HomeLe désordre familial
Published on Thursday, January 04, 2024
Abstract
La journée d’étude consacrée au thème du « Désordre familial »s’inscrit dans un cycle de trois journées sur « Les sens de la famille » et a pour objectif de s’interroger sur la place de la dimension sensorielle dans la construction et les expériences de la/des familles, à la fois du point de vue de l’individu et du groupe. La première journée s’est penchée sur les sens à travers les dynamiques relationnelles familiales, conjugales et intergénérationnelles. La deuxième journée a approfondi la réflexion en se concentrant sur le dégoût en famille et entre les familles. Enfin, cette dernière journée d’étude vise à se concentrer sur les mécanismes de fonctionnement et/ou les dysfonctionnements au sein de la/des familles.
Announcement
Argumentaire
Comment s’exprime et se manifeste le désordre familial entendu comme la distance à la et en famille ? De quoi s’agit-il et que révèle-t-il des relations conjugales, parentales, intergénérationnelles ? Comment les places sont parfois touchées mettant en cause des pratiques et des manières de fonctionner ? Enfin, comment ce désordre peut-il faire ordre ?
Cette journée d’étude s’inscrit dans un cycle de trois journées sur « Les sens de la famille » dont la première a eu lieu le vendredi 10 juin 2022[1] à l’Université Paris Cité et la deuxième, le vendredi 16 juin 2023[2] à la Sorbonne. Cette dernière a été organisée en collaboration avec le CR08 – le Comité de Recherche de sociologie de la famille – de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF). L’objectif de ces journées est de s’interroger sur la place de la dimension sensorielle dans la construction et les expériences de la/des familles, à la fois du point de vue de l’individu et du groupe. L’individu éprouve son existence et le monde qui l’entoure par des résonances sensorielles (Le Breton, 2006 ; Le Breton, 2007). Les cinq sens permettent une expérimentation sensible du monde et revêtent une place particulière dans les appréhensions qu’ont les individus de la dimension sociale de ce monde, la famille étant le premier lieu de ces vécus. Socialement façonnés, ces vécus sensoriels passent par les corps et les marquent. À ce titre, ils sont intimes et individuels. Ils constituent aussi des expériences socialisatrices partagées qui construisent des manières d’être et de faire collectives. Ainsi, ces résonances sensorielles enseignent sur les histoires personnelles et familiales et sont traversées par des appartenances d’âge, de culture, de génération, de genre, de milieu social et de race.
La première journée s’est ouverte avec la conférence « L’anthropologie sensorielle : un champ en devenir ? Approches et perspectives heuristique autour des sens » de Marie-Luce Gélard (MCF-HDR Université Paris Cité, CANTHEL). La journée s’est organisée en trois sessions : Les sens dans la construction des places et des relations familiales (1) ; Les sens dans les mémoires de la famille et de ses membres (2) ; Les classements intra et inter-familiaux par les sens : penser les rapports d’âge, de culture, de genre, de milieu social et de race (3). L’accueil d’un enfant sourd dans une famille entendante, l’organisation familiale face aux risques respiratoires pour l’enfant, les ambiances et les ordres sonores, les odeurs et les goûts sont quelques-unes des entrées dont se sont saisi les communicants pour rendre compte des expériences sensorielles vécues et reconnues par des individus dans leurs environnements ainsi que des relations, des rôles et des places de chacun dans la famille. Lors de cette première journée, un constat a été établi. Dans les travaux de sciences sociales qui portent sur la famille, les sens peuvent être mobilisés dans les récits ainsi que dans les expériences individuelles et familiales, en revanche, ils sont rarement appréhendés par le/la chercheur·euse comme des objets de recherche spécifiques. Aussi, une grande partie des communications reposaient sur une exploitation secondaire du matériau et des analyses avec pour prisme la grille de l’appel à communications.
