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Crossed perspectives on the new wave of coups d’état in French-speaking black Africa

Regards croisés sur la nouvelle vague de coups d’État en Afrique noire francophone

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Published on Tuesday, January 23, 2024

Abstract

Since 2012, putsch in French-speaking black Africa have reasserted themselves as an essential paradigm for the analysis of political life where almost all states have at least twenty years of multi-party electoral experience. Field data reveals at least six successful military coups between August 2020 and January 2022; proven risks in at least six other countries where new coup mechanisms are emerging, like what some call “constitutional coups”. How can we describe what is happening in French-speaking black Africa? This call for contributions for a collective work aims to provide information on the taxonomy and technologies of this new wave of putsch thanks to cross-sectional comparison between French-speaking black Africa and elsewhere; diachronic comparison (yesterday and today) and normative comparison (what is done and what should be done).

Announcement

Appel à contribution pour un volume collectif - Regards croisés sur la nouvelle vague de coups d’Etat en Afrique noire francophone.

Argumentaire

Entendus comme toute prise illégale du pouvoir politique de l’Etat par un groupe armé ou par une autorité politique bénéficiant de son soutien, avec ou sans le concours de la population, les coups d’Etat s’affirment une fois de plus comme un paradigme essentiel dans l’analyse de la vie politique des pays d’Afrique subsaharienne (Ziegle, 2020).

Certaines études relatives à ce phénomène mettent en relief les relations qui existeraient entre les acteurs endogènes (comploteurs militaires ou civils) et exogènes (forces extérieures et voisines) dans la commission d’un coup d’Etat. Elles montrent que de 1950 à 2000, plus de 200 coups d’Etat ont été perpétrés dans 45 des 54 pays africains et les tentatives réussies dans trente-six de ces Etats (Powell Thyne, 2011). A contrario, d’autres analystes postulent que l’occurrence des putschs militaires a drastiquement diminué, passant de 15 entre 1991 et 2000, à huit, au cours de la décennie suivante ; puis à cinq entre 2011 et 2020 (Fabricius, 2021). Cette tendance baissière serait le fait des réformes institutionnelles et normatives introduites par la Décision d'Alger (juillet 1999), la Déclaration de Lomé (juillet 2000) et surtout l’Acte constitutif de l’Union Africaine (Union Africaine, Acte Constitutif, art. 4, p).

Les données empiriques révèlent au moins trois grandes vagues de coups d’Etat en Afrique :

La première a eu lieu au lendemain des indépendances avec pour objectif de rectifier la trajectoire de l’Etat. Les gouvernants victimes dans cette vague sont notamment Sylvanus Olympio (Togo 1963), Houari Boumédiène (Algérie 1965), Ndamdi Azikiwe (Nigeria 1966), Nkwame Nkrumah (Ghana 1966) et Modibo Keita (Mali 1968).

La seconde est liée à la « troisième vague de démocratisation » apparue avec la fin de la guerre froide. Elle vise à mettre fin aux régimes autocratiques ayant conduit la plupart des Etats africains à la faillite. Dans cette vague, plusieurs hommes forts se sont maintenus au pouvoir en tenant les urnes en otage et en adoptant divers stratagèmes visant à limiter l’intervention des forces armées contre les dirigeants politiques.

On pourrait dire que la troisième vague a lieu depuis 2012, avec au moins quatorze coups d’État sur le continent africain. Certaines études montrent effectivement que 20% des pays africains ont connu des putschs militaires depuis 2012 (Ziegle, 2022) notamment au Mali (2012, 2020, 2021), en Égypte (2013), en Centrafrique (2013), au Burkina Faso (2015, 2022), au Tchad (2021), en Guinée-Bissau (2012), au Soudan (2019, 2021), au Zimbabwe (2017), en Guinée (2021).

