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L’intelligence territoriale pour l’attractivité économique des villes

Ouvrage collectif en hommage au professeur Jean Roger Essombe Edimo Nya Bonabebe

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Published on Friday, January 12, 2024

Abstract

L’objet de cet ouvrage est d’intégrer théoriquement et pratiquement l’intelligence économique connue aussi sous les termes « veille économique » et « veille stratégique » dans le processus de planification et d’aménagement des territoires urbains en Afrique et principalement au Cameroun. Il privilégie dans ce cadre, une perspective analytique qui se veut pluridisciplinaire, tant du point de vue des organisations aussi bien publiques que privées. La définition de l’intelligence territoriale, ses méthodes, et son impact sur la performance de ces différentes organisations qui se dotent d’un tel dispositif organisationnel, permettent d’exhiber les dimensions multiples de cette pratique cruciale dans une économie du savoir et de la connaissance qui par ailleurs favorisent la construction des villes intelligentes question in-fine, de les rendre plus attractives.

Announcement

Argumentaire

Cet ouvrage collectif a pour vocation d’honorer notre collègue Monsieur le professeur Jean Roger ESSOMBE EDIMO NYA BONABEBE, pionnier de l’Economie Territoriale au Cameroun. Comme il aime à la définir, il s’agit de ce corpus de la science économique « qui a constitué le territoire en objet d’analyse, … Parce que le territoire est un ressort essentiel de la croissance et du développement ».

En Afrique, comme partout ailleurs, avec la fin de l’illusion d’un développement construit à partir des hauteurs dominantes de l’économie (grâce à la « grande entreprise » et au fordisme), la mondialisation de l’économie, ou encore l’accélération des mouvements de décentralisation aidant, l’on a (re)découvert l’espace-territoire et, surtout le rôle des mutations spatiales dans la construction du développement et la gouvernance locale. Tout comme le développement local et/ou territorial a été remis à l’ordre du jour et, avec ce dernier, la mobilisation de l’ingénierie du développement territorial (Essombè Edimo, 2023).

C’est dans la même optique que s’insère le présent ouvrage. Son objet est en effet d’intégrer théoriquement et pratiquement l’intelligence économique connue aussi sous les termes « veille économique » et « veille stratégique » dans le processus de planification et d’aménagement des territoires urbains en Afrique et principalement au Cameroun. Il privilégie dans ce cadre, une perspective analytique qui se veut pluridisciplinaire, tant du point de vue des organisations aussi bien publiques que privées. La définition de l’intelligence territoriale, ses méthodes, et son impact sur la performance de ces différentes organisations qui se dotent d’un tel dispositif organisationnel, permettent d’exhiber les dimensions multiples de cette pratique cruciale dans une économie du savoir et de la connaissance qui par ailleurs favorisent la construction des villes intelligentes question in-fine, de les rendre plus attractives.

Au cours de ces dernières années en effet, le processus d’évolution des villes au sein de notre planète a été séquencé par une série d’évènements majeurs, dont les effets aussi bien vertueux que vicieux, observés à tous les échelons des sphères sociales, ont obligé plusieurs observateurs, à reconnaitre qu’il est aujourd’hui difficile pour les politiques, d’anticiper ou d’évaluer les mutations à venir. Surtout dans un contexte où les questions de développement durable, de sécurité, de santé, d’éducation, de formation, d’inclusion sociale, etc… se sont lentement, mais indéniablement, complexifiées. Et pour preuve, les sociétés urbaines africaines ont évolué de manière vertigineuse vers une forme de modernité qui se veut d’essence plus « liquide » que « solide » selon Baumann (2006). Puisque cette forme de modernité « ne se fixe aucun objectif et ne trace aucune ligne d’arrivée ; plus précisément, elle n’attribue la qualité de la permanence qu’à l’état d’éphémère » (Baumann, 2006, op. Cit). Pour elles, le temps n’avance donc plus, il s’écoule.