Après ce premier tour de piste qui se voulait large et ouvert, la deuxième journée avait pour objectif de resserrer l’angle d’approche autour du dégoût en famille et entre les familles. Ce sont notamment les communications de Clément Reversé, « “Chez eux, ça sent le cassos”. Odeurs et dégoût de classe en milieu populaire rural », et de Nicolas Palierne « La socialisation familiale à l’alcool chez les adolescent·e·s. Construire sa place dans l’apprentissage du goût et de l’altération des sens au regard de l’âge, du genre et de la classe », qui nous ont conduit à saisir ce fil conducteur. Au-delà d’une thématique, il s’agissait de réfléchir à ce que le dégoût disait des relations familiales et des rapports sociaux d’âge, de classe, de race et de sexe qui se jouaient dans la famille et entre les familles. Cette entrée permettait de définir un périmètre de réflexion qui mettait en tension faire nous et se distinguer : comment l’individu ou le groupe se considèrent comme particulier – ou pas – et comment les autres le considèrent comme tel – ou pas. L’appel à communications de la deuxième journée d’étude a alors été construit autour de trois axes qui privilégiaient la distinction. Le premier s’intitulaitLe dégoût par le corps et l’inconditionnalité de la famille. Ce prisme nous semblait propice à l’explicitation de ce qui était gênant chez l’autre et pour soi : odeurs, bruitages, visions, contacts du corps d’un proche apparenté qu’il soit parent, enfant, conjoint ou compagne, frère ou sœur, beau-père ou belle-mère, etc. Les sensations désagréables pouvant être vécues avec plus ou moins de tolérance. L’approche par le corps permettait de faire travailler la tension entre devoir d’affection et formes de mise à distance et de rejet, malgré soi ou avec soi, du proche apparenté. L’inconditionnalité même de la famille pouvaient être mise en discussion par ce prisme. Le deuxième axe, Des enjeux de distinction et de transmission : hériter, se défaire, choisir, mobilisait plutôt des logiques sociales de distinction et d’exclusion au sein de la famille ou entre familles. Quant au troisième axe, Les relations interpersonnelles et les inimitiés familiales, il posait l’idée que le dégoût des autres pouvait renvoyer à un lexique relationnel : « inimitiés, aversions, antipathies, haines sociales, mépris, détestations, animosités, etc. » (Lignier, Pagis, 2014). Ces inimitiés intimes constituaient des prises de distance interindividuelles mais également « des mises en cause autant que des rappels à l’ordre de leur appartenance à des groupes familiaux. » (Gollac, 2014, p. 11).
La deuxième journée s’initia par une conférence introductive « Quels outils pour penser la construction sociale du dégoût en famille et entre familles ? » par Clément Reversé (MCF Université de Toulouse Jean-Jaurès, CERTOP). La matinée s’organisa ensuite autour de trois sessions : Les liens familiaux à l’épreuve du dégoût : s’extraire ou appartenir à la famille (1) ; Cacher ou montrer : le dégoût face à l’enjeu de la cohésion familiale (2) ; Les inégalités de traitement et les normes de fonctionnement familial : le rejet de soi-même et des autres (3). Les sens corporels et l’automobile entre construction du territoire personnel et territoire commun ; surmonter le dégoût ou l’actualisation des dispositions sociales et des ressources émotionnelles des individus dans les expériences de maladie dans la famille ; les histoires cachées et la préservation du mythe dans la cohésion familiale ; l’affection comme régulateur du dégoût en famille ont été quelques-unes des pistes d’entrée proposées par les communicants.
Toujours lors de cette deuxième journée, des discussions ont fait suite aux présentations à partir desquelles nous avons tiré plusieurs constats. Tout d’abord, le dégoût est un processus qui participe d’un argumentaire de légitimation qui intègre ou exclut. C’est une émotion débordante qui se caractérise par la mise à distance visuelle, olfactive et de contact (Alessandrin, Estève-Bellebeau, Estève, 2021). Le dégoût dérange à la fois dans la relation à l’autre mais aussi dans la relation à soi et à ce qui devrait être. Pour ces auteurs, avec le dégoût peut survenir la honte qui rend compte d’une rupture avec l’idéal du rôle, du statut ou de la « bonne » pratique. Les exemples d’un aidant familial qui rencontre des difficultés à prendre dans les bras ou à regarder un proche malade, d’un parent qui ressent du dégoût pour l’odeur de son bébé qu’il faut changer, mettent en situation le tiraillement entre ce qui dégoûte et ce qui devrait être.
