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Le sport dans les Amériques

Os esportes nas Américas

El deporte en América

Sport in the Americas

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Publié le mercredi 06 septembre 2023

Résumé

« Le corps d’un athlète et l’âme d’un sage, voilà ce qu’il faut pour être heureux », écrivait Voltaire à Helvétius. À RITA, nous n’avons pas la prétention d’avoir des corps d’athlètes, mais nous espérons que notre revue contribue, modestement, à la sagesse de l’âme. Et alors que la ville de Paris va accueillir les Jeux Olympiques en 2024, le moment nous semblait propice pour convier les chercheur·ses à user de leur sagesse et esprit critique pour mettre à distance et interroger la place du sport dans les Amériques, du nord au sud.

Annonce

Argumentaire

« Le corps d’un athlète et l’âme d’un sage, voilà ce qu’il faut pour être heureux », écrivait Voltaire à Helvétius. À RITA, nous n’avons pas la prétention d’avoir des corps d’athlètes, mais nous espérons que notre revue contribue, modestement, à la sagesse de l’âme. Et alors que la ville de Paris va accueillir les Jeux Olympiques en 2024, le moment nous semblait propice pour convier les chercheur·se·s à user de leur sagesse et esprit critique pour mettre à distance et interroger la place du sport dans les Amériques, du nord au sud.

Comme pour les Jeux Olympiques qui réunissent une très large palette de sports, toutes les disciplines des sciences humaines et sociales seront de la partie pour traiter de cet objet incontournable de nos sociétés contemporaines : le sport, envisagé tant dans ses pratiques au quotidien et son utilisation pour des besoins sanitaires ou éducatifs, qu’appréhendé à travers son économie, sa professionnalisation, ses pratiques illégales et dopantes, sa couverture médiatique, ses événements d’ampleur parfois internationale et ses implications géopolitiques (classement au tableau des médailles, compétition pour l’obtention de l’organisation de manifestations sportives, poids politique des fédérations dans les États, instrumentalisation politique des succès sportifs, etc…).

En quoi le sport est-il parfois utilisé par les États comme un instrument de soft power, voire, dans certains cas, de propagande nationale ? Quelle place a occupé le sport et notamment la pratique de disciplines comme la boxe dans le système éducatif et social de la Cuba révolutionnaire ? Quels ont été les impacts socioéconomiques, urbanistiques et écologiques des récentes olympiades ou Coupes du Monde de football organisées sur le continent américain ? De quelles manières les régimes de sécurité nationale des années 1970 ont pu instrumentaliser le sport-spectacle, que ce soit lors de l’organisation de grands événements sportifs ou à travers les succès des équipes nationales ? Comment l’athlétisme et le sprint, à l’égal du reggae, sont devenus la fierté de toute une nation comme la Jamaïque ? Quels regards et perspectives les arts visuels, la musique, le cinéma ou encore la littérature ont-ils jeté sur le football au pays de Pelé, Romário,Neymar et Marta ?

On pourrait ainsi multiplier les questions, presque à l’infini… Le thème est si vaste et – nous en avons la conviction – si stimulant, que point n’est besoin de donner trop de pistes d’orientation ; nous n’irons pas jusqu’à dire que « l’important est de participer », mais nous souhaitons en tout cas laisser ce dossier ouvert à toutes les propositions scientifiques permettant de mieux cerner les nombreuses ramifications et résonances du sport dans les Amériques.

Alors… à vos marques, prêts, feu, partez ! À l’occasion de son dix-septième numéro, RITA propose, dans son dossier thématique, d’explorer les Amériques comme territoires du sport, dans un champ très large d’approches et de méthodes propres aux sciences humaines et sociales.

Rubriques

Chaque section (Dossier et Varia) est divisée en 4 rubriques :

1)  Articles

Descriptif : Les contributions proposeront des recherches théoriques ou empiriques abouties. La question de recherche devra être clairement posée et contextualisée pour un public interdisciplinaire. Les méthodes seront précisées et les résultats seront clairs, dans le respect des normes de la revue et des exigences scientifiques. 

