Cette deuxième édition du colloque international scientifique en sciences de l’éducation est une initiative de jeunes enseignants-chercheurs en sciences de l’éducation dans le but de présenter des travaux issus de ce domaine, échanger des pratiques et partager des expériences. Cet événement vulgarise les différents travaux scientifiques de recherche issus de champs multiples (histoire de l’éducation, pédagogie, didactique, sociologie, psychologie…) pour éclairer sur les enjeux, les apports, les analyses et les réflexions des différents courants en sciences de l’éducation. Dans une dynamique interdisciplinaire, les différents travaux de recherche peuvent provenir d’une quelconque recherche aboutie s’inscrivant dans les domaines des sciences de l’éducation.

2éme édition du colloque « Les sciences de l’éducation : apports, enjeux, réflexion dans les champs de l’éducation et la formation » 27-28 Juin 2024 à Yaoundé Cameroun

Présentation

Après la tenue de la première édition du colloque international scientifique en sciences de l’éducation à la FASTEF à Dakar les 12-13 janvier 2023, il s'agit d'une initiative de jeunes enseignants-chercheurs en sciences de l’éducation dans le but de présenter des travaux issus de ce domaine, échanger des pratiques et partager des expériences. En continuité, l’association internationale africaine des enseignants et enseignants-chercheurs en sciences de l’éducation créée se veut inclusive et est composée de plusieurs nationalités africaines, européennes et canadiennes.

Cet événement vulgarise les différents travaux scientifiques de recherche issus de champs multiples (histoire de l’éducation, pédagogie, didactique, sociologie, psychologie…) pour éclairer la communauté scientifique sur les enjeux, les apports, les analyses et les réflexions des différents courants en sciences de l’éducation. Dans une dynamique interdisciplinaire, les différents travaux de recherche peuvent provenir d’une quelconque recherche aboutie s’inscrivant dans les domaines des sciences de l’éducation.

L’enjeu de ce colloque est donc bien de se concentrer sur les sciences de l’éducation, considérées dans leur diversité et dans leurs rapports à notre société, avec l’ensemble des regards, des questionnements et des apports issus de différents horizons disciplinaires. Nous espérons que cette confrontation dégagera non seulement un état des lieux, mais aussi des pistes pour la recherche et pour l’action.

Parmi les actions attendues du colloque, il s’agit de relever les défis liés aux questions d’éducation et de formation qui se posent aux acteurs de l’école, aux décideurs, évaluateurs, praticiens, formateurs, scientifiques, étudiants. La richesse des travaux présentée occasionnera certainement des retombées scientifiques tant sur le plan théorique que pratique.  La participation à la réflexion sur les enjeux liée à l’éducation et à la formation en Afrique requiert la mise en synergie de compétences, de savoirs et expertise au service de l’éducation et de la formation des enfants, des jeunes et des adultes. Ces moments d’échange constituent une opportunité pour mettre en valeur différentes expériences, pratiques et savoirs d'ici et d'ailleurs en mutualisant des ressources et en produisant des travaux scientifiques solides.

Argumentaire

L’Afrique est confrontée à d’énormes problèmes éducatifs. D’après une publication conjointe de l'UNESCO et de l'Union africaine (2023) dans environ la moitié des pays africains, le taux de non-scolarisation des enfants en âge de fréquenter l'école primaire est inférieur à 10 % alors qu'il est supérieur à 50 % pour l'école du second cycle du secondaire. Dans les pays d'Afrique subsaharienne, l'écart de scolarisation entre les filles et les garçons se creuse au fur et à mesure qu'ils avancent dans leur scolarité. (Nations Unies, 2015). Une étude menée à Cotonou (Gastineau et Adjamagbo, 2023) montre d’ailleurs que « la surreprésentation des hommes dans le corps enseignant influe très probablement sur les modèles de genre que l’école transmet aux enfants » (p.93). L’école devient donc un lieu de reproduction de rapports sociaux de domination et de pouvoir (Coulibaly, 2013).

Face à cette situation alarmante, on peut interroger l’école dans l’atteinte de la parité des sexes dans l’enseignement secondaire, la place des universités et du ministère de l’éducation dans l’attraction et le recrutement des femmes en formation initiale à l’enseignement primaire et secondaire, la place de la formation des enseignants, les politiques éducatives mises en œuvre, la place de l’éducation des filles, les parcours de scolarisation, l’efficacité des différents systèmes éducatifs, le rôle de l’institution scolaire dans la construction de la démocratie, enjeux et défis du numérique, la formation continue comme levier de professionnalisation, etc.

Quelle place occupe la formation des enseignants dans les différentes politiques éducatives ? Quels sont les enjeux ? Comment faire face aux difficultés du métier dans un contexte de rareté des moyens et de la banalisation du métier d’enseignant, des multiples grèves, de la crise de l’école, de l’insuffisance de la formation initiale et continue, de l’échec scolaire important…etc ?. Quelle formation initiale et continue pour les acteurs de l’école susceptible d’induire des compétences ? Quel processus de formation susceptible d’engendrer une pratique réflexive et une culture commune dans le métier ? Comment redonner aux enseignants le goût d’enseigner et aux élèves le plaisir d’apprendre ?

Quelle place pour l’éducation dans un contexte de mondialisation ? Art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, l’éducation développe ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie. Comment développer un système éducatif plus égalitaire et capable de répondre au défi de la scolarisation des filles ?

