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Gestion et résolution des crises sociopolitiques en Afrique noire contemporaine
Quelle place pour la culture, la mémoire et les représentations ?
Published on Friday, November 03, 2023
Abstract
S’inscrivant dans le cadre du Peacebuilding à l’africaine et de la construction de la résilience, cette journée d’étude entend, au regard de l’urgence de la prévention des conflits violents par le biais d’un renforcement dispositif endogène de consolidation de la paix fondé sur l’expertise locale, mettre à jour les connaissances épistémologiques, théoriques et pratiques sur la gestion et la résolution des crises et conflits en tant qu’objet et sujet historicisable. Cette journée donnera aussi l’occasion de réunir des enseignants et chercheurs des questions de polémologie et d’irénologie, pour en examiner le « retour » ou la rémanence occultée de l’ingénierie africaine.
Announcement
Contexte et justification
L’Afrique noire contemporaine est de plus en plus affectée par des crises et conflits ethnico-politiques et tribaux armés. Ces crises et conflits, « horribles » inventions de la nature et de l’Homme engagent des millions de peuples sur les chemins de l’exil, après avoir laissé, sur les lits d’hôpitaux, de nombreuses (blessés, de mutilés et de morts). Au début des décennies 90, on dénombrait environ 11 pays africains en conflit (Soudan, Éthiopie, Ouganda, Mozambique, Angola, Liberia, Sierra Leone, Burundi, Rwanda, ex-Zaïre, Congo-Brazzaville) pour un bilan désastreux compris entre 3,8 et 6,8 millions de morts ; soit 2,4 à 4,3% de la population cumulée de ses pays, estimée à 155 millions d’habitants. En 2000, 14 pays africains étaient en guerre pour un inventaire non exhaustif de 4 millions de réfugiés et 10 millions de déplacés[1]. En Afrique, la fin de la guerre froide semble avoir dupliqué les foyers de tensions issus du chaos mondial. Les zones grises et leur excroissances font apparaître çà et là des États faillis ou défaillants[2], ou des nationalismes alternatifs de type révolutionnaire. En 2015, les zones grises se sont multipliées avec la montée exponentielle des zones de tensions (Tchad, Centrafrique, Cameroun, Burundi, Congo-Brazzaville, RDC, etc.) et de l’islamisme autour du Sahel (notamment Boko Haram) ou l’inflation de la piraterie maritime et du terrorisme international. Bien qu’opposé à toute induction fataliste, la revue des indicateurs de la stabilité fait craindre une forte tendance à la perpétuité des crises et conflits africains. Ainsi, les indicateurs politiques (criminalisation et délégitimation de l'État, détérioration graduelle des services publics, violations des droits de l'homme, etc.), sociaux (pression démographique, mouvements massifs des réfugiés et de déplacés internes, cycles de violences communautaires, etc.) et économiques (inégalités de développement et déclin économique subi ou prononcé) nécessaires à l’évaluation de la stabilité telle qu’énoncée par le Fund for Peace et le Foreign Policy sont quasi-nuls en Afrique.
C’est pourquoi, la gestion et la résolution des conflits sociopolitiques en Afrique noire contemporaine ont été et demeurent des sujets de préoccupation majeure pour les gouvernements, les organisations régionales et la communauté internationale, en raison de leur impact négatif sur le développement économique et social, la stabilité politique, les droits de l'homme et la sécurité dans la région. La compréhension des causes profondes des conflits est essentielle pour réduire leur fréquence et leur gravité. Toutefois, les conflits en Afrique noire découlent, souvent, de facteurs structurels tels que la pauvreté, les inégalités socio-économiques, la discrimination ethnique, les violations des droits de l'homme et la mauvaise gouvernance. Les conflits peuvent également être causés par les luttes de pouvoir, les différences religieuses et culturelles, la dégradation de l'environnement et les tensions territoriales. La gestion et la résolution efficientes des conflits impliquent donc une combinaison de mesures préventives, proactives et réactives. Certains mécanismes de prévention incluent la promotion de la démocratie, de l'État de droit, de la transparence et de la responsabilité en matière de gouvernance, la promotion d'un dialogue intercommunautaire et la prévention de la corruption. Des interventions proactives peuvent inclure la réforme des institutions, la création de mécanismes de justice transitionnelle, la résolution des conflits fonciers et la promotion de l'autonomie locale. Des réponses réactives peuvent inclure la médiation, l'arbitrage, la coopération régionale et la participation citoyenne. En fin de compte, la résolution des conflits nécessite l'engagement concerté des gouvernements, des organisations régionales et de la communauté internationale. Il est important que ces acteurs travaillent ensemble pour mettre en place des politiques de prévention des conflits efficaces, renforcer les capacités locales, inciter les parties prenantes à se mobiliser, fournir une assistance humanitaire et coordonner les efforts pour la reconstruction après un conflit.
