Announcement
Argumentaire
« Le corps d’un athlète et l’âme d’un sage, voilà ce qu’il faut pour être heureux », écrivait Voltaire à Helvétius. À RITA, nous n’avons pas la prétention d’avoir des corps d’athlètes, mais nous espérons que notre revue contribue, modestement, à la sagesse de l’âme. Et alors que la ville de Paris va accueillir les Jeux Olympiques en 2024, le moment nous semblait propice pour convier les chercheur·se·s à user de leur sagesse et esprit critique pour mettre à distance et interroger la place du sport dans les Amériques, du nord au sud.
Comme pour les Jeux Olympiques qui réunissent une très large palette de sports, toutes les disciplines des sciences humaines et sociales seront de la partie pour traiter de cet objet incontournable de nos sociétés contemporaines : le sport, envisagé tant dans ses pratiques au quotidien et son utilisation pour des besoins sanitaires ou éducatifs, qu’appréhendé à travers son économie, sa professionnalisation, ses pratiques illégales et dopantes, sa couverture médiatique, ses événements d’ampleur parfois internationale et ses implications géopolitiques (classement au tableau des médailles, compétition pour l’obtention de l’organisation de manifestations sportives, poids politique des fédérations dans les États, instrumentalisation politique des succès sportifs, etc…).
En quoi le sport est-il parfois utilisé par les États comme un instrument de soft power, voire, dans certains cas, de propagande nationale ? Quelle place a occupé le sport et notamment la pratique de disciplines comme la boxe dans le système éducatif et social de la Cuba révolutionnaire ? Quels ont été les impacts socioéconomiques, urbanistiques et écologiques des récentes olympiades ou Coupes du Monde de football organisées sur le continent américain ? De quelles manières les régimes de sécurité nationale des années 1970 ont pu instrumentaliser le sport-spectacle, que ce soit lors de l’organisation de grands événements sportifs ou à travers les succès des équipes nationales ? Comment l’athlétisme et le sprint, à l’égal du reggae, sont devenus la fierté de toute une nation comme la Jamaïque ? Quels regards et perspectives les arts visuels, la musique, le cinéma ou encore la littérature ont-ils jeté sur le football au pays de Pelé, Romário,Neymar et Marta ?
On pourrait ainsi multiplier les questions, presque à l’infini… Le thème est si vaste et – nous en avons la conviction – si stimulant, que point n’est besoin de donner trop de pistes d’orientation ; nous n’irons pas jusqu’à dire que « l’important est de participer », mais nous souhaitons en tout cas laisser ce dossier ouvert à toutes les propositions scientifiques permettant de mieux cerner les nombreuses ramifications et résonances du sport dans les Amériques.
Alors… à vos marques, prêts, feu, partez ! À l’occasion de son dix-septième numéro, RITA propose, dans son dossier thématique, d’explorer les Amériques comme territoires du sport, dans un champ très large d’approches et de méthodes propres aux sciences humaines et sociales.
Rubriques
Chaque section (Dossier et Varia) est divisée en 4 rubriques :
1) Articles
Descriptif : Les contributions proposeront des recherches théoriques ou empiriques abouties. La question de recherche devra être clairement posée et contextualisée pour un public interdisciplinaire. Les méthodes seront précisées et les résultats seront clairs, dans le respect des normes de la revue et des exigences scientifiques.
Format : 50 000 signes maximum pour tout le document : titres, résumés, notes, bibliographie, espaces. Le résumé ne dépassera pas 1000 signes (espaces compris). Il sera accompagné de 3 à 5 mots clés. Le résumé et les mots clés devront apparaître dans la langue de l’article et dans une autre des quatre langues de la revue.
2) Traits d’union :
- Descriptif : Les « Traits d’union » sont ainsi appelés car ils sont une mise en liaison entre les réflexions scientifiques et les domaines sociaux, politiques ou de l’enseignement. Concrètement, on trouvera dans cette rubrique trois types de textes :
- Des articles qui, soumis à un format et à des exigences plus souples, permettent aux chercheurs de soumettre des travaux encore en chantier et des études exploratoires.
- Des notes de terrain, des réflexions méthodologiques sur la recherche ou l’enseignement
- Des recensions d’ouvrages
Format : 50 000 signes maximum pour tout le document : titres, résumés, notes, bibliographie, espaces. Le résumé ne dépassera pas 1000 signes (espaces compris). Il sera accompagné de 3 à 5 mots clés. Le résumé et les mots clés devront apparaître dans la langue de l’article et dans une autre des quatre langues de la revue.