Mais en même temps il s’agit de réfléchir ensemble sur les problématiques de redoublement, de démotivation et d’abandon scolaire, les années scolaires incomplètes par suite des grèves incessantes soit des enseignants et/ou étudiants ou élèves. Comment favoriser un système éducatif plus inclusif qui qualifie selon les voies diverses en fonction des capacités de chaque enfant ? Quel regard et quelles perspectives dessiner pour une école plus efficace qui enseigne des valeurs universelles de démocratie, de citoyenneté, d’humanisme et d’ouverture sur le monde ? Comment répondre à l’urgence des problématiques de scolarisation, d’insertion professionnelle des jeunes, au défi du chômage, au désespoir d’une jeunesse africaine ? Autant d’interrogations dont les interventions tenteront d’apporter des éclairages scientifiques.

Le public ciblé est multiple : universitaires, professeurs, étudiants, chercheurs, formateurs, décideurs politiques, partenaires au développement, enseignants, éducateur, assistant social, acteur du développement, ONG, praticien, acteur de l’éducation, instituteur, responsable éducatif, décideurs politiques, élèves, scientifiques…etc.

Toutes les communications dans les différents champs des sciences de l’éducation seront reçues. Des axes sont définis :

• Axe 1 : formation des enseignants, insertion professionnelle et travail enseignant
• Axe 2 : systèmes éducatifs, politiques éducatives et inégalités sociales et scolaires
• Axe 3 : pédagogie, didactique et évaluation des apprentissages
• Axe 4 : TIC, difficulté, abandon scolaire et éducation inclusive
• Axe 5 : processus enseignement-apprentissage et motivation scolaire
• Axe 6 : professionnalisation, réflexivité, formation professionnelle et formation continue
• Axe 7: l’école vecteur de changement, relation école-famille et organismes communautaires

Conditions de soumission

Les participants peuvent faire une communication (en mentionnant statut, université, pays, adresse mail) en envoyant un résumé 8-10 lignes maximum (incluant un titre, une problématique, un cadre théorique, une méthodologie, éventuellement des résultats) ou un symposium. Les résumés doivent être envoyés aux 3 adresses mail suivantes:

• asso.inter.science.education@gmail.com
• carlosnjoya@gmail.com
• agnissonisidoine@gmail.com

Un retour est prévu sur les communications reçues et les symposiums pour le 5 juin 2024.

Chaque auteur a la possibilité de soumettre au maximum 1 communication comme communicant principal. Les résumés sélectionnés au programme seront publiés dans le livre des résumés du colloque.

La date limite de clôture des communications est le 31 mai 2024

Frais d'inscription

La trésorière de l'association est la docteure Iréne Tazanou : irenetazanou@yahoo.fr

Les frais d’inscription au colloque sont :

• enseignants-chercheurs/enseignants/autre public : 80 euros par participant (50.000 FCFA)
• doctorants/étudiants (certificat de scolarité à fournir) : 40 euros par participant (25 000 FCFA)

Comité du scientifique

• Philippe Meirieu Université Lyon 2 France
• Diallo Seykhou Université Dijon France
• Aline Niyubahwe Université UQAT Canada
• Amadou Yoro Niang FASTEF Sénégal
• Agbotro koffi Agbéko Institut Supérieur Don Bosco Togo
• Pierre Fonkoua Université Yaoundé 1 Cameroun
• Pierre Tchimabi Université de Maroua Cameroun
• Pascal Champain Université Cergy-Pontoise France
• Nathalie Baur Masungi HEP Vaud Suisse
• Mériem Belhaddioui Université Meknès Maroc
• Karine Buard INSHEA France
• Song Esaïe Univeristé Yaoundé 1 Cameroun
• Michel Kouam Université Catholique d’Afrique Centrale Cameroun
• Jean Marc Nolla Université Québec
• Bassirou Arabo Mohamadou Université Ngaoundéré Cameroun
• Bachir Bouba Université Maroua Cameroun
• Samah Dellai Université Sorbonne France
• Assane Diakkhaté Université Gaston Berger Sénégal
• Sérigne Ababacar Cisse Ba Université Numérique Cheikh Hamidou Kane Dakar Sénégal
• Mouhamadou Lamine Ba Université Gaston Berger Sénégal
• Menye Nga Germain Université Ngaoundéré Cameroun
• Maingari Daouda Université Ngaoundéré Cameroun
• Oyono Michel Tadjuidje Université Maroua Cameroun
• Mahamat Aladji Université Ngaoundéré Cameroun
• Armand Leka Essomba Université Yaoundé 1 Cameroun
• Bini Koffi Roland Université Côte d'Ivoire
• Judith Sadja- Njomgang Université Yaoundé 1 ENS Cameroun
• Évariste Magloire Yogo Université Joseph Ki-Zerbo Burkina-Faso
• Panya Padama Univeristé Ngaoundéré Cameroun
• Marceline Djeumeni Université Ngaoundéré Cameroun
• Emmanuel Beche Université Maroua Cameroun
• Carlos Nyoya ICT University Cameroun
• Irene Tazanou ICT University Cameroun
• Jean Claude Bationo Ecole Normale Supérieure Burkina Faso
• Nkeck  Bidias Renée Solange Université Yaoundé Cameroun
• Thierno Ly UCAD Dakar Sénégal