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Approches sensibles du handicap au cinéma : l’apport des disability studies
« Images secondes », n° 7
Published on Wednesday, September 20, 2023
Abstract
Le septième numéro d’Images secondes se propose d’étudier l’apport des disability studies dans la remise en question de certaines modalités de représentation excluantes et/ou stigmatisantes de personnes en situation de handicap. Une fois établi le rôle des composantes historiques, politiques et culturelles dans les différentes acceptions du handicap, nous observerons comment certain·es artistes s’en emparent aujourd’hui afin d’en fournir une retranscription intime, subjective et non hégémonique. Nous souhaitons ainsi offrir un espace d’expression à celleux qui, en situation de handicap, œuvrent à faire naître de nouveaux modes de représentation, mais demeurent trop souvent invisibilisé·es, et proposer une compréhension affinée de la manière dont le handicap conditionne la réception et la création d’une œuvre.
Announcement
Images secondes 07 | 2025 - Approches sensibles du handicap au cinéma : l’apport des disability studies Consulter l’appel en pdf
Argumentaire
Comme Lennard J. Davis en fait le constat, « contrairement aux questions afférant à la race, à la classe sociale, au genre, ou à l’orientation sexuelle, les études sur le handicap constituent un champ d’études relativement nouveau » (Lennard, 2002 : 10 – nous traduisons). C’est en effet à partir de la fin des années 1980 que l’on constate un intérêt du monde académique pour le champ des disabilitystudies, majoritairement en provenance des pays anglo-saxons ou nordiques. La dimension interdisciplinaire des disabilitystudies constitue l’une des raisons pour lesquelles ces dernières ont pris de l’ampleur dans ces pays, mais aussi pour lesquelles ce champ d’études peine encore à s’imposer dans la recherche française.
Si elles ne constituent pas une discipline académique indépendante, les disabilitystudies sont néanmoins présentes au sein de la recherche française de manière transversale depuis plusieurs décennies et nourrissent les réflexions des chercheur·euses issu·es de domaines variés. C’est le cas dès les années 1970, avec les travaux du sociologue Bernard Mottez et, par la suite, ceux d’Alain Blanc ; ceux de Jean-François Ravaud dans le domaine de la santé publique ; ceux du philosophe et anthropologue Henri-Jacques Stiker, ou de la philosophe Monique Vial ; ou encore d’Isabelle Ville qui, avec le programme « Handicaps et Sociétés » de l'EHESS, propose un espace ouvert de rencontre entre disciplines, objets et chercheur·ses en sciences sociales autour des questions de handicaps.
Les disabilitystudiespostulent de fait que « les personnes concernées, qui sont actrices de leur devenir et de leur libération, sont considérées comme détentrices de savoirs propres » (Albrecht, Ravaud et Stiker, 2001 : 44). Ce numéro d’Imagessecondes prend ainsi racine dans ce qui constitue le cœur de ce champ de recherches, à savoir sa faculté à déplacer le regard porté sur le handicap en ouvrant un espace valorisant la parole et le vécu des individus en situation de handicap. Notre démarche est ainsi guidée par la volonté d’observer comment les disabilitystudies ont autorisé un nouveau regard critique sur les images cinématographiques, permettant le développement de nouvelles formes audiovisuelles qui épousent avec une plus grande justesse le vécu des individus en situation de handicap, qui ne « contiennent » pas le handicap dans un discours curatif ou stigmatisant, mais observent les potentialités propres aux individus en situation de handicap. Ces œuvres doivent cependant être mises en perspective, puisque les liens entre handicap et cinéma ont, depuis de nombreuses années déjà, nourri le travail de chercheur·euses telles que la sociologue et philosophe Brigitte Lemaine qui, depuis les années 1980, réalise des documentaires sur l’histoire et la culture sourdes.
Nous nous demanderons donc de quelles manières les outils théoriques mis en place par les disabilitystudies ont nourri la démarche créatrice de personnes qui ne perçoivent plus le handicap comme unique trait définitoire d’un individu, mais vont au contraire chercher à traduire la subjectivité de la personne qui fait l’expérience du handicap grâce à la puissance affective du médium audiovisuel.
