HomeAu-delà de l’olé. Pratique, transmission et méthodologie expérimentale depuis le flamenco

Au-delà de l’olé. Pratique, transmission et méthodologie expérimentale depuis le flamenco

Mas allá del Olé. Práctica, transmisión y metodología experimental desde el flamenco

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Published on Thursday, December 07, 2023

Abstract

Ces journées d’études itinérantes et internationales souhaitent penser les dynamiques actuelles de recherche dans le domaine du flamenco, afin d'élaborer de nouvelles perspectives sur un « même » objet d’étude : le flamenco, au prisme des théories critiques développées depuis d’autres champs des sciences humaines et sociales (perspectives interculturelles, postcoloniales, ethnoscénologie, théories du genre, Fat Studies, etc.).

Announcement

Journées d’études itinérantes et internationales 2024/2025 France/Espagne

Argumentaire

Ces journées d’études itinérantes et internationales souhaitent penser les dynamiques actuelles de recherche dans le domaine du flamenco, afin d'élaborer de nouvelles perspectives sur un « même » objet d’étude : le flamenco, au prisme des théories critiques développées depuis d’autres champs des sciences humaines et sociales (perspectives interculturelles, postcoloniales, ethnoscénologie, théories du genre, Fat Studies, etc.).

En effet, il est d’enjeux aujourd’hui de repenser les méthodologies à partir desquelles nous abordons le flamenco, tant la lecture de ce fait artistique ne peut plus être exposé comme un élément externe aux chercheur·euses qui s’en emparent, ces dernier·ère.s ayant un rapport à leur objet qu’il importe de circonstancier afin de mettre en évidence d’où se construisent les discours, desquels découlent les savoirs.

À travers ce cycle, nous invitons ainsi à appréhender le flamenco comme un phénomène en partie lié à des savoirs élaborés depuis la pratique, dont les ressorts d’imbrication peuvent être explicités de différentes manières. L’approche créative et incarnée dans l’élaboration et le partage du savoir est étroitement liée à la dynamique d’investigation practice as research (« pratique comme recherche ») et au statut de « l’artiste-chercheur », en tant que figure hybride qui combine pleinement les capacités de l’artiste professionnel et du chercheur académique. Pour ces journées d’études, nous encourageons également les propositions de dispositifs croisés, unissant chercheur·euses et artistes à combiner leurs ressources respectives, pour se rencontrer et faire recherche à travers des dispositifs qui les déplacent.

À travers ces temps de recherche partagés, il s’agit de repenser les perspectives et les cadres théoriques pour aborder le flamenco, afin de croiser les méthodologies à partir desquelles ce genre artistique peut être envisagé, tout en diversifiant les espaces d’accueil pour créer de la pensée en mouvement aussi hors milieu académique (des temps seront organisés à l’Université, mais également au sein du Centre national de la danse, lieu de formation/ d’expérimentation artistique, espace urbain, etc.). Il nous importe également de revisiter le format de congrès scientifique, qui appelle aujourd’hui à être réactualisé, afin d’expérimenter comment partager et traduire autrement les connaissances. Nous proposons ainsi que l’expérience et les méthodologies de recherche qui naitront de ces journées de travail s’expérimentent à l’aune de formats hybrides, proposant alors de nouveaux accès épistémologiques aux savoirs, au-delà de l’intérêt pour l’objet étudié.

Présentation des enjeux

Ces journées d’études itinérantes et internationales souhaitent penser les dynamiques actuelles de recherche dans le domaine du flamenco, afin d'élaborer de nouvelles perspectives sur un « même » objet d’étude : le flamenco, au prisme des théories critiques développées depuis d’autres champs des sciences humaines et sociales (perspectives interculturelles, postcoloniales, ethnoscénologie, théories du genre, Fat Studies, etc.).

En effet, il est d’enjeux aujourd’hui de repenser les méthodologies à partir desquelles nous abordons le flamenco, tant la lecture de ce fait artistique ne peut plus être exposé comme un élément externe aux chercheur·euses qui s’en emparent, ces dernier·ère.s ayant un rapport à leur objet qu’il importe de circonstancier afin de mettre en évidence d’où se construisent les discours, desquels découlent les savoirs.

