Announcement
Appel à communication pour le n.5 de la revue InterArtes, consacré à l’interaction entre les écrivain(e)s et la bande dessinée : les articles considérés, entièrement rédigés, pourront proposer des analyses de l’approche critique ou créatif des écrivain(e)s à la bande dessinée, aussi bien que des analyses d’oeuvres littéraires adaptées en bandes dessinées.
Argumentaire
Depuis le développement des études sur la bande dessinée dans le monde occidental, à savoir dès les années soixante, on a observé une croissance imposante, dans différents domaines disciplinaires, de contributions scientifiques portant sur son langage et ses auteurs. Des reconstructions historiques, des études sociologiques, des interprétations culturelles, des analyses sémiotiques et linguistiques, des comparaisons intermédiales ont offert au cours de ces décennies un cadre historique, théorique et méthodologique permettant de définir le langage de la bande dessinée, ses formes, ses genres et ses évolutions, son dialogue avec les autres arts, sa valeur esthétique ainsi que son impact idéologique et culturel. Cependant, nous estimons qu’il reste encore beaucoup à explorer et à définir, notamment dans la relation – objet de nombreux débats récemment – entre la bande dessinée et la littérature.
Si dans les numéros précédents, InterArtes a exploré la perméabilité des frontières, l’esthétique de l’hybride, ainsi que la relation entre la créativité artistique et l’automatisation, avec « Écrivains, écrivaines, littérature et bandes dessinées », nous souhaitons maintenant contribuer à définir et à esquisser de manière empirique, analytique et historique la réception de la bande dessinée parmi les écrivain(e)s, ainsi que les éventuelles conséquences esthétiques générales dans leurs poétiques et leurs productions.
Il s’agit tout d’abord d’enquêter, dans une perspective diachronique et synchronique, la manière dont les écrivain(e)s se sont confronté(e)s par le passé et continuent de se confronter à la bande dessinée, que ce soit à travers la réflexion critique ou à travers une implication esthétique directe.
Par « réflexion critique », nous entendons la réception de la bande dessinée de la part des lettré(e)s. L’objectif est de reconstruire la façon dans laquelle la bande dessinée, en tant que langage et objet esthétique, émerge à la fois dans des essais, des correspondances, ainsi que dans des romans, des nouvelles ou des poèmes, afin de comprendre si et comment cette confrontation a influencé la production littéraire et la notion même de littérature. La recherche peut se concentrer à la fois sur les phénomènes d’intertextualité et de métatextualité à l’intérieur de la production critique et littéraire d’un auteur ou d’une autrice, ainsi que sur la réception d’un livre ou d’une bande dessinée ou d’un/e dessinateur/trice dans les écrits de plusieurs écrivain(e)s.
Pour donner quelques exemples, on peut penser à Amélie Nothomb qui déclaré à plusieurs reprises sa passion pour Tintin d’Hergé, allant jusqu’à affirmer dans Le Soir en 2014 qu’elle aurait appris à lire avant l’âge de trois ans grâce à ses aventures. Indépendamment de la véracité de cette affirmation, elle rappelle celle d’Italo Calvino dans les Leçons américaines, selon laquelle l’auteur, bien avant d’aller à l’école, aurait appris à lire à travers les illustrations des bandes dessinées parues dans le Corriere dei Piccoli. Une passion remontant à l’enfance, donc, comme pour Ray Bradbury avec Buck Rogers et Flash Gordon, ou pour James Ballard, épris des aventures de Terry et les Pirates et peu friand des bandes dessinées humoristiques des années 30 en Grande-Bretagne, appréciées en revanche par George Orwell, qui encense des auteurs tels que Nicolas Bentley et Ronald Searle dans un article de 1949 pour The Observer.
