HomePenser le vivant en sciences de l’information et de la communication

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Published on Wednesday, December 20, 2023

Abstract

Bien que l’histoire des sciences de l’information et de la communication (SIC) ait pu conduire à dire que le rendez-vous avec la question environnementale ait été manquée dans les années 70, des travaux retraçant la genèse et les transformations de la question environnementale ont pu constituer les prémisses d’une interrogation plus large sur le vivant dans notre discipline. Ils ont participé à interroger les liens entre humain, environnement et nature au prisme des SIC. C’est afin de poursuivre cette réflexion que cette journée d’étude doctorale du GRIPIC (Groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication) souhaite spécifiquement questionner la place du vivant dans la recherche en SIC afin d’explorer les manières par lesquelles notre discipline travaille (avec) le vivant, tant au niveau des enjeux politiques qui traversent ce dernier que des théories, des outils ou des postures qui permettent son appréhension.

Announcement

Argumentaire

C’est à l’aune d’une aggravation des « crises » écologiques que les sciences humaines et sociales ont investi, ces dernières années, un espace de réflexion autour de la question du vivant. Le CNRTL définit ce terme comme ce « qui vit, qui est en vie ; dont les fonctions de la vie se manifestent de manière perceptible », par opposition à « mort » ou « inerte ». Le vivant y est défini à la fois au regard de la nature d’une entité (« personne qui est en vie », « être humain quel qu’il soit »), et par les caractéristiques qui le composent (ou pas) et lui permettent d’accéder à cette qualité. L’appel à se reconnecter au vivant, à l’écouter et à cohabiter avec lui est vu comme une nécessité pour changer de rapport au monde. Alors que Baptiste Morizot (2020) appelle à raviver les braises du vivant et à construire une politique des interdépendances, Donna Haraway (2019) invite à prendre au sérieux nos relations avec les autres espèces et à réfléchir à la manière dont on peut les intégrer en tant qu’acteurs sociaux à part entière. Vinciane Despret (2019) cherche quant à elle à comprendre ce que veut dire être vivant en confrontation avec ceux qui ne le seraient pas. Les travaux de Philippe Descola (2005) et l’oeuvre de Bruno Latour autour de la remise en question de ce que ce dernier a appelé le « grand partage » entre nature et culture sont aussi régulièrement mobilisés par les penseurs du vivant. De plus, certaines recherches en anthropologie, dans le sillage du tournant ontologique (Demeulenaere, 2017), élargissent ces réflexions au domaine des humains–non-humains (Houdart et Thiery, 2011), lorsque d’autres témoignent de la richesse de dialogues disciplinaires afin d’en saisir la complexité (Lequin, 2018). Pour autant, ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains ne sont pas sans certaines ambiguïtés, révélées par Vincent Rigoulet et Alexandra Bidet dans Vivre sans produire (2023). En attribuant tous les maux subis par la Terre (et les espèces qui y vivent) à la Modernité, à la Science et à la production, ils passeraient à côté de la question essentielle qui se pose aujourd’hui si on veut vraiment sauver le vivant, à savoir celle du bien produire. L’appréhension du vivant apparaît ainsi plurielle, d’une part, dans la manière de le définir et de le replacer dans un ensemble plus vaste, d’autre part, au regard de la distribution des responsabilités dont il fait l’objet. Certaines recherches proposent d’ailleurs des rencontres épistémologiques ou disciplinaires particulièrement fécondes (Charbonnier et Kreplak, 2012) telle que l’ouverture du champ des humanités environnementales (Blanc et al., 2017). Entre ouverture à des savoirs d’autres disciplines (Jankowski et al., 2015) et des savoirs non-scientifiques, qui composent pour certains un plurivers (Escobar, 2018), mais également l’inscription dans un héritage scientifique parfois qualifié d’ethnocentriste ou de techniciste, le/la chercheur·euse est amené·e à développer de nouveaux cadres de pensée.

