Announcement
Appel à communication pour un colloque
Argumentaire
Dans les mémoires tout autant que dans l’historiographie récente, le débarquement de Provence, dont on fête bientôt le 80e anniversaire, reste une opération secondaire dont le principal objectif fut, par le biais de la libération de la France méridionale et des ports de Marseille et de Toulon, de soutenir les troupes alliées issues du débarquement de Normandie. Sur le plan militaire, on ne retient de Dragoon que son succès rapide et ses pertes modestes, facilités par la diligence du repli allemand. L’accent est avant tout porté sur l’importance de la 1ère armée, dont l’engagement massif contribua à redorer l’image de la France, ainsi que, plus récemment, sur la participation des troupes coloniales dont la mise en avant mémorielle concourt à une meilleure reconnaissance des soldats africains. Le rôle des divisions américaines est à peine évoqué. Les combats menés par une partie d’entre elles à l’est des Alpes-Maritimes jusqu’au début de l’année 1945 sont quasiment oubliés, tout comme l’installation parallèle de la base logistique américaine dans le secteur marseillais. Sur le plan diplomatique, l’opération est essentiellement analysée au prisme des désaccords entre Roosevelt et Churchill, le pari du premier en faveur de la Provence l’emportant finalement au détriment du front italien soutenu par le second. En revanche, peu d’études replacent ce débarquement dans un contexte géographique et historique plus large : celui de la Méditerranée occidentale, devenue, de l’opération Torch en 1942 jusqu’aux derniers combats en Italie au printemps 1945, un théâtre d’opérations important, quoique toujours considéré comme secondaire, pour les armées alliées en général, et américaines en particulier. Dans ce large périmètre, Anvil-Dragoon clôture une série de débarquements et campagnes de libération en Afrique du Nord, en Sicile, en Italie du Sud et en Corse, essentiellement orchestrés par les États-Unis. Ces derniers, par une politique empreinte d’un pragmatisme parfois déconcertant et forts de leur puissance militaire, parviennent à y imposer leurs décisions face aux Britanniques et à renverser le rapport de force au sein de la coalition. Loin de considérer la Méditerranée occidentale comme un front secondaire, le président Roosevelt y porte une attention particulière. Dépassant l’immédiateté des enjeux militaires, il tente d’y poser, ou d’y imposer dès 1942 de nouveaux fondements politiques et diplomatiques afin de préparer l’après-guerre. Dans cette perspective, l’arrivée de milliers de soldats américains, associée à l’installation de dizaines de bases militaires en Afrique du Nord, en Italie, dans le Sud de la France et en Corse, se double de la mise en place par les États-Unis de structures administratives diverses afin d’assurer un retour à l’ordre, éviter les soulèvements et accompagner, en tentant de les orienter en leur sens, les phases complexes des transitions politiques. Les populations, de leurs côtés, bénéficient des distributions alimentaires et des premières aides à la reconstruction. Mais les rapports entre populations autochtones, autorités locales et membres de l’armée américaine demeurent partout ambivalents.
L’objectif de cette rencontre est ainsi de contribuer à un recentrage de l’histoire des débarquements et des opérations militaires de libération qui en ont découlé en Méditerranée occidentale à l’aune de cette perspective américaine. Il s’agira d’appréhender, sur chaque terrain de combats, et dans une optique comparative, les spécificités et les évolutions de la stratégie des États-Unis, la composition de leurs unités, l’articulation de leurs forces avec les autres armées alliées et les divers mouvements de résistance locaux. Mais il sera également nécessaire de dépasser le simple champ de l’histoire militaire, afin d’appréhender les rapports qu’entretiennent, au niveau local, les autorités militaires américaines avec les autorités civiles (ou ce qu’il en reste), dans une optique de rétablissement politique. Sur les plans économique, social et culturel, il pourra être intéressant de mettre en exergue les retombées d’une telle présence américaine, tout comme l’ambivalence et la complexité des rapports qui ont pu, de près ou de loin, se tisser entre militaires et populations civiles.