Par « implication esthétique », nous entendons la participation d’écrivains et d’écrivaines à la création de bandes dessinées, en tant qu’auteurs ou autrices de sujets ou de scénarios, ou en tant que superviseurs d’adaptations de leurs propres textes. Cela englobe également les éventuelles méthodes et formes d’expérimentation nées de la confrontation avec le langage de la bande dessinée, à la recherche de nouvelles solutions narratives, même hybrides, pour des histoires originales. De nombreux exemples illustrent également cette facette créative, comme l’implication de Michel Houellebecq dans l’adaptation de La Carte et le territoire, que témoignent ses interventions sur les répliques des personnages, documentées par ses échanges de courriels avec le dessinateur Alain Dual, joints au volume paru en 2014. En Italie, on peut mentionner Cesare Zavattini, qui dans les années trente a écrit le sujet de la première bande dessinée de science-fiction italienne, Saturno contro la Terra, puis des auteurs comme Elio Vittorini, Dino Buzzati et Pier Paolo Pasolini après la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux années soixante. À partir des années quatre-vingt jusqu’à nos jours, le nombre d’écrivain(e)s impliqué(e)s a considérablement augmenté, donnant naissance à des solutions hybrides entre roman et bande dessinée, comme dans le cas de Sarti Antonio. Come cavare un ragno dal buco (2010) de Loriano Macchiavelli et les dessins d’Otto Gabos, sur le modèle de The Invention of Hugo Cabret, de l’écrivain américain Brian Selznick (2007). En restant dans le domaine anglophone, entre la fin du XXe siècle et le nouveau millénaire, la question se complique lorsque l’on considère qu’un auteur tel que Joe R. Lansdale évolue aisément entre scénarios de bandes dessinées et romans, et peut écrire une histoire comme Captured by the Engines (1991). De plus, parmi les quatre auteurs qui, depuis le début des années quatre-vingt, ont attiré l’attention internationale sur la bande dessinée britannique - Alan Moore, Neil Gaiman, Jamie Delano, Dave McKean - les trois premiers sont également auteurs de romans en prose, pour adultes ou jeunes. Ces exemples suffisent à souligner un territoire très vaste et encore largement inexploré sur le plan scientifique.
En second lieu, « Écrivain(e)s, littérature et bandes dessinées » souhaite consacrer une section à l’analyse des adaptations et des réécritures en bande dessinée des classiques de la littérature moderne et contemporaine. Certes, les adaptations et les réécritures sont des domaines de recherche qui bénéficient depuis plusieurs années de contributions théoriques et empiriques significatives, mais la bande dessinée reste un langage moins exploré que d’autres. Pour cette section spécifique, parmi de nombreux exemples possibles, il suffit de mentionner le récent travail de Fred Duval et Florent Calvez, Sept Personnages (2021), un croisement basé sur les comédies de Molière, le roman graphique de Posy Simmonds repensant Madame Bovary (Gemma Bovery, 1999) ainsi que celui de Marino Magliani et Marco D’Aponte qui en 2021 réécrivent en bande dessinée La luna e i falò en y intégrant la narration des derniers jours de Pavese. On peut également citer l’adaptation de Heart of Darkness par Peter Kuper, paru également en 2021.
Responsables du numéro
- Laura Brignoli
- Silvia Zangrandi
Dipartimento di « Studi Umanistici », Università IULM - Milan
Modalités de soumission
Les textes proposés, de nature théorique ou analytique avec des prémisses théoriques, devront être inédits et rédigés en word, dans le respect des règles éditoriales de la revue publiées sur le site et, une fois acceptés par le Comité Scientifique, ils seront soumis à une évaluation en double aveugle.
Les articles doivent être envoyés, accompagnés d’une brève biographie, à l’adresse suivante : interartes@iulm.it
avant le 30 juillet 2024
Langues acceptées : italien, anglais, français, espagnol.