À travers ce cycle, nous invitons ainsi à appréhender le flamenco comme un phénomène en partie lié à des savoirs élaborés depuis la pratique, dont les ressorts d’imbrication peuvent être explicités de différentes manières. L’approche créative et incarnée dans l’élaboration et le partage du savoir est étroitement liée à la dynamique d’investigation practice as research (« pratique comme recherche ») et au statut de « l’artiste-chercheur », en tant que figure hybride qui combine pleinement les capacités de l’artiste professionnel et du chercheur académique. Pour ces journées d’études, nous encourageons également les propositions de dispositifs croisés, unissant chercheur·euses et artistes à combiner leurs ressources respectives, pour se rencontrer et faire recherche à travers des dispositifs qui les déplacent.

À travers ces temps de recherche partagés, il s’agit de repenser les perspectives et les cadres théoriques pour aborder le flamenco, afin de croiser les méthodologies à partir desquelles ce genre artistique peut être envisagé, tout en diversifiant les espaces d’accueil pour créer de la pensée en mouvement aussi hors milieu académique (des temps seront organisés à l’Université, mais également au sein du Centre national de la danse, lieu de formation/ d’expérimentation artistique, espace urbain, etc.). Il nous importe également de revisiter le format de congrès scientifique, qui appelle aujourd’hui à être réactualisé, afin d’expérimenter comment partager et traduire autrement les connaissances. Nous proposons ainsi que l’expérience et les méthodologies de recherche qui naitront de ces journées de travail s’expérimentent à l’aune de formats hybrides, proposant alors de nouveaux accès épistémologiques aux savoirs, au-delà de l’intérêt pour l’objet étudié.

Études sur le flamenco

Le flamenco est un mouvement musical et chorégraphique qui a émergé en Espagne en tant que genre spécifique au milieu du XIXe siècle. Presque un siècle plus tard, dans les années 1950, la notion de « flamencologie »[1] a été forgée pour désigner les études consacrées à cet art. Cependant, les premières publications ne sont pas exemptes de préjugés idéologiques, de fantasmes romantiques, et démontrent parfois une absence de rigueur méthodologique scientifique dans les thèses avancées. C’est à partir des années 1990 que l’on relève l’émergence d’une génération d'historiens et d’anthropologues professionnels qui ont commencé à s’intéresser à cet art et à produire, dans une perspective scientifique, des travaux significatifs pour la flamencologie actuelle[2].

Toutefois, la danse flamenco, longtemps affiliée aux écrits et auras se portant sur les danses « espagnoles », « andalouses », « gitanes », de « caractère », porte toujours dans une certaine mesure ces reliquats d’imaginaires projetant sur ce corps « sauvage », « exotique », « tellurique », « passionné », selon d’où on le regarde. C’est que par fascination, méconnaissance et projection ethnocentrée, le flamenco a longtemps fait l’objet en France, et cela depuis le XIXe, d’une extension perceptive romantique, catalysant et révélant les logiques psychologiques à l’œuvre lors du processus d’oralisation, de transcription du spectacle de l’altérité. Et c’est depuis cet héritage, que les artistes flamenco-contemporains, aussi pluriels qu’ils soient, tissent fils et enchevêtrements de ces rhizomes d’histoire et jeux d’imbrications identitaires. En effet, les corporéités flamenco-contemporaines ne cessent de se réinventer dans des enjeux de relectures archivistiques, en résonance aux sources, aux traces (« corps-palimpseste[3] »), dont les logiques des maillages créateurs nous invitent aujourd’hui à en expliciter les soutenants. En plus de ce regard réflexif sur leurs histoires, les corps flamenco contemporains sont anthropophages de nouvelles techniques de danse, d’apports de techniques corporelles diverses, dont les effets retours sur les esthétiques sont à évaluer, à expliciter, afin d’identifier de quoi se nourrissent les processus créateurs au travail pour comprendre in fine l’élaboration de nouvelles esthétiques. De plus, le flamenco étant un genre artistique complexe, imbriqué au sein de différents réseaux, il est d’enjeux de l’appréhender aujourd’hui dans ces enjeux de circulation et résistance entre la culture institutionnelle, les politiques patrimonialisantes, et ses ramifications au sein des espaces à la marge, à la périphérie des centres (eux-mêmes mouvants et à définir), afin de sonder les dynamiques de transferts et de réinventions du geste artistique à la croisée des différents milieux traversés.