Un deuxième constat est celui de l’indicible. Le silence et les non-dits sur les expériences du dégoût en famille révèlent quelque chose à la fois de la protection de la face des individus (Goffman, 1974 [1967]) et aussi de celle de la famille, de la préservation de la cohésion familiale ou du mythe de la famille. « Faire mine de rien », se taire, ne pas dire, voire ne pas penser pose aussi la question de la méthodologie : comment saisir ce qui s’empare des corps et interroge les liens et les relations familiales ? Les 14 et 15 décembre 2023, « Les indicibles de l’enquête » feront l’objet de deux journées d’études organisées par Julia Chryssomalis, Nadège Draperi, Corentin Simon-Barbotin et Fanny Westeel, doctorant·e·s au Centre Max Weber. Nous les rejoignons sur la question de savoir de quoi l’indicible – dans notre cas, les manifestations corporelles et verbales tues ou rendues discrètes – est-il la trace ? Une fois dites ou révélées, celles-ci pourraient-elles défaire la famille ? L’enjeu du taire ou du masquer est-il de faire famille et de conserver la place de chacun·e dans la relation, dans le groupe familial ? Le petit traité de Georg Simmel (1998) sur le secret et les sociétés secrètes reste à ce propos très contemporain. Ne pas dire, c’est faire tenir.
Un troisième constat est celui de ce qui dysfonctionne avec ou malgré soi et peut amener à des changements, à des tensions voire à des ruptures familiales. Ressentir certaines manifestations physiques et émotionnelles envers un proche peut permettre de mesurer un désordre, une distance : « ne plus pouvoir le voir », « ne plus pouvoir le sentir » sont quelques-unes des expressions qui laissent entendre que parfois « la famille sent le roussi » et c’est ce que nous souhaitons explorer dans cette troisième journée sur « Les sens de la famille ».
Lors de cette nouvelle journée d’étude, le désordre familial sera questionné à partir de trois axes.
Axe 1. Montrer et dire le désordre : laver le linge sale en(tre) famille(s)
Dans ce premier axe, nous chercherons à donner forme au désordre familial. À partir de leurs recherches, les communicant·e·s seront invité·e·s à rendre compte des « dysfonctionnements familiaux » en les saisissant à travers les expressions – physiques, verbales et/ou toute autre forme – qui les incarnent. Dans cet axe, nous interrogerons également les limites du désordre et des distances familiales qui peuvent lui « donner vie ». Dans des familles censées être relationnelles (Singly (de), 2012), quelle est la place des tensions, des conflits ? Jusqu’où peuvent-ils s’exprimer et comment s’expriment-ils ?
S’il est envisageable de penser la rupture comme une issue possible à des tensions, à un conflit qui oppose des conjoint·e·s par exemple, elle est plus difficilement pensable dans des relations de filiation. À cet égard, dans les sociétés occidentales contemporaines, les relations entre les parents et enfants restent pensées sous le sceau de l’inaltérabilité (Bidart, Pélissier, 2007) quand bien même des points de friction – parfois vifs – peuvent se faire jour entre les générations. Dans cet axe, des communications permettant de penser des formes de séparation – définitives ou non – des liens entre parents et enfants sont également attendues. Les communicant·e·s veilleront notamment à apporter des réponses aux interrogations suivantes : entre les générations, les ruptures empruntent-elles des traits à celles qui se vivent en contexte conjugal ? Jusqu’où peut-on les rapprocher ? Les distinguer ?
Axe 2. Les masques : défaire ou maintenir la/les famille(s)
Dans la continuité des questionnements esquissés dans le premier axe, nous accorderons ici une attention particulière aux enjeux autour du maintien – parfois envers et contre tout – des liens familiaux. Nous souhaiterions saisir ce que cela dit de notre société, particulièrement des normes familiales, sociales et politiques qui la régissent. Jusqu’où cette quasi-injonction à la maintenance des relations oblige les membres qui appartiennent à un même groupe familial à porter des masques ? Dans cet axe, sont attendues des communications qui font la part belle aux secrets de famille… qui ne sont peut-être pas si secrets que cela. Les contributions des communicant·e·s permettront d’apporter des éclairages aux interrogations suivantes qui amènent à penser les désordres familiaux comme des ordres tant d’un point de vue familial que social :
- Dans les familles, qui porte des masques et sur qui / quoi sont-ils posés ? De la même manière, nous nous interrogerons sur qui / quoi portent les secrets et ceux/celles qui les révèlent ? Qu’est-ce que cela dit des places de chacun·e dans la famille ?