3) Expressions libres
Descriptif : La rubrique « Expressions libres » accueille des textes à vocation littéraire, exprimant une inventivité littéraire et artistique (chroniques, poèmes, nouvelles, comptes rendus d’exposition) ou bien des tribunes à dimension davantage citoyenne que proprement scientifique, sur les actualités américaines.
Format : 30 000 signes maximum pour tout le document (notes, bibliographie et espaces inclus).
4) Rencontres
- Descriptif : Cette rubrique offre une tribune aux acteurs.trices des Amériques. «Rencontres » accueille des entretiens réalisés auprès de personnalités scientifiques, d’artistes, d’acteurs politiques, de militants associatifs, de citoyens, etc.
- Format : Entre de 15 000 signes et 60 000 signes pour tout le document (présentation, notes, bibliographie et espaces inclus). La Rencontre devra contenir la présentation de l’interviewé(e) et 3 à 5 mots clés dans la langue de l’entretien, ainsi que dans la langue de votre choix (espagnol, portugais, français ou anglais).
Modalités de contribution
Les articles complets et respectant les normes de la rubrique choisie (pour plus de détails) sont attendus à l’adresse suivante : revue.rita@gmail.com
jusqu’au 30/11/2023.
Nous rappelons que les articles peuvent être écrits en anglais, en espagnol, en français et en portugais.
Une première sélection des textes sera effectuée par le Comité de Rédaction qui informera les auteur·rice·s de l’acceptation ou du refus de leur article au cours du mois de septembre 2023.
Par la suite, les textes retenus pour les sections Théma et Champ libre seront évalués par des lecteurs·rices anonymes. Les articles pourront être refusés ou acceptés avec ou sans modifications.
Le numéro 17 de RITA sera publié au début du deuxième semestre 2024.
Nous rappelons que les articles doivent être inédits et non soumis simultanément à d’autres revues.
Comité de rédaction
Renata Andrade est artiste et doctorante en arts visuels à l’Université de Paris 8 au sein de l’École Doctorale Esthétique, Sciences et Technologies des Arts (EDESTA) et chargée de cours à l’université de Lille. Elle mène une recherche intitulée Le cannibalisme dans l’art contemporain : appropriation de mythes et stratégies d’émancipation sous la direction d’Anne Creissels. Diplômée de l’Institut des arts scéniques à São Paulo (INDAC) et de la Faculté de Beaux Arts de São Paulo (FPA), elle conduit une démarche de recherche-création dans laquelle sa production artistique nourrit et s’enrichit de sa recherche théorique.
Marie Arias est membre du CeRAP (Centre de recherche sur l’Amérique préhispanique) et prépare son projet de thèse en archéologie andine. Son Master 2 s’intitule "La culture Huari, vers une réévaluation d’un "empire" à travers l’iconographie". Elle a suivi les cours de quechua de César Itier et Pablo Landeo Muñoz à l’Inalco. Elle est, par ailleurs, présidente de l’association Amérique, et dans ce cadre, participe à l’organisation d’évènements scientifiques et/ou culturels autour des problématiques des peuples autochtones.
Julien Brugeron est docteur en littérature des États-Unis, spécialiste de l’écriture des conflits armés de la fin du XIXe au début du XXIe siècle. Sa thèse, soutenue en décembre 2022 à Paris Nanterre, s’intitule « L’individu et le système : écritures de la dissension dans le roman du conflit états-unien de Stephen Crane aux écrits de la guerre d’Irak (1895-2016) ». Ses recherches portent également sur les productions esthétiques contestataires et anti-systémiques ainsi que sur les réactions plurinationales et plurilingues (latino-américaines et moyen-orientales) à l’impérialisme états-unien.
Nathalia Capellini est docteure en Histoire Contemporaine à l’Université de Versailles - SQY au sein du CHCSC et est actuellement postdoctorante à l’Université de Genève. Ses recherches portent sur l’histoire environnementale et sociale de la dictature militaire brésilienne (1964-1985), notamment en ce qui concerne l’Amazonie, la construction d’infrastructures et l’organisation populaire. Elle s’intéresse aujourd’hui à l’histoire de l’énergie et ses usages en Amérique latine pendant le XXème siècle et à la circulation internationale de savoirs techniques.
