HomeLes Films à épisodes

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Published on Thursday, October 12, 2023

Abstract

L’engouement pour les séries en France et dans le monde ne cesse de progresser. À l’écran, ce goût pour la sérialité a plus d’un siècle. Des Mystères de New York (Louis Gasnier et George B. Seitz, 1914) ou Judex (Louis Feuillade, 1917), à Lupin (George Kay et François Uzan, 2021) ou Stranger Things (Matt et Ross Duffer, 2023), les formes d’écritures, les modes de production et les habitudes de consommation de ces produits culturels ont changé tout en conservant certaines particularités propres au phénomène de la sérialité. Ce colloque international a pour objectif, dans une perspective culturaliste, d’appréhender les films à épisodes dans leur globalité, de leur production à leur réception en passant par leur circulation et par leur écriture. Il s’agira également de mieux comprendre la fascination des publics pour cette forme narrative, révélatrice de nouvelles pratiques culturelles à l’image de la société de consommation émergente.

Announcement

Argumentaire

« Au Gaumont-Palace, la 3e série du triomphal succès Les Vampires. Irma Vep… Mazamette…. Le Grand Julot….  Guérande…. Les héros de ce drame mystérieux, sont maintenant présents à toutes les mémoires, et l’annonce seule de leurs exploits suffit à faire accourir la grande foule éprise d’aventures.   Ce soir, Les Vampires reprennent en maîtres possession du vaste écran du Palace[1]… »

Dans Le Journal, daté du 7 janvier 1916, l’annonce de la projection du prochain épisode des Vampires de Louis Feuillade au Gaumont-Palace laisse sourdre les ingrédients du succès de la sérialité. Les personnages principaux qui reparaissent, d’un film à l’autre, avec de nouvelles aventures, sont les garants de l’attachement du destinataire au produit. Les spectateurs viennent voir les « exploits » de leurs « héros », dans un dispositif pensé pour reproduire des habitudes, où « Les Vampires reprennent en maîtres possession du vaste écran du Palace[2]… ». Un siècle plus tard, à l’heure où des plateformes comme Netflix et Amazon prime se multiplient, l’engouement pour les séries se vivifie. Le modèle américain reste une référence, mais la mondialisation favorise la circulation des saisons des fictions produites dans divers pays. Le succès international de Game of Thrones, Six Feet Under aux États-Unis, Borgen, Bron au Danemark, Engrenages, Lupin en France se mesure à l’audimat mais aussi aux changements de comportements des publics. Les aficionados n’hésitent pas, en effet, à effectuer des pèlerinages touristiques sur les lieux de tournage, comme à Étretat ou à Dubrovnik, villes où des séquences de Lupin et de Game of Thrones ont, respectivement,  été tournées. Ainsi la série a-t-elle un impact sur la vie des fans dont certains vont jusqu’à suivre les traces de leurs héros et de leurs héroïnes. Ces habitudes démontrent, de fait, l’attachement aux protagonistes, déjà perceptible dans les années 1910 à travers les correspondances de celles et ceux qui regardaient les aventures de Fantômas, campé par René Navarre[3], ainsi que les enquêtes de Mon Ciné « Que pensez-vous du film à épisodes ? » auxquelles les lecteurs répondaient en masse[4].

Du film à épisodes des années 1910 à la série d’aujourd’hui, des similitudes perdurent sans aucun doute. Les époques ne sont plus les mêmes mais les enjeux de « l’écriture de l’interminable » semblent identiques, justifiant une étude de ses évolutions au long du siècle.

Les caractéristiques de la fiction en tranches sont, comme le précise Umberto Eco, de mêler « innovation et répétition[5] », connu et inconnu, de conjuguer le retour des mêmes protagonistes avec des aventures nouvelles ou un retournement de situation qui créent la surprise.

