Hughes, Everett ([1958], 1981), Men and Their Work. Greenwood Press Reprint.

Kessler-Bilthauer, Evrard (2018). Sur le divan des guérisseurs… et des autres. À quels soins se vouer ?. Archives contemporaines.

Laplantine, François et Rabeyron, Paul-Louis (1987). Les Médecines parallèles. PUF.

Lemonnier, Clara (2016). Quêtes de soins au féminin. Une ethnographie des « maux de femmes » et du pluralisme thérapeutique en Médoc (France). Thèse de doctorat, Université de Bordeaux.

Lévi-Strauss, Claude (1949). « Le sorcier et sa magie ». Les Temps Modernes, n° 41, mars, pp. 385-406.

Lévi-Strauss, Claude (1962), La Pensée sauvage. Presses Pocket.

Mortier, Brigitte (2010). « Économie Sanitaire de l’ensorcellement contemporain », in : Olive, Jean-Louis et Mebtoul, Mohamed, (dir). Le Soin, sociomorphose, Presses Universitaires de Perpignan.

Pordie, Laurent et Simon, Emmanuelle (dir) (2013). Les Nouveaux guérisseurs : biographies de thérapeutes au temps de la globalisation. EHESS.

Schmitz, Olivier (2006). Les Médecines en parallèle : Multiplicité des recours au soin en Occident. Khartala.

Sicot, François et Touhami, Slimane (2019). « Sur le pluralisme médical de patients de psychiatrie migrants et héritiers du Maghreb ». Revue européenne des migrations internationales. Vol. 34, 101-130.


Date(s)

  • Friday, December 01, 2023

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Keywords

  • Travail social, sorcellerie, invisibilité

Contact(s)

  • Clara Lemonnier
    courriel : clemonnier [at] adesformations [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Guy-Noël Pasquet
    courriel : gnoel [dot] pasquet [at] faire-ess [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Pouvoirs de l’invisible et travail social », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, August 23, 2023, https://doi.org/10.58079/1bp3

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