Barbara Franchi est docteure en histoire américaine et membre du laboratoire CAS (Centre for Anglophone Studies) de l’Université Toulouse Jean Jaurès. Sa recherche doctorale a porté sur les liens spécifiques entre Le Libéria et les États-Unis (XIXème-début du XXème). Ses recherches portent plus largement sur les relations extérieures des États-Unis et l’histoire noire américaine, notamment sur le positionnement des diplomates noirs américains.
Cléa Fortuné est maître de conférences en civilisation américaine à l’Université Sorbonne Nouvelle (LEA), membre de CREW (EA 4399) et de l’ILCEA4 (Université Grenoble Alpes). Sa thèse s’intitule « Sécurité frontalière, insécurité locale dans les borderlands États-Unis/Mexique et a été soutenue à la Sorbonne Nouvelle dans l’équipe CREW (EA 4399, Center for Research on the English-Speaking World).. Ses recherchese portent sur la sécurité à la frontière États-Unis/Mexique.
Cristina García Martínez est doctorante en études hispaniques à l’université de Grenoble Alpes (France) et en études de genre à l’Université Rovira i Virgili (Espagne). Sa thèse s’intitule "Aide humanitaire, genre et numérique : l’;mage des femmes dans les ONG. Le cas du Chocó (2000-2020)". Ses recherches portent sur les études de genre et la question coloniale dans l’aide humanitaire à travers la photographie humanitaire numérique. Elle a effectué un séjour de recherche à l’Université Tecnológica del Chocó, Diego Luis Córdoba (Colombie) et elle est autrice de plusieurs articles scientifiques. Elle a été Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) en Civilisation de l’Amérique latine à l’Université de Grenoble Alpes dans les licences langues étrangères appliquées et littératures et civilisations étrangères et régionales. Elle a également été enseignante dans le master de Coopération Internationale et Communication Multilingue.
Bruno Hervé Huamani est docteur en anthropologie (CERMA – Mondes Américains) à l’EHESS. Ses recherches doctorales ont porté sur les interactions et les relations de pouvoir dans la cohabitation d’une compagnie minière avec une communauté paysanne au Pérou avant que celle-ci ne soit déplacée. Ses thématiques de recherche sont celles des temporalités des grands porjets, des situations d’emprise, de la ruralité, des représentations de la modernité, du déplacement et de l’administration de population, des discriminations, du paternalisme et des différentes formes de pouvoir notamment dans les contextes de « grands projets ». Bruno est actuellement chargé d’études à l’Observatoire régionale de la santé de la Région Centre-Val de Loire.
Fabian Plazas est doctorant en Histoire à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il fait partie du Centre de recherche de l’histoire de l’Amérique latine et du Monde Iberique -CRALMI, ainsi que du Laboratoire Mondes Américains UMR-8168. Riche de 6 ans d’expérience professionnelle dans l’enseignement universitaire en Colombie, aujourd’hui il concentre ses recherches de manière générale sur l’histoire des contemporaine latinoamericain, mais plus précisément sur l’histoire des relations internationales des années 1980, concernant les conflits armés, les processus de paix et la diplomatie pour la paix, notamment en Colombie, au nicaragua et aux Etats Unis.
Céline Raimbert est docteure en géographie de l’Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle et chercheuse associée au Centre de Recherche et de Documentation des Amériques (CREDA). Sa thère portait sur la thématique suivante: "Quilombos ou l’affirmation de la diversité territoriale au Brésil. Une réflexion autour de la durabilité rurale et de l’action collective territorialisée". Elle est actuellement post-doctorante à l’Unité d’économie et développement rural de Gembloux Agro-Bio Tech et au Centre d’économie sociale de l’Université de Liège. Ses recherches portent sur la gestion collective de ressources et ses causes et conséquences territoriales. Pour cela, elle mobilise notamment la théorie des communs, selon une approche territoriale et géographique. Dans ce cadre, ces travaux ont porté sur divers objets et divers terrains (quilombos au Brésil, circuits courts alimentaires en France et en Belgique, places portuaires en Europe). Elle est membre du comité de rédaction depuis 2009.