Cette évolution empreinte de réalités nouvelles s’émancipe ainsi à travers l’apparition de nouveaux besoins exprimés par les populations urbaines notamment. Des besoins s’ajustant aux spécificités de leurs villes qui, quant à elles, évoluent, se développent, s’étalent et se déploient au-delà de leurs frontières initiales (Courlet, 2004). Les territoires urbains au cours de ces dynamiques voient leurs limites géographiques se prolonger au point de violer celles dévolues aux territoires ruraux sans que l’on puisse évaluer avec certitude le degré de ce prolongement, induisant conséquemment l’apparition de nouveaux territoires aux spécificités nouvelles voire, méconnues, à savoir les territoires périurbains. Se met alors en place également pour les villes « une dilatation par processus ségrégatifs qui distribue, en même qu’elle la dilue, la centralité de celles-ci » (Essombè Edimo, 2007a).

Les villes sont donc sujettes à une puissante croissance urbaine, qui indiciblement engendre de nombreux problèmes aussi bien globaux que locaux, et qui sont susceptibles d’affecter toutes les sphères sociales, particulièrement, les couches de populations, les plus vulnérables et sont en outre, capables d’affaiblir leur pouvoir d’attractivité (Essombè Edimo, 2007a, op. Cit). Penser et incanter différemment l’aménagement des villes africaines, leur cadre de vie, leur identité, tout en créant une espèce de proximité entre les acteurs situés et ces villes, est donc devenu l’un des plus grands défis du monde en développement de notre ère, et surtout celui du Cameroun, dans un contexte où les villes ne se réduisent plus seulement à accueillir du monde.  

De plus en plus aujourd’hui, les pouvoirs publics s’obligent à trouver de nouvelles méthodologies dans la mise en valeur de leurs territoires urbains. De sorte que l’on assiste à la construction au sein de plusieurs pays africains à l’instar des Seychelles, de l’Egypte, du Maroc, de l’Afrique du Sud et plus récemment, du Sénégal, ou de la Côte d’Ivoire, de « villes intelligentes ». Car avec l’émergence de la société de la connaissance (dont les nouvelles technologies de l’information et de la communication constituent une partie) couplée à une démarche qualité, l’on assiste au sein de ces pays, à une multiplication d’initiatives de gouvernance territoriale localisée autour des notions de territoires intelligents, de villes intelligentes, de bâtiments intelligents ou de villes « smart » interconnectées ou en réseaux sur des régions apprenantes ou innovantes (Courlet et Pecqueur, 2017 ; Paillot et Péchenot, 2020).

L’économie de la connaissance est mise à contribution, parce qu’elle suppose un mode de gouvernance radicalement nouveau pour l’ensemble des acteurs dans un contexte de « concurrence – coopération », induit des échanges d’expériences au niveau des territoires urbains, des expérimentations, des souplesses et une profonde ouverture des esprits. Les villes et les territoires urbains apparaissent suivant cette logique, comme des lieux privilégiés pour une organisation du développement, de la composition ou de la recomposition sociale et de la création de richesses. La ville, espace vécu et espace de création de la valeur, est plus que jamais au cœur de la performance économique et sociale (Essombè Edimo, 2007b). Dans un contexte où, il faut bien en convenir désormais, les agglomérations urbaines sont depuis devenues « les moteurs régionaux de l’économie mondiale » selon Scott (2005). L'espace de proximité constitue ainsi un pôle de régulation lui-même équilibré à une autre extrémité, par d'autres formes de régulations largement supranationales. L'étude de l'articulation global-local s’avère par conséquent importante (Pecqueur, 2002). En outre, la mondialisation ayant consacré une mobilité extraordinaire des firmes et des investissements, les villes sont désormais en compétition sur le marché des capitaux et des ressources. Elles se doivent donc dorénavant de cultiver leur « attracti-compétitivité » (Essombè Edimo, 2008).