Il nous faut comprendre cette volonté de « traduction » de l’expérience au sens benjaminien du terme, comme ne devant pas aspirer à remplacer le texte original, mais au contraire réfléchir sur l’écart entre l’original et la traduction, à ce qui différencie les langues, à ce qui les rend étranges et étrangères. Il en va de même pour les œuvres sur lesquelles nous souhaitons ici porter notre attention, en ce qu’elles ne cherchent pas à résorber l’écart pouvant exister entre la perception d’un individu ne faisant pas l’expérience du handicap et d’une personne en situation de handicap, mais souhaitent au contraire en faire un moteur de création. Ce numéro thématique invite ainsi à se pencher sur des œuvres dont le but premier est d’éviter l’essentialisation du handicap et de favoriser la diversité des approches de la construction de la personne en situation de handicap.
Si nous avons choisi de nous éloigner d’une approche purement chronologique et qualitative – qui reviendrait à se poser la question de savoir ce qui constitue une « bonne » ou une « mauvaise » représentation du handicap –, la problématique afférant à l’évolution des modes de représentation ne peut être entièrement omise et s’inscrit en filigrane à travers chacun des axes envisagés pour le numéro. Le choix de ces derniers trouve sa justification dans une volonté d’observer la manière dont l’émergence des disabilitystudies comme champ d’études nous amène à reconsidérer les manifestations cinématographiques du handicap, ce dernier n’étant plus simplement compris comme un simple objet d’étude, mais se présentant désormais comme un outil d’étude et d’analyse.
Une telle démarche part du constat qu’il est aujourd’hui possible de voir à travers le handicap, et non plus seulement de regarderle handicap, les disabilitystudiesayant donné naissance à un vocabulaire, ainsi qu’à des outils critiques et à une manière de concevoir le handicap où celui-ci n’est plus perçu comme un frein, mais plutôt comme un moteur de création. Il s’agira alors d’offrir des éléments de réponse à la question de savoir ce que le cinéma peut apporter au handicap, et inversement.
L’ambition de ce numéro de renouveler la perception du handicap par le biais de nouveaux modes de représentation pourrait s’articuler autour des thématiques suivantes :
- Le premier axe d’étude envisagé porte sur la manière dont les technologies de l’image proposent aujourd’hui non pas seulement de représenter le handicap à l’écran, mais aussi et surtout de traduire une expérience sensible du handicap.
- Un tel travail sur la matière (visuelle et sonore) de l’image filmique appelle un réexamen du positionnement du/de la spectateurice face aux images. C’est de cela qu’il pourrait être question dans un deuxième axe d’études, interrogeant les relations que le/la réalisateurice cherche à établir entre les images et son public.
- Nous souhaitons nous intéresser, dans le troisième axe d’étude, à la manière dont un corps qui ne correspond pas aux « normes » valides appréhende les images, les sons, ainsi que la narration, afin de faire émerger une histoire parallèle du handicap, tant au niveau de la production que de la réception d’une œuvre. Nous souhaitons en effet aborder ici la manière dont des réalisateurices en situation de handicap se sont emparé·es du médium filmique afin de retranscrire leur expérience, ainsi que les travaux de chercheur·ses, elleux-mêmes porteur·ses d’un handicap, à travers lequel
iels appréhendent l’image filmique et dont le travail se veut la traduction d’une expérience sensible du cinéma à travers le handicap.
- Le quatrième axe abordera les problématiques liées aux espaces de diffusion ainsi qu’à l’accessibilité des œuvres aux différentes formes de handicap. Nous nous pencherons également sur l’état de la recherche actuelle à travers la mise en avant de problématiques liées aux représentations du handicap dans le domaine cinématographique.
