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Co-habiter la Terre

Les Reclusiennes, douzième édition

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Published on Wednesday, February 07, 2024

Abstract

Le sujet des Reclusiennes 2024 est inspiré par Élisée Reclus, qui parle de la ville comme d’une « corporéité étendue » et pointe avec lucidité combien le lieu de la co-habitation par excellence est nécessairement le terrain de lutte ou de rencontre de corps intimes et sociaux, individuels et politiques. Le thème « Co-habiter la Terre » est à l’évidence au carrefour de nombreuses approches, sociologie et psychologie, urbanisme et architecture, politiques de la ville et des migrations… Bien conscients de ce maillage serré, nous n’en proposons pas moins quelques points clés, repères d’un parcours à faire ensemble. Fidèles à la tradition d’éducation populaire dans laquelle elles s’inscrivent, Les Reclusiennes font co-habiter contributions savantes et expériences du quotidien, pour favoriser un échange toujours souhaité entre les différents participants, public et conférenciers.

Announcement

Présentation

Les Reclusiennes 2024

Comme chaque année, et sans interruption depuis 2013, pour leur prochaine édition, Les Reclusiennes proposent plusieurs journées d’échanges sur des thèmes qui questionnent nos regards et nos pratiques du monde. Après l’Eau, la Terre, l’Argent, Bas les Masques, La Commune… et comme un prolongement de la question-injonction « Partager, quoi !? » de l’an passé, nous souhaitons vous convier à nous interroger sur l’habiter.

« Co-Habiter la Terre », puisque nul n’habite jamais seul

Inspirés par Élisée Reclus qui voyait dans la plus infime gouttelette d’eau « une histoire de l’infini », dans un vaste panoramique qui irait de l’infime à l’infiniment grand, du plus intime, le corps, au plus vaste, le cosmos, nous souhaitons vous inviter à échanger sur cet « Habiter » dont les multiples sens en disent long sur nos manières de vivre, sur nos convivialités. Fidèles à la tradition d’éducation populaire dans laquelle elles s’inscrivent, Les Reclusiennes font co-habiter contributions savantes et expériences du quotidien pour favoriser un échange toujours souhaité entre les différents participants, public et conférenciers.

Quand Élisée Reclus parle de la ville comme d’une « corporéité étendue », il pointe avec lucidité combien le lieu de la co-habitation par excellence est nécessairement le terrain de lutte ou de rencontre de corps intimes et sociaux, individuels et politiques. Le thème est à l’évidence au carrefour de nombreux approches, sociologie et psychologie, urbanisme et architecture, politiques de la ville et des migrations… Bien conscient de ce maillage serré, nous n’en proposons pas moins quelques points clés, repères d’un parcours à faire ensemble.

Co-habiter le corps, l’intime

Interroger la manière dont un individu habite son corps, celle dont les conflits intimes peuvent se jouer sous un crane, tout cela invite à un petit détour vers la psychologie. Cependant, depuis leur origine, les Reclusiennes s’inscrivent dans un questionnement qui se nourrit des sciences sociales et humaines (sociologie, économie, géographie…), c’est donc avant tout aux répercussions du corps social sur le corps intime que nous nous intéresserons. Comment les désordres ou les pressions du corps social atteignent les intimités. Comment ils peuvent contribuer à les réparer aussi, peut-être.

  • La grossesse comme expérience intime d’un corps habité par un autre corps en devenir. D’un corps investi socialement pendant ce temps. Un corps qui ne s’appartient plus ?
  • Le trouble psychiatrique, être habité par un autre que soi-même. Quelles cohabitations, quels conflits. Regards du corps social sur ces « inadaptés ». Où la douloureuse cohabitation avec soi est amplifiée par l’exclusion sociale.
  • De quel espace ai-je besoin, à partir de quand je me sens menacé (une vision du corps).
  • Comment on s’adapte à un mode de vie perçu et vécu comme maltraitant (la rue, les SDF), mais qui est accepté par que mieux toléré pour certains détresses psychologiques.
  • Effets d’un habitat détruit. Comment vivre, naître, grandir dans un habitat dégradé (quartiers défavorisés) en ruine, guerre et bombardements (Ukraine, Gaza, Cisjordanie), suite à une catastrophe naturelle (tremblement de terre) ou industrielle (Bhopal, Tchernobyl, Fukushima…)

Communications attendues : Interroger la manière dont un individu habite son corps, celle dont les conflits intimes peuvent se jouer sous un crane, tout cela invite à un petit détour vers la psychologie.

