HomeLes universités publiques d’Afrique francophone de la deuxième génération et leur impact sur la dynamique socio-économique et territoriale des villes secondaires
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Published on Tuesday, October 31, 2023

Abstract

Le laboratoire Pôle de Recherche d’Expertise sur le Dynamique des Espaces et des Sociétés (PREDES) de l’Université de Kara s’engage dans une recherche sur le fonctionnement des universités d’Afrique de l’Ouest. En effet, nous avons pu identifier deux générations d’universités : les premières ont été créées juste après les indépendances et dans les années 1990 suite aux programmes d’ajustements structurels. Les universités de la deuxième génération, situées dans les villes secondaires, sont celles créées dans les années 2000 avec un fort ancrage socio-économique et des contenus pédagogiques en phase avec le monde professionnel. Les objectifs de ce colloque sont d’analyser la trajectoire historique, l’organisation et la gouvernance des universités de la deuxième génération, d’analyser la dynamique territoriale et les recompositions des espaces urbains des villes universitaires, de décrire les dynamiques économiques et sociales de ces universités, de diagnostiquer leurs pratiques pédagogiques, leurs innovations technologiques et scientifiques.

Announcement

Argumentaire

L’histoire de la plupart des universités francophones d’Afrique est récente et remonte à l’époque coloniale. Au sortir de la colonisation, l’Afrique francophone ne comptait que trois universités dont deux dans l’ancien Congo belge (Kinshasa en 1954 et Lubumbashi en 1955) et une à Dakar au Sénégal en 1957 avec une vocation régionale. Cette première période se caractérise par l’émergence d’un enseignement supérieur quasi exclusivement construit sur le modèle de celui de l’Occident judéo-chrétien qui a participé, de façon plus ou moins réussie, aux modèles d’enseignement supérieur français ou belge, tant du point de vue des contenus des programmes que des systèmes de gestion (Nyamba A., 2007). Ensuite, dans les années 1970 furent instituées les universités nationales qui avaient pour mission d’affirmer la souveraineté des pays africains indépendants à travers l'autonomisation, voire la nationalisation des enseignements supérieurs. C’est à cette période que remontent l’université d’Abidjan en Côte d’Ivoire, l’université du

Bénin au Togo, l’université de Dahomey au Bénin, l’université de Ouagadougou au Burkina Faso, l’université de Brazzaville en République Congo, l’université de N’djaména au Tchad, etc. qui ont contribué à structurer les espaces urbains des grandes villes-capitales. 

Enfin, les années 1990 ont été aussi marquées par la création des dernières universités nationales installées aussi bien dans les capitales qu’à l’intérieur des pays telles que, l’université de Bamako créée en 1993,  l’université Julius-Nyerere de Kankan en Guinée créée en 1989, les universités de Douala, de Buéa, de Ngaoundéré et de Dschang au Cameroun en 1993, l’université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso en 1995 au Burkina Faso, l’université de Bouaké en 1996 en Côte d’ivoire, etc. Du point de vue de leurs objectifs que de leur orientation stratégique, ces universités des années 70 et 90, créées par les dirigeants nationaux sous influence coloniale, étaient censées correspondre aux exigences du développement de l’Afrique (Makosso B., 2006) en pleine mutation économique. 

Ce rappel historique permet de mieux caractériser cette première génération d’universités d’Afrique francophone. Elles ont été implantées, dans la plupart des cas, dans les capitales nationales soit par le colon avant les indépendances soit par les nouvelles autorités postindépendances. En réalité, « les institutions universitaires africaines demeuraient encore fortement liées à celles des pays colonisateurs, dont elles se considéraient comme les émules. Leur mission était alors la formation d’une petite élite de fonctionnaires selon le curriculum en vigueur dans la métropole » (Alexia F. F., 2006). L’enseignement supérieur était jusqu’à cette date réservée à une petite élite souvent à la solde du colonisateur. Ces années ont marqué la transformation des institutions universitaires à la suite de nombreuses contestations, pour « que l’université devienne un véritable agent de changement social actif et responsable » (Alexia F. F., 2006). 

Mais à partir des années 2000, on assiste à la création des universités de deuxième génération dans les villes secondaires, notamment dans les capitales régionales pour repenser la fonction de l’enseignement supérieur et le rendre plus utilitaire. Cette période est marquée par des turbulences politiques et des remous sociaux à répétition (grèves incessantes des différents acteurs avec comme conséquence les années blanches, les années invalidées, etc.) qui ont remis en cause les structures d’enseignement et l’incapacité des universités publiques de la première génération à répondre aux attentes des populations et des secteurs productifs. La remise en question de l’enseignement universitaire s’explique surtout par la stagnation ou la régression des économies nationales due à des politiques de développement inefficaces, conjuguées avec une pression démographique incontrôlable (Nyamba A., 2007). 