Bien que l’histoire des SIC ait pu conduire à dire que le rendez-vous avec la question environnementale ait été manquée dans les années 70 (Bernard, 2018, p. 35), on peut toutefois reconnaître des affinités épistémologiques présentes dans certains travaux fondateurs. En 1972, Bateson pense par exemple le terme d’écologie comme le système d’interdépendance, le tissage des liens entre les êtres. Dans un article récent, Frédéric Couston (2019) pose quant à lui la question de l’adéquation des SIC avec le paradigme écologique-complexe et conclut sur le fait que les chercheur·euses sont face à un « choix épistémologique majeur orienté par les valeurs ». Des travaux retraçant la genèse et les transformations de la question environnementale (d’Almeida, 2005, p. 3) ont pu constituer les prémisses d’une interrogation plus large sur le vivant dans notre discipline. Ils ont en effet participé à interroger les liens entre humain, environnement et nature au prisme des SIC et ont permis de mettre en lumière le débat contradictoire opposant une « approche anthropocentrique qui fait de l’homme la mesure de toute chose et qui conçoit la nature comme un moyen », et une approche dite radicale qui « conçoit la nature comme une fin et milite en ce sens pour un droit de la faune, de la flore voire des éléments minéraux » (d’Almeida, p. 5).

Ce dernier point souligne l’importance d’explorer les enjeux définitionnels du concept de vivant et la vaste constellation thématique qui l’entoure (humain, non-humain, écologie, environnement et biodiversité, nature, animal, végétal, etc.). C’est afin de poursuivre cette réflexion que nous souhaitons spécifiquement questionner la place du vivant dans la recherche en SIC afin d’explorer les manières par lesquelles notre discipline travaille (avec) le vivant, tant au niveau des enjeux politiques qui traversent ce dernier, que des théories, des outils ou des postures qui permettent son appréhension.

Axes

Les propositions de communication pourront porter sur des objets divers, étudiés selon des approches et des épistémologies variées. Elles pourront se rattacher à l’un des deux axes suivants ou leur être transversales.

Mobiliser le vivant en SIC : épistémologies, méthodologies, et effets sur la discipline

Certaines recherches doctorales interrogent les relations que les humains entretiennent avec d’autres espèces comme les animaux de compagnie (Reille, 2023), obligeant également à penser les manières de rendre compte de celles-ci dans/par les SIC. À partir des assistants vocaux (Chevet, 2017) ou des poupées de compagnie (Halin, 2022), certains étudient les interactions entre humain et non-humain, pouvant aider à la définition des contours du vivant et sa dialectisation par la discipline. Ainsi, comment le vivant peut-il être défini par les SIC ? L’héritage de la discipline permet-il de mettre en lumière une certaine pensée du vivant par les SIC ? À partir de quelles co-existences ou rencontres disciplinaires ? Par quelles méthodologies et outils peuvent-elles s’en saisir ? Cela peut amener à explorer d’une part ce que les recherches, qui convoquent le vivant ou le non-vivant en SIC, peuvent apporter sur la définition du terme, et, d’autre part, ce que les SIC peuvent gagner des approches pensées depuis ou par le vivant telles que l’écologie, le féminisme, l’éco-féminisme ou le care, et qui nourrissent des courants de recherche interdisciplinaires telles que les animal studies. De même, les manières de rendre compte du vivant dans nos recherches (les relations interpersonnelles, notamment avec les enquêté·e·s, leurs savoirs et les considérations éthiques qui y sont liées, les possibilités de description des relations interspécifiques, etc.) et les modalités de leur communication (enquête, portrait, récit, carnet de terrain, création, carte, etc.) peuvent être explorées. Enfin, certaines propositions peuvent interroger la pertinence de la mobilisation du terme de vivant, en exposer les limites voire l’abandonner au profit d’autres concepts.