La sérialité s’est développée dès le milieu du XIXe siècle dans les œuvres littéraires publiées dans les quotidiens, puis dans les films à épisodes des années 1910-1930. Le succès du feuilleton Les Mystères de Paris d’Eugène Sue, publié dans Le Journal des débats[6] à partir du 19 juin 1842 jusqu’en 1843, entérine l’essor de la littérature médiatique. Les lecteurs aiment retrouver chaque jour, dans leur journal, la suite des aventures lues la veille. Dans les années 1915-1916, Les Mystères de New York, serial américain avec Pearl White projeté sur les écrans européens, lance la mode du film à épisodes en France. Les histoires paraissent dans Le Matin et, à la fin de la semaine, sont projetées sur grand écran, sur le modèle de la littérature médiatique.

Le goût pour la sérialité s’affirme précisément à une époque où la modernité permet la reproductibilité des œuvres d’art[7]. Pour Alessandro Leiduan, la « sérialité narrative » est d’ailleurs « une conséquence de l’industrialisation du mode de vie des sociétés occidentales modernes », habituées à manipuler des objets standardisés, produits à la chaîne[8]. La presse, le roman de grande consommation et le cinéma[9] contribuent amplement à favoriser la diffusion de ces histoires avec suite, conférant aux œuvres diffusées un « statut de loisir de masse[10] ». Les médias reproduisent à grande échelle des récits racontés sur la durée, où les fidèles lecteurs ou spectateurs suivent chaque jour ou chaque semaine les trajectoires de Fantômas, Nick Carter ou encore Zigomar. Comme le souligne justement Christophe Trebuil, les films à épisodes ont « établi un système de fidélisation au moyen de sorties hebdomadaires et de récurrentes apparitions des héros[11] ».

La nécessité de fidéliser le public est d’ailleurs intimement liée au contexte de production et de diffusion. Dans les années 1900-1910, le cinéma se fixe avec le développement des salles de spectacle[12]. Cette sédentarisation nécessite une offre de programmes qui incite les spectateurs à revenir régulièrement. De même, les sociétés de production, comme le Film d’Art, la Société cinématographique des auteurs et gens de lettres (SCAGL) ou encore la société des Ciné-romans, fournissent des ciné-romans adaptés d’œuvres littéraires ou théâtrales qui supportent parfaitement la fragmentation. La Fille sauvage (Henri Étiévant, 1921), film en 12 épisodes d’après Jules Mary, La Dame de Monsoreau (René Le Somptier, 1923), film en quatre épisodes d’après Alexandre Dumas, Belphégor (Henri Desfontaines, 1927), film en quatre épisodes d’après Arthur Bernède font ainsi partie des œuvres littéraires portées à l’écran de manière morcelée.

La mise en récit des séries, leur promotion, leur diffusion et leur réception laissent deviner de nouvelles habitudes de consommation culturelle qui méritent d’être explorées afin de mieux cerner leurs enjeux et les évolutions sociales qu’elles révèlent. L’histoire des films à épisodes semble ponctuée de succès dans les années 1910-1930[13]. Comment expliquer leur disparition ?

La composante ISOR (Images, Sociétés et Représentations) du centre d’histoire du XIXe siècle, qui s’interroge sur « l’écriture de l’histoire par l’image et les sons », propose une réflexion collective sur la sérialité, menée sur deux journées consacrées respectivement aux films à épisodes français des années 1910-1930 et à une comparaison entre les films à épisodes français et les films à épisodes réalisés dans d'autres pays (1910-1930).

Ce colloque international a pour objectif, dans une perspective culturaliste, d’appréhender les films à épisodes dans leur globalité, de leur production à leur réception en passant par leur circulation et par leur écriture. Il s’agira également de mieux comprendre la fascination des publics pour cette forme narrative, révélatrice de nouvelles pratiques culturelles à l’image de la société de consommation émergente.