Conçues au départ pour des effectifs réduits, les universités nationales des capitales ont été confrontées à une massification estudiantine élevée et au manque d’enseignants en nombre et en qualité. Au même moment, le besoin de formation universitaire des jeunes africains à l’intérieur des pays était mis à rude épreuve, tant très peu d’universités existaient encore dans les villes secondaires. À partir de ce moment, les pouvoirs publics ont compris la nécessité d’africaniser et de moderniser l’enseignement supérieur en le rapprochant des populations éloignées des capitales. C’est dans ce contexte que les années 2000 verront la multiplication des universités publiques de deuxième génération dans les villes secondaires d’Afrique francophone. On peut citer l’université de Parakou (Bénin) en 2001, l’université de Kara (Togo) en 2004, l’université Norbert Zongo à Koudougou (Burkina Faso) en 2005, l’université de Ségou au Mali en 2009, l’Université Assane Seck de Ziguinchor et de Saint Louis respectivement en 2007 et 2010, L'université de Moundou (Tchad) en 2008, l'Université André Salifou (UAS) de Zinder en 2010, les universités Peleforo Gon Coulibaly de Korogho et Jean Lorougnon Guédé (Côte d’Ivoire) en 2012, etc.  Dans la plupart des cas, l’histoire de ces universités se confond à celle de leur ville et région où l’innovation technologique (innovations agricoles, technologie de communication, système d’information géographique, ingénierie territoriale, etc.) est au centre de leur structuration. Elles tentent, tant bien que mal, d’apporter des changements dans les stratégies de développement local à partir des atouts et savoirs endogènes et sont également au centre des projets économiques et sociaux visant la transformation et l’aménagement de leur environnement immédiat.  

In fine, ces universités jouent le rôle de plaques tournantes innovantes régionales capables de valoriser l’image des territoires agissant comme levier pour relancer la croissance et le développement à l’échelle locale et régionale. Elles paraissent ainsi de bons indicateurs de l’attractivité des capitales régionales telles que Korhogo, Daloa (Côte d’ivoire), Parakou, Garoua  et Maroua (Caméroun), Kara (Togo), Koudougou (Burkina Faso), Zinder, Maradi, Agadez, Tahoua (Niger), Moundou, Abéché (Tchad), Saint Louis, Zinginchor, Thiès (Sénégal), Kindia (Guinée Conakry), Kivu, Goma, Kindu (RDC) etc. dont le choix de localisation devient stratégique pour rendre visible et attractive la ville et la région dans laquelle se trouve l’université. On sait que la présence d’une université n’est jamais neutre pour une agglomération. La seule concentration d’étudiants suffit à modifier la démographie locale, les rythmes de la ville, l’usage et l’affluence des transports urbains, le marché du logement locatif (Dang Vu H., 2014). L’existence d’impacts directs et indirects de l’université sur la ville ne fait pas vraiment débat. Les effets d’entraînement sur l’économie locale et l’attractivité de ces capitales régionales sont des éléments visibles bien qu’il soit difficile de les mesurer. Les universités agissent volontairement en tant qu’aménageur, promoteur ou acteur social de ces villes parce qu’elles sont appelées à participer à de projets de développement et à constituer de véritables pôles d’innovation et de réorganisation des espaces urbains. 

Il paraît intéressant que plus de 20 ans après leur création, des réflexions pluridisciplinaires s’organisent dans le cadre d’une rencontre scientifique pour analyser leurs impacts économiques, sociaux et territoriaux en vue d’apprécier les différents services rendus à la communauté. C’est pourquoi ce troisième colloque du Laboratoire Pôle de Recherche et d’Expertise sur la Dynamique des Espaces et des Sociétés (PREDES) convie les chercheurs à analyser l’ancrage local et territorial de ces universités de nouvelles générations en montrant comment elles ont structuré la société, les économies locales et enclencher les dynamiques régionales dignes d’intérêt scientifique dans les villes secondaires. Les analyses des chercheurs et enseignants-chercheurs aideront à croiser les regards autour de quatre principaux axes suivant pour comprendre la place de ces universités dans le développement des pays africains.

Axes thématiques

Quatre (04) axes thématiques ont été définies pour structurer les réflexions au cours du colloque.