Une ville est donc avant tout un contexte, un lieu de vie, un système complexe, qui par ailleurs, joui d’une personnalité qui lui est propre. Elle est ainsi le produit d’une histoire, elle est à l’image de ses habitants et de leur projet commun, elle est vivante. Tenir compte de son contexte et de sa complexité à la fois, spatiale et, structurelle est donc devenu essentiel. Cette prise en compte n’a cependant corps qu’à travers la définition et la mise en œuvre de stratégies d’attractivité, dont l’idée véhiculée est prioritairement celle d’attirer durablement diverses formes de ressources, qu’elles soient matérielles (humaines ou financières), ou immatérielles (informationnelles) (Hatem, 2004 ; Tchouassi et Oyié Avoulou, 2023). C’est donc au regard de ces grands enjeux, que la notion d’intelligence territoriale émerge en tant qu’outil capable de répondre à ces nouveaux défis.

Si l’on s’en tient à sa compréhension basique, le terme intelligence présente un double sens. Dans son acception anglo-saxonne, intelligence signifie recherche d’information, activité de renseignement. On parle de l’intelligence service, réseau constitué de plusieurs spécialistes du renseignement à des fins militaires ou économiques. L’intelligence c’est aussi la capacité pour une organisation d’anticiper les changements, de s’adapter, d’être capable de répondre rapidement aux sollicitations qui lui sont faites (Martre, 1994). Lorsqu’elle est donc mise à contribution dans la construction et l’aménagement des villes par les acteurs situés, elle semble se muer en intelligence territoriale (IT), dont la proximité sémantique avec l’intelligence économique s’avère prononcée.

En effet, l’intelligence économique concerne « la maitrise et la protection de l’information stratégique pertinente par tout acteur économique » (Oubrich, 2007), mais aussi, une « culture du combat économique, un savoir-faire (composé de méthodes et d’outils relatifs à la veille, à la sécurité économique et à l’influence), et une politique publique (visant à contribuer à l’accroissement de puissance par l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies géoéconomiques et de sécurité économique, ainsi que par des actions en faveur de la maitrise collective de l’information stratégique). L’alliage de ces trois composantes vise à maitriser et protéger l’information stratégique au profit des acteurs économiques nationaux ou européens » (Delbecque, 2006). Elle s’inscrit donc dans une démarche éclectique qui selon Tchouassi (2017), est mise en berne à travers « l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement, de distribution ou de protection de l’information à caractère économique, en vue de son exploitation au profit de l’entreprise ».

Une fois qu’elle est associée au territoire urbain, elle est appréhendée comme un processus de valorisation, de coordination et de protection des atouts économiques et des savoir-faire industriels et technologiques de ces territoires et de leurs tissus d’entreprises, à l’effet de les transformer en véritables structures organisationnelles, capables de se livrer à une compétition commerciale nationale et mondiale. L’intelligence territoriale s’appréhende ainsi comme « un processus informationnel et anthropologique, régulier et continu [qui peut être assimilée], à la territorialité qui résulte du phénomène d’appropriation des ressources d’un territoire puis aux transferts des compétences entre des catégories d’acteurs locaux de culture différente » (Bertacchini et Oueslati, 2003 ; Massé et Moinet, 2006 ; Bertacchini, 2007).

L’intelligence territoriale porte ainsi sur l’identification des forces et des faiblesses du territoire urbain, en rapport avec les opportunités et les menaces de son environnement global. Elle permet par conséquent de saisir de quelles façons une ville peut valoriser son potentiel en fonction des grandes tendances économiques, sociales culturelles, et cultuelles qui prévalent.

Elle promeut également la protection pour des raisons d’intérêt national, d’entités productives exerçant des activités sensibles et hautement stratégiques, ou ayant vocation à se lancer à la conquête des positions privilégiées sur des marchés importants. Elle rend ainsi compte à la

fois, de l’existence de réseaux d’experts et de décideurs, interentreprises et interadministrations, mais aussi, entre l’Etat central, les entreprises, les universités, et les différents acteurs du développement économique et social local ou ce que Essombè Edimo (2020) appelle encore « la biodiversité territoriale des acteurs situés ».