Axes de réflexion

Ce colloque international sera structuré autour de différents axes complémentaires :

L’écriture sérielle

Ce premier axe regroupera les communications qui exploreront les coulisses de l’écriture des films à épisodes afin de déceler les méthodes mobilisées pour construire la sérialité. Comment se fabriquent les films à épisodes ? Comment se décident les césures des feuilletons et en quoi répondent-elles aux finalités de fidélisation des spectateurs ? Dans leur travail de rédaction, les scénaristes prennent-ils en compte les avis des publics ? Les épisodes sont-ils écrits au fur et à mesure ? Les scénarios, les découpages techniques, les story-boards, les notes d’intention et de préparation aux tournages, les plans de travail, les contrats ou encore les correspondances, sont autant de sources à exploiter pour saisir les mécanismes et les enjeux de l’écriture sérielle. L’analyse des œuvres filmiques et de leur documentation d’accompagnement permettront d’étudier l’évolution des films à épisodes au fil du temps (simplification de l’intrigue, réduction du nombre d’épisodes, influence des serials américains…).

L’enjeu sera aussi de compléter les recherches, déjà nombreuses, sur l’adaptation, en faisant le pari que le détour par le format du feuilleton et de la sérialisation bouleverse les techniques d'écriture traditionnelles du film. Concernant les adaptations de romans, de feuilletons publiés au rez-de-chaussée des journaux et de pièces de théâtre, on s’interrogera sur les passages d’un média à un autre et sur les spécificités de chacun d’eux. Seront également abordés le poids des contraintes auxquels sont soumis les scénaristes, le travail respectif de l’auteur du roman adapté et du scénariste. Quels sont les types d’histoires et les genres adaptés ? Les films historiques, les intrigues policières ou d’espionnage, les mélodrames sont-ils appréhendés de la même façon, avec les mêmes « ficelles » et procédés d’écriture ? Comment les choix de sujets et de formats sont-ils effectués ? Quels réalisateurs et comédiens se spécialisent dans les films à épisodes ? Quels sont leurs profils et à quelles maisons de production sont-ils rattachés ?

Les lieux de tournage de ces serials, les conditions de travail des équipes seront également abordés.

Il s’agira, plus largement, de proposer une réflexion historique de référence sur une forme médiatique peu adaptée au 7e art mais en totale adéquation avec le petit écran, qui la fait resurgir au mitan du XXe siècle.

Les personnages et leurs interprètes

Cet axe sera consacré aux acteurs et actrices qui incarnent les héros et les héroïnes des films à épisodes. Comment sont-ils choisis, quels imaginaires sociaux colportent-ils et quel rôle jouent-ils dans la stratégie de fidélisation des publics ? Les communications pourront s’attarder sur des célébrités, comme René Navarre (Fantômas), Musidora (Irma Vep) ou Pearl White (Elaine), dont la persona s’est construite à partir des rôles tenus dans les fictions sérielles. À quel point le personnage endossé se confond-il avec la personnalité de l’interprète et a-t-il influencé sa carrière ? Les films à épisodes ont-ils contribué à consolider le vedettariat ? Les courriers des admirateurs, les articles de presse et les écrits des acteurs et actrices aideront à retracer le parcours des principales figures qui ont marqué l’histoire des films à épisodes.

La diffusion, la promotion et la réception des films à épisodes               

L'accent sera mis ici sur les interactions entre les producteurs et leurs publics, sur la manière dont les commanditaires de films à épisodes, qui sont souvent des magnats de la presse écrite, tissent des liens étroits avec les lecteurs/spectateurs. L’étude des dispositifs promotionnels mis en place (sortie du premier épisode juste après la parution du dernier épisode dans le journal, édition de bande dessinée redoublant le film, articles promotionnels…) permettra de déterminer les différentes stratégies commerciales mobilisées pour fidéliser les destinataires. Quel rôle les journaux de grande consommation jouent-ils dans l’incitation du public à se rendre au cinéma ? Quelle perception les critiques ont-ils des films à épisodes et comment en parlent-ils dans la presse ? La diffusion et la réception seront également appréhendées. Dans quelles conditions les films à épisodes sont-ils projetés, à quel prix et dans quels types de salles ? Quelle place occupent-ils dans la séance filmique proposée au public ? Qui sont leurs spectateurs et quel impact ont-ils sur leur vie et leurs imaginaires ?