Axe 1 : Trajectoire historique, organisation et gouvernance des universités de la deuxième génération

Le contexte d’émergence des universités de nouvelle génération peut varier d’une zone à une autre et dépendre du contexte sociopolitique. Cet axe thématique invite à retracer la trajectoire historique de ces universités et leur gouvernance en mettant en lumière les conditions de leur naissance et de leur développement. La réflexion portera sur la comparaison entre les universités de nouvelle génération et les anciennes au prisme avec leur fonction, leur orientation pédagogique et mode d’organisation.

Axe 2 : Dynamique régionale et recomposition des espaces urbains des villes universitaires

Il s’agit dans cet axe de montrer comment les universités de deuxième génération participent à la réorganisation des régions et des villes secondaires qui les abritent. Les réflexions se focaliseront sur les liens entre ces universités et l’aménagement du territoire. L’analyse de la dynamique des espaces urbains, la gestion de l’environnement, le développement local ou régional, les questions d’attractivité et de polarisation des espaces, les mutations des espaces périphériques, la mobilité quotidienne des populations, etc. sont autant de sous-thèmes qui seront abordés dans cet axe.   

Axe 3 : Dynamiques économiques et sociales des universités de deuxième génération

Cet axe oriente les réflexions sur les répercussions économiques et les représentations sociales, culturelles, et politiques. Il invite à analyser les fonctions que remplissent ces universités, leur ancrage économique, social et culturel, les rapports qu’elles entretiennent avec leur communauté. L’axe s’ouvre également sur le profil des acteurs qui fréquentent ces établissements et les différentes formes et types de coopérations nationales et internationales que développent ces établissements comparativement aux anciennes universités.

Axe 4 : Pratiques pédagogiques, innovations technologiques et scientifiques des universités dedeuxième génération

Cet axe ouvre la voie aux réflexions sur les curricula, les orientations pédagogiques des universités de deuxième génération, les pratiques qui les démarquent et les différencient des premières universités. Il établit la corrélation entre les besoins territoriaux et les pratiques pédagogiques choisies ou développées en rapport avec les réalités culturelles, politiques et sociales. Cet axe peut également aborder les principales thématiques qu’abordent les différentes recherches dans ces universités et les contributions substantielles au développement technologique. Ceci permet de comprendre les orientations que prennent ces nouvelles universités comparativement aux anciennes.

Manifestations prévues

  • Conférences plénières et débats
  • Ateliers de communications scientifiques
  • Présentations de posters
  • Exposition de stands et démonstrations

Modalités de participation 

Cet appel à contribution s’adresse aux enseignants-chercheurs et chercheurs en sciences humaines et sociales (géographes, sociologues, historiens, anthropologues, économistes, politistes). Ils sont invités à adresser leur proposition de communication (résumé) de 2000 signes au maximum au plus tard le 30 décembre 2023 à l’adresse suivante : colloque3predes@gmail.com

Les propositions individuelles ou collectives doivent respecter les conditions suivantes : le titre de la communication, le (s) nom (s), les coordonnées et affiliations des auteurs (courriel, n° de téléphone, université et/ou unité de recherche), la référence à un axe visé, un résumé de 2000 signes maximum indiquant le problème, l’objectif de la communication, la méthode, les résultats obtenus ou envisagés et cinq mots-clefs.

Les propositions de communication seront examinées par le comité scientifique. A la suite de l’évaluation, cinquante (50) propositions de résumés de communication seront retenues et leurs auteurs recevront une notification d’invitation à prendre part au colloque. A la fin du colloque, le comité scientifique sélectionnera les meilleurs articles définitifs, envoyés dans le délai, qui seront publiés dans un ouvrage collectif.

Les inscriptions au colloque sont fixées comme suit : 

  • Enseignants-chercheurs et chercheur : 40 000 FCFA
  • Doctorants : 15 000 FCFA
  • Organisation de Stands et expositions : 50 000 FCFA

Ces frais de participations donnent droit aux documents de travail (cartable, livre du colloque, bloc-notes et stylo), aux pause-café et à l’attestation de communication ou participation.