Argument
Since the Sixties, when studies in comics developed in the Western world in different disciplinary domains, there has been an exponential growth in scientific contributions on its language and authors. Historical reconstructions, sociological studies, cultural interpretation, semiotic and linguistic analyses and intermedial comparisons have provided, over these years, a historical, theoretical and methodological framework able to define the language, its shapes, its genres and evolutions, its dialogue with the arts, its aesthetic values, and its ideological and cultural core. However, we believe there is still a lot to explore and define, especially in the much-debated relationships between comics and literature in recent years. Whereas in its previous issues InterArtes delved into border permeability, the aesthetic of the hybrid, the relationship between artistic creation and automation, “Literati, Literature and comics” aims now at contributing to defining and outlining, in an empirical, analytical and historical way, the reception of comics among literati, and the possible general aesthetic consequences in the authors’ poetics and productions.
Firstly, the objective is to investigate, in both a diachronic and synchronic perspective, how literati confronted themselves with comics in the past and how they are doing so today, both through critical reflection and aesthetic involvement.
By ‘critical reflection’ we mean the reception of comics by literary authors. The aim is to reconstruct the way comics, as a language and an aesthetic object, have emerged in essays, epistolary works, and correspondences, as well as in novels, short stories or poems within the processes of thematization, to understand if and how this confrontation affected their production and their idea of literature itself. The research can be conducted by focusing both on intertextual and metatextual phenomena within the critical and literary production of an author, and on the perception of a comic book or a cartoonist in different books by literati. To mention only a few examples, Amélie Nothomb stated more than once her passion for Tintin by Hergé, even stating to ‘Le Soir’ in 2014 that she learnt to read before the age of three thanks to Tintin’s adventures. Regardless of its authenticity, the statement reminds us of Italo Calvino’s Six memos for the Next Millenium. According to the author, he learned to read comic stories in the ‘Corriere dei Piccoli’ well before attending school, thanks to the images. A passion rooted in childhood, as was also the case for Ray Bradbury with Buck Rogers and Flash Gordon, or for James Ballard, in love with Terry and the Pirates adventures and intolerant/impatient of the humoristic comic strips of the Thirties in Great Britain, appreciated, instead, by George Orwell, who praised authors such as Nicolas Bentley and Ronald Searle, in a 1949 article on the ‘Observer’.
By ‘aesthetic involvement’, we refer, instead, to the writers’ participation in the creation of comics, as authors of subjects or scripts, or as supervisors of adaptations of their own texts. It also includes possible ways and forms of experimenting based on and inspired by the comparison with the language of comics, the research of new narrative solutions, even hybrid ones, for original stories. There are plenty of examples also from this creative perspective, such as the involvement of Michel Houellebecq adapting La Carte et le territoire, documented by precise interventions on the dialogues of the characters through the emails exchanged with the comic artist Alain Dual, attached to the volume released in 2014. Turning to some Italian examples, we can mention Cesare Zavattini, who, in the Thirties, wrote the subject for the first Italian science-fiction comic book, Saturno contro la Terra, then Elio Vittorini, Dino Buzzati and Pier Paolo Pasolini, from post-World War II to the Sixties. From the Eighties onwards, the number of writers involved has considerably increased, also giving rise to hybrid solutions between prose and comics, such as in Sarti Antonio. Come cavare un ragno dal buco (2010) by Loriano Macchiavelli, illustrated by Otto Gabos, following the model of La straordinaria invenzione di Hugo Cabret by the America writer Brian Selznick (2007). Finally, in the English-speaking countries as well, between the late 20th century and the new Millenium, the situation became even more complex, considering authors such as Joe R. Lansdale, who effortlessly moves from comic scripts to novels and can write stories such as Captured by the Engines (1991). Among the four authors that from the early Eighties brought the British comics to an international level, namely Alan Moore, Neil Gaiman, Jamie Delano, Dave McKean, the first three are also prose novelists, both for adults and young readers. So, these examples are sufficient to describe a vast territory, still largely unexplored scientifically.