Format : 50 000 signes maximum pour tout le document : titres, résumés, notes, bibliographie, espaces. Le résumé ne dépassera pas 1000 signes (espaces compris). Il sera accompagné de 3 à 5 mots clés. Le résumé et les mots clés devront apparaître dans la langue de l’article et dans une autre des quatre langues de la revue.

2) Traits d’union :

  • Descriptif : Les « Traits d’union » sont ainsi appelés car ils sont une mise en liaison entre les réflexions scientifiques et les domaines sociaux, politiques ou de l’enseignement. Concrètement, on trouvera dans cette rubrique trois types de textes :
  • Des articles qui, soumis à un format et à des exigences plus souples, permettent aux chercheurs de soumettre des travaux encore en chantier et des études exploratoires.
  • Des notes de terrain, des réflexions méthodologiques sur la recherche ou l’enseignement
  • Des recensions d’ouvrages

Format : 50 000 signes maximum pour tout le document : titres, résumés, notes, bibliographie, espaces. Le résumé ne dépassera pas 1000 signes (espaces compris). Il sera accompagné de 3 à 5 mots clés. Le résumé et les mots clés devront apparaître dans la langue de l’article et dans une autre des quatre langues de la revue.

3) Expressions libres

Descriptif : La rubrique « Expressions libres » accueille des textes à vocation littéraire, exprimant une inventivité littéraire et artistique (chroniques, poèmes, nouvelles, comptes rendus d’exposition) ou bien des tribunes à dimension davantage citoyenne que proprement scientifique, sur les actualités américaines.

Format : 30 000 signes maximum pour tout le document (notes, bibliographie et espaces inclus).

4) Rencontres

  • Descriptif : Cette rubrique offre une tribune aux acteurs.trices des Amériques. «Rencontres » accueille des entretiens réalisés auprès de personnalités scientifiques, d’artistes, d’acteurs politiques, de militants associatifs, de citoyens, etc.
  • Format : Entre de 15 000 signes et 60 000 signes pour tout le document (présentation, notes, bibliographie et espaces inclus). La Rencontre devra contenir la présentation de l’interviewé(e) et 3 à 5 mots clés dans la langue de l’entretien, ainsi que dans la langue de votre choix (espagnol, portugais, français ou anglais).

Modalités de contribution

Les articles complets et respectant les normes de la rubrique choisie (pour plus de détails) sont attendus à l’adresse suivante : revue.rita@gmail.com

jusqu’au 30/11/2023.

Nous rappelons que les articles peuvent être écrits en anglais, en espagnol, en français et en portugais.

Une première sélection des textes sera effectuée par le Comité de Rédaction qui informera les auteur·rice·s de l’acceptation ou du refus de leur article au cours du mois de septembre 2023.

Par la suite, les textes retenus pour les sections Théma et Champ libre seront évalués par des lecteurs·rices anonymes. Les articles pourront être refusés ou acceptés avec ou sans modifications.

Le numéro 17 de RITA sera publié au début du deuxième semestre 2024.

Nous rappelons que les articles doivent être inédits et non soumis simultanément à d’autres revues.

Comité de rédaction

  • Renata Andrade

Renata Andrade est artiste et doctorante en arts visuels à l’Université de Paris 8 au sein de l’École Doctorale Esthétique, Sciences et Technologies des Arts (EDESTA) et chargée de cours à l’université de Lille. Elle mène une recherche intitulée Le cannibalisme dans l’art contemporain : appropriation de mythes et stratégies d’émancipation sous la direction d’Anne Creissels. Diplômée de l’Institut des arts scéniques à São Paulo (INDAC) et de la Faculté de Beaux Arts de São Paulo (FPA), elle conduit une démarche de recherche-création dans laquelle sa production artistique nourrit et s’enrichit de sa recherche théorique.

  • Marie Arias

Marie Arias est membre du CeRAP (Centre de recherche sur l’Amérique préhispanique) et prépare son projet de thèse en archéologie andine. Son Master 2 s’intitule "La culture Huari, vers une réévaluation d’un "empire" à travers l’iconographie". Elle a suivi les cours de quechua de César Itier et Pablo Landeo Muñoz à l’Inalco. Elle est, par ailleurs, présidente de l’association Amérique, et dans ce cadre, participe à l’organisation d’évènements scientifiques et/ou culturels autour des problématiques des peuples autochtones. 