Antonio Ramos Ramírez est actuellement Maître de conférences à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8 et chercheur titulaire du Laboratoire d’études romanes. Il est docteur en Histoire de l’Amérique latine-Mention Doctor Europeus, de l’Université Pablo de Olavide de Séville (Espagne), avec une thèse intitulée : ATEP. De la escuela a las calles : construcción y transformaciones del sindicalismo docente tucumano, 1949-1976. Pour ce travail il a reçu le Premio Extraordinario de Doctorado de l’année 2015-2016. Ses travaux portent sur l’histoire du mouvement syndical des enseignants en Argentine et, plus généralement, sur l’Histoire sociale de l’Argentine dans les années 60 et 70.
Etienne Sauthier est docteur en Histoire de l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle et chercheur associé au Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA). Sa thèse de doctorat, intitulée « Combray sous les Tropiques » a porté sur la diffusion, la réception, les interprétations et la traduction de l’œuvre de Marcel Proust au Brésil et, de manière plus globale, sur la circulation transatlantique de la littérature comme de l’objet-livre. Enseignant dans le secondaire actuellement, il s’intéresse en parallèle à la circulation de la culture et en particulier du livre entre la France et les Amériques en temps de crise (notamment pendant la Seconde Guerre mondiale), dans une perspective d’histoire globale et connectée. Il est membre du comité de rédaction de la revue RITA depuis 2013.
François Weigel est docteur en littérature brésilienne et littérature comparée de l’Université Clermont Auvergne (UCA) et de l’Université de l’État de Rio de Janeiro (UERJ), après une thèse sur la représentation des grandes villes dans le roman brésilien contemporain. Il est membre associé du CELIS (Centre de recherches sur les littératures et la sociopoétique), à la Maison des sciences de l’homme (MSH) de Clermont-Ferrand. Il a travaillé, avant son doctorat, comme journaliste culturel au journal Le Monde, où il a tenu un blog, publiant notamment des articles sur la littérature brésilienne. En 2018, il était chargé de mission à l’édition et à la recherche, auprès de l’Institut des Amériques (financé par le CNRS), et après avoir occupé les fonctions de lecteur de FLE à l’Université fédérale du Rio Grande do Norte (UFRN), il est désormais professeur de « langue française et littératures » dans cette même université.
Apresentação
“O corpo de um atleta e a alma de um sábio”, escreveu Voltaire a Helvetius, “é disto que precisamos para sermos felizes”. Nós, da RITA, não pretendemos ter corpos de atletas, mas esperamos que nossa revista contribua, modestamente, para a sabedoria da alma. E como a cidade de Paris vai sediar os Jogos Olímpicos de 2024, o momento nos parece oportuno para convidar os pesquisadores a usar sabedoria e pensamento crítico a fim de interrogar e analisar o lugar do esporte nas Américas, de Norte a Sul.
Assim como os Jogos Olímpicos reúnem um leque muito amplo de esportes, todas as disciplinas das ciências humanas e sociais são convidadas a observar este objeto essencial das nossas sociedades contemporâneas. O o esporte poderá ser considerado tanto em suas práticas cotidianas e seu uso por motivos de saúde ou de educação, quanto através de sua economia e sua profissionalização ; suas práticas ilegais e dopantes ; sua cobertura na mídia ; seus eventos de alcance local ou internacional ; e suas implicações geopolíticas (ranking na tabela de medalhas, competição pela organização de eventos esportivos, peso político das federações nos Estados, instrumentalização política do sucesso esportivo, etc.).
Como o esporte pode ocasionalmente ser usado pelos Estados como um instrumento de soft power, ou mesmo, em alguns casos, de propaganda nacional? Que lugar o esporte ocupou no sistema educacional e social da Cuba revolucionária, em particular através da prática de disciplinas como o boxe? Quais têm sido os impactos socioeconômicos, urbanísticos e ecológicos das recentes Olimpíadas ou das Copas do Mundo de futebol organizadas no continente americano? De que forma os regimes de segurança nacional dos anos 70 foram capazes de instrumentalizar o esporte como espetáculo, seja através da organização de grandes eventos esportivos, seja através do sucesso das seleções nacionais? Como o atletismo e o sprint, como o reggae, se tornaram o orgulho da nação jamaicana inteira? Que visões e perspectivas as artes visuais, a música, o cinema e a literatura têm sobre o futebol no país de Pelé, Romário, Neymar e Marta?
Poderíamos multiplicar as perguntas deste tipo, quase infinitamente. O tema é tão vasto e – é nossa convicção – tão estimulante, que não há necessidade de dar demasiadas orientações; não iremos ao ponto de dizer que "o importante é participar", mas desejamos, de qualquer forma, deixar este dossiê aberto a todas as propostas científicas que nos permitirão definir melhor as muitas ramificações e ressonâncias do esporte nas Américas.
