Il s'agira d'étudier les discours textuels et picturaux produits par les lecteurs sur le site de média journalistiques (Le Monde, Libération, Le Figaro, L'Équipe) et leurs pages Twitter et Facebook associées en collectant les commentaires textuels et iconographiques produits en réaction au corpus (sur des articles en lien avec l'équitation), mais aussi un recensement du nombre de partages des articles.

Contexte et enjeux

Dans nos sociétés contemporaines, les discours et les actions en faveur des droits des animaux se multiplient dans le sillage du mouvement animaliste. Ces discours se formalisent à partir des questionnements sociétaux sur la notion de bien-être animal. Les sports équestres y font l’objet de débats de plus en plus nombreux sur la maltraitance des équidés, comme ce fut le cas lors de l’épreuve du pentathlon aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.

Le discours animaliste est diffusé par des canaux de communication dont il s’agit de mesurer l’efficacité, en particulier celle des médias sociaux. Les associations et organisations non gouvernementales pour la libération animale tentent d'influencer l'opinion publique en suscitant des réactions de type émotionnel. Il s’agira de mieux comprendre le poids et l’influence que peut avoir la présence médiatique des associations animalistes sur les opinions publiques manifestées en ligne. 

Objectifs scientifiques

En France, il y a peu d’études sur la percolation du discours animaliste dans les discours médiatiques et sur l’impact que ces discours peuvent engendrer sur la réception et les représentations des sports équestres. L’objectif scientifique du projet consiste donc à produire des connaissances en ce domaine, en étudiant la réception de contenus journalistiques par le « grand » public ainsi que les réactions qu’ils peuvent déclencher.

L'objectif consiste à produire des connaissances sur ce champ de recherche peu étudié, celui des réseaux et médias sociaux en relation aux mouvements animalistes et leur impact sur le monde des sports équestres. Ceci en étudiant la réception de contenus des journalistes de la presse généraliste par le lectorat desdits journaux.

Missions

En association avec le.la stagiaire en charge de l’analyse des contenus journalistiques, il s'agira d'étudier ici les discours textuels et picturaux produits par les lecteurs sur le site du média et les pages Twitter et Facebook associées en collectant les commentaires textuels et iconographiques produits en réaction au corpus, mais aussi un recensement du nombre de partages des articles.

Le corpus de cette action se compose de titres de presse généraliste choisis pour le large spectre de lecteurs et leur audience tels l’Équipe, Le Monde, Le Figaro, Libération. À ces titres, peuvent être ajoutés des journaux et des magazines secondaires dont le taux d’audience est moins élevé mais qui offrent une complémentarité. L’analyse portera de l’année 2000 à aujourd’hui pour des questions d’accès aux archives et ressources web.

Le corpus des données recueillies sera soumis à une grille d’analyse propre visant à rendre compte des situations et de leur environnement immédiat. Le stagiaire devra construire sa grille à partir d'un modèle classique et en affinant les catégories au contact du terrain des réseaux sociaux.

Profil recherché

• Niveau d’études : Bac +4
• Formation demandée : Le.la stagiaire devra être formé.e aux sciences humaines et sociales
• Compétences : Il est attendu des connaissances en sciences de la communication et des médias ; une maîtrise de la méthodologie qualitative et quantitative (traitement de données textuelles et iconographiques)
• Les candidat.e.s devront avoir un bon relationnel, une capacité à travailler en autonomie
• Compétences facultatives : connaissance d’un logiciel de lexicométrie

Conditions de travail

Le.la stagiaire retenu.e sera rémunéré.e dans le cadre de la convention signée par le laboratoire LEIRIS, l'IFCE et l'INRAE.

Sur le plan scientifique, il.elle sera co-encadré.e par Marianne Celka, MCF en sociologie (UPVM3) et Vanina Deneux - Le Barh, chercheuse en sociologie (IFCE-INRAE).

Le stage réalisé dans ces conditions permettra de valider le module correspondant exigé en master 2.

Lieux de travail : Saumur (éventuellement Montpellier)

Caractéristiques du contrat

• Gratification mensuelle brute : 600€, soit 3600€ pour la durée totale du stage.
• Début du contrat : janvier 2023

Modalités des candidatures

Faire parvenir un CV, une lettre de motivation, par mail à vanina.deneux@inrae.fr et marianne.celka@univ-montp3.fr

avant le 15/12/2022.