Enfin, par ces journées d’études, nous souhaitons donner valeur au flamenco en tant que composante de l’histoire de la culture chorégraphique contemporaine car même si le genre artistique flamenco est relativement bien implanté aujourd’hui au sein des réseaux de diffusion des scènes internationales[4], ce genre a longtemps été envisagé comme annexe périphérique d’une tradition chorégraphique occidentale déterminée par l’ascendance géographique franco-américaine. L’écriture de la danse contemporaine, tant elle a pu être excluante dans sa théorisation reléguant en périphérie les formes dites traditionnelles dénuées d’une tendance conceptualisante, amoindrie peu à peu l’équivoque, en opérant, par force de décentrement réflexif, la possibilité qu’émerge une écriture de l’histoire chorégraphique occidentale incorporant ces enjeux d’apports d’éléments exogènes participant à l’édification plurielle des corps dansant. Impulser un tel chantier vise à ouvrir la fractale de ce qui se comprend et s’intègre au sein d’une histoire commune, globale et connectée de la culture chorégraphique, à l’aune d’une approche transculturelle.

Lignes de recherche

Ces journées d’études itinérantes internationales entre Lyon, Besançon-Montbéliard, Barcelone et Séville, tendent donc à faire se rencontrer des artistes et chercheurs, artistes-chercheurs, afin qu’à travers des dispositifs de rencontres hybrides, émerge la possibilité d’inventer d’autres grammaires, outillages, référents communs pour traduire l’expérience esthétique flamenco et lire la scène flamenco contemporaine, qu’elle se situe dans les théâtres, les lieux culturels et sociaux, dans la rue, les tablaos touristiques sévillans, ou sur la toile du numérique.

Elles appellent ainsi à la participation de la communauté des chercheur·euses à l’international, pour penser et investir ensemble, de façon collaborative et créative, d’autres sentiers d’analyses du panorama flamenco contemporain. Seront valorisés les propositions de communication et dispositifs de recherche expérimentant des perspectives théoriques créatives pour aborder le flamenco (conférence-atelier, recherche-performance, conférence-dansée-chantée-performée, dispositif d’installation, visionnage de documentaire ou vidéo-danse, salon d’écoute, atelier participatif, etc.), afin que ces journées d’études participent aux renouveaux épistémologiques des façons de faire et partager la recherche. À l’aune d’une focale mobilisant l’expression flamenco d’un point d’arrimage profondément pluri-voire transdisciplinaire, plusieurs axes d’études nous intéressent :

