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Faire couple et famille à distance

Décohabitation et recomposition des liens sociaux en Afrique

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Published on Wednesday, January 03, 2024

Abstract

En Afrique, la réalité familiale s’inscrit elle-même dans un processus de destructuration et de restructuration de la société globale. Ces journées d’étude donnent l’opportunité aux chercheurs des sciences sociales de saisir les éléments constitutifs des expériences conjugales en contexte de décohabitation. Elle s’attèle plus précisément à explorer comment les relations conjugales sont déconstruites et reconstruites du fait de l’éloignement ; ce qu’elles révèlent comme dynamiques, enjeux, et contradictions caractérisant les familles africaines contemporaines. Elle cherchent à comprendre comment des conjoints mariés ou fiancés vivant en séparation résidentielle, travaillent au maintien des liens sociaux dans un contexte initialement pas prévu pour favoriser la constitution d’une famille et sa prise en charge.

 

Announcement

Argumentaire

Où va la famille en Afrique ? Telle est la question essentielle que se posait Jean Marc Ela lorsqu’il préfaçait le livre de Pilon et collaborateurs (1997) portant sur les dynamiques contemporaines des familles et ménages en Afrique. En effet, la famille se présente dans les sociétés contemporaines comme une institution sociale en pleine mutations, affectée par des transformations importantes qui ont de nombreuses conséquences sur son existence (Dominguez-Folgueras et Lesnard, 2018). Alors qu’elle a longtemps fonctionné sur un mode « traditionnel » qui lui permettait d’assurer sa cohérence interne et sa cohésion avec la société, la famille africaine fait face depuis le processus de modernisation, à une déconstruction et des recompositions qui touchent les liens intrafamiliaux en remettant en question les rôles des uns et des autres (Tsala Tsala, 1992 ; Nguimfack et al, 2010). Aussi, les pays africains sont-ils à la solde d’un processus de changement social à travers lequel les relations familiales et conjugales, les pratiques matrimoniales, connaissent de nouvelles dynamiques (Calvès et al, 2018 ; Mimche, 2020) qui viennent parfois rompre avec le principe nuptial de résidence partagée ou de cohabitation conjugale et familiale, une dynamique qui participe à la redéfinition des configurations familiales et conjugales. D’après Locoh (1990), on « ne peut analyser et interpréter les changements économiques, sociaux, démographiques sans les resituer dans le contexte des familles et de leur évolution ». Compte tenu de ces observations, les changements qui affectent les ménages et les familles sont le lieu par excellence de l’analyse des faits de population à partir des noyaux familiaux travaillés en profondeur par les « dynamiques du dehors » et les « dynamiques du dedans » (Ela, 1997).

Sous l’effet de ces bouleversements profonds, révélateurs des transformations des sociétés africaines et particulièrement des rapports hommes-femmes (Marcoux et Antoine, 2014), les formes contemporaines de la décohabitation expérimentent ainsi une nouvelle manière de faire famille, très souvent imposée par des contraintes extérieures et intérieures, liées entre autres à l’exercice d’une activité extra-domestique par les conjoints, la scolarisation, la migration interne ou internationale. En effet, la mobilité géographique est l’une des mutations produites par le monde du travail qui impacte significativement les relations conjugales et familiales en les mettant face à l’épreuve de la distance. Au-delà des effets sur la structure de la famille, la décohabitation s’accompagne de nouvelles façons pour les acteurs familiaux d’être ensemble tout en étant séparés. Ainsi, dans le champ de la sociologie de la famille et du mariage, sont nées de nouvelles formes de famille et de couples qui alimentent aujourd’hui la littérature scientifique : couple international ; familles multinationales ; unions sans co-résidence ; familles multipolaires ; familles ou couples multicentré-e-s ; « bureaugamie », etc. Dans ce contexte des dynamiques et des recompositions familiales, faire famille à distance apparaît désormais aujourd’hui comme un mode de vie contemporaine ayant des répercussions importantes sur le lien conjugal et le devenir de la famille (Dweski et Pradillon, 2021). Aussi, être en couple ou en famille ne veut donc plus forcément dire vivre ensemble et partager son quotidien sous le même toit (Boeton, 2008).

Par ailleurs, les nouvelles formes de conjugalité qui se traduisent de nos jours par la montée des mariages sans co-résidence ont mis en relief de nouveaux phénomènes comme la polygamie non co-résidentielle. Dans les villes surtout, cette forme d’union tend à se formaliser pour diverses raisons sociales, économiques, culturelles ou démographiques. Avec l’individuation des comportements matrimoniaux, les trajectoires matrimoniales en contexte de pluralisation ne s’accompagnent pas toujours d’une cohabitation de l’ensemble des partenaires familiaux autour du chef de famille. Ainsi la polygamie elle aussi n’est plus synonyme de co-résidence de tous les acteurs familiaux. 