  • Julien Brugeron

Julien Brugeron est  docteur en littérature des États-Unis, spécialiste de l’écriture des conflits armés de la fin du XIXe au début du XXIe siècle. Sa thèse, soutenue en décembre 2022 à Paris Nanterre, s’intitule « L’individu et le système : écritures de la dissension dans le roman du conflit états-unien de Stephen Crane aux écrits de la guerre d’Irak (1895-2016) ». Ses recherches portent également sur les productions esthétiques contestataires et anti-systémiques ainsi que sur les réactions plurinationales et plurilingues (latino-américaines et moyen-orientales) à l’impérialisme états-unien.       

  • Nathalia Capellini

Nathalia Capellini est docteure en Histoire Contemporaine à l’Université de Versailles - SQY au sein du CHCSC et est actuellement postdoctorante à l’Université de Genève. Ses recherches portent sur l’histoire environnementale et sociale de la dictature militaire brésilienne (1964-1985), notamment en ce qui concerne l’Amazonie, la construction d’infrastructures et l’organisation populaire. Elle s’intéresse aujourd’hui à l’histoire de l’énergie et ses usages en Amérique latine pendant le XXème siècle et à la circulation internationale de savoirs techniques.    

  • Barbara Franchi

Barbara Franchi est docteure en histoire américaine et membre du laboratoire CAS (Centre for Anglophone Studies) de l’Université Toulouse Jean Jaurès. Sa recherche doctorale a porté sur les liens spécifiques entre Le Libéria et les États-Unis (XIXème-début du XXème). Ses recherches portent plus largement sur les relations extérieures des États-Unis et l’histoire noire américaine, notamment sur le positionnement des diplomates noirs américains.

  • Cléa Fortuné

Cléa Fortuné est maître de conférences en civilisation américaine à l’Université Sorbonne Nouvelle (LEA), membre de CREW (EA 4399) et de l’ILCEA4 (Université Grenoble Alpes). Sa thèse s’intitule « Sécurité frontalière, insécurité locale dans les borderlands États-Unis/Mexique et a été soutenue à la Sorbonne Nouvelle dans l’équipe CREW (EA 4399, Center for Research on the English-Speaking World).. Ses recherchese portent sur la sécurité à la frontière États-Unis/Mexique.

  • Cristina García Martínez

Cristina García Martínez est doctorante en études hispaniques à l’université de Grenoble Alpes (France) et en études de genre à l’Université Rovira i Virgili (Espagne). Sa thèse s’intitule "Aide humanitaire, genre et numérique : l’;mage des femmes dans les ONG. Le cas du Chocó (2000-2020)". Ses recherches portent sur les études de genre et la question coloniale dans l’aide humanitaire à travers la photographie humanitaire numérique. Elle a effectué un séjour de recherche à l’Université Tecnológica del Chocó, Diego Luis Córdoba (Colombie) et elle est autrice de plusieurs articles scientifiques. Elle a été Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) en Civilisation de l’Amérique latine à l’Université de Grenoble Alpes dans les licences langues étrangères appliquées et littératures et civilisations étrangères et régionales. Elle a également été enseignante dans le master de Coopération Internationale et Communication Multilingue.

  • Bruno Hervé Huamani

Bruno Hervé Huamani est docteur en anthropologie (CERMA – Mondes Américains) à l’EHESS. Ses recherches doctorales ont porté sur les interactions et les relations de pouvoir dans la cohabitation d’une compagnie minière avec une communauté paysanne au Pérou avant que celle-ci ne soit déplacée. Ses thématiques de recherche sont celles des temporalités des grands porjets, des situations d’emprise, de  la ruralité, des représentations de la modernité, du déplacement et de l’administration de population, des discriminations, du paternalisme et des différentes formes de pouvoir notamment dans les contextes de « grands projets ». Bruno est actuellement chargé d’études à l’Observatoire régionale de la santé de la Région Centre-Val de Loire.