Elle vise par ailleurs, à sensibiliser tous les acteurs (décideurs publics, entreprises,

Organisations non Gouvernementales, associations, groupes de pressions…) afin de mieux gérer les complexités institutionnelles, du donné naturel et du construit et, ainsi, réduire les incertitudes pour l'action philanthropique et humanitaire, les investissements, la composition sociale et le développement territorial. Dans un monde infiniment concurrentiel, l’intelligence territoriale aide à mieux comprendre les situations complexes, les avantages et les désavantages comparatifs des lieux urbains et des différents acteurs territoriaux dans le respect des différences territoriales, mais aussi, à stimuler la recherche et à comprendre les processus d'innovations (technologiques et institutionnelles) en mouvement au sein des villes.

La construction des villes intelligentes amène de nouvelles logiques de proximité. Elle est donc nécessairement associée aux logiques d’organisation et d’aménagement des territoires. L’intelligence territoriale en tant que domaine de savoirs indispensables à la construction d’une compétitivité territoriale durable et, par conséquent, d’une attractivité économique durable, joue dans ce cadre deux rôles essentiels notamment, celui d’aider les territoires urbains à identifier et à attirer les investissements les plus porteurs, mais aussi celui d’aider à protéger et à maintenir ces investissements.

Fort de tout ce qui précède, et au regard de la richesse de ce concept et de son potentiel impact sur la construction des villes et, par prolongement, de leur attractivité, les méthodologies utilisées dans les différents chapitres de cet ouvrage seront aussi bien théoriques, qu’empiriques.  Les résultats qui découleront de ces divers apports vont permettre de dresser des recommandations de politiques économiques fortes à l’endroit des multiples acteurs intervenant dans la construction, l’aménagement et le développement multidimensionnel des villes intelligentes. 

Quoique ces recommandations soient loin d’être exclusives, elles devront porter les stigmates de la planification et de l’aménagement des villes, porteuses de leur attractivité ; de la décentralisation financière ; de la fiscalité et de la philanthropie locale pour l’amélioration et la gouvernance des villes ; mais aussi  des perspectives ouvrant sur le renforcement de compétences spécifiques du capital humain urbain, qui se voudront adaptées aux besoins des populations (emplois, innovations, bien-être, croissance économique et développement humain) en amont, et des villes (construction d’une image et d’une identité du territoire urbain,….) en aval. En perspective, l’articulation d’une intelligence territoriale débouchant sur des villes et régions intelligentes nécessiterait la mise en place et le renforcement d’un partenariat public-privé dynamique, efficace et pluriel.

Les axes à développer

  • Les villes intelligentes à construire pour une attractivité économique des territoires
  • Facteurs institutionnels et attractivité des investissements dans les zones métropolitaines
  • Digitalisation, restauration de masse distractive et attractivité des territoires urbains
  • Industrie touristique et développement territorial des revenus en ville
  • Efficacité de la décentralisation financière pour le développement des villes
  • Efficacité de la fiscalité locale pour le développement durable des villes
  • Economie sociale et solidaire : la microfinance au service du développement des villes
  • Emergence des risques et défis des institutions de microfinance en villes
  • Ressources naturelles et développement du capital humain des territoires urbains
  • L’offre des services sanitaires dans les territoires urbains
  • Philanthropie et développement des territoires urbains
  • La démarche qualité intelligente pour la gouvernance des organisations publiques
  • Développement des villes par les contrats de partenariat public-privé
  • Partenariat public-privé : base théorique pour la construction de l’attractivité des villes intelligentes
  • Les bâtiments publics et privés intelligents
  • Ressources naturelles pour le développement des villes durables
  • Ressources forestières pour l’aménagement des espaces publics en villes
  • Changement climatique et infrastructures urbaines
  • Infrastructures modernes de transport et structuration de la mobilité en ville 20 : Economie circulaire et construction d’un bien-être pour les territoires urbains
  • Attractivité des territoires et territorialisation des entreprises
  • Logistiques et transports urbains
  • Eau, assainissement, électrification des villes et gestion des voiries
  • Intercommunalité et coopération décentralisée
  • Politiques d’innovations et développement des technopoles 26 : Agriculture urbaine, assainissement des villes et gestion des déchets
  • Gouvernance territoriale et construction d’une identité locale.