Il y a lieu de relever que la plupart des coups d’Etats ont lieu en Afrique noire francophone. D’août 2020 à janvier 2022 seulement, au moins 6 coups d’État militaires réussis y ont eu lieu: Mali (18 août 2020 et 24 mai 2021), Tchad(20 avril 2021), Guinée (5 septembre 2021), Burkina Faso (23 janvier 2022)et Gabon (2023). L’actualité dénote également des risques de coups d’Etat dans d’autres pays d’Afrique noire francophone notamment au Cameroun, au Togo, en Côte d’Ivoire et au Tchad où les dirigeants semblent entretenir le soupçon d’une succession dynastique au sommet de l’Etat. Pis, les coups d’Etat ici semblent ne plus être seulement l’œuvre des militaires (Cohen, 2008), des rebelles ou des périphéries insurgés (Galy, 2005). Ces dernières années notamment dans de nombreux pays d’Afrique noire francophone (Gabon, Guinée, Cameroun, Côte d’Ivoire, Togo et République du Congo), l’on a assisté à une expansion des « malversations constitutionnelles » qualifiées de « coups d'État constitutionnels » (Ngango Youmbi & Balla Cissé, 2023) ; phénomène dans lequel les dirigeants en place refusent de se conformer aux consensus politiques issus notamment des dialogues nationales qui limitaient le nombre et la durée de leur mandat.

En tout cas, l’actualité souligne l’existence d’une troisième vague de coups d’Etat au moins en Afrique noire francophone. Elle dénote ainsi un paradoxe : la persistance des coups d’Etat en Afrique noire francophone où la quasi-totalité des Etats sont inscrits sur la voie de la transition vers des régimes démocratiques (Niagalé Bagayoko & Boisvert, 2022) avec aux moins deux décennies d’expériences électorales.

Comment qualifier ce qui se passe en Afrique noire francophone ?

Des idées jaillissent et nécessitent peut-être que l’on en discute de façon approfondie. Une première piste explicative sublimerait la thèse de la difficile greffe de l’Etat en Afrique (Badie, 1992). Selon celle-ci, la résurgence des coups d’Etat serait liée à l’accommodation imparfaite du modèle jacobin de l’Etat au contexte africain marqué par des logiques de privatisation diversiforme (Babacar Gueye, 1985, Bayart), l’incapacité à promouvoir le bien-être collectif (Ndlovu-Gatsheni, 2012) et à lutter contre l’arbitraire (Moukoko Mbonjo, 1993 ; Chouala, 2004 ; Ovono Essono, 2012 ; Ketchiemen, 2019). Une deuxième piste révèle que l’incursion persistance du treillis dans le champ politique traduit plutôt l’insubordination du militaire au politique en Afrique (Ciavolella & Fresia, 2009 ; Atallah, 2013 ; Chirio, 2016 ; Benyera, 2017). Celle-ci, révèle que dans certains cas, les coups d’Etats issus de cette insubordination ont été « salvateurs » (Chouala, 2004 ; Ketchiemen, 2019) ou correcteur des politiques publiques (Dent, 1978 ; Arezki & Bruckner, 2011 ; Ovono Essono, 2012).

La densité et la complexité de la nouvelle vague de coups d’Etats en Afrique francophone laisse entrevoir autant de nouveaux indices que de perspectives d’analyse heureuse. En effet, les acteurs, les dimensions, les stratégies offensives et gestionnaires de l’après coups d’Etats, les réponses envisagées sont autant variables que la cadence observée en vue de juguler ce phénomène.

Le présent appel qui débouchera sur la publication d’un ouvrage collectif, s’attache à l’analyse de cette nouvelle vague des coups d’Etat en Afrique noire francophone depuis 2012. Les propositions de recherche les plus encouragées sont celles envisageant, du point de vue méthodologique : la comparaison transversale entre les coups d’Etats en Afrique noire francophone et ailleurs ; la comparaison diachronique entre les coups d’Etats en Afrique noire francophone hier et aujourd’hui ou la comparaison normative entre ce qui y est fait et ce qui devrait y être fait notamment aux plans juridique et institutionnel.

Les contributions seront organisées autour des deux axes principaux suivants :

Axe 1 : La taxonomie de la nouvelle vague des coups d’État en Afrique noire francophone

Sous ce premier axe, le chercheur s’attèlera à mettre en évidence l’idée d’un renouvellement classificatoire des coups d’Etat à partir des aspects non-exhaustifs suivants : la fréquence, la géographie, la nature, les acteurs, les causes, les conséquences, etc. Il pourrait alors s’inspirer des interrogations suivantes :

  • la nouvelle vague de coups d’Etats en Afrique noire francophone est-elle une pratique revisitée ? Peut-on au regard des pratiques constitutionnelles dévoyées suggérer une taxonomie renouvelée ? Comment fabrique-t-on par exemple les « coups d’Etat constitutionnels » en Afrique noire francophone ?
  • La nouvelle vague des coups d’Etat en Afrique noire francophone est-elle un indicateur d’un néo-souverainisme ? Comment le qualifier ? Est-il populaire, élitiste, mixte ? Ce désir de souveraineté est-il toujours axé, comme par le passé, sur les jeux d’influences extérieures ? Comment les souverainistes recourent-ils au désir de souveraineté nationale dans la légitimation du pouvoir politique arraché ?