Plusieurs thématiques seront ainsi privilégiées :
Il s’agira de comparer les forces et les faiblesses des troupes américaines dans les opérations de débarquements en Afrique du Nord, Sicile, Italie du Sud et Provence, leurs compositions spécifiques, leurs relations, sur les divers terrains des combats, avec les soldats des autres unités alliées. On pourra également s’interroger sur la façon dont les états-majors ont pu s’appuyer sur la résistance locale pour préparer leurs opérations et sur les conséquences de telles articulations pour les groupes de résistance eux-mêmes.
En dehors des moments de combats, il s’agira de décrire les diverses structures militaires et logistiques mises en place à destination des états-majors et des hommes de troupes dont on pourra détailler le quotidien. L’organisation du repos à l’intérieur de ces bases, ou dans des structures spécifiques comme le centre de permission de la Côte d’Azur, la découverte du pays et de ses populations, spontanée ou encadrée, et indissociable de certains préjugés culturels ou raciaux pourront également trouver leur place dans cet éclairage. En retour, le regard porté par les autochtones sur la modernité américaine véhiculée par les GI’s s’accompagne d’une certaine ambivalence, que les comportements de ces derniers ne contribuent pas à atténuer.
Sur le plan politique, on évaluera le degré de dépendance des territoires occupés ou libérés en rapport avec la mise en place de structures administratives et policières américaines spécifiques. De ce degré de dépendance, découle un sentiment de perte de souveraineté plus ou moins exacerbé des élites locales, mais également, en Afrique du Nord, une dégradation de leur image auprès de populations désireuses de se libérer de la colonisation. Face à ces espoirs des peuples colonisées, il s’agit alors d’appréhender le rôle et l’ambiguïté du positionnement américain durant toute la période.
Enfin, sur le plan mémoriel, on pourra questionner l’évolution, depuis 1945, de la place accordée localement au rôle joué par les Américains dans ces opérations de libération. Le réseau des cimetières américains ne suffit guère à combler, aujourd’hui, un vide commémoratif relatif ou, tout le moins, un certain désintérêt mémoriel que l’on tentera d’expliquer.
Conditions de soumission
Les propositions de communications sont à envoyées à l’adresse suivante : nathalie.ubeda@yahoo.com
le 29 février 2024 au plus tard
Elles consisteront en une page de présentation de la communication avec indication du titre, de l’objet, de la méthode et des sources, ainsi qu’un court CV (une page maximum). Le colloque prendra en charge l’hébergement, une partie de la restauration et éventuellement le transport. Les communicants sont cependant invités à se tourner dans la mesure du possible vers leur institution pour la prise en charge de tout ou partie de leur déplacement.
Comité scientifique
- Nicolas Badalassi, ScPo Aix, Mesopolhis
- François Dumasy, ScPo Aix, Mesopolhis
- Jérémy Guedj, CMMC, Université Côte d’Azur
- Hélène Harter, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Ralph Schor, CMMC, Université Côte d’Azur
- Nathalie Ubéda, CMMC, Université Côte d’Azur
Chimata di contributi per una conferenza
Argomento
Nella memoria, così come nella storiografia recente, lo sbarco in Provenza, di cui si celebrerà tra poco l’80° anniversario, resta un’operazione secondaria il cui obiettivo primario, attraverso la liberazione della Francia meridionale e dei porti di Marsiglia e Tolone, fu il sostegno delle truppe alleate provenienti dallo sbarco in Normandia.