  1. Le flamenco en tant qu’incarnation d’imaginaire. C’est depuis cette perspective critique et interdisciplinaire que le corps flamenco pourra plus généralement être investi en tant qu’« incarnation d’imaginaire[5]». Comment les protagonistes de ce genre artistique négocient-ils avec les diverses composantes stéréotypiques, symboliques, archétypales, qu’ils et elles incorporent dans leurs corps, projettent depuis leurs corps ? Nous évaluerons en quoi cette matrice d’imaginaire peut être ressource à la création chorégraphique ou au jeu pantomimique pour mieux cerner les enjeux de relations entre les corps et participer aux besoins de décloisonnement des représentations de genre. Nous interrogerons également quels sont les autres imaginaires proposés par les artistes allant au-delà de la contestation parodique voire ironique des clichés.
  2. Le flamenco en tant que technique spécifique hybride, poreuse aux autres savoirs corporels, techniques et/ou relevant du numérique. Quelles méthodologies spécifiques se créent-ils depuis la spécificité technique de cette danse ? Quelles grammaires particulières peuvent-être identifiées de cette expression musicale, théâtrale, chantée ? Comment l’analyse du geste dansé peut-il nous éclaircir pour décrire de manière fine la corporéité flamenco et ses spécificités techniques ?
  3. Les pédagogies expérimentales qui s’élaborent depuis le corps flamenco. Qu’est-ce que le flamenco met en jeu sur le plan du training du performer, du guitariste, du chanteur. Quels « états de corps » spécifiques se créent-t-il depuis le flamenco ? Quelles ressources corporelles appellent à être convoquées ? Quel travail spécifique se génère-t-il dans la formation et quelles sont les modes opératoires de transmission ? Quels regards les approches en soma-esthétiques ou/et autres théories peuvent-elles apporter à la lecture du geste performé flamenco ?
  4. Le flamenco dans sa portée sociale. Dans quelles mesures le geste flamenco peut-il faire lien, ou réfléchissement social, et de quoi est-il le miroir ou le trait d’union ? En quoi l’ancrage en pratique de cette manifestation artistique dans la société génère des gestes politiques ? Ou quelles associations esthétiques le flamenco crée-t-il, au-delà des communautés traditionnelles entretenues par les liens familiaux, identitaires ou de voisinage ? Comment le flamenco fédère et utilise-t-il les réseaux du numérique pour se réinventer ? Ou accentuer des positions esthétiques et politiques, être un geste d’action dans la société ?
  5. Le corps-flamenco en tant que terrain de la création. Quelles méthodologies de création signent les approches personnelles des artistes ? Et comment réévaluer leurs esthétiques à l’aune d’un décryptage des processus de création ? Quelle valeur est donnée à la dimension de « processus » selon les diverses esthétiques actuelles et pouvons-nous identifier des accointances méthodologiques dans les processus créateurs ? Y a-t-il des affinités esthétiques identifiables selon les dispositions des artistes aux logiques processuelles des temps expérimentaux servant la gestation de la création ? Le processus prévaut-il au format « spectacle » ? Quelles en sont les temporalités et modes opératoires ?
  6. Corps-flamenco et transferts. Comment favoriser par les regards croisés aux ancrages pluri-géographiques distincts, la réévaluation d’une histoire davantage située et connectée sur le genre artistique flamenco ? Comment comprendre les soutenants esthétiques et politiques qui travaillent ce genre artistique, dont l’analyse doit se faire à l’aune des travaux récents en sciences humaines et sociales ? Comment appréhender les esthétiques flamenco depuis des enjeux conceptuels d’artification, d’acculturation, de patrimonialisation, de transferts et d’hybridation ?
  7. Le flamenco comme perspective esthétique et épistémologique pour décrypter d’autres formes artistiques. En quoi le flamenco peut-il être grille de lecture pour nous informer d’autres styles et formes artistiques, lorsque ce premier cesse d’être un objet d’étude, le point de référence, mais qu’il devient plutôt la focale d’approche ? Qu’émerge-t-il lorsque le flamenco devient un point de vue ou une perspective depuis laquelle on regarde les autres objets artistiques ?

Modalités de contribution

Les deux premières dates des journées d’études se tiendront en 2024 le 19 mars au sein de MA Scène nationale de Montbéliard et le 1er juin au Centre national de la danse à Lyon. Les dates sur les sites de Séville, Barcelone et Paris seront communiquées ultérieurement.

Les propositions de communications, d’ateliers, conférences-performées, dispositifs scientifiques hybrides, gestes artistiques-réflexifs doivent être envoyées

avant le 18 décembre 2023,

elles devront rendre compte d’un intitulé, d’un court abstract, d’une mini-bio et des détails techniques nécessaires pour assurer la bonne réalisation de ladite proposition

Contact des organisateurs :

  • contact@lrparrafernando.com
  • carolane.sanchez@univ-fcomte.fr

Coordination scientifique

  • Fernando López Rodríguez (docteur en danse, artiste-chercheur, Université Paris 8-Saint Denis, laboratoire MUSIDANSE)
  • Carolane Sanchez (MCF Université de Franche-Comté, laboratoire ELLIADD)

Partenariats académiques, artistiques et/ou institutionnels

  • Cristina Cruces-Roldán, Université de Séville, CICUS
  • Juan Carlos Lérida, Institut du théâtre de Barcelone - Laboratorio Flamenco IT (Laboratorio de investigación desde el flamenco)
  • Yann Marzin, MA Scène nationale de Montbéliard
  • Association Flamenco en France
  • En collaboration avec Laurent Barré, Davy Brun et Pauline Patoux, Centre national de la danse.