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Expérience sensible
Les qualités haptiques de l’image telles qu’elles ont été théorisées par Laura U. Marks (Touch:SensuousTheoryandMultisensoryMedia), Jennifer M. Barker (TheTactileEye. TouchandtheCinematicExperience), Martine Beugnet (CinemaandSensation.FrenchFilm andtheArtofTransgression) ou Vivian Sobchack (CarnalThoughts:Embodimentand MovingImageCulture) nous permettent d’envisager l’image filmique non plus sous le seul angle figuratif, mais comme communiquant avec le/la spectateurice sur la base de l’affect et des sensations. Partant d’un tel postulat, nous invitons les contributions pour cet axe à réfléchir aux problématiques suivantes :
- De quelles manières un tel travail sur les qualités sensitives de l’image trouve-t-il des résonances dans les œuvres d’artistes traitant de la question du handicap ? Nous pensons par exemple au travail effectué sur le son dans SoundofMetal(Darius Marder, 2019) ou, plus globalement, au travail de mise en scène qui vient révéler les puissances affectives de l’image dans des films tels que TheTribe (Myroslav Slaboshpytskyi, 2014) ou Verslalumière(Naomie Kawase, 2017).
- Faire de l’image le lieu d’expression d’un « être au monde » propre à la personne en situation de handicap nous permet également de (re)penser l’image comme participant d’une conscientisation de la société face à des individus et à des existences longtemps mis à la marge car considérés comme « autres » et ne correspondant pas à la « norme ».
Nous pourrions ici parler d’« image-soin », en référence aux théories du care, dénonçant le libéralisme qui favorise l’idée que l’humain est fondamentalement libre et autonome. Néanmoins ici, il ne faut pas seulement comprendre le « soin » comme l’acte concret de prise en charge d’un individu par un autre, mais avant tout comme la possibilité d’offrir, par l’image, un espace au sein duquel la personne en situation de handicap peut s’exprimer et exister pour elle-même. Nous pensons ici à des documentaires tels que L’Énergiepositivedesdieux(Laetitia Møller, 2020), Cerveaux
mouillésd’orage(Karine Lhémon, 2016) ou Jesuis(Emmanuel Finkiel, 2011). L’« image-soin » peut aussi s’envisager du point de vue de l’individu valide confronté au handicap d’un proche : l’image peut alors être perçue comme participant d’un processus de reconstruction, voire de réparation, intime pour celui ou celle qui la prend en charge. Nous pensons ici au documentaire Carré35(Éric Caravaca, 2017), ou bien encore à Elles’appelleSabine(Sandrine Bonnaire, 2007).
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Éthique du regard
Ce travail sur la matière de l’image filmique nous amène à interroger la manière dont ces nouveaux modes de représentation appellent un réexamen du positionnement du/de la spectateurice face aux images qui lui sont proposées. Il s’agit d’observer ici comment nous passons du statut de « spectateurice » à celui de « spect-acteurice », par le biais de procédés audiovisuels impliquant le/la spectateurice dans la production des images sur un plan physique et/ou sensoriel.
Les choix esthétiques et narratifs des réalisateurices traduisent également une démarche politique : en faisant du/de la spectateurice un agent dans le processus créatif dont le rôle est d’actualiser les potentialités d’une œuvre, se met en place une éthique du regard. Nous invitons les contributions pour cet axe à réfléchir aux problématiques suivantes :
- De quelles manières le désir de communiquer une expérience sensible du handicap, et non pas sa simple représentation, permet-il l’émergence de formes de création nouvelles, ainsi que de partis pris narratifs radicaux qui amènent le/la spectateurice à percevoir autrement le handicap ?