- Que disent ces masques et ces secrets des fonctionnements – ou des dysfonctionnements – des familles et jusqu’où participent-ils à la cohésion – du moins en façade et aux yeux des autres – du groupe familial ?
- Jusqu’où est-il possible de penser ces masques et ces secrets comme des moyens de préserver un (certain) ordre familial, et par-delà lui, social ? Enfin, que se passe-t-il lorsque les masques et les secrets sont levés : comment la famille et ses membres font-ils face ? Un nouvel ordre, familial et/ou plus individuel, peut-il alors être pensé ? Sous quelle(s) forme(s) et à quelle(s) condition(s) ?
Axe 3. Le/la chercheur·euse face au désordre familial
Dans ce troisième axe, nous proposons de mener des réflexions méthodologiques autour de la question du désordre familial. Même si le désordre familial semble être une réalité partagée et connue d’un grand nombre, la norme de la « bonne qualité » des relations au sein des familles (Singly (de), 2012) peut faire obstacle à l’expression des dysfonctionnements, non seulement vis-à-vis de soi mais également vis-à-vis du chercheur/de la chercheuse. À partir d’expériences de terrain, les communicant·e·s seront invité·e·s à revenir sur les outils auxquels ils ont recours pour saisir ce qui est de l’ordre de l’invisible – ou du difficilement visible – et/ou de l’indicible – ou du difficilement dicible – au sein des familles. Certains profils de chercheur·euse·s sont-ils plus prédisposés que d’autres à accéder/à recevoir des propos qui touchent à des quasi-tabous ? Une chercheuse, définie et perçue comme femme par ses interrogé·e·s, a-t-elle plus ou moins de chances qu’un collègue masculin de recueillir des discours afférents à des pratiques de parentalité qui s’éloignent de réalités érigées en idéal social (Mallon, 2014) ? Dans cet axe, nous nous demanderons également jusqu’où l’irruption du désordre familial sur un terrain, d’autant plus lorsqu’il ne fait pas partie des objectifs initiaux de recherche, peut amener le chercheur/la chercheuse à faire face à des difficultés d’ordres épistémologique, éthique, méthodologique et/ou personnelle ? À ces escients, nous accueillerons favorablement des communications mettant au jour des situations d’enquête où l’ordre de l’interrogé·e a pu apparaître comme désordre aux yeux et aux oreilles de l’enquêteur·rice (ou inversement). Les communicant·e·s qui reviendront sur des moments où ils/elles se sont senti·e·s investi·e·s d’un rôle d’instance de validation d’une pratique familiale « désordonnée » du point de vue des normes sociales et/ou politiques seront également les bienvenu·e·s dans cet axe. Une attention particulière sera accordée à détailler la portée heuristique de ces différentes expériences de terrain.
Modalités de soumission
Dans le cadre de cette journée d’étude, nous souhaitons offrir un espace de discussions aux chercheur∙euse∙s qui questionnent le « désordre familial » au prisme des sens.
Les propositions de communications pour cette journée d’étude sont à adresser avant le 5 février 2024 à je.sensdelafamille@gmail.com sous la forme d’un titre et d’un résumé (2000 signes environ). Il est également attendu une courte présentation des chercheur·euse∙s (moins de 10 lignes).
Les propositions seront évaluées puis les réponses communiquées au cours du mois d’avril 2024.
La troisième journée d’étude des « Sens de la famille » intitulée « Désordre familial » aura lieu le vendredi 14 juin 2024, au Campus Saint-Germain-des-Prés – Site des Saints-Pères (Paris 6ème).