De façon générale, qu’elles soient cohabitantes ou décohabitantes, les relations conjugales et familiales ne sont pas un objet nouveau en sociologie étant donné que des spécialistes du couple et de la famille s’y sont intéressés en faveur des transformations qu’elles subissaient (Ségalen, 1981 ; Bozon, 1992 ; Kaufmann, 1993, Singly, 1993). En effet, depuis près d’une quarantaine d’années (Giraud, 2023), les « living apart together relationships » (LAT) et les « commuter marriages » désignant respectivement les unions non légalisées et celles légalisées, sont soumises aux études sociodémographiques dans le monde anglosaxon (Berkel, 1978 ; Engel-Gross, 1980 ; Straver, 1981 ; Schalvon-Demersay, 1983 ; Trost, 1998, 2016 ), tandis que les recherches sur les « couples non cohabitants » et les « relations chacun chez soi » se développent en Europe (Schmitz-Koster, 1990 ; Schneider, 1996 ; Villeneuve-Gokalp, 1997 ; Levin, 2004 ; Vignal, 2006). Les problématiques issues de ces écrits se sont d’une part intéressées aux enjeux de réalisation de soi, d’autonomie, d’indépendance et d’intimité personnelle que la décohabitation des conjoints était susceptible de favoriser. D’autre part, elles se sont focalisées à repérer les tensions et négociations que la conjugalité à distance pouvait générer. Par ailleurs, l’approche adoptée dans les études migratoires sur les « systèmes résidentiels familiaux » (Dureau, 2002), et les « familles transnationales » (Barou, 2001 ; Bryceson et Vuorela, 2002 ; Le Gall, 2005 ; Lestage, 2021) permet d’avoir une vision plus ample de l’ancrage territorial de la famille.

En Afrique, la réalité familiale s’inscrit elle-même dans un processus de destructuration et de restructuration de la société globale. Ainsi, l’essor des couples ne partageant pas le même espace de vie en permanence apparait comme une situation toute particulière, notamment dans la mesure où la corésidence est l’un des fondements anthropologiques de la construction et du renforcement des liens familiaux dans les sociétés africaines (Rossier et al, 2023). Selon Murdock (1972), la famille est un groupe social de personnes unies par les liens de sang, d’alliance ou d’adoption, caractérisé par la résidence en commun de ses membres, la coopération économique et sociale, la reproduction sociale et démographique. Un tel contexte en appelle à de nouvelles manières d’appréhender le « doing family » dans une perspective qui ouvre la possibilité d’une réévaluation critique de ce qui constitue la famille africaine aujourd’hui. Sans doute, pour expliquer le sens de ces évolutions, un renouvellement théorique s’impose donc à l’analyse pour comprendre comment les couples ne résidant pas ensemble se réapproprient la réalité familiale et conjugale. A cet effet, il convient de repenser les ajustements plus ou moins durables qui investissent la vie conjugale, la situation de résidence et surtout, les liens familiaux qui la constituent (Bonvalet et Lelièvre 2015), tout comme il importe de penser dans ses divers aspects, la problématique du « faire famille à distance » comme une réalité objective qui demeure encore très peu explorée en Afrique. Les enjeux d’une meilleure compréhension des transformations de la famille africaine sont donc importants. Il s’agit alors d’être attentif à tout ce qui se produit dans les structures sociales (Ela, 1994) et qui n’épargne pas en conséquence les structures familiales.

Ces journées d’étude offrent donc l’occasion de saisir les éléments constitutifs des expériences conjugales en contexte de décohabitation. Elle s’attèle plus précisément à explorer comment les relations conjugales sont déconstruites et reconstruites du fait de l’éloignement ; ce qu’elles révèlent comme dynamiques, enjeux, et contradictions caractérisant les familles africaines contemporaines. Il s’agit donc de montrer le déploiement du groupe familial au-delà du ménage qui présente une référence unique en s’intéressant aux effets de la distance sur son fonctionnement à travers diverses configurations qui marquent l’évolution des liens familiaux lorsque le couple est géographiquement dispersé (Imbert et al, 2018). Cette perspective invite de penser autrement les relations familiales et repenser l’espace comme une donnée centrale qui participe directement à la structuration et la construction du lien social.

Ces journées prennent pour objet le couple comme une réalité fondée sur des expériences émotionnelles/affectives, mais aussi sur des échanges socialement et culturellement régulés, car la famille est bien un phénomène intrinsèquement relationnel unique et irremplaçable, un réseau de relations qui éclaire les interrelations tant dans une dimension individuelle qu’interpersonnelle (Jurczyk, 2014 ; Rossi et Carra, 2016). 