Calendrier des opérations 

Les principales échéances à retenir :

  • 30-déc-23 : Date limite de réception des propositions de résumés de communication ou de poster
  • 30-janv-24 : Notification aux auteurs des résultats de l’examen du comité scientifique
  • 30-mars-24 : Date limite d’envoi du premier draft des articles à présenter au colloque
  • 29 au 31 mai 2024 : Déroulement du colloque sur 3 jours à l’Université de Kara au Togo
  • 16-sept-24 : Date limite d’envoi des articles définitifs
  • janv-25 : Publication des actes du colloque

Pour toute information, envoyez vos correspondances à l’adresse suivante : colloque3predes@gmail.com

Comité d’organisation

Co-responsables de l’organisation du colloque : 

  • GUEZERE Assogba, MC en Géographie urbaine, Université de Kara, Togo
  • MOUTORE Yentougle, MC en sociologie urbaine, Université de Kara

Membres du comité d’organisation : 

  • Dr AGBAMARO Mayébinasso, Maître Assistant, Université de Kara, Togo
  • Dr AGBEYADZI Kossi, Maître Assistant, Université de Kara, Togo
  • Dr AMEGNA Komla, Maître Assistant, Université de Kara, Togo Dr AVOUGLA Koku, Maître Assistant, Université de Kara, Togo
  • Dr BADAMELI Atina, Maître Assistant, Université de Kara, Togo
  • Dr DANSOIP Gountante, Assistant, Université de Kara, Togo
  • Pr KADOUZA Padabô, Université de Kara, Togo
  • Dr KANATI Lardja, Maître Assistant, Université de Kara, Togo
  • Dr KANKPENANDJA Laldja MC, Université de Kara, Togo
  • Dr KOUMOI Zakariyao, Maître Assistant, Université de Kara, Togo
  • Dr LARE Babenoun, Maître Assistant, Université de Kara, Togo
  • Dr LARE Konnegbéne MC, Université de Kara, Togo
  • Dr NANOINI Damitonou MC, Université de Kara, Togo
  • Dr ODJIH Komlan, Maître Assistant, Université de Kara, Togo
  • Dr OURO BITASSE Eralakaza, MC, Université de Kara, Togo Dr TAKILI Madinatètou, Maître Assistant, ENS d’Atakpamé, Togo

Membres du comité scientifique 

  • Pr AHOLOU Cyprien Coffi, Sociologue, Université de Lomé, Togo
  • Pr ALE Georges, Géographe, Université de Parakou, Bénin
  • Pr ALLAGBÉ Binjamin, Géographe, Université d’Abomey Calavi, Bénin
  • Pr BROU Emile Koffi, Géographe, Université Alassane Ouattara de Bouaké, Côte d’Ivoire
  • Pr DANIOUÉ Tamasse, Sociologue, Université de Lomé, Togo
  • Pr GNÉLÉ José, Géographe, Université de Parakou, Bénin 
  • Pr KADOUZA Padabô, Géographe, Université de Kara, Togo
  • Pr KISSIRA Aboubakar, Géographe, Université de Parakou, Bénin
  • Pr KORBEOGO Gabin, Sociologue, Université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso,
  • Pr KPATCHA Tchilabalo Matchonna, Urologue andrologue, Université de Kara, Togo
  • Pr MAYRARGUE Cédric, sciences politiques, Université Paris 1 Panthéon-Sobornne, France
  • Pr N’KERE Komi, Géographe, Université de Lomé, Togo
  • Pr NANTOB Mafobatchie, Sociologue, Université de Lomé, Togo
  • Pr NAPO Gbati, Sociologue, Université de Lomé, Togo
  • Pr PAUL YATTA François, MC, HDR, Economie urbaine et régionale, CGLU Afrique, Maroc
  • Pr ONIBON DOUBOGAN Yvette, Sociologue, Université de Parakou, Bénin
  • Pr TCHABLE Boussanlègue, psychologue de l’éducation, Université de Kara, Togo
  • Pr VODOUNOU Jean Bosco, Géographe, Université de Parakou, Bénin
  • Dr ADEVE Komla, MC en gestion, Université de Kara, Togo
  • Dr BAKPA Mimboab, MC en linguistique, Université de Kara, Togo
  • Dr BASKIA Toussia Daniel Valérie, MC en Géographie, Université de Bertoua, Cameroun
  • Dr BINI Essonam, MC en philosophie éthique et morale, Université de Kara, Togo
  • Dr COULIBALY Fatoumata, MC en géographie, université des sciences sociales et de gestion de Bamako, Mali
  • Dr DANVIDE Taméon Bénoît, MC en urbanisme et aménagement, EAMAU, Togo
  • Dr DIARRASSOUBA Bazoumana, MC en Géographie, Université Alassane Ouattara de Bouaké, Côte d’Ivoire
  • Dr GBEOU-KPAYILE Nadjombé, MC en droit public, Université de Kara, Togo
  • Dr GBITRY Bolou Abel, MC en Géographie, Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, Côte d’Ivoire
  • Dr GUEZERE Assogba, MC en Géographie, Université de Kara, Togo Dr KANKPENANDJA Laldja MC en Géographie, Université de Kara, Togo
  • Dr KARAMOKO Vasseko, MC en sociologie de l’éducation, Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’ivoire Dr KRA Kouadio Joseph, MC en Géographie, Université Peleforo Gon Coulibaly de Korogho, Côte d’Ivoire
  • Dr KRA Kouakou Valentin, MC en Sociologie, université Alassane Ouattara de Bouaké, Côte d'Ivoire Dr LARE Konnegbéne MC en Géographie, Université de Kara, Togo
  • Dr MAIGA Ahmadou, MC en psychologie, Université des Lettres et sciences humaines de Bamako, Mali
  • Dr MOUTORE Yentougle MC en sociologie, Université de Kara, Togo
  • Dr NAKOULMA A. Goama, Maître de recherche en Géographie, Université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso
  • Dr NANOINI Damitonou MC en Géographie, Université de Kara, Togo
  • Dr OURO BITASSE Eralakaza, MC en Sociologie, Université de Kara, Togo
  • Dr PILO Mikémina, MC en Économie, Université de Kara, Togo
  • Dr SENE Abdourahmane Mbade, MC en Géographie, Université de Ziguinchor, Sénégal
  • Dr SODORE Abdoul Azise, MC en Géographie, Université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso,
  • Dr SORY Issa, MC en Géographie, Université Norbert Zongo de Koudougou, Burkina Faso
  • Dr SOUHO Tiatou, MC en Biologie moléculaire, Université de Kara, Togo
  • Dr SOUSSOU Tatonguéba, MC en Géographie, Université de Kara, Togo
  • Dr TANANG Essohouna, MC en histoire contemporaine, Université de Kara, Togo Dr TOB-RO N'Dilbé, MC en Géographie, Université Adam Barka d'Abéché, Tchad
  • Dr WATANG ZIEBA Félix, MC en Géographie, Université de Maroua, Cameroun
  • Dr YAOU Tamegnon, MC en sociologie, Université de Kara, Togo