La culture, la mémoire et les représentations sont également des éléments importants dans la gestion et la résolution des conflits en Afrique noire contemporaine. Dans de nombreuses sociétés africaines, la culture est considérée comme un système de valeurs et de normes qui régissent les croyances, les comportements et les relations sociales. Les conflits naissent souvent lorsque ces valeurs et ces normes sont violées ou quand elles entrent en conflit avec d'autres systèmes de valeurs. En Afrique, la mémoire est également importante car elle permet de se souvenir des événements passés et de comprendre comment ils affectent le présent. La mémoire collective joue un rôle crucial dans la résolution des conflits en aidant à identifier les causes profondes de ces conflits et à proposer des solutions plus durables. Les représentations, quant à elles, sont des images mentales ou des idées que les gens ont d'eux-mêmes, des autres et du monde. Les représentations peuvent influencer la façon dont les conflits sont perçus et traités. Par exemple, les récits historiques qui glorifient certaines communautés et dénigrent d'autres peuvent contribuer à la formation de préjugés et de stéréotypes qui peuvent aggraver les conflits. Ainsi, pour une gestion efficace des conflits en Afrique noire contemporaine, il est important de prendre en compte les aspects culturels, mémoriels et représentationnels. Les parties prenantes doivent travailler ensemble pour reconnaître et respecter les différences culturelles, pour inclure la mémoire collective dans les processus de réconciliation et pour promouvoir des représentations plus justes et égalitaires.
Objectifs
S’inscrivant dans le cadre du Peacebuilding à l’africaine et de la construction de la résilience, cette journée d’étude entend, au regard de l’urgence de la prévention des conflits violents par le biais d’un renforcement dispositif endogène de consolidation de la paix fondé sur l’expertise locale, mettre à jour les connaissances épistémologiques, théoriques et pratiques sur la gestion et la résolution des crises et conflits en tant qu’objet et sujet historicisable. Cette journée donnera aussi l’occasion de réunir des enseignants et chercheurs des questions de polémologie et d’irénologie, pour en examiner le « retour » ou la rémanence occultée de l’ingénierie africaine. Du point de vue spécifique, il s’agira de : réunir des experts et praticiens afin d’animer, durant une journée entière, une activité scientifique au sein du Département d’Histoire de l’Ecole Normale Supérieure de l’Université de Yaoundé I; produire, à partir du Cameroun, un ensemble de réflexions qui rendent compte de l’urgence de la prise en compte des spécificités endogènes dans la gestion et la résolution des crises sociopolitiques en Afrique contemporaine ; créer les conditions d’une convivialité scientifique et trans/inter/intra-disciplinaire pour le plus grand bénéfice des apprenants et des passionnés des questions de conflictualité.
Méthodologie
Cette journée d’étude se déroulera autour de trois panels, conduits par des Animateurs et/ou Présidents. Il s’agira de réunir plus d’une quinzaine des chercheurs en histoire, en sociologie, en anthropologie, science politique etc. autour de la table, afin d’identifier et d’analyser la pertinence des mécanismes endogènes de prévention, de gestion et de résolution des conflits existant, fondés sur la culture, la mémoire et les représentations. Les réflexions seront introduites par une leçon inaugurale délivrée par un Universitaire choisi parmi les plus affirmés sur les questions de conflit ou de Peacebuilding, pour fixer le cadre réflexif général de la Journée.
Axes et panels
Panel 1 : Archéologie des crises et conflits sociopolitiques en Afrique noire contemporaine
- Axe 1 : La typologie des crises et conflits sociopolitiques en Afrique contemporaine
- Axe 2 : Les acteurs et les motivations des conflits sociopolitiques en Afrique noire contemporaine
- Axe 3 : Les territoires et les religions en contexte de crise en Afrique noire contemporaine
- Axe 4 : La dynamique des conflits en Afrique noire contemporaine
- Axe 5 : Les dits et les non-dits dans les conflits en Afrique noire contemporaine
Panel 2 : Mécanismes endogènes de gestion et de résolution des conflits sociopolitiques en Afrique noire contemporaine
- Axe 1 : L’inventaire des dispositifs endogènes de prévention et de résolution des conflits et de promotion de la paix en Afrique noire
- Axe 2 : Les acteurs et les piliers des mécanismes endogènes de prévention et de gestion des crises et conflits africains
- Axe 3 : Le rôle des structures communautaires dans la prévention des conflits en Afrique noire
- Axe 4 : Les indicateurs de pertinence et d’efficacité des mécanismes endogènes de prévention et de gestion des crises/conflits en Afrique noire
- Axe 5 : La systématisation des mécanismes endogènes de prévention, de gestion et de résolution des crises/conflits en Afrique noire
- Panel 3 : Culture, mémoire et représentations : objets scientifiques et gage de la promotion de la paix en Afrique noire contemporaine
- Axe 1 : Les traditions, la modernité et la gestion des crises sociopolitiques en Afrique : entre universalité, authenticité et intelligibilité
- Axe 2 : L’avenir de la mémoire et des représentations
- Axe 3 : L’ancestralité, l’endogénéité, la soutenabilité et l’opérationnalité irénologique de la culture africaine de paix
- Axe 4 : Le renouvellement du discours scientifique autour de la mémoire promotrice de la paix et de la stabilité en Afrique
- Axe 5 : La mise en place d’une stratégie africaine de prévention et de résolution des conflits
Modalités de soumission des propositions de communication
Les personnes intéressées par la perspective d’une communication lors de cette Journée d’étude, sont priées de soumettre dans l’un des axes énoncés (ou tout autre axe connexe), une proposition de communication comportant le titre de la communication, un résumé de 500 mots environ, leur (s) nom (s) et prénom (s), leur affiliation institutionnelle, leurs contacts et adresses mail aux adresses E-mail suivantes : alexis.gasisou@univ-yaounde1.cm, alexisgasisou@gmail.com, alphonse.tamekamta@univ-yaounde1.cm, tamekamta@gmail.com.