Réciproquement, si la mobilisation du vivant peut nécessiter des inscriptions, postures ou emprunts théoriques et épistémologiques spécifiques, il s’agit d’en explorer leurs effets sur les SIC. En ce sens, Antoine Lalande et Joëlle Le Marec (2022) développent, par exemple, la considération du savoir comme vivant et ses effets sur la pratique d’enquête au sein d’une écologie politique des savoirs : l’héritage de savoirs pousse-t-il à reconduire les mêmes logiques de constitution des connaissances ? Comment la filiation de la pensée communicationnelle formée à travers la médiation technique peut-elle être dépassée et revitalisée ? Dans un autre registre, Christine et Véronique Servais (2009), en partant de l’observation de situations d’interactions entre humains et dauphins, ont montré en quoi le malentendu ne serait non pas

une faiblesse ou bien une exception, mais au contraire la structure même d’une communication inter-espèce réussie : dans quelle mesure l’attention au vivant renouvelle les objets, les méthodes et les concepts clés de la discipline (tels que la médiation, la relation, l’interaction, etc.) ?

Penser les circulations et les représentations autour du vivant

En lien avec les pratiques et perspectives scientifiques ou disciplinaires, il convient de penser également les représentations du vivant dans les mondes socio-médiatiques et leurs circulations. Certaines recherches explorent en effet la mise en langage de la nature et des espèces vivantes en partant de la littérature, telles que l’écocritique ou l’écopoétique (Posthumus, 2017). D’autres envisagent les nouvelles mises en récit des végétaux et leur représentation comme êtres intelligents doués de sensibilité par le biais d’approches communicationnelles multimodales (Catellani et al., 2023). Des recherches plus anciennes ont également préfiguré l’analyse de sa représentation dans le courant de la communication environnementale1 (Libaert, 2016), en mettant notamment en lumière les logiques d’instrumentalisation comme le greenwashing ou les enjeux de neutralisation de conflits par le recours à des notions telles que le « développement durable » (d’Almeida, 2005 ; Krieg-Planque, 2010).

Mais si le vivant est souvent mis en lien avec les enjeux écologiques au travers des questions liées à la préservation de la biodiversité, il ne se résume pourtant pas aux seules dimensions environnementales. Ainsi, cet axe a pour objectif d’ouvrir un espace de réflexion quant aux enjeux de circulation du vivant dans la pluralité de ses formes et représentations, comme le proposait récemment la revue Le Temps des médias prenant pour objet l’animal médiatique (Fantin et. al., 2023). Dans ce cadre, les communications peuvent ainsi envisager les enjeux symboliques et socio-politiques liés à la médiatisation du vivant au regard de dispositifs spécifiques, ce que proposent Sophie Corbillé et Emmanuelle Fantin (2023) en abordant la figure de l’animal récréatif au sein d’affiches illustrées du XIXe siècle. Elles peuvent aussi explorer les axiologies dans lesquelles s’inscrivent les représentations du vivant : risque, protection, destruction, projection, durabilité, régimes de co-existence avec d’autres entités, ou encore la nuisibilité de certaines espèces (Vergopoulos, 2021). Enfin, celles qui tenteront de rendre compte de l’épaisseur des imaginaires du vivant portés par des acteurs comme des experts, des journalistes ou encore des militants[1] seront également appréciées. Cela amène à questionner la reproduction et la circulation de stéréotypes sur le vivant (comme celui qui distingue animal et végétal) et pose en creux toute la problématique des processus d’invisibilisation de certains savoirs (Babou et al., 2020) tels que les savoirs locaux, autochtones ou traditionnels.

Modalités de soumission

Tous·tes les doctorant·es et jeunes chercheur·euses en SIC sont invité·es à participer à cette journée.

Les propositions de communication devront être envoyées dans un fichier Word portant leur nom et comportant les éléments suivants :

  • Nom, prénom, adresse électronique, institution de rattachement, année d’inscription en thèse, titre de la thèse ;
  • Titre de la proposition ;
  • Proposition comportant le ou les axes correspondant(s) : 500 mots maximum (hors bibliographie) ;
  • Bibliographie (5 à 10 références).

Le fichier devra être déposé sur le site de la journée d’étude : https://doctoralesgripic.sciencesconf.org/

Les propositions seront anonymisées et évaluées par le comité scientifique en double aveugle.