Références bibliographiques citées

  • Fournier Alexia fall, 2006, Enseignement à distance supporté par les NTIC au Sénégal : Vers l’accession d’un public nouveau à l’enseignement supérieur ? Thèse de doctorat présentée à la Faculté des lettres de l’Université de Fribourg (Suisse)
  • André Nyamba, 2007, Le LMD dans les universités africaines au sud du Sahara, in L’enseignement superier dans la mondialisation libérale, IRMC, pp 77-88,  https://books.openedition.org/irmc/726    
  • Bethuel Makosso (2006) : La crise de l'enseignement supérieur en Afrique francophone: une analyse pour les cas du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, et de la Côte d'Ivoire , Journal of Higher Education in Africa / Revue de l'enseignement supérieur en Afrique , Vol. 4, No. 1 (2006), pp. 69-86 
  • Dang Vu H.  (2014) : Les grandes universités face aux enjeux de la production urbaine, Érès, Espaces et Sociétés, N°159, pp 17-35
  • Darvas P., « L’enseignement supérieur en Afrique subsaharienne : un sommaire », (non paginé), communication à la conférence « L’enseignement supérieur au cœur des stratégies de développement en Afrique francophone », Ouagadougou, 2006 http://www.worldbank.org/education/ouagadougou  
  • Loiret P-J (2007): L’enseignement à distance et le supérieur en Afrique de l’ouest : une université façonnée de l’extérieur ou renouvelée de l’intérieur ?, thèse de doctorat, Université de Rouen, 499 p.

Places

  • Agora 21 janvier 2004 - Route de l'ENI, Campus sud
    Kara, Togo (43)

Event attendance modalities

Full on-site event


Date(s)

  • Sunday, December 31, 2023

Keywords

  • université, deuxième, génération, impact, socio-économique, dynamique, territoriale, Afrique, francophone,

Contact(s)

  • Yentougle MOUTORE
    courriel : moutorey [at] yahoo [dot] fr

Information source

  • Yentougle MOUTORE
    courriel : moutorey [at] yahoo [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Les universités publiques d’Afrique francophone de la deuxième génération et leur impact sur la dynamique socio-économique et territoriale des villes secondaires », Conference, symposium, Calenda, Published on Tuesday, October 31, 2023, https://doi.org/10.58079/1c2q

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