Nous pensons ici par exemple à des œuvres documentaires qui choisissent de désinstitutionnaliser le handicap en invitant le/la spectateurice à ne pas passer par l’intermède du regard médical dans sa compréhension du handicap (Dernières
nouvellesducosmos, Julie Bertuccelli, 2016 ; Arguments, Olivier Zabat, 2019) ; des œuvres qui invitent à reconsidérer ce qui constitue la « norme » (LePaysdusilence
etdel’obscurité, Werner Herzog, 1971) ; des œuvres dont le but premier est de livrer un témoignage direct de la réalité et invitant le/la spectateurice à formuler ses propres réflexions ainsi que ses propres conclusions face au caractère brut des images qui lui sont présentées, comme dans la quadrilogie documentaire de Frederick Wiseman : Blind (1986) ; Deaf (1986) ; AdjustmentandWork (1986) ;
Multi-Handicapped(1986) ; des œuvres cherchant à saisir par le prisme de l'image et du son le basculement dans une autre réalité de l’existence que peut constituer l’apparition du handicap dans la vie d’un individu (NotesonBlindness, Peter Middleton et James Spinney, 2016).
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Voir depuis le handicap
Nous souhaitons ici porter notre attention sur la manière dont un corps qui ne correspond pas aux « normes » valides en vigueur appréhende les images, les sons, ainsi que la narration afin de faire émerger une « histoire parallèle » du handicap.
Il est autant question dans ce troisième axe de s’intéresser à la manière dont des réalisateurices se sont emparé·es du médium filmique afin de retranscrire leur expérience, que de donner la parole à des chercheur.euses en situation de handicap, dont le travail consiste à réfléchir sur la manière dont leur handicap façonne leur rapport aux sons, aux images, ainsi qu’au récit. Nous invitons les contributions pour cet axe à s’orienter vers les problématiques suivantes :
- Réfléchir à des œuvres dont la narration et/ou le dispositif filmique fonctionnent sur un mode déceptif, en ce qu’ils visent à perturber le confort du visionnement auquel nous sommes habitué·es face à un cinéma de facture plus traditionnelle.
Nous pensons ici au travail de Fernand Deligny et à son concept de « camérer », dans LeMoindreGeste(1971), où il invite des adolescents autistes à s’emparer de la caméra pour documenter leur quotidien, l’amenant à théoriser le « point de voir », qui s’oppose au « point de vue » en ce que ce dernier a pour but d’exprimer une pensée qui prend appui sur le langage, là où le « point de voir » ne cherche pas à faire comprendre, mais simplement à livrer des perceptions, un ressenti. Nous pensons également aux travaux de Stephen Dwoskin dans lesquels ce dernier, en filmant depuis son fauteuil roulant, donne lieu à une « frustration » visuelle chez le·la spectateurice.
- Manuel von Stürler utilise pour sa part la caméra subjective dans son documentaire LaFureurdevoir(2017) afin de documenter la maladie qui affecte progressivement sa vision. Dans le documentaire Jenemesouviensderien (2017), Diane Sara Bouzgarrou tente quant à elle de reconstituer un passé oublié suite à son internement en clinique psychiatrique. Autre exemple, Matthew Scott Moore, réalisateur sourd, a choisi, avec son court métrage Table(1983), de n’inclure aucun dialogue et de ne créer du sens qu’à travers l’expressivité du visage et du corps des acteurices.
- Nous souhaitons également ouvrir cette section à celleux qui ont conceptualisé l’expérience cinématographique par le prisme de leur handicap. Un chercheur tel que Louis Daubresse a notamment théorisé la manière dont sa surdité joue un rôle-clé dans sa réponse affective à des œuvres cinématographiques, afin d’offrir ce qu’il nomme une « égo-histoire du cinéma, histoire de ma relation personnelle et sensorielle au cinéma ». Le travail entrepris par Noémie Aulombard nous paraît également pertinent en ce qu’il s’inscrit lui aussi dans la mouvance visant à établir un appareillage théorique depuis sa propre expérience de personne en situation de handicap.