Então... um, dois, três e já! Para sua décima sétima edição, RITA propõeexplorar as Américas como territórios do esporte, através do leque amplo de abordagens e métodos das ciências humanas e sociais.
Títulos
A revista está dividida em duas partes. Uma, temática (Dossier), com contribuições diretamente relacionadas com o tema da edição. A outra, livre (Varia), para contribuições não relacionadas com o tema da edição.
Cada seção (Dossier e Varia) é dividida em 4 rubricas:
1) Artigos
As contribuições devem propor pesquisas teóricas ou empíricas completas. A questão de pesquisa deve ser claramente exposta e contextualizada para um público interdisciplinar. Os métodos devem ser especificados, assim como os resultados, em conformidade com as normas da revista e com as exigências científicas. Os artigos propostos devem respeitar os seguintes critérios:
- 50.000 caracteres no máximo (incluindo notas, bibliografia e espaços)
- Os artigos podem ser escritos em francês, inglês, espanhol ou português
- Devem ser acompanhados de um resumo (aproximadamente 1.000 caracteres) e de 3 a 5 palavras-chave, na língua do artigo e em um dos outros idiomas da Revista.
2) Conexões
Os artigos publicados em conexões ligam a reflexão científica com os campos social, político ou educacional. Em termos concretos, esta seção contém três tipos de textos:
- Artigos que, sujeitos a um formato e exigências mais flexíveis, permitem que os pesquisadores apresentem trabalhos ainda em andamento e estudos exploratórios.
- Notas de campo, reflexões metodológicas sobre pesquisa ou ensino
- Resenhas de livros
O formato dos textos é de 50.000 caracteres no máximo para todo o documento (títulos, resumos, notas, bibliografia, espaços). O resumo não deve exceder 1000 caracteres (incluindo espaços). Deve ser acompanhado de 3 a 5 palavras-chave. O resumo e as palavras-chave devem aparecer na língua do artigo e em outra das quatro línguas da revista.
3) Expressões Livres
sessão que acolhe textos com vocação literária ou artística (crônicas, poemas, contos, relatórios de exposições), assim como artigos com dimensão cívica e não científica, sobre a atualidade das Américas. O formato das propostas é de no máximo 30.000 caracteres (incluindo notas, bibliografia e espaços).
4) Encontros
uma seção que funciona como um fórum, contando com entrevistas com cientistas, artistas, políticos, ativistas, cidadãos, etc. O formato das proposições é de 15.000 a 60.000 caractéres para todo o documento (incluindo apresentação, notas, bibliografia e espaços). A Entrevista deve conter a apresentação do entrevistado e 3 a 5 palavras-chave na língua do artigo e em outra das quatro línguas da revista.
Submissão de propostas
Artigos completos que atendam aos padrões da rubrica escolhida (para mais detalhes) são esperados no seguinte endereço: revue.rita@gmail.com
até 30/11/2023.
Lembramos que os artigos podem ser escritos em inglês, espanhol, francês e português.Uma primeira seleção dos textos será feita pelo Comitê Editorial, que informará os autores do resultado durante o mês de setembro de 2023. Posteriormente, os textos selecionados serão avaliados por leitores anônimos. Os artigos poderão ser rejeitados ou aceitos com ou sem modificações.A edição 17 da RITA será publicada no início da segunda metade de 2024.
Aviso importante: os artigos devem ser inéditos e não ser submetidos simultaneamente para a aprovação de outras revistas.
Conselho editorial
- Renata Andrade, université de Lille.
- Marie Arias, CeRAP
- Julien Brugeron, docteur en littérature des États-Unis
- Nathalia Capellini, université de Genève
- Barbara Franchi, CAS (Centre for Anglophone Studies), université Toulouse Jean Jaurès
- Cléa Fortuné, université Sorbonne Nouvelle (LEA)
- Cristina García Martínez, université de Grenoble Alpes (France) et université Rovira i Virgili (Espagne).
- Bruno Hervé Huamani, chargé d’études à l’Observatoire régionale de la santé de la Région Centre-Val de Loire.