  • La grossesse, un corps qui ne s’appartient plus ?
  • La souffrance psychique, être habité entre solitude et lucidité, raison et déraison
  • SDF, comment s’adapter à un mode de vie maltraitant
  • Comment vivre, naître, grandir dans un habitat dégradé

Co-habiter un lieu de vie

Au premier échelon que constitue la sphère intime, succède celui du milieu dans lequel le corps s’inscrit, le milieu dans lequel le corps trouve ou non sa place, celui de l’habitat urbain, rural, ou naturel. Les cohabitations vécues dans les corps font échos aux relations entre humains, entre humains et non humains, et avec les milieux naturels. Ces échanges peuvent être violents ou harmonieux, sources de conflits ou de coopérations. Ils sont toujours à construire et constituent l’essence même du politique. Entraide ou loi de la jungle ? Organisation horizontale ou verticale, État ou fédéralisme…

  • Quel habitat, pour quelle co-habitation ? Habitat choisi ou contraint ? La norme de l’habitat comme imposition d’une norme de vie. Selon quelles contraintes ou opportunités ? Quelle part de déterminisme, d’habitude ?
  • Habitat collectif, les tours, les immeubles opposé à l’habitat individuel : les pavillons de banlieue.
  • Habitat fragile, habitat temporaire, habitat furtif, à opposer à la sédentarisation pour un meilleur contrôle des populations. Cas des populations Rom.
  • Lieux subis, de la migration à l’errance. Migrations économiques, cas des travailleurs-ses déplacés, populations transportées d’une exploitation agricole à une autre, le temps d’une récolte. Populations assignées à des habitats non choisis, parfois indignes…
  • Déplacements contraints, ou immobilités subies. Quand la « campagne » ou la ruralité sont idéalisées par des urbains en mal de « vraies vies », des ruraux subissent l’impossibilité économique de quitter leur lieu d’origine, assignation à résidence, « ceux qui restent ». D’autres sont poussés vers la ruralité pour trouver des conditions de vie (prix du logement) plus favorable, mais subissent en retour les inconvénients de la ruralité (distance avec les services administratifs, culturels, de santé, les transports…) La ruralité subies comme déclassement.
  • Usage de la ville. À qui est l’espace urbain ? A celui qui l’occupe ? Usage de la ville suivant le genre ou l’âge. Tenir un mur ou un trottoir. Occupation informelle de la rue par les jeunes. Ces réappropriations de l’espace urbain si elles sont souvent souhaitées avec un volontarisme d’affichage sont dans les faits redoutées et encadrées.
  • Symboles d’une volonté de démocratie, les politiques urbaines font de la réappropriation des lieux par les habitants un de leurs objectifs. Mais les programmes généreux viennent bien souvent se fracasser sur la réalité des politiques sécuritaires. Traitement policier des réalités urbaines. Contingentement de certaines catégories de populations.
  • Gentrification /Ghettoïsation.

Communications attendues : quel habitat, pour quelle co-habitation. Habitat choisi ou contraint ?

  • Lieux subis, de la migration à l’errance.
  • Déplacements contraints, ou immobilités subies.
  • À qui est l’espace urbain ?
  • Gentrification et ghettoïsation, les 2 faces d’une même ville

Co-habiter, posséder, s’approprier… la propriété

La propriété est une création. Longtemps l’usage a prévalu sur le droit. L’invention du droit de propriété accompagne la structuration des États-Nations. Les marges autrefois fluctuantes se sédimentent en frontières rigides. (sujet abordé au cours de l’édition 2023). La définition de ces tracés, toujours arbitraires, s’autorise de traités et du droit, tout en s’appuyant sur la force militaire. « Les limites des États sont une création de la politique, non une vision de la nature », Pierre Joseph Proudhon, Nouvelles observations