Secondly, “Literati, literature and comics” dedicates a section to the analysis of comic adaptations and rewritings of modern and contemporary classics. In fact, adaptations and rewritings are research areas that have boasted significant theoretical and empirical contributions for several years, but comics remain a language less addressed than others. For this specific section, among the many possible examples, it suffices to mention the recent work of Fred Duval and Florent Calvez, Sept Personnages (2021), a crossover starting from Molière’s comedies. Also noteworthy is the graphic novel by Posy Simmonds reimagining Madame Bovary (Gemma Bovary, 1999), as well as the work of Marino Magliani and Marco D’Aponte, who, in 2021, rewrote La Luna e i Falò in comic form, integrating in the text the narrative of Pavese’s final days, or, as one more example, the adaptation of Heart of Darkness by Peter Kuper, also in 2021.
Editors-in-Chief
- Laura Brignoli
- Silvia Zangrandi
Department of Humanities, Università IULM – Milan
Methods of submission
The texts submitted, which will have a theoretical or analytical framework with theoretical premises, must be unpublished and sent in Word format, in compliance with the journal’s editorial guidelines available on the website.
Languages accepted : Italian, English, French, Spanish.
Articles should be sent, accompanied by a brief bio-bibliographical note, to : interartes@iulm.it
by 30 July 2024.
Argomento
Dagli anni Sessanta, da quando cioè si sono sviluppati gli studi sul fumetto nel mondo occidentale, si è avuta una crescita esponenziale dei contributi scientifici sul linguaggio e sui suoi autori in diversi ambiti disciplinari. Ricostruzioni storiche, studi sociologici, interpretazioni culturali, analisi semiotiche e linguistiche, comparazioni intermediali hanno offerto in questi decenni un quadro storico, teorico e metodologico in grado di definire il linguaggio, le sue forme, i suoi generi e le sue evoluzioni, il suo dialogo con le altre arti, il suo valore estetico e il suo portato ideologico e culturale. Riteniamo però che ancora molto sia da esplorare e definire, in particolare nel rapporto assai dibattuto negli ultimi anni tra fumetto e letteratura.
Se nei numeri precedenti InterArtes ha indagato la permeabilità dei confini, l’estetica dell’ibrido, il rapporto tra creatività artistica e automazione, con “Letterati/e, letteratura e fumetti” vuole ora contribuire a definire e delineare in maniera empirica, analitica e storica, la ricezione del fumetto tra letterati/e, e le eventuali conseguenze estetiche generali e nelle poetiche e nelle produzioni degli autori e delle autrici.
Si tratta in primo luogo indagare, in prospettiva diacronica e sincronica, come i letterati/e stessi/e si sono confrontati/e nel passato e si confrontano tuttora con il fumetto, sia attraverso la riflessione critica, sia come coinvolgimento estetico.
Con “riflessione critica” intendiamo la ricezione del fumetto tra gli autori e le autrici di letteratura. Il fine è ricostruire il modo in cui il fumetto, come linguaggio e come oggetto estetico, emerge sia in opere saggistiche e pubblicistiche o in epistolari e carteggi, sia in romanzi, racconti o poesie all’interno di processi di tematizzazione, per capire se e come tale confronto abbia influito sulla loro produzione e sull’idea stessa di letteratura. La ricerca può essere svolta focalizzando sia i fenomeni di intertestualità e di metatestualità all’interno della produzione critica e letteraria di un autore o un’autrice, sia la ricezione di un libro o albo a fumetti o di un/a fumettista negli scritti di più letterati. Per limitarci a pochi esempi, pensiamo a Amélie Nothomb, che ha in più occasioni dichiarato la sua passione per Tintin di Hergé, arrivando a dichiarare a “Le Soir” nello stesso 2014 di aver addirittura imparato a leggere prima dei tre anni grazie alle sue avventure. A prescindere dalla veridicità dell’affermazione, essa ricorda quella di Italo Calvino nelle Lezioni americane, secondo cui l’autore avrebbe imparato a leggere le storie a fumetti sul “Corriere dei Piccoli” ben prima di andare a scuola, grazie alle figure. Una passione che risale all’infanzia, quindi, come per Ray Bradbury con Buck Rogers e Flash Gordon, o per James Ballard, innamorato delle avventure di Terry and the Pirates e insofferente delle strisce umoristiche degli anni Trenta in Gran Bretagna, apprezzate invece da George Orwell, che loda autori come Nicolas Bentley e Ronald Searle in un articolo del 1949 sull’“Observer”.
