La disparition de l’entité administrative régionale (même si la fusion en a maintenu le nom) a rendu paradoxalement plus aiguë la question de ce que signifie aujourd’hui être franc-comtois. Ce colloque ne propose pas uniquement de définir et de décrire ce qui fonde cette identité collective, mais de comprendre comment elle se construit, comme elle se transmet, comment elle évolue. Le colloque sera l’occasion d’exposer la déclinaison des « marqueurs d’identité » comme facteurs d’attachement, mais surtout leur interaction autour de trois axes : le patrimoine naturel, le patrimoine économique et le patrimoine culturel.

Argumentaire

La disparition de l’entité administrative régionale (même si la fusion en a maintenu le nom) a rendu paradoxalement plus aiguë la question de ce que signifie aujourd’hui être franc-comtois. Ce colloque ne propose pas uniquement de définir et de décrire ce qui fonde cette identité collective, mais de comprendre comment elle se construit, comme elle se transmet, comment elle évolue. Ce n’est donc pas un regard exclusivement historique ou patrimonial qu’il entend porter sur l’identité régionale : il propose au contraire de s’ouvrir à d’autres questionnements sur l’élaboration des processus d’appartenance à un territoire et à un groupe humain dans leurs dimensions culturelles, politiques, affectives… qu’elles soient individuelles ou collectives, intimes ou militantes. Les organisateurs privilégient une approche volontairement ouverte à la pluralité, intéressant à la fois les sciences humaines mais prenant aussi en compte des considérations économiques et environnementales.

Le colloque nécessite d’exposer la déclinaison des « marqueurs d’identité » comme facteurs d’attachement, mais surtout leur interaction autour de trois axes : le patrimoine naturel, le patrimoine économique et le patrimoine culturel. Sont ainsi attendues des propositions de communication liant par exemple héraldique et marketing territorial, symbolique et appropriation collective dans le domaine du sport ou de la politique, littérature régionale et représentation des paysages, histoire et types d’agriculture et d’artisanat, économie et polarisation de l’espace régional… Elles peuvent prendre la forme d’études de cas précises (ainsi sur les labels régionaux ou l’emblématique sportive…) ou de réflexions plus théoriques questionnant l’identité comtoise au prisme de problématiques régionales plus larges.

L’ambition des organisateurs du colloque est de s’adresser à un large public et de confronter les données actuelles de la recherche et de la réflexion à des problématiques contemporaines. Dans une démarche comparatiste et transversale, et parce qu'une identité se définit par un jeu de représentations à la fois interne et externe, les spécialistes d’autres espaces régionaux sont vivement invités à venir présenter leurs travaux.

Modalités de contribution

Les propositions de communication sont à adresser à cette adresse : colloque.etrecomtois@orange.fr

avant le 31 mars 2024.

Elles prennent la forme d’un résumé de 10-15 lignes, en soulignant cinq mots-clés, suivi d’une présentation rapide de l’auteur. Elles feront l’objet d’une sélection assurée par le comité scientifique et le comité d’organisation.

Le colloque se déroulera les mardi 6 (journée) et mercredi 7 mai (matin) 2025. Il se tiendra sous les auspices et avec le soutien de la Fédération des sociétés savantes de Franche-Comté et donnera lieu à une publication illustrée par les éditions de l'association Folklore-Comtois culture et patrimoine.

Conseil scientifique

• Patricia Guyard, directrice des archives départementales du Jura
• Alexandre Moine, professeur de géographie à l'Université de Franche-Comté
• Laurent Poupard, chercheur au service Inventaire et Patrimoine, Région Bourgogne-Franche-Comté
• Nicolas Vernot, docteur en histoire, chercheur à Cergy Paris Université
• Marie-Claire Waille, conservatrice en chef honoraire de la bibliothèque de Besançon

Comité d’organisation 

Aurélie Carré, Bruno Chaton, Bruno Coppi, Michel Courtois, Florence Coutier, Jean-Claude Duverget, Michèle Gaiffe, Vincent Petit.