Modalités de contribution

Les contributions complètes en Français, n’excédant pas 20 pages Word (marges : 2,5 ; police : Time New Roman ; taille : 12 et interligne simple), seront envoyées simultanément aux adresses électroniques :

  • tchouassigerard@yahoo.fr 
  • retaafsuccess@gmail.com

avant le 20 mars 2024.

Les auteurs et co-auteurs, dans leurs propositions, devront mentionner leurs noms et prénoms, leurs institutions ou laboratoires d’attache, leurs adresses électroniques, etc. Les normes bibliographiques à respecter sont celles de l’APA.

Calendrier

  • 20 Décembre 2023 : Lancement de l’appel à contribution
  • 20 Mars 2024 : Dates limites de réception des projets complets de chapitres
  • 30 Mars 2024 : Notifications aux auteurs des textes soumis
  • 30 Juin 2024 : Envoi de l’ouvrage collectif à l’Edition
  • 30 Septembre 2024 : Parution et dédicace de l’ouvrage

Comité scientifique

  • M. ADEMIR Antonio, Professeur, Université Fédérale santa Catarina, Brésil
  • M. BAMINDELE WALE, Université de Lagos 
  • M. BIGIRIMANA Clément, Professeur, Université de Bujumbura
  • M. COURLET Claude, Professeur, Université de Grenoble-Alpes
  • M. EDOUN Emmanuel Innocents, Université de Johannesburg
  • M. FOUOPI Constant, Professeur, Université de Yaoundé II
  • M. GAROFOLI Gioacchimo, Professeur, University of Pavie
  • Mme IKELLE Rose, Professeure, Université de Douala
  • M. KENNECK MASSIL, Université de Yaoundé II
  • M. KOUM François, Professeur, Université de Douala
  • M. MAKOSSO Béthuel, Professeur, Université Mariam N’Gouabi
  • M. MANTSIE Willy, Professeur Université Mariam N’Gouabi
  • M. MOUGOUE Benoit, Professeur, Université de Yaoundé I
  • M. MPACKO PRISO Auguste, Professeur, Université de Paris-Saclay
  • M. NDEDI Alain, Professeur, Prime Light University, USA
  • M. NDJOMGANG Claude, Professeur, Université de Yaoundé II
  • Mme NGO BALEPA, A. Sarah, Professeure, Université de Douala
  • 18-Mme NGO NONGA Fridoline, Professeur, Université de Douala
  • M. NGWEN NGANGUE, Professeur, Université de Yaoundé II
  • M. PECQUEUR Bernard, Professeur, Université de Grenoble-Alpes
  • M. SONE MBASSI, Professeur, Université de Yaoundé II
  • M. TAMBA Isaac, Professeur, Université de Yaoundé II
  • M. TCHEUKOTE Hervé, Professeur, Université de Dschang
  • M. TCHOUASSI Gérard, Professeur, Université de Yaoundé II
  • M. YAPI-DIAHOU Alphonse, Université de Paris

Direction

  • TCHOUASSI Gérard, Professeur (Université de Yaoundé II)
  • MPACKO PRISO Auguste, Professeur (Université de Paris Saclay)

Secrétariat scientifique et suivi

  • AWAH MANGA Lucien (Université de Yaoundé II)
  • ESSOMME Innocent (Université de Yaoundé II)
  • JIOKENG TCHOUGON Eli Fernand (Université de Yaoundé II)
  • Mme. KAMGA KAMGA Chryslène Chantale (Université de Yaoundé II)
  • OWONA MBOUROU (Université de Yaoundé II) M. OYIE AVOULOU Michel (Université de Yaoundé II).
  • YAYA SAIDOU (Université de Yaoundé II)