Plus largement, ces journées cherchent à comprendre comment des conjoints mariés ou fiancés vivant en séparation résidentielle, travaillent au maintien des liens sociaux dans un contexte initialement pas prévu pour favoriser la constitution d’une famille et sa prise en charge. Aussi, questionner le jeu entre proximité et éloignement ainsi que revisiter les évidences que sont l’isolement des conjoints ou le retour au célibat, la distance comme favorable à la rupture des liens, l’importance de la résidence comme socle de la stabilité et de la continuité familiale permettra de mettre en évidence les défis auxquels les familles à résidences éclatées ou multi-localisées se heurtent au quotidien.  

L’objectif de ces journées sont ainsi de donner la possibilité aux chercheurs de diverses disciplines en sciences sociales, de pouvoir échanger autour de travaux variés. Elle se veut donc pluridisciplinaire et ouverte à toutes les approches épistémologiques et méthodologiques. 

Aussi, da façon non exhaustive, les axes ci-dessous pourront être abordés :

  • Décohabitation conjugale et gestion des ressources ;
  • Décohabitation conjugale, autonomie et prise de décision ;
  • Décohabitation conjugale, monoparentalité et éducation des enfants ;
  • Décohabitation conjugale et sexualité ;
  • Décohabitation conjugale, vulnérabilité et résilience ;
  • Décohabitation conjugale, statut matrimonial et re-cohabitation extraconjugale ;
  • Décohabitation conjugale, conflits et dispositifs de médiation ;
  • Décohabitation conjugale et moyens de communication ;
  • Décohabitation conjugale et individualisation du couple et de la famille ;
  • Décohabitation conjugale et gestion/construction du lien affectif ;
  • Décohabitation conjugale, gestion des tâches domestiques et solidarités résidentielles ;
  • Etc.

Modalités de soumission

Les propositions de communication comportant un titre formulé de manière précise et concise se feront sur la base d’un résumé de 500 mots (entre 2500 et 3500 signes, espaces y compris, soit environ une page de texte avec interligne simple, police 12, écrit en Times New Roman). Elles doivent faire apparaitre les principaux éléments de la recherche, notamment le contexte, le problème, la problématique débouchant sur une question de recherche, les objectifs, une brève présentation de la méthodologie employée, le terrain étudié, les principaux résultats s’ils existent déjà, voire des pistes de discussion et une bibliographie sélective. Une attention toute particulière sera accordée aux contributions combinant un ancrage théorique et empirique, basé sur une ambition digne d’intérêt et un caractère original. Les résumés seront rédigés en français ou anglais, suivis des mots clés (5 maximum) et être soumis individuellement ou collectivement avec une précision sur les noms et prénoms de l’auteur ou des auteurs, de l’affiliation institutionnelle ainsi que de l’adresse mail.

Calendrier

Les propositions de communication sont attendues pour le 22 décembre 2023

et devront être envoyées simultanément aux adresses suivantes : edithndjahetolo@gmail.com ; richelletchoubou@yahoo.fr, et en copie à l’adresse suivante : h_mimche@yahoo.fr 

Bien vouloir marquer en objet du mail : Journées d’études sur la famille.

Les réponses seront données aux auteurs le 8 Janvier 2024.

Les textes complets seront envoyés le 20 mars 2024.

Le programme sera publié le 30 mars 2024.

Les journées se tiendront les 25 et 26 avril 2024.

La publication des actes est prévue au dernier trimestre 2024. 

Normes de rédaction et publication

Les communications présentées lors ces journées feront l’objet d’une publication dans un ouvrage collectif. Pour ce faire, les textes définitifs devront se soumettre aux consignes dont les principaux points sont résumés ci-après : Chaque texte définitif devra indiquer clairement à la première page, le titre de l’article, les noms et prénoms de ou des auteurs, leur affiliation institutionnelle et les coordonnées électroniques, le résumé de 500 mots, et un maximum de cinq mots clés. Les articles de 15 à 20 pages maximum, constitués d’une introduction, d’un corps du texte, d’une conclusion et d’une bibliographie doivent être envoyés sous la forme d’un document Word ; ils doivent être écrits avec la police Times New Roman, taille 12 pour le texte et 10 pour les notes de bas de pages. La mise en forme du papier doit être la plus simple possible avec une interligne de 1,5. Les titres et les sous titres sont numérotés en chiffre arabe, en gras pour les deux premiers niveaux et en non gras pour le troisième niveau, le tout non souligné (1, 1.1, 1.1.1, etc.). Les termes étrangers au français sont en italique et sans guillemets. Les citations de moins de cinq lignes sont mises dans les guillemets français (« …. »), et celles de de plus trois lignes sont détachées du corps du texte et ne sont précédées ni suivies de guillemets, l’interligne sera simple (1.0), la taille sera de 11 et les marges justifiées de 2,5 cm. Les notes de bas de pages sont utilisées à titre explicatif et les chiffres d’appel sont arabes en exposant, sans parenthèses, placés avant la ponctuation et à l’extérieur des guillemets pour les citations. Les références bibliographiques dans le texte seront présentées sous le modèle APA, EX : Mimche (2020 : 18) ou (Mimche, 2020 : 18). La bibliographie sera également présentée sous le même modèle en fonction du type de document et organisée par ordre alphabétique ainsi qu’il suit :