Sul piano militare, Dragoon viene ricordato solo per il suo rapido successo e per le perdite modeste, facilitati entrambi dall’ordinata ritirata tedesca. L’accento viene posto soprattutto sull’importanza della 1° armata, il cui arruolamento massiccio contribuì a ridare un’immagine prestigiosa alla Francia, così come pure sulla partecipazione delle truppe coloniali, il cui rilancio sulla scena della memoria contribuisce ad una riconoscenza più esplicita nei confronti dei soldati africani. Il ruolo delle divisioni americane viene a malapena evocato. I combattimenti condotti da una parte di esse all’Est delle Alpi Marittime fino all’inizio del 1945 vengono quasi dimenticati, così come l’installazione parallela della base logistica americana nel settore marsigliese. Sul piano diplomatico, l’operazione viene essenzialmente analizzata alla luce dei disaccordi tra Roosevelt e Churchill, che portarono al prevalere della scommessa del primo in favore della Provenza a scapito del fronte italiano sostenuto dal secondo. Pochi studi, invece, ricollocano questo sbarco in un contesto storico e geografico più ampio: quello del Mediterraneo occidentale, divenuto, a partire dall’operazione Torch, nel 1942, fino agli ultimi combattimenti in Italia nella primavera 1945, teatro di importanti operazioni, anche se sempre considerate secondarie, per gli eserciti alleati in generale, e americani in particolare. In questo ampio perimetro, Anvil-Dragoon conclude una serie di sbarchi in Nordafrica, in Sicilia e nell’Italia meridionale essenzialmente orchestrati dagli Stati Uniti. Questi, attraverso una politica intrisa di un pragmatismo a volte sconcertante e forti della loro potenza militare, riecono ad imporre le loro decisioni ai Britannici e a ribaltare il rapporto di forza in seno alla coalizione. Lungi dal ritenere il Mediterraneo occidentale un fronte secondario, il presidente Roosevelt gli presta un’attenzione tutta particolare. Andando ben oltre l’immediatezza degli obiettivi militari, egli tenta di porvi, o di imporvi, fin dal 1942 dei fondamenti politici e diplomatici nuovi al fine di preparare il dopoguerra. In questa prospettiva, l’arrivo di migliaia di soldati americani, congiunto all’installazione di decine di basi militari in Nordafrica, in Italia, nella Francia meridionale ed in Corsica, viene affiancato dalla creazione da parte degli Stati Uniti di decine di diverse strutture amministrative con l’obiettivo di assicurare un ritorno all’ordine, evitare i sollevamenti ed accompagnare, tentando di orientarli nel loro senso, le complesse fasi delle transizioni politiche. Da parte loro, le popolazioni beneficiano delle distribuzioni alimentari e dei primi aiuti alla ricostruzione. Tuttavia, i rapporti tra popolazioni autoctone, autorità locali e membri dell’esercito americano restano ovunque ambivalenti.
L’obiettivo di questo incontro è dunque di contribuire ad una rimessa a fuoco della storia degli sbarchi e delle operazioni militari di liberazione che ne sono conseguite nel Mediterraneo occidentale, alla luce di questa prospettiva americana. Si tratterà di analizzare, su ogni terreno di combattimento, e in un’ottica comparativa, le differenti specificità ed evoluzioni della strategia degli Stati Uniti, la composizione delle loro unità, l’articolazione delle loro forze con gli altri eserciti alleati e i diversi movimenti locali di resistenza. Sarà peraltro necessario sorpassare il solo campo della storia militare al fine di analizzare i rapporti che le autorità militari stabiliscono a livello locale con le autorità civili (o ciò che ne resta), nell’ottica di una ristabilizzazione politica. Sul piano economico, sociale e culturale, potrà essere interessante mettere in luce le conseguenze di una tale presenza americana, così come l’ambivalenza e la complessità dei rapporti che si sono potuti stabilire, da vicino o da lontano, tra i militari e le popolazioni civili.
Verranno dinque privilegiate diverse tematiche:
Si tratterà di paragonare le forze e le debolezze delle truppe americane nelle operazioni di sbarco in Nordafrica, Sicilia, Italia meridionale e Provenza, le loro composizioni specifiche e le loro relazioni, sui differenti luoghi dei combattimenti, con i soldati delle altre unità alleate. Ci porremo anche delle domande in merito alla maniera in cui gli stati maggiori hanno potuto appoggiarsi sulla resistenza locale per preparare le loro operazioni, e alle conseguenze di tali aricolazioni sugli stessi gruppi di resistenza.