Con “coinvolgimento estetico”, invece, ci riferiamo alla partecipazione di scrittori e scrittrici alla stesura di fumetti, come autori e autrici di soggetti o sceneggiature, o come supervisori di adattamenti dei propri testi, ma anche a eventuali modalità e forme di sperimentazione nate dal confronto con il linguaggio del fumetto, alla ricerca di nuove soluzioni narrative, anche ibride, per storie originali. Anche su questo versante creativo non mancano esempi, come il coinvolgimento di Michel Houellebecq nell’adattamento di La Carte et le territoire, testimoniato anche dai puntuali interventi sulle battute dei personaggi documentati dagli scambi email con il fumettista Alain Dual, allegati al volume uscito nel 2014. Per l’Italia si pensi a Cesare Zavattini, che negli anni Trenta scrive il soggetto per il primo fumetto fantascientifico italiano, Saturno contro la Terra, poi ad autori come Elio Vittorini, Dino Buzzati e Pier Paolo Pasolini per il secondo dopoguerra fino agli anni Sessanta. Dagli anni Ottanta il numero di scrittori e scrittrici coinvolti aumenterà considerevolmente, fino ai nostri giorni, dando vita anche a soluzioni ibride tra prosa e fumetto, come in Sarti Antonio. Come cavare un ragno dal buco (2010) di Loriano Macchiavelli, con Otto Gabos alle matite, sul modello di La straordinaria invenzione di Hugo Cabret dello scrittore americano Brian Selznick (2007). Restando infine in ambito anglofono, tra la fine del XX secolo e il nuovo Millennio, la questione si complica pensando che un autore come Joe R. Lansdale si muove con disinvoltura tra sceneggiature per fumetti e romanzi, e può scrivere un racconto come Captured by the Engines (1991), mentre dei quattro autori che dai primi anni Ottanta hanno portato il fumetto britannico all’attenzione internazionale, ovvero Alan Moore, Neil Gaiman, Jamie Delano, Dave McKean, i primi tre sono anche autori di romanzi in prosa, per adulti o per ragazzi. Bastino quindi questi esempi per indicare un territorio assai vasto e ancora in larga parte da esplorare scientificamente.
In secondo luogo, “Letterati/e, letteratura e fumetti” intende dedicare una sezione ad analisi di adattamenti e riscritture a fumetti di classici della letteratura moderna e contemporanea. In effetti, adattamenti e riscritture sono ambiti di ricerca che da diversi anni vantano significativi contributi teorici ed empirici, ma il fumetto risulta ancora un linguaggio affrontato meno di altri. Per quest’ultima sezione specifica, tra i tanti esempi possibili, basti ricordare il recente lavoro di Fred Duval e Florent Calvez, Sept Personnages (2021), crossover a partire dalle commedie di Molière, il graphic novel di Posy Simmonds che ripensa Madame Bovary (Gemma Bovery, 1999) e quello di Marino Magliani e Marco D’Aponte che nel 2021 riscrivono a fumetti La luna e i Falò integrandovi la narrazione degli ultimi giorni di Pavese, o ancora, l’adattamento di Cuore di tenebra da parte di Peter Kuper sempre nel 2021.
Diretta da
- Laura Brignoli
- Silvia Zangrandi
Dipartimento di « Studi Umanistici », Università IULM – Milano
Modalità
I testi proposti, che avranno un impianto teorico o analitico con premesse teoriche, devono essere inediti e redatti in word, nel rispetto delle norme editoriali della rivista, pubblicate sul sito.
Lingue accettate : italiano, inglese, francese, spagnolo.
Gli articoli vanno inviati, accompagnati da una breve notizia bio-bibliografica all’indirizzo : interartes@iulm.it
entro il 30 luglio 2024