Bibliographie indicative

AIX GRACÍA Francisco, Flamenco y poder, un estudio desde la sociología del arte, Madrid, fondation SGAE, 2014.

ARNAUD-BESTIEU Alexandra, Gilles, Déconstruction de la Danse Flamenca, Techniques et Esthétiques, Paris, L’Harmattan, 2013.

CRUCES ROLDÁN Cristina, Negro sobre Blanco, Investigación, patrimonio, cine y neoflamenco, Séville, Universidad de Sevilla, Instituto andaluz del flamenco, coll. Flamenco, 2017.

FANOUILLET Laura, « La fabrique de l’oratoire. Recherche-transmission en danse, training et lieu de vie », thèse soutenue le 7 octobre 2022, sous la direction de Gretchen Schiller, Université Grenoble Alpes.

FRAYSSINET-SAVY, Israel Galván. Danser le silence. Une anthropologie historique de la danse flamenca., Actes Sud, Arles, 2009.

GOLDBERG K. Meira. Sonidos negros. Sobre la negritud en el flamenco. Libargo. Malaga, 2022.

GOLDBERG K. Meira, BENNAHUM Ninotchka Devorah et HEFFBER HAYES (Eds.). Flamenco on the Global Stage: Historical, Critical and Theoretical Perspectives. McFarland, 2015.

GRIMALDOS Alfredo, Flamenco, une histoire sociale. Éditions Les Fondeurs de briques, 2014.

LOPEZ Fernando, Historia Queer del Flamenco. Desvíos, transiciones y retornos en el baile flamenco (1808-2018). Editorial Egales. Madrid, 2020.

  • De puertas para adentro, Disidencia sexual y disconformidad de género en la tradición flamenca, Madrid, Egales, 2017.
  • El baile de Lola Flores: permiso para vibrar, in BAREA, Carlos (coord.). “Flores para Lola”. Egales-Dos Bigotes. Madrid, 2023.
  • Flamencura, duende y pureza: una red de categorías para nombrar lo sin-nombre. Revista de la Cátedra de Flamencología de Jerez de la Frontera, vol. 31, pp. 45-53.

ORDÓÑEZ ESLAVA, Pedro. Apología de lo impuro. Contramemoria y f[r]icción en el Flamenco contemporáneo. CIOFF, 2020.

ORTIZ NUEVO José Luis, Alegato contra la pureza. Barcelone, Barataria, 2010.

RIEGLER Anne-Sophie, „Les enjeux d’une esthétique du flamenco. Étude analytique et critique du duende », thèse de doctorat sous la direction de Francis Wolff et Jean-François Carcelen, Université de recherche Paris Sciences et Lettres, PSL Research University soutenue le 9 juin 2018, consulté sous format pdf.

ROMERO, Pedro G., El ojo partido, Flamenco, cultura de masas y vanguardias. Tientos y materiales para una corrección óptica a la historia del flamenco, Séville, édition universitaires Athenaica, 2016.

SANCHEZ Carolane, « Carmen, ou la spectacularisation de l’autre », in La Femme fatale, de ses origines à ses métamorphoses plastiques, littéraires et médiatiques, Lyon, Association Émile Cohl / Centre de recherche et d’histoire intermédias de l’école Émile Cohl, Cyril Devès (dir.), pp. 243-254, 2020.

  • « Corps-flamenco : modernes et anti-modernes, avant-gardistes et traditionnels, rebelles et institutionnels », in«Gli archivi del corpo », n° 5, revue Ricerche di S/Confine, Palerme, Roberta Gandolfi, (dir.)., 2019.
  • « Enjeux d’une réévaluation empirique des mémoires dans le flamenco. Étude du processus de création d’Al Baile du chorégraphe Juan Carlos Lérida », in « Mémoires de l’œuvre », revue Recherches en danse, n° 7, numéro coordonné par Claudia Palazzolo et Guillaume Sintiès, 2019, accessible au lien : https://journals.openedition.org/danse/2322.

STEINGRESS Gerhard, … y Carmen se fue a París. Un estudio sobre la construcción artística del género flamenco (1833-1865), Cordoue, éd. Almuzara, 2006.