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De la production à la réception
Comment les espaces de diffusion ont-ils su évoluer afin de répondre à l’émergence de nouvelles formes et de nouveaux contenus qui cherchent à offrir de nouveaux systèmes de représentation et, avec eux, une nouvelle conceptualisation/compréhension du handicap ? Au Royaume-Uni, la chaîne BBC propose, depuis le début des années 1980, le programme hebdomadaire See Hear à destination des personnes sourdes ou malentendantes, programme également accessible en ligne sur le site de la BBC. En France, le Festival international du film sur les handicaps, qui met en lumière et récompense les films de cinéma traitant de toutes les formes du handicap, a vu le jour en 2015. Depuis 2003, RETOURD’IMAGEa organisé 5 festivals accessibles et dédiés à un temps de réflexion sur la représentation du personnage en situation de handicap au cinéma. Le festival Entr’2 Marches, qui se tient en parallèle du Festival de Cannes, programme quant à lui des courts métrages mettant en scène des personnes en situation de handicap. Toujours en France, la société de production Séquences Clés Production se présente comme la première entreprise adaptée de l’audiovisuel, majoritairement composée de professionnel·les créatif·ves vivant avec un handicap.
Pour prolonger la réflexion sur ce qui a été mis en œuvre et sur ce qui reste à faire afin d’offrir une plus grande visibilité aux œuvres traitant du handicap, mais également pour faciliter et démocratiser l’accessibilité aux espaces de diffusion, nous serions particulièrement intéressé·e·s de recevoir pour cette section des propositions réfléchissant au rôle joué par les festivals dans le processus de création et de diffusion. Des textes abordant ces questions d’un point de vue historique (pour quelles raisons ces festivals ont-ils été créés ?), sociologique (que permettent-ils ?) ou bien encore esthétique nous paraissent particulièrement pertinents.
Les projets portés par des personnes handicapées ou mettant en scène des personnes handicapées rencontrant souvent des difficultés de financement, les festivals jouent un rôle vital en ce qu’ils permettent la mise en place de réseaux pouvant mener à des financements. Des textes qui choisiraient d’aborder cette problématique auraient ainsi toute leur place au sein de cette section.
Modalités de soumission
Les propositions de contribution devront être envoyées en format PDF avant le 15 janvier 2024,
à l’adresse suivante : articles@imagessecondes.fr
Ces propositions, transmises en fichier attaché, seront composées d’un titre, d’un résumé de 2000 signes maximum (espaces compris), d'une bibliographie sélective et, sur un document à part, d'une brève biographie de l’auteur·ice (150 mots maximum).
Après acceptation de la proposition au plus tard le 1er mars 2024, les articles (entre 20 000 et 35 000 signes, espaces et notes comprises pour les contributions textuelles ; jusqu’à quinze minutes pour les essais vidéographiques) devront être soumis par voie électronique au plus tard le 1er septembre 2024 pour expertise par le comité scientifique.
Les articles et œuvres seront publiés courant 2025 sur le site internet de la revue, imagessecondes.fr.
Calendrier
- Envoi des propositions : 15 janvier 2024
- Notification d'acceptation ou de refus : 1er mars 2024
- Réception des articles complets : 1er septembre 2024
- Publication : courant 2025
Rédacteur·ices en chef
Romain Chareyron (Université de la Saskatchewan) Barbara Fougère-Danezan (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Comité scientifique
- Andrea Benvenuto (EHESS)
- Gildas Brégain (CNRS, École des hautes études en santé publique)
- Elena Chamorro (Université d’Aix-Marseille, Collectif anti-validiste CLHEE)
- Dominique Chateau (Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
- Michèle Diotte (Université d’Ottawa)
- Ninon Dubourg (Fonds de la recherche scientifique, Bruxelles)
- Charles Gaucher (Université de Moncton, Nouveau Brunswick, Canada)
- Mathias Lavin (Université de Poitiers)
- Sarah Leperchey (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
- Marie Martin (Université de Poitiers)
- José Moure (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
- Stéphane Rastello (Association Retour d’Image)
Subjects
Date(s)
- Monday, January 15, 2024
Keywords
- cinéma, handicap, audiovisuel, disability studies
Contact(s)
- Marion Carrot
courriel : marion [dot] carrot [at] hotmail [dot] fr
Reference Urls
Information source
- Marion Carrot
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To cite this announcement
Romain Chareyron, Barbara Fougère-Danezan, « Approches sensibles du handicap au cinéma : l’apport des disability studies », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, September 20, 2023, https://doi.org/10.58079/1bth