Al di fuori dei momenti di combattimento, si descriveranno le diverse strutture militari e logistiche create ad uso degli stati maggiori e delle truppe, la cui vita quotidiana potrà essere esposta nei particolari. Anche soggetti quali l’organizzazione del riposo all’interno di queste basi, o in strutture specifiche comme il centro di permesso della Costa Azzurra, e la scoperta della regione e dei suoi abitanti, organizzata o spontanea, e indissociabile da certi pregiudizi culturali o razziali, potranno far parte di questo studio. Di riflesso, la percezione che gli autoctoni hanno della modernità americana veicolata dai GI’s non è esente da una certa ambivalenza, che i comportamenti di questi ultimi non contribuiscono ad attenuare.
Sul piano politico, valuteremo il grado di dipendenza dei territori occupati o liberati in rapporto alla creazione di strutture amministrative e di polizia prettamente americane. Da questo grado di dipendenza deriva un sentimento di perdita di sovranità più o meno esacerbato nelle élites locali, ma nel contempo, in Nordafrica, una degradazione della loro immagine agli occhi delle popolazioni impazienti di liberarsi dalla colonizzazione. Di fronte a questa speranza dei popoli colonizzati, si tratterà di analizzare il ruolo e l’ambiguità della posizione americana durante tutto il periodo.
Infine, sul piano della memoria, ci interrogheremo sull’evoluzione, dal 1945 in poi, del posto riservato localmente al ruolo svolto dagli Americani nelle operazioni di liberazione. Oggi come oggi, la rete dei cimiteri americani non può considerarsi sufficiente a colmare un relativo vuoto commemorativo o, perlomeno, un certo disinteresse della memoria che tenteremo di spiegare.
Condizioni di presentazione
Gli abstract devono essere inviati al seguente indirizzo: nathalie.ubeda@yahoo.com
entro il 29 febbraio 2024
Le proposte dovranno non superare una pagina, con indicazione del titolo, dell'oggetto, del metodo e delle fonti, accompagnato da un breve curriculum vitae (massimo una pagina).
Il convegno si occuperà dell'alloggio, parte del catering e, eventualmente, del trasporto. Tuttavia, si invita i relatori a rivolgersi, per quanto possibile, alla propria istituzione per il supporto finanziario di tutto o parte del loro viaggio.
Comitato scientifico
- Nicolas Badalassi, ScPo Aix, Mesopolhis
- François Dumasy, ScPo Aix, Mesopolhis
- Jérémy Guedj, CMMC, Université Côte d’Azur
- Hélène Harter, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Ralph Schor, CMMC, Université Côte d’Azur
- Nathalie Ubéda, CMMC, Université Côte d’Azur
Call for Paper for a conference
Argument
Both in memory and in recent historiography, the Provence landings, soon to celebrate their 80th anniversary, remain a secondary operation whose main objective was to support the Allied troops landing from Normandy, by liberating the southern France and its ports of Marseille and Toulon. In military terms, Dragoon is remembered only for its rapid success and modest losses, facilitated by the German’s retreat’s swiftness. Emphasis is placed above all on the importance of the 1st Army, whose massive commitment helped to restore France's image. More recently, attention has been given to the contribution of colonial troops, highlighting the recognition of African soldiers. The role of American divisions is barely mentioned. The fighting carried out by some of them east of the Alpes-Maritimes until early 1945 is all but forgotten, as is the parallel establishment of the American logistical base in the Marseille area. In diplomatic terms, the operation is analysed primarily through the spectrum of disagreements between Roosevelt and Churchill, the former's gamble in favor of Provence ultimately prevailing to the detriment of the Italian front supported by the latter. Few studies, however, place this landing in a broader geographical and historical context — the Western Mediterranean, which, from Operation Torch in 1942 to the last battles in Italy in spring of 1945, became a significant theatre of operations, albeit still secondary, for the Allied armies in general, and the American armies in particular.