Axe 2 : Les technologies de la nouvelle vague des coups d’État en Afrique noire francophone

Sous ce second axe, le chercheur s’attèlera à mettre en évidence deux aspects spécifiques : les dynamiques transitoires et la gestion de l’impact. Il pourrait être amené à répondre aux interrogations suivantes :

  • Comment qualifier les dynamiques transitoires ? Sont-elles à mettre dans une continuité de la violence armée sur les gouvernants voire les populations ou y a-t-il changement de paradigme ? Quels sont les nouveaux critères répertoriés dans l’exécution des coups d’Etat en Afrique noire francophone ?
  • Comment qualifier les dynamiques de gestion de l’après coups d’État en Afrique noire francophone ? Sont-elles variables, stagnantes, incrémentales, par à-coups ? Quels impacts ont-ils ? Les impératifs de la gouvernance mettent-ils en évidence un recul ou une avancée vers des résultats différents de ceux des décennies précédentes ?

Modalités de soumission

Les propositions de contributions, de 1000 caractères (espaces non compris), au maximum, doivent comporter un rapide état de la question, une problématique, une hypothèse, une méthodologie, une approche théorique clairement formulées et une indication précise du terrain d’étude. Elles seront soumises par courrier électronique simultanément à Louis-Marie KAKDEU et Joseph Benjamin CHAMTCHEU DJOMKAM, aux adresses suivantes : kakdeu@yahoo.fr et bchamtcheu@gmail.com

avant le 29 février 2024

Calendrier

  • 20 janvier 2024 : Lancement de l’appel à contribution
  • 29 février 2024 : Date butoir de réception des propositions de contribution
  • 15 mars 2024 : Publication des propositions retenues
  • 15 mai 2024 : Réception des contributions entièrement rédigées
  • 31 mai 2024 : Retour des contributions aux auteurs pour ultimes corrections
  • 15 juin 2024 : Date limite de réception des contributions corrigées
  • Juillet 2024 : Publication du volume collectif

Protocole de rédaction

  • Les contributions soumises devront s’étendre sur près de 40.000 caractères (espaces non compris), incluant la qualité de l’auteur (grade, situation académique) ; interligne 1,5 ; texte justifié ; police times new roman ; taille de police 12
  • Le résumé et l’abstract doivent contenir chacun un maximum de 200 mots et écrits au format suivant : times new roman ; taille de police 11 ; interligne simple.
  • Tous les mots d’une langue autre que le français (pour les articles en français) et l’anglais (pour les articles en anglais) doivent être mis en italique.
  • Les notes de bas de page en continu : times new roman ; taille de police 10 ; interligne simple.
  • La numérotation des sections principales et des sous-sections se fera en décimale. Ex : 1, 1.1, 1.1.1
  • Dans la bibliographie :
  • Ouvrage : NOM Prénom (s), Titre en italique, Ville, Éditeur, Année.
  • Ouvrage collectif : NOM Prénom (s), et al. (dir.), Titre en italique, Ville, éditeur, année.
  • Chapitre dans ouvrage collectif : NOM Prénom (s), « Titre chapitre », dans Nom Prénom et al. (dir.), année, Titre en italique, Ville, éditeur, année, pp. X-Y.
  • Article dans revue/Article in journal : NOM Prénom (s), « Titre article », Nom de revue en italique, année, vol., n°, p. X-Y.