Notes

[1] Le Journal, 7 janvier 1916, p. 4.

[2] Le Journal, 7 janvier 1916, p. 4.

[3] Solène Monnier, « Les lettres d’admiratrices et admirateurs reçues par l’acteur René Navarre au début du vingtième siècle : Étude de la (re)présentation de soi vers l'autre », French Historical Studies [En ligne], n°44-2, 2021, p. 307–324, mis en ligne le 1er avril 2021, consulté le 25 août 2023. Disponible sur : https://doi.org/10.1215/00161071-8806482.

[4] Lire à ce propos « Une enquête de Mon Ciné : que pensez-vous du film à épisodes ? », Mon Ciné, n° 51, 15 février 1923, p. 15 et résultats dans les numéros 59 à 64, du 5 avril 1923 au 16 mai 1923.

[5] Eco Umberto et Gamberini Marie-Christine (dir.), « Innovation et répétition : entre esthétique moderne et post-moderne », Réseaux, vol. 12, n°68, 1994. Les Théories de la réception, p. 9-26, mis en ligne le 11 avril 2018, consulté le 18 août 2023. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1994_num_12_68_2617.

[6] Eugène Sue, « Les Mystères de Paris », Le Journal des débats, 19 juin 1942, p. 1.

[7] Walter Benjamin, « L’Œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique », Œuvre, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais », 1990 [1935], t. III, p. 67-113.

[8] Alessandro Leiduan, « Le problème de la sérialité narrative à la lumière du symbolisme des objets de consommation », Cahiers de Narratologie [En ligne], n°31, 2016, mis en ligne le 22 décembre 2016, consulté le 18 août 2023. Disponible sur : http://journals.openedition.org/narratologie/7551 ; DOI : 10.4000/narratologie.7551.

[9] Alain Carou et Matthieu Letourneux (dir.), Cinéma, premiers crimes, Paris, Paris bibliothèques, 2015 ; Alain Carou et Matthieu Letourneux, « Le cinéma des premiers temps et le discours médiatique du crime », 1895, revue d’histoire du cinéma [En ligne], n° 75, 2015, p. 30-47, mis en ligne le 1er mars 2018, consulté le 15 avril 2023. Disponible sur : 1895.revues.org/4953.

[10] Alain Carou, « Cinéma narratif et culture littéraire de masse : une médiation fondatrice (1908-1928) », Revue d’histoire moderne & contemporaine [En ligne], n° 51-4, 2004, p. 21-38, mis en ligne le 1er octobre 2005, consulté le 21 août 2023. Disponible sur : https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2004-4-page-21.htm.

[11] Christophe Trebuil, « L’écran qui fascine : spectateurs dans les salles de cinéma des années vingt en France », 1895, revue d’histoire du cinéma [En ligne], n°48, 2006, mis en ligne le 1er février 2009, consulté le 16 avril 2022. Disponible sur : http://journals.openedition.org/1895/339 ; DOI : https://doi.org/10.4000/1895.339.

[12] Jean-Jacques Meusy, Paris Palaces ou le temps des cinémas, 1894-1918, Paris, CNRS Éditions, 1995.

[13] Christophe Trebuil, Un cinéma aux mille visages. Le film à épisodes en France (1915-1932), Paris, AFRHC, 2012.

Modalités de soumission

Les propositions, dans lesquelles on veillera à expliciter l’approche disciplinaire et méthodologique, seront transmises à Anne Bléger (anbleger@gmail.com ) et Myriam Tsikounas (Myriam.Tsikounas@univ-paris1.fr)

au plus tard le 16 décembre 2023

Elles se composeront d’un argumentaire de 500 à 800 mots maximum. Elles seront accompagnées d’une courte notice biographique et d’une bibliographie indicative.