In this extensive area, Anvil-Dragoon concludes a series of landings and liberation campaigns in North Africa, Sicily, southern Italy and Corsica, mainly orchestrated by the United States. With their sometimes disconcertingly pragmatic policy and military strength, the Americans managed to impose their decisions on the British and turn the balance of power within the coalition around. Far from considering the Western Mediterranean as a secondary front, President Roosevelt paid particular attention to it. Beyond immediate military issues, he set out to establish, or impose, new political and diplomatic foundations to prepare for the post-war period. In this perspective, the arrival of thousands of American soldiers, couple with the establishment of dozens of military bases in North Africa, Italy, Southern France and Corsica, was accompanied by the setting up of various administrative structures by the United States to ensure a return to order, prevent uprisings and accompany the complex phases of political transitions by attempting to steer them in their direction. The populations, in turn, benefited from food distributions and initial reconstruction aid. However, the relationships between populations, local authorities and members of the American army remained ambivalent everywhere.
The aim of this meeting is to refocus the history of landings and military liberation operations in the Western Mediterranean in the light of this American perspective. On each battlefield, the specificities and evolutions of the US strategy, the composition of their units, the coordination of their forces with the other Allied armies and various local resistance movements will be examined from a comparative perspective. However, it will also be necessary to go beyond the simple field of military history, in order to apprehend the relationships maintained at local level by the American military authorities with the civilian authorities (or what remains of them), with a goal of political recovery. On the economic, social and cultural levels, it may be interesting to highlight the spin-offs of such an American presence, as well as the ambivalence and complexity of the relationships that may have developed, from near or far, between the military and civilian populations.
Several themes will be addressed:
One aim is to compare the strengths and weaknesses of American troops during the landings in North Africa, Sicily, Southern Italy and Provence, their specific compositions, and their relationships on various combat ground with soldiers from other Allied units. One may also question how the headquarters could have relied on local resistance to prepare their operations, and the consequences of such collaborations for the resistance groups themselves.
Outside combat moments, we'll be describing the various military and logistical structures set up for staff and troops, and detailing their day-to-day lives. One can shed light on the organisation of rest within these bases, or in specific structures like the leave centre on the Côte d’Azur, as well the exploration of the country and its populations, whether spontaneous or supervised, and inseparable from certain cultural and racial prejudices. In return, the gaze of the locals on the American modernity conveyed by the GI's is accompanied by a certain ambivalence, which the latter's behaviour does little to alleviate.
From a political point of view, we will assess the degree of dependence of occupied or liberated territories in relation to the establishment of specific American administrative and police structures. This degree of dependence led to exacerbated sense of loss of sovereignty from the local elites, as well as in North Africa, to a deterioration of America's image in the eyes of populations eager to free themselves from colonization. Faced with these hopes of the colonized peoples, it is then a matter of understanding the role and ambiguity of America's stance throughout the period.
Finally, on the memorial level, one can question the evolution, since 1945, of the locally accorded place to the role played by the Americans in these liberation operations. Today, the network of American cemeteries is hardly sufficient to fill a relative commemorative void or, at the very least, a certain lack of interest in remembrance, which we will attempt to explain.
Submission guidelines
Proposals for papers should be sent at the latest to the following address: nathalie.ubeda@yahoo.com
by February 29, 2024
They should consist of a one-page presentation of the paper, indicating title, subject, method and sources, and a short CV (one page maximum). The conference will pay for accommodation, part of the catering, and transportation, if required. However, speakers are invited to contact their institution for the payment of all or part of their travel expenses.
Scientific committee
- Nicolas Badalassi, ScPo Aix, Mesopolhis
- François Dumasy, ScPo Aix, Mesopolhis
- Jérémy Guedj, CMMC, Université Côte d’Azur
- Hélène Harter, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Ralph Schor, CMMC, Université Côte d’Azur
- Nathalie Ubéda, CMMC, Université Côte d’Azur