Comité d’organisation
- Elsa RAMOS (Maîtresse de conférences en sociologie HDR, Université Paris Cité, CERLIS)
- Anaïs MARY (Docteure en sociologie, Université Paris Cité, CERLIS)
- Camille ROUDAUT (Doctorante en sociologie, Université Paris Cité, CERLIS)
- Juliette GUIDON (Doctorante en sociologie, Université Paris Cité, CERLIS)
- Elphège AMOSSÉ (Doctorante en sociologie, Université Paris Cité, CERLIS, LIRTES)
Comité scientifique
- Joël CANDAU (Anthropologue, Professeur des universités, Université de Nice Sophia Antipolis, LAPCOS)
- Séverine DESSAJAN (Socio-anthropologue, Ingénieure d’études, Université Paris Cité, CERLIS)
- Christophe GIRAUD (Sociologue, Professeur des universités, Université Paris Cité, CERLIS)
- Christophe GRANGER (Historien, Maître de conférences, Université Paris-Saclay, CIAMS, HDR)
- Anne MONJARET (Ethnologue, Directrice de recherche, EHESS, CNRS)
- Anne MUXEL (Sociologue et politologue, Directrice de recherche, Sciences Po, CEVIPOF)
- Jean-Pierre POULAIN (Sociologue, Professeur des universités, Université Toulouse Jean Jaurès, CERTOP)
- François de SINGLY (Sociologue, Professeur émérite, Université Paris Cité, CERLIS)
Bibliographie
- Alessandrin Arnaud, Estève-Bellebeau Brigitte et Estève Rogelio, 2021, Que faire de nos dégoûts ?, Makassar., Metz, Les éditions de l’Éclisse.
- Bidart Claire, Pélissier Anne, 2007, « Entre parents et enfants : liens et relations à l’épreuve du cheminement vers la vie adulte », Revue des politiques sociales et familiales, n° 90, p. 29-39.
- Goffman Erving, 1974 (1967), Les rites d’interactions, Paris, Les Éditions de Minuit.
- Gollac Sibylle, 2014, « Deux femmes détestables ? Dire les inimitiés en famille », Genèses, 2014, n° 96, no 3, p. 9‑34.
- Grobost Aline, 2012, Pour une socio-anthropologie des secrets de famille. L’impact du mythe familial sur la socialisation de l’individu par la révélation d’un secret., Thèse de doctorat en sociologie, Université de Franche-Comté, Besançon.
- Le Breton David, 2006, La saveur du monde. Une anthropologie des sens, Paris, Éditions Métailié.
- Le Breton David, 2007, « Pour une anthropologie des sens », VST - Vie sociale et traitements, 2007, vol. 96, no 4, p. 45.
- Lignier Wilfried, Pagis Julie, 2014, « Le dégoût des autres », Genèses, n°96, p. 2-8.
- Mallon Isabelle, 2014, « Une sociologue et des résident(e)s en maison de retraite. Des relations d’intimité familiale et de séduction courtoise » dans Anne Monjaret et Catherine Pugeault (dir.), Le sexe de l’enquête : Approches sociologiques et anthropologiques, Lyon, ENS Éditions.
- Simmel Georg, 1998, Secret et sociétés secrètes, Belval, Éditions Circé Poche.
- Singly (de) François, 2012 (4e édition), Sociologie de la famille contemporaine, Paris, Armand Colin.
- Westeel Fanny, Simon-Barbotin Corentin, Draperi Nadège et Chryssomalis Julia, 2023, « Les indicibles de l’enquête. Appel à contribution », Maison des Sciences de l’Homme de Lyon - Saint-Étienne, Lyon. Pour plus d’informations : https://calenda.org/1068336
Notes
[1] Pour plus d’informations : https://www.cerlis.eu/le-10-juin-2022-je-les-sens-de-la-famille/
[2] Pour plus d’informations : https://www.cerlis.eu/le-16-juin-2023-je-degouts-en-famille-et-entre-familles-par-les-sens/
Subjects
- Sociology (Main category)
- Society > Ethnology, anthropology > Social anthropology
- Society > Ethnology, anthropology > Cultural anthropology
- Society > Sociology > Gender studies
- Society > Sociology > Sociology of health
- Society > Sociology > Sociology of culture
- Society > Sociology > Ages of life
- Society > Sociology > Demography
Places
- Site des Saints-Pères - Campus Saint-Germain des Prés
Paris, France (75006)
Event attendance modalities
Full on-site event
Date(s)
- Monday, February 05, 2024
Attached files
Keywords
- Famille, fonctionnement, dysfonctionnement, relations, sens, sociologie
Contact(s)
- Elphège Amossé
courriel : elphege [dot] amosse [at] gmail [dot] com
Information source
- JE Comité d'organisation
courriel : je [dot] sensdelafamille [at] gmail [dot] com
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« Le désordre familial », Call for papers, Calenda, Published on Thursday, January 04, 2024, https://doi.org/10.58079/ve7g