  • Ouvrage : Nom, initiale du prénom de ou des auteurs. (année). Titre de l’ouvrage (en italique), Lieu d’édition, Maison d’édition. EX : Mimche, H. (2020). Comprendre les nouvelles conjugalités. Pratiques matrimoniales en mutation au Cameroun, Paris, L’Harmattan.
  • Chapitre dans un ouvrage collectif : Nom, initiale du prénom de ou des auteurs. (année). « Titre du chapitre », in Nom et initiale du prénom (eds) Titre de l’ouvrage (en italique), Lieu d’édition, Maison d’édition, pp. xx-xx. EX : Bios Nelem, C. (2006). « Les usages sociaux d’internet au Cameroun : une nouvelle figure de l’émigration internationale féminine », in Mimche, H. et Kamdem, P. (eds), Emigration internationale au Cameroun. Des enjeux nouveaux aux nouvelles figures, Paris, L’Harmattan, pp. 239-269. 
  • Articles d’encyclopédie, de dictionnaire : Nom, initiale du prénom de ou des auteurs. (année). Titre du chapitre, in Nom et initiale du prénom (eds), Titre de l’ouvrage ou Dictionnaire (en italique), Lieu d’édition, Maison d’édition, pp. xx-xx. EX : Dadoy, M. (1999). Capacité professionnelle. in Ansart, P. et Akoun, A. (eds). Dictionnaire de Sociologie, Paris, Le Robert et Seuil, pp.59-60.
  • Article de revue : Nom, initiale du prénom de ou des auteurs. (année). « Titre de l’article », Nom de la revue, Vol. x, n°x, pp. x-x. EX : Amougou Mbarga, A.B. (2010). « Le phénomène des motos-taxis dans la ville de Douala. Crise de l’Etat, identité et régulation sociale : approche par les cultural studios » in Anthropologie et société, Vol. 34, n°1, pp. 55-73.
  • Communication dans une conférence ou colloque : Nom, initiale du prénom de ou des auteurs. (Année, Mois). Titre de la communication. Communication ou affiche présentée à la conférence ou au colloque XX, lieu. EX : Ndjah Etolo, E. (2021, octobre). L’Etat face à la vulnérabilité des unions concubines : enjeux sociopolitiques de la célébration des mariages collectifs au Cameroun. Communication présentée au Colloque National sur la question sociale au Cameroun, Université de Yaoundé I.
  • Mémoires et thèses : Nom, initiale du prénom de ou des auteurs. (année). Titre du Mémoire ou de la Thèse, type de diplôme et discipline, institution universitaire. EX : Mbouombouo, P. (2008). Habitat et dynamique à Yaoundé, Thèse de Doctorat/Ph.D en Sociologie, Université de Yaoundé 1. 
  • Article de revue publié en ligne : Nom, initiale du prénom de ou des auteurs ou de l’organisme (année de publication ou de mis à jour). Titre du site ou de la page. Repéré à : URL : http://adressedelarevue/xxx. EX. OMS (2015). Les maladies tropicales négligées. http://www. who.int/mediacentre/factsheets/fs104/fr. (consulter

Coordination scientifique

  • Pr MIMCHE Honoré/Université de Yaoundé 2/CUFD-SP/IFORD
  • Dr NDJAH ETOLO Edith/Université de Yaoundé 1/GREGED
  • Dr TCHOUBOU Richelle/Université de Dschang

Références bibliographiques

Antoine, P et Marcoux, R, 2014. Le mariage en Afrique. Pluralité des formes et des modèles matrimoniaux, Presses de l’Université du Québec.

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Bonvalet, C, et Lelièvre, E, 2015. « De la famille à l’entourage, questionner les contours d’une institution », in Mouvements, 2, n°82, pp. 90-96.  

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Subjects

Places

  • Campus de l'Université de Yaoundé 1
    Yaoundé, Cameroon

Event attendance modalities

Hybrid event (on site and online)


Date(s)

  • Friday, December 22, 2023

Keywords

  • famille, conjugalité, décohabitation, recomposition sociale

Contact(s)

  • Honoré MIMCHE
    courriel : h_mimche [at] yahoo [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Salomon ESSAGA ETEME
    courriel : salomonessaga [at] yahoo [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Faire couple et famille à distance », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, January 03, 2024, https://doi.org/10.58079/vdz9

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