Bibliographie 

  • Baumann, Z., (2006), La vie liquide, Rodez, Le Rouergue/Chambon. 
  • Bertacchini Y., et Oueslati L., (2003), « Entre information et Processus de communication : l’intelligence territoriale », International Journal of Info et Com Sciences for Decision Making, 9 (sic_00000765).
  • Bertacchini, Y., (2007), Intelligence territoriale, Le Territoire dans tous ses états, Collection Les ETIC, Presses Technologiques, Toulon.
  • Courlet, C., (2004), Territoires et Régions : Les grands oubliés du développement économique, collection : pour comprendre.
  • Courlet, C. et Pecqueur, B. (2017). L’économie territoriale, PUG
  • Delbecque E., (2006), L’intelligence économique : une nouvelle culture pour un nouveau monde, Coll. Questions judiciaires, Presses Universitaires de France, 224 pages. 
  • Essombè Edimo Nya Bonabébé, J-R., (2007a), Spatialité et développement économique à Douala : entre le hasard et la nécessité, Etudes africaines, L’Harmattan, 206 pages.
  • Essombè Edimo Nya Bonabébé, J-R., (2007b), « localisation périphérique des entreprises industrielles et création de nouvelles centralités à Douala », in Revue Monde en Développement, n°137, vol.2007/35.
  • Essombè Edimo Nya Bonabébé, J-R., Douala et l’attractivité territoriale en zone CEMAC à l’heure de l’économie globale, Revue ENJEUX, n°34-35. 
  • Essombè Edimo Nya Bonabébé, J-R., (2020). « La concertation comme outil de gestion de la lutte contre le covid-19 dans des CTD Camerounaises », in « Concertation Locale, Nationale et Internationale contre le Covid-19 : quelles leçons pour le futur ? », (Essombè Edimo, J-R. et Kamdem, E. (Dir.), en collaboration avec l’Université des Nations-Unies pour la Paix, la Fondation P. Cruigneau et le BIT), éd. PIPD, Genève-Yaoundé Sept
  • Essombè Edimo Nya Bonabébé, J-R., (2023), « Les collectivités territoriales décentralisées et le développement : pour quelle gouvernance locale » ? dans Ntuda Ebodé, J., V. et Etoa Oyono, G. (2023). « Les initiatives de développement en Afrique subsaharienne : entre construction et déconstruction des modèles existants depuis 1960 », Réminiscences du Pr Emérite L. Zang, L’Harmattan, Paris, pp. 127/150.
  • Hatem F., (2004), « L’attractivité des pays pour l’investissement étranger », Notes bleues de Bercy, n°267, mars, pages 209 à 237. 
  • Massé G., Marcon C., et Moinet N., (2006), « Les fondements de l’intelligence économique : Réseaux & jeu d’influence », in Market Management, 2006/3, vol.6, pp.84-103.
  • Oubrich M., (2007), « L'intelligence économique. Un outil de management stratégique orienté vers le développement de nouvelles connaissances », Revue des Sciences de Gestion, 2007/4-5, n°226-227, pages 77 à 88.
  • Paillot et Péchénot, A., (2020), « Veille Économique et Territoriale », Intelligence Territoriale (blog), 2020.
  • Pecqueur B., (2002), « La dimension locale de la Régulation », in Théories de la régulation, l’état des Savoirs, la découverte.
  • Scott, A., J., (2005), Les moteurs régionaux de l’économie mondiale, Revue Géographie, Economie, société, n°7.
  • Tchouassi G., (2017), « Les besoins en informations dans les entreprises », in Revue Congolaise de Gestion », n°24, pages 63 à 92.
  • Tchouassi, G., et Oyié Avoulou, M.S.L., (2023), « Entreprendre en économie circulaire pour le développement des territoires urbains : une alternative efficace à la portée des collectivités locales africaines ? », International Journal of Accounting, Finance, Auditing, management and Economics, vol. 4, no 4-1, PP. 488-506.

Subjects

Places

  • Yaoundé, Cameroon

Date(s)

  • Wednesday, March 20, 2024

Keywords

  • économie, intelligence, territoriale, connaissance, Cameroun,

Contact(s)

  • Élie Fernand Jiokeng
    courriel : jiokengfernand [at] gmail [dot] com

Information source

  • Gérard Tchouassi
    courriel : Tchouassigerard [at] yahoo [dot] fr

License

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To cite this announcement

« L’intelligence territoriale pour l’attractivité économique des villes », Call for papers, Calenda, Published on Friday, January 12, 2024, https://doi.org/10.58079/vkm5

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