Date limite des soumissions : 5 février 2023

Date de réponse : 1er mars 2023

Informations pratiques

  • Date de la journée d’étude : 17 mai 2024 (9h-18h)
  • Lieu : Maison de la Recherche de Sorbonne Université 28 rue Serpente, 75006 Paris Amphithéâtre Molinié (salle D035)
  • Les modalités pratiques et d’accueil seront communiquées très prochainement.

Comité d’organisation doctorant·e·s du Gripic

  • Priscille Atteleyn
  • Joachim Fischer
  • Julien Gaillard
  • Amélie Peresson
  • Coline Reille

Comité scientifique

  • Priscille Atteleyn
  • Marie-Lise Buisson
  • Joachim Fischer
  • Julien Gaillard
  • Léa Gruyer
  • Julie Journot
  • Amélie Peresson
  • Coline Reille
  • Noé Vaccari

Bibliographie

  • d’Almeida, N. (2005). De l’environnement au développement durable, l’institution d’un objet et la configuration d’une question. Communication et organisation. In Revue scientifique francophone en Communication organisationnelle, n° 26. https://doi.org/10.4000/communicationorganisation.3268
  • Babou, I., Brulon Soares, B., du Plessis, H., Le Marec, J., Marimoutou, C., & Noûs, C. (2020). Protéger les Lettres et les Sciences humaines et sociales « critiques ». In Communication & langages, n° 204, pp. 31‐42. https://doi.org/10.3917/comla1.204.0031
  • Bateson, G. (1972). Vers une écologie d’esprit, tome 1. Éditions du Seuil.
  • Bernard, F. (2018). Les SIC et l’« anthropocène » : une rencontre épistémique contre nature ?. In Les Cahiers du numérique, n° 14, pp. 31‐66. https://doi.org/10.3166/lcn.14.2.31-66 Blanc, G., Demeulenaere, É., & Feuerhahn, W. (2017). Humanités environnementales : Enquêtes et contre- enquêtes. Publications de la Sorbonne. https://org/10.4000/books.psorbonne.84430
  • Catellani, A., Cholet, C., & Pascual Espuny, C. (2023). The Intelligence of Plants : A New Narrative ? Notes on a Contemporary Cultural Phenomenon. In Environmental Communication, n° 17, pp. 618-633. https:// hal.science/hal-04183214
  • Charbonnier, P., & Kreplak, Y. (2012). Savoirs écologiques. In Tracés. Revue de Sciences humaines, n° 22, pp. 7-23. https://org/10.4000/traces.5415
  • Chevet, C. (2017). La voix de synthèse : de la communication de masse à l’interaction homme-machine. Dialogue avec le monde. In Communication & Langages, n° 193, pp. 63-78. https://doi.org/10.3917/comla. 193.0063
  • Corbillé, S., & Fantin, E. (2023). Les spectacles animaliers dans le Paris du XIXe siècle : Une approche par l’affiche illustrée. In Le Temps des médias, n° 40, pp. 88‐106. https://org/10.3917/tdm.040.0088
  • Couston, F. (2019). Les SIC : Une discipline ouverte sur le nouveau paradigme écologique-complexe ?. In Sciences de la société, n° 104. https://org/10.4000/sds.11208
  • Demeulenaere, É. (2017). Chapitre 2. L’anthropologie au-delà de l’anthropos : Un récit par les marges de la discipline. In Blanc, G., Demeulenaere, É., & Feuerhahn, W. (Eds.), Humanités environnementales : Enquêtes et contre-enquêtes. Éditions de la Sorbonne, pp. 43‐73. https://org/10.4000/books.psorbonne.84330
  • Descola, P. (2005). Par-delà nature et culture. Gallimard
  • Despret, V. (2019). Habiter en oiseau. Actes sud. Escobar, A. (2018). Sentir-penser avec la terre. Une écologie au-delà de l’Occident. Éditions du Seuil.
  • Fantin, E., Schafer, V., & Sécail, C. (2023). L’animal médiatique, au croisement des études animales et de l’histoire culturelle. In Le Temps des médias, n° 40, pp. 6‐14. https://org/10.3917/tdm.040.0006
  • Halin, P.-Y. (2022). Pour une théorie de la présence. Signes, interactions et médiations de la poupée de compagnie. Actes des Doctorales 2022 de la Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication (SFSIC). https://science/hal-03904797v2