- Fabian Plazas, université Paris 1 Panthéon Sorbonne
- Céline Raimbert, Centre de Recherche et de Documentation des Amériques (CREDA)
- Antonio Ramos Ramírez, université Paris 8
- Etienne Sauthier, Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA)
- François Weigel, CELIS (Centre de recherches sur les littératures et la sociopoétique), à la Maison des sciences de l’homme (MSH) de Clermont-Ferrand
Argumentos
«El cuerpo de un atleta y el alma de un sabio, eso es lo que se necesita para ser feliz», escribió Voltaire a Helvecio. En RITA no se pretende tener el cuerpo de un atleta, no obstante se espera que la revista contribuya, modestamente, a la sabiduría del alma. Y ahora que la ciudad de París se prepara para acoger los Juegos Olímpicos de 2024, parece ser un momento propicio para invitar a les investigadores a utilizar su sabiduría y su pensamiento crítico con el fin de estudiar el lugar que ocupa el deporte en América, de norte a sur.
Al igual que ocurre con los Juegos Olímpicos, que reúnen una amplia gama de deportes, todas las disciplinas de las humanidades y ciencias sociales podrán ser abordadas en el estudio del objeto esencial de nuestras sociedades contemporáneas: el deporte, tan considerado por sus prácticas cotidianas y su utilización para necesidades sanitarias o educativas, como contemplado por su economía, su profesionalización, sus prácticas ilegales y de dopaje, su cobertura mediática, sus acontecimientos de alcance, a veces, internacional y sus implicaciones geopolíticas (clasificación en el medallero, competición por la organización de acontecimientos deportivos, peso político de las federaciones en los Estados, instrumentalización política de los éxitos deportivos, etc.).
¿De qué modo el deporte es utilizado por las grandes potencias, en particular Estados Unidos, como un instrumento de soft power o de propaganda nacional? ¿Qué lugar ha ocupado el deporte, y en especial la práctica de disciplinas como el boxeo, en el sistema educativo y social de la Cuba revolucionaria? ¿Cuáles han sido los impactos socioeconómicos, urbanos y ecológicos de las recientes olimpiadas o Copas del Mundo de fútbol organizadas en el continente americano? ¿De qué manera pudieron los regímenes de seguridad nacional de los años setenta instrumentalizar el deporte-espectáculo, ya fuera mediante la organización de grandes acontecimientos deportivos o a través de los éxitos de las selecciones nacionales? ¿Cómo el atletismo y el sprint, al igual que el reggae, se convirtieron en el orgullo de una nación como Jamaica? ¿De qué manera las artes -la música, el cine y la literatura- han contemplado el fútbol en la tierra de Pelé, Sócrates, Romário y Neymar?
Se podrían multiplicar las preguntas casi hasta el infinito...El tema es tan vasto y -sin duda alguna- tan estimulante, que no es necesario dar demasiadas pautas. Sería atrevido llegar a afirmar que "lo importante es participar"; no obstante, queda abierta la posibilidad de recibir propuestas científicas que permitan comprender con mayor detalle las diversas ramificaciones y resonancias del deporte en América.
Así que... ¡en sus marcas, listos, ya! Con ocasión de su decimoséptimo número, RITA propone, en su sección Thema, explorar América como territorios del deporte, en un campo muy amplio de enfoques y métodos propios de las humanidades y ciencias sociales.
Rúbricas
Cada sección (Dossier y Varia) se divide en 4 apartados:
1) Artículos
Descripción: las contribuciones propondrán investigaciones teóricas o empíricas de éxito. La pregunta de investigación debe estar claramente formulada y contextualizada para un público interdisciplinar. Los métodos se especificarán y los resultados serán claros, de conformidad con las normas de la revista y los requisitos científicos.
Formato: 50.000 caracteres como máximo para todo el documento (títulos, resúmenes, notas, bibliografía, espacios). El resumen no debe superar los 1.000 caracteres (espacios incluidos). Debe ir acompañado de 3 a 5 palabras clave. El resumen y las palabras clave deben aparecer en la lengua del artículo y en otra de las cuatro lenguas de la revista.
2) Lazos (Traits d’union)
Descripción: Los "lazos" se llaman así porque vinculan la reflexión científica con ámbitos sociales, políticos o educativos. Esta sección contiene tres tipos de textos:
- Artículos que, sujetos a un formato y unos requisitos más flexibles, permiten a los investigadores presentar trabajos aún en curso y estudios exploratorios.