Calendrier
- * Lancement de l’appel à contribution : 27 septembre 2023 ;
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* Date limite d’envoi des résumés : 27 novembre 2023 ;
- * Notification d’acceptation ou de rejet du résumé : 10 décembre 2023 ;
- * Date limite de réception des textes complets (entre 12 et 15 pages): 30 janvier 2024 ;
- * Tenue de la Journée d’étude : 16 février 2024 ;
- * Date limite de réception des textes complets revus après la Journée d’étude : 16 mars 2024 ;
- * Envoi des articles complets en expertise : 20 mars 2024
- * Retour des expertises aux contributeurs: 20 avril 2024 ;
- * Date limite d’envoi des textes définitifs: 20 mai 2024 ;
- * Publication des actes de la journée d’études : juin 2024.
Encadrement administratif et scientifique
Coordination administrative : Pr Annie Sylvie WAKATA, Directeur de l’ENS-Yaoundé
Supervision générale : Pr Achille Elvice BELLA, Chef de Département
Comité scientifique
Président : Pr Achille Elvice BELLA
Membres :
- Pr Salvador EYEZO’O,
- Pr Eugène Désiré ELOUNDOU,
- Pr Armand LEKA ESSOMBA,
- Pr SAÏBOU ISSA,
- Pr David MOKAM,
- Pr Eric Mathias OWONA-NGUINI,
- Pr Antoine SOCPA,
- Pr Joseph-Vincent NTUDA-EBODE,
- Pr Jean KOUFAN MENKENE,
- Pr Virginie WANYAKA,
- Pr Paul Elvic MBATCHOM,
- Pr Michael NDOGEGANG,
- Pr Joseph TANGA ONANA,
- Pr SOULEY MANE,
- Pr Jeannot MVE BELINGA,
- Pr Jean Paul OSSAH MVONDO,
- Pr JABIRU Muhammadou Amadou,
- Pr Christophe SIGNIE,
- Pr René NGEK MONTEH,
- Pr ADA DJABOU,
- Pr Jules Ambroise NOPOUDEM,
- Pr Édouard BOKAGNE,
- Pr Eric Wilson FOFACK,
- Pr Franck EBOGO.
Coordination : Dr Alexis Armélien GASISOU et Dr Alphonse Zozime TAMEKAMTA
Comité de lecture :
- Dr Fanta BRING
- Dr Sandrine Huguette OBE EFOUA
- Dr Jean-Pierre NTAMAG
- Dr Serge Landry Floréal ADIEME
- Dr Joseph Jules SINANG
- Dr Honorine Castele AYINA NGONO
- Dr Julien Marie DANGA
- Dr Séraphin ANNABA
- M. WOMESSE GOLBO
Bibliographie indicative
-Alhassane Ch, La parenté à plaisanterie (le sanakouya) : un atout pour le dialogue et la cohésion sociale en Guinée, Paris, L’Harmattan, 2014.
-Almeida Cravo, Teresa, « Peacebuilding: Assumptions, Practices and Critiques », Journal of International Relations, vol. 8, núm. 1, mayo-octubre, 2017, pp.44-60.
-Ango Ela P. (Dir.), La prévention des conflits en Afrique centrale. Prospective pour une culture de la paix, Paris, Karthala, 2001.
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Notes
[1] Ph. Hugon, « L’économie des conflits en Afrique », Revue internationale et stratégique 3/2001, no 43, p.152.
[2] Lire N. Chomsky, Failed States : The Abuse of Power and the Assault on Democracy, London, Penguin, 2006.
Subjects
- Africa (Main category)
- Society > History > Social history
Event attendance modalities
Hybrid event (on site and online)
Date(s)
- Monday, November 27, 2023
Keywords
- crise sociopolitique, conflit, culture, mémoire, représentation, gestion, résolution, Afrique
Contact(s)
- Zozime Alphonse TAMEKAMTA
courriel : tamekamta [at] gmail [dot] com - Alexis Armélien GASISOU
courriel : alexis [dot] gasisou [at] univ-yaounde1 [dot] cm
Information source
- Zozime Alphonse TAMEKAMTA
courriel : tamekamta [at] gmail [dot] com
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To cite this announcement
Alexis Armélien Gasisou, Zozime Alphonse Tamekamta, « Gestion et résolution des crises sociopolitiques en Afrique noire contemporaine », Call for papers, Calenda, Published on Friday, November 03, 2023, https://doi.org/10.58079/1c3m