  • Fabian Plazas

Fabian Plazas est doctorant en Histoire à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il fait partie du Centre de recherche de l’histoire de l’Amérique latine et du Monde Iberique -CRALMI, ainsi que du Laboratoire Mondes Américains UMR-8168. Riche de 6 ans d’expérience professionnelle dans l’enseignement universitaire en Colombie, aujourd’hui il concentre ses recherches de manière générale sur l’histoire des contemporaine latinoamericain, mais plus précisément sur l’histoire des relations internationales des années 1980, concernant les conflits armés, les processus de paix et la diplomatie pour la paix, notamment en Colombie, au nicaragua et aux Etats Unis. 

  • Céline Raimbert

Céline Raimbert est docteure en géographie de l’Université de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle et chercheuse associée au Centre de Recherche et de Documentation des Amériques (CREDA). Sa thère portait sur la thématique suivante: "Quilombos ou l’affirmation de la diversité territoriale au Brésil. Une réflexion autour de la durabilité rurale et de l’action collective territorialisée". Elle est actuellement post-doctorante à l’Unité d’économie et développement rural de Gembloux Agro-Bio Tech et au Centre d’économie sociale de l’Université de Liège. Ses recherches portent sur la gestion collective de ressources et ses causes et conséquences territoriales. Pour cela, elle mobilise notamment la théorie des communs, selon une approche territoriale et géographique. Dans ce cadre, ces travaux ont porté sur divers objets et divers terrains (quilombos au Brésil, circuits courts alimentaires en France et en Belgique, places portuaires en Europe). Elle est membre du comité de rédaction depuis 2009.

  • Antonio Ramos Ramírez

Antonio Ramos Ramírez est actuellement Maître de conférences à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8 et chercheur titulaire du Laboratoire d’études romanes.  Il est docteur en Histoire de l’Amérique latine-Mention Doctor Europeus, de l’Université Pablo de Olavide de Séville (Espagne), avec une thèse intitulée : ATEP. De la escuela a las calles : construcción y transformaciones del sindicalismo docente tucumano, 1949-1976. Pour ce travail il a reçu le Premio Extraordinario de Doctorado de l’année 2015-2016. Ses travaux portent sur l’histoire du mouvement syndical des enseignants en Argentine et, plus généralement, sur l’Histoire sociale de l’Argentine dans les années 60 et 70.

  • Etienne Sauthier

Etienne Sauthier est docteur en Histoire de l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle et chercheur associé au Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA). Sa thèse de doctorat, intitulée « Combray sous les Tropiques » a porté sur la diffusion, la réception, les interprétations et la traduction de l’œuvre de Marcel Proust au Brésil et, de manière plus globale, sur la circulation transatlantique de la littérature comme de l’objet-livre. Enseignant dans le secondaire actuellement, il s’intéresse en parallèle à la circulation de la culture et en particulier du livre entre la France et les Amériques en temps de crise (notamment pendant la Seconde Guerre mondiale), dans une perspective d’histoire globale et connectée. Il est membre du comité de rédaction de la revue RITA depuis 2013.

  • François Weigel

François Weigel est docteur en littérature brésilienne et littérature comparée de l’Université Clermont Auvergne (UCA) et de l’Université de l’État de Rio de Janeiro (UERJ), après une thèse sur la représentation des grandes villes dans le roman brésilien contemporain. Il est membre associé du CELIS (Centre de recherches sur les littératures et la sociopoétique), à la Maison des sciences de l’homme (MSH) de Clermont-Ferrand. Il a travaillé, avant son doctorat, comme journaliste culturel au journal Le Monde, où il a tenu un blog, publiant notamment des articles sur la littérature brésilienne. En 2018, il était chargé de mission à l’édition et à la recherche, auprès de l’Institut des Amériques (financé par le CNRS), et après avoir occupé les fonctions de lecteur de FLE à l’Université fédérale du Rio Grande do Norte (UFRN), il est désormais professeur de « langue française et littératures » dans cette même université.

Format de l'événement

Événement uniquement sur site


Dates

  • jeudi 30 novembre 2023

Mots-clés

  • sport, Amérique, deporte, esporte, America

Contacts

  • Renata Andrade
    courriel : revue [dot] rita [at] gmail [dot] com

URLS de référence

Source de l'information

  • RENATA Da Silva Andrade
    courriel : revue [dot] rita [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Le sport dans les Amériques », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 06 septembre 2023, https://doi.org/10.58079/1bqy

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