- Notas de campo, reflexiones metodológicas sobre investigación o docencia
- Reseñas de libros
Formato: 50.000 caracteres como máximo para todo el documento (títulos, resúmenes, notas, bibliografía, espacios). El resumen no debe superar los 1.000 caracteres (espacios incluidos). Debe ir acompañado de 3 a 5 palabras clave. El resumen y las palabras clave deben aparecer en la lengua del artículo y en otra de las cuatro lenguas de la revista.
3) Expresiones libres
Descripción: La sección "Expresiones libres" acoge textos con vocación literaria, que expresen la inventiva literaria y artística (crónicas, poemas, cuentos, reportajes de exposiciones) o tribunas con una dimensión más ciudadana que científica, sobre la actualidad americana.
Formato: 30.000 caracteres como máximo para todo el documento (incluidas notas, bibliografía y espacios).
4) Encuentros (Rencontres)
Descripción: Esta sección ofrece un foro para los actores de las Américas. La sección "Encuentros" incluye entrevistas con científicos, artistas, políticos, activistas, ciudadanos, etc.
Formato: Entre 15.000 y 60.000 signos para todo el documento (incluyendo presentación, notas, bibliografía y espacios). La entrevista debe contener la presentación del entrevistado y de 3 a 5 palabras clave en el idioma de la entrevista, así como en el idioma de su elección (español, portugués, francés o inglés).
Modalidades de proposiciones de ponencias
Los artículos completos y que respeten las normas de la rúbrica escogida (para más detalles) serán recibidos a la dirección: revue.rita@gmail.com
hasta el 30/11/2023.
Les recordamos que los artículos pueden ser escritos en inglés, español, francés y portugués.
El Comité de redacción realizará una primera selección de textos, más adelante, informará a los autores de la aceptación o no del artículo a lo largo del mes de septiembre de 2023.
A continuación, los textos seleccionados para las secciones Théma y Champ libre serán evaluados por lectores anónimos. Los artículos podrán ser rechazados o aceptados, con o sin modificaciones.
El número 17 de RITA será publicado a comienzos del segundo semestre de 2024.
Les recordamos que los artículos deben ser inéditos y no haber sido enviados simultáneamente a otras revistas.
Comité de redacción
- Renata Andrade, université de Lille.
- Marie Arias, CeRAP
- Julien Brugeron, docteur en littérature des États-Unis
- Nathalia Capellini, université de Genève
- Barbara Franchi, CAS (Centre for Anglophone Studies), université Toulouse Jean Jaurès
- Cléa Fortuné, université Sorbonne Nouvelle (LEA)
- Cristina García Martínez, université de Grenoble Alpes (France) et université Rovira i Virgili (Espagne).
- Bruno Hervé Huamani, chargé d’études à l’Observatoire régionale de la santé de la Région Centre-Val de Loire.
- Fabian Plazas, université Paris 1 Panthéon Sorbonne
- Céline Raimbert, Centre de Recherche et de Documentation des Amériques (CREDA)
- Antonio Ramos Ramírez, université Paris 8
- Etienne Sauthier, Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA)
- François Weigel, CELIS (Centre de recherches sur les littératures et la sociopoétique), à la Maison des sciences de l’homme (MSH) de Clermont-Ferrand
Argument
“The body of an athlete and the soul of a sage - these are what we require to be happy”, wrote Voltaire to Helvetius. At RITA, although we don’t claim to have athletic bodies, we humbly hope that our journal does lead to the path of wisdom. As Paris will host the Olympic Games in 2024, we thought it relevant to invite researchers to show wisdom and gain some critical distance to question the role and function of sports in the Americas, from North to South.
As the Olympic games run the whole gamut of sports, so do we intend to focus on this paramount contemporary topic through every discipline in the humanities and social sciences. The notion of sport can be seen as a daily practice, endorsed for health and education purposes, or addressed within its economic, geopolitical, and professional frame, as an illegal practice with performance enhancers, or through its media coverage when it is aired during international sports events (e.g., rankings on medal tables, competition for the organization of sports events, political influence of sports federations on states, political instrumentalization of sporting achievements, etc.).
To what extent can states use sports as an instrument of soft power or, even in some cases, of national propaganda? What role did sports, boxing in particular, play within the social fabric and educational system of revolutionary Cuba? What were the social, economic, urban and ecological impacts of the recent Olympics or Soccer World Cups organized on the American continent? How did national security policies of the 1970s use sports as a form of entertainment during major sports events, or through the accomplishments of national teams? How did track and field or sprinting reach the same level of national pride as reggae in Jamaica? What perspectives have the visual arts, music, cinema and literature opened up on soccer so far, in the country of Pele, Romario, Neymar and Marta?