Une réponse sera donnée au plus tard le 16 février 2024 pour un colloque international prévu les 17 et 18 octobre 2024 à Paris.

La durée des interventions ne devra pas dépasser 30 minutes, documents iconographiques inclus.

Comité scientifique

  • François ALBERA, professeur honoraire d’histoire et d’esthétique du cinéma à l’Université de Lausanne
  • François AMY DE LA BRETEQUE, professeur émérite en études cinématographiques à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3
  • Anne BLÉGER, docteure associée au centre d’Histoire du XIXe siècle — axe ISOR, à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Béatrice DE PASTRE, directrice adjointe du patrimoine cinématographique et directrice des collections du CNC
  • Myriam JUAN, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’Université de Normandie
  • Laurent LE FORESTIER, professeur en études cinématographiques à l’Université Rennes 2
  • Sébastien LE PAJOLEC - maître de conférences en histoire et audiovisuel à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, centre d’Histoire du XIXe siècle — axe ISOR
  • Matthieu LETOURNEUX, professeur de littérature à l’Université Paris-Nanterre
  • Vincent LOWY, professeur en Sciences de l'Information et de la Communication, directeur de l'ENS Louis-Lumière, centre d’Histoire du XIXe siècle, axe ISOR
  • Priska MORRISSEY, maîtresse de conférences à l’Université Rennes 2
  • Jean-Pierre SIROIS-TRAHAN, professeur titulaire en cinéma à l’Université Laval
  • Marie-Ève THÉRENTY, professeure de littérature française à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3
  • Myriam TSIKOUNAS - professeure émérite d’Histoire et audiovisuel à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, centre d’Histoire du XIXe siècle — axe ISOR.

Comité d’organisation

  • Anne BLÉGER, docteure associée à l‘Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, centre d’Histoire du XIXe siècle — axe ISOR,
  • Sébastien LE PAJOLEC, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, centre d’Histoire du XIXe siècle — axe ISOR
  • Myriam TSIKOUNAS - professeure émérite d’Histoire et audiovisuel à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, centre d’Histoire du XIXe siècle — axe ISOR.

Bibliographie indicative

François AMY DE LA BRETÈQUE, « Le film en tranches : les mutations du film à épisodes. 1918-1926 », Les Cahiers de la Cinémathèque, n° 33-34, automne 1981, p. 89-102. - François AMY DE LA BRETÈQUE, « Le suspens dans les serials », CinémAction, n° 71, 1994, p. 94-101.

Guy BAREFOOT, The lost jungle : cliffhanger action and Hollywood serials of the 1930s and 1940s, Exeter, University of Exeter Press, coll. « Exeter Studies in Film History », 2017.

Vicki CALLAHAN, Zones of anxiety : movement, Musidora, and the crime serials of Louis Feuillade, Detroit, Wayne state university press, coll. « Contemporary approaches to film and television series », 2005.

Rudmer CANJELS, Distributing silent film serials : local practices, changing forms, cultural transformation, London/New York, Routledge, 2011.

Alain CAROU, Matthieu LETOURNEUX dir., Cinéma, premiers crimes, Paris, Paris bibliothèques, 2015.

Alain CAROU, Matthieu LETOURNEUX, « Le cinéma des premiers temps et le discours médiatique du crime », 1895, revue d’histoire du cinéma [En ligne], n° 75, 2015, p. 30-47, mis en ligne le 1er mars 2018, consulté le 15 avril 2023. Disponible sur : 1895.revues.org/4953.