SUSLIK Idit, « Subversive Bodies : Anti-Aesthetic Gender Images in Contemporary Flamenco », accessible sur le lien : http://juancarloslerida.com/wp-content/uploads/2014/09/Subversive-Bodies-Idit-Susklik.pdf, 2014, page consultée le 26/09/2017.

DEMEYER Lise, ESCUDERO Xavier, POUZET Isabelle, Le Flamenco dans tous ses états : de la scène à la page, du pas à l’image, Lise Demeyer, Xavier Escudero, Isabelle Pouzet, Michel (dir.), éd. Shaker Verlag GmbH, Am Langen Graben Düren, Allemagne, 2020, ISBN 978-3-8440-7640-0.

El método Flamenco Empírico, Barcelone, édition Institut del Teatre, collection Materials pedagògics, n° 18, 2022, pp.13-33 (édition castillane) ; « Creació, recerca i pedagogia en juan Carlos Lérida » in El Mètode Flamenc Empíric, op.cit., 11-33 (édition catalane).

VERGILLOS Juan. Nueva Historia del Flamenco. Almuzara, Séville, 2021.

Notes

[1] Voir les écrits de José Blas Vega. 50 años de Flamencología, Madrid, El Flamenco Vive, 2008.

[2] On doit nommer les chercheur.euses en musique et danse flamenca qui ont réussi à faire émerger en 2012 à l’Université de Séville un premier programme d’études doctorales en flamenco depuis une perspective pluridisciplinaire. Ce programme, déjà disparu, trouve sa continuité dans la première édition durant l’année 2018-2019 du master inter-universitaire de recherche et analyse du flamenco, en Andalousie, ainsi que dans le Congrès d’études interdisciplinaires en flamenco (INFLA) qui a lieu tous les quatre ans. En plus de ces programmes, il existe d'autres plateformes de recherche de flamenco telles que la PIE (Plataforma de estudios independientes en flamenco) associée à l’Université internationale d’Andalousie, et deux masters en flamencologie (notamment associée à la musicologie) à l’ESMUC (Barcelone) et à l’université Complutense de Madrid, ainsi que de nombreux cours plus ou moins importants, en présentiel et en ligne (Universidad de educación a distancia, MOOC de l’université de Grenade, etc.).

[3] La notion de « corps-palimpseste » est mobilisée dans la thèse de Carolane Sanchez, « Ce qui fait flamenco : palimpseste d’une recherche-création avec Juan Carlos Lérida », soutenue en novembre 2019, pour traiter de la façon dont les esthétiques des artistes flamenco dépendent en partie de leurs réévaluations des sources archivistiques, ou récits de mémoire de ce qui fait tradition, des récits avec lesquels les artistes s’affilient ou entrent en rupture.

[4] A relever toutefois que sont peu nombreuses les compagnies qui véritablement tournent hors de l’Espagne.

[5] Cf. Le Manifeste sur l’ethnoscénologie publié dans la revue Théâtre/Public au printemps 1995, au sein duquel les auteurs (Jean Duvignaud, Françoise Gründ, Chérif Khaznadar et Jean-Marie Pradier) évoquent la nécessité de s’opposer au préjugé ethnocentriste pour étudier « la diversité des formes et des pratiques spectaculaires humaines organisées », l’ethnoscénologie étant définie comme l’étude de la dimension esthétique des incarnations de l’imaginaire. À noter toutefois que l’imaginaire n’est pas l’antonyme de la raison et du réel, mais qu’il nomme cette potentialité cognitive qui nourrit l’action dans ses modalités plurielles.

Subjects

Places

  • Scène Nationale de Montbéliard
    Montbéliard, France (25)
  • Centre National de la Danse
    Lyon, France (69)

Date(s)

  • Monday, December 18, 2023

Keywords

  • flamenco, recherche-création, pratique, méthodologie expérimentale, transmission

Contact(s)

  • Fernando Lopez
    courriel : contact [at] lrparrafernando [dot] com

Information source

  • Carolane Sanchez
    courriel : carolane [dot] sanchez [at] univ-fcomte [dot] fr

License

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To cite this announcement

« Au-delà de l’olé. Pratique, transmission et méthodologie expérimentale depuis le flamenco », Call for papers, Calenda, Published on Thursday, December 07, 2023, https://doi.org/10.58079/1cbi

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