The number of questions here is limitless… We are convinced that this topic is wide and so challenging that there is no need for too many guidelines. We won’t go so far as to say that “the important thing is to take part”, but we wish this new issue of RITA to be open to all scientific proposals that would make for a better understanding of how sport branches out and resonates with the Americas.
So: on your marks, get set, go! For its 17th issue, RITA gives you the opportunity, in its Thematic section, to explore the Americas as territories of sports, through a wide array of approaches and methods that are specific to humanities and social sciences.
Headings
The journal is divided into two parts. The first one (Dossier) welcomes different types of contributions directly related to the theme of the issue. The other (Varia) welcomes different types of contributions that do not correspond to the theme of the issue.
Each section (Dossier and Varia) is divided into 4 headings:
1) Papers (Articles)
Description: the contributions will propose completed theoretical or empirical research. The research question must be clearly stated and contextualized for an interdisciplinary audience. The methods will be specified, and the results will be clear, respecting the standards of the journal and the scientific requirements.
Format: 50,000 signs maximum for the entire document: titles, abstracts, notes, bibliography, spaces). The abstract will not exceed 1000 signs (spaces included). It should be accompanied by 3 to 5 key words. The abstract and keywords should appear in the language of the article and in another of the four languages of the journal.
2) Creating links (Trait d’union)
Description: the "Traits d'union" are so called because they are a link between scientific reflections and social, political, or educational fields. Concretely, three types of texts will be found in this section:
- Articles that, subject to a more flexible format and requirements, allow researchers to submit work still in progress and exploratory studies.
- Field notes, methodological reflections on research or teaching
- Book reviews
Format: 50,000 signs maximum for the entire document: titles, abstracts, notes, bibliography, spaces). The abstract will not exceed 1000 signs (spaces included). It should be accompanied by 3 to 5 key words. The abstract and keywords should appear in the language of the article and in another of the four languages of the journal.
3) Open expression (Expressions libres)
Description: The "Open expressions" section welcomes texts with a literary vocation, expressing literary and artistic inventiveness (columns, poems, short stories, exhibition reports) or tribunes with a civic rather than scientific dimension, on American news.
Format: 30,000 characters maximum for the entire document (including notes, bibliography, and spaces).
4) Meetings (Rencontres)
Description: This section provides a forum for actors from the Americas. “Meetings” hosts interviews with scientists, artists, political actors, activists, citizens, etc.
Format: Between 15,000 and 60,000 characters for the entire document (including presentation, notes, bibliography, and spaces). The Meeting should contain the presentation of the interviewee and 3 to 5 key words in the language of the interview, as well as in the language of your choice (Spanish, Portuguese, French or English).
Submission guidelines
Complete articles that respect the standards of the chosen rubric (for more details) can be sentat the following address: revue.rita@gmail.com
until November 30, 2023.
We remind you that the papers can be written in English, Spanish, French, and Portuguese.
A first selection of the texts will be made by the Editorial Committee which will inform the authors of the acceptance or refusal of their article during the month of September 2023.
Subsequently, the texts selected for the Thema and Champ libre sections will be evaluated by anonymous readers. Articles may be rejected or accepted with or without modifications.
Issue 17 of RITA will be published in 2024.
We remind you that articles must be unpublished and cannot be submitted simultaneously to other journals
Editorial board
- Renata Andrade, université de Lille.
- Marie Arias, CeRAP
- Julien Brugeron, docteur en littérature des États-Unis
- Nathalia Capellini, université de Genève
- Barbara Franchi, CAS (Centre for Anglophone Studies), université Toulouse Jean Jaurès
- Cléa Fortuné, université Sorbonne Nouvelle (LEA)
- Cristina García Martínez, université de Grenoble Alpes (France) et université Rovira i Virgili (Espagne).
- Bruno Hervé Huamani, chargé d’études à l’Observatoire régionale de la santé de la Région Centre-Val de Loire.
- Fabian Plazas, université Paris 1 Panthéon Sorbonne
- Céline Raimbert, Centre de Recherche et de Documentation des Amériques (CREDA)
- Antonio Ramos Ramírez, université Paris 8
- Etienne Sauthier, Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA)
- François Weigel, CELIS (Centre de recherches sur les littératures et la sociopoétique), à la Maison des sciences de l’homme (MSH) de Clermont-Ferrand