Comité scientifique

  • Pr Sindjoun Luc (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Boyomo Assala Laurent Charles (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Sergiu Miscoiu (Université Babes-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie),
  • Pr Georgeta Cislaru (Université Paris Nanterre),
  • Pr Njoya Jean (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Mouiche Ibrahim (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Machikou Nadine (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Nkot Pierre Fabien (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Ntuda Ebode Joseph Vincent (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Gabsa Nyongbet Wilfred (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Hilaire Bohui (Université Félix Houphouet-Boigny, Abidjan, Côte d'Ivoire),
  • Pr Hygin Kaikai (Université Abomey-Calavi, Bénin),
  • Pr Papa Sakho (UCAD, Dakar Sénégal),
  • Pr Issa Saibou (Université de Maroua),
  • Pr Aboya Endong Manassé (Université de Douala),
  • Pr Onana Janvier (Université de Ngaoundéré),
  • Pr Keutcheu Joseph (Université de Dschang),
  • Pr Ngueulieurou Auguste (Université de Douala),
  • Pr Ekambi Dibongue Guillaume (Université de Douala),
  • Pr  Kaptchouang Tchejip Célestin (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Anatole Fogou (Université de Maroua),
  • Pr Raymond Mbassi Ateba (Université de Douala),
  • Pr Alphonse Tonye (Université de Yaoundé 1),
  • Pr Touo Herman (Université de Ngaoundéré),
  • Pr Owona Nguini Mathias Éric (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Pokam Hilaire de Prince (Université de Dschang),
  • Pr Nsoh Christopher Ndikum (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Mvelle Minfenda Guy Josée (Université de Dschang),
  • Pr Omballa Magelan (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Nkene Blaise Jacques (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Tchingankong Yanou Moïse (Universite de Yaoundé 2),
  • Pr Moluh Yacouba (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Amougou Mbarga Alphonse Bernard (Université de Douala),
  • Pr Akono Evang Serge Paulin (Université d'Ebolowa),
  • Pr Ateba Bertrand (Université de Douala),
  • Pr Ebogo Frank (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Afom Ndong Christel Université de Yaoundé 2),
  • Pr Medou Ngoa Fred Jeremie (Université de Douala),
  • Pr Takamte Pierre Marie (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Tousse Josiane (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Mfonka Abdoulaye (Université d’Ebolowa),
  • Pr Ewodo Mbele Marc Luciani (Université d’Ebolowa),
  • Pr Ebele Onana Désiré (Université de d’Ebolowa),
  • Pr Efouba Ngah Sosthène (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Mimesse Me Fame (Université de Yaoundé 2), 
  • Pr Mbangue Nkomba Yves Patrick (Université de Yaoundé 2),
  • Pr Bombela Bombela Jean Daniel (Université d’Ebolowa),
  • Pr Ateba Martial Arnaud (Université de Yaoundé 2).

Bibliographie

  • Acte constitutif de l’Union Africaine.
  • AREZKI Rabah & BRUCKNER Markus, “Oil rents, corruption, and state stability: Evidence from panel data    regressions”, European Economic Review, 2011, vol.55, pp. 955-963.
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  • BADIE Bertrand, L’Etat importé. Essai sur l’occidentalisation de l’ordre politique, Paris, Fayard, 1992 ;
  • BENYERA Everisto, « Tentative d’explication des coups d’état à répétition au Lesotho » in ASPJ Afrique & Francophonie, 3e trimestre 2017, pp. 61-79 ;
  • BOLTANSKI L., THÉVENOT L., De la justification, Gallimard, 1991.
  • CHAMTCHEU DJOMKAM Joseph Benjamin, « La légitimation discursive des putschs de 2020 et 2021 au Mali : comment construit-on l’acceptation d’un pouvoir politique conquis par les armes ? In Ebogo Franck (dir.), Coups d’Etat militaires : (dés) ordre prétorien et pouvoir politique en Afrique– Tome III, Politiques publiques et fabrique des coups d’Etat militaires en Afrique, Paris, Connaissances et Savoirs, 2024, pp.61-88.
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  • GUEYE Babacar, « La démocratie en Afrique : succès et résistances » in Pouvoirs, 2009/2, n° 129, pp. 5-26 ;
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Date(s)

  • Thursday, February 29, 2024

Keywords

  • coups d’état, afrique noire francophone, politique, transition,

Contact(s)

  • Louis-Marie Kakdeu
    courriel : kakdeu [at] yahoo [dot] fr

Information source

  • Joseph Benjamin Chamtcheu Djomkam
    courriel : bchamtcheu [at] gmail [dot] com

License

CC-BY-4.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons - Attribution 4.0 International - CC BY 4.0 .

To cite this announcement

Joseph Benjamin Chamtcheu Djomkam, Louis-Marie Kakdeu, « Crossed perspectives on the new wave of coups d’état in French-speaking black Africa », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, January 23, 2024, https://doi.org/10.58079/vnfg

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