Alain CAROU, « Cinéma narratif et culture littéraire de masse : une médiation fondatrice (1908-1928) », Revue d’histoire moderne & contemporaine [En ligne], 2004/4, n° 51-4, p. 21-38, mis en ligne le 1er octobre 2005, consulté le 21 août 2023. Disponible sur : https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2004-4-page-21.htm. - Jean CHATAIGNIER, « Film à épisodes », Cinéma-spectacles, n° 427, juillet-août 1927, p. 3, et Cinéma-spectacles, n° 447, p. 1.

Évelyne COHEN, Myriam TSIKOUNAS dir., 1967 au petit écran. Une semaine ordinaire, Rennes, PUR, janv. 2014.

Anne CREMIEUX, Ariane HUDELET, La Sérialité à l'écran : comprendre les séries anglophones, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, coll. « Sérial », 2020.

Marina DAHLQUIST, Exporting Perilous Pauline : Pearl White and serial film craze, Urbana, Ill., University of Illinois Press, coll. « Women and film history international », 2013.

Monica DALL’ASTA, Trame spezzate. Archeologia del film seriale, Genova, Le Mani, 2009.

 Bernard Alger DREW, Motion picture series and sequels : a reference guide, London/New York, Garland, 1990.

Georges DUREAU, « Les films en série », Ciné-journal, septembre 1911, n° 159, p. 3-4. - Gérard ESCOLANO, La Fabuleuse histoire du serial : ou cliffhangers à tous les épisodes, Fos-sur-Mer, Gérard Escolano, DL 2017, 2 vol.

Henri FESCOURT, La Foi et les Montagnes, Paris, Paul Montel, 1959.

Pascale GOETSCHEL, François JOST, Myriam TSIKOUNAS dir., Écritures du feuilleton, Sociétés & Représentations, n° 39, mai 2015.

 René GRENIER, Ciné-roman, Paris, Gallimard, 1972.

 Roger ICART, « Sérials et films français à épisodes », National and international Interfaces, International Federation of Film Archives, Paris Congress, FIAF 50, June 2-4, 1988.

Jean-Pierre JACKSON, La Suite au prochain épisode... Le serial américain (1912-1956), Crisnée, Yellow now, coll. « Banlieues », 1994.

Laurent LE FORESTIER, « Belphégor : un cinéroman populaire et ambitieux », p. 69-70. influences réciproques (symposium de la FIAF), Jean Vigo, 1989, p. 215-224. - Matthieu LETOURNEUX, Fictions à la chaîne. Littératures sérielles et culture médiatique, Paris, Le Seuil, coll. « Poétique », 2017.

Léon MOUSSINAC, « L’Agonie du film à épisodes », L’Humanité, 18 février 1928, p. 4.

Buck RAINEY, Those fabulous serial heroines : their lives and films, Metuchen/London, Scarecrow press, 1990.

Raymond William STEDMAN, The Serials : suspense and drama by installment, Oklahoma, University of Oklahoma press, 1977.

Guy DE TERAMOND, « Comment on écrit un roman-cinéma ? », Cinémagazine, n° 1, 21-28 janvier 1921, p. 14.

Christophe TREBUIL, Un cinéma aux mille visages. Le film à épisodes en France (1915-1932), Paris, AFRHC, 2012.

Places

  • Paris, France (75)

Event attendance modalities

Hybrid event (on site and online)


Date(s)

  • Saturday, December 16, 2023

Keywords

  • séries, films à épisodes, cinéma, sérialité, écran, presse, acteurs

Contact(s)

  • Sébastien Le Pajolec
    courriel : Sebastien [dot] Le-Pajolec [at] univ-paris1 [dot] fr
  • Myriam Tsikounas
    courriel : Myriam [dot] Tsikounas [at] univ-paris1 [dot] fr
  • Anne Bleger
    courriel : anbleger [at] gmail [dot] com

Information source

  • Anne Bleger
    courriel : anbleger [at] gmail [dot] com

License

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To cite this announcement

« Les Films à épisodes », Call for papers, Calenda, Published on Thursday, October 12, 2023, https://doi.org/10.58079/1byp

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