  • Haraway, D. (2019). Manifeste des espèces compagnes : Chiens, humains et autres partenaires. Climats.
  • Houdart, S., & Thiery, O. (Éd.). (2011). Humains, non-humains : Comment repeupler les sciences sociales. La Découverte.
  • Jankowski, F., Le Marec, J., Defives, B., Krasova-Wade, T. & Neyra, M. (2015). Photo-ethnographie et élaboration collective de savoirs. Le cas d’un programme interdisciplinaire et participatif au Sénégal. In Techniques & Culture, n° 64, pp. 244-247. https://org/10.4000/tc.7600
  • Krieg-Planque, A. (2010). La formule « développement durable » : Un opérateur de neutralisation de la conflictualité. In Langage et société, n° 134, pp. 5‐29. https://org/10.3917/ls.134.0005
  • Lalande, A., & Le Marec, J. (2022). Pour une écologie politique des savoirs. Comment hériter du domaine STS (Sciences, technologies et société) ?. In Les Cahiers de Framespa, n° 40. https://doi.org/10.4000/framespa. 13069
  • Lequin, M. (dir.) (2018). Penser l’humain : Définitions, descriptions, narrations. Presses universitaires de Paris Nanterre. https://doi.org/10.4000/books.pupo.17810
  • Libaert, T. (Éd.) (2016). La communication environnementale. CNRS Éditions. https://doi.org/10.4000/ books.editionscnrs.20832
  • Morizot, B. (2020). Manières d’être vivant : Enquêtes sur la vie à travers nous. Actes Sud.
  • Posthumus, S. (2017). Chapitre 7. Écocritique : Vers une nouvelle analyse du réel, du vivant et du non- humain dans le texte littéraire. In Blanc, G., Demeulenaere, É., & Feuerhahn, W. (Eds.), Humanités environnementales : Enquêtes et contre-enquêtes. Éditions de la Sorbonne, pp. 161‐179. https://doi.org/ 10.4000/books.psorbonne.84380
  • Reille, C. (2023). Les comptes dédiés aux animaux de compagnie sur les réseaux sociaux numériques. Etude du cas de la plateforme numérique communautaire Yummypets destinée aux propriétaires d’animaux de compagnie, Actes de la journée d’étude « Les discours numériques », Université de Lorraine – CREM – Ajc CREM
  • Rigoulet, V., & Bidet, A. (2023). Vivre sans produire. L’insoutenable légèreté des penseurs du vivant. Éditions du Croquant.
  • Servais, C., & Servais, V. (2009). Le malentendu comme structure de la communication. In Questions de communication, n° 15, pp. 21‐49. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.432
  • Vergopoulos, H. (2021). Les rats de Paris : Une brève histoire de l’infamie, 1800-1939. Le Murmure.

Note

 [1] On peut penser ici au courant américain de la wilderness dont certaines ONG sont héritières.

Places

  • Maison de la Recherche de Sorbonne Université, Amphithéâtre Molinié (salle D035) - 28 rue Serpente
    Paris, France (75006)

Event attendance modalities

Full on-site event


Date(s)

  • Friday, March 01, 2024

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Keywords

  • vivant, sic, infocom, humain, non-humain, sciences de l'information et de la communication, recherche, réflexivité, terrain, enquête

Information source

  • Coline Reille
    courriel : je [dot] doctorales [dot] gripic [at] gmail [dot] com

License

CC-BY-4.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons - Attribution 4.0 International - CC BY 4.0 .

To cite this announcement

Coline Reille, Joachim Fischer, Priscille Atteleyn, Amelia Peresson, Julien Gaillard, « Penser le vivant en sciences de l’information et de la communication », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, December 20, 2023, https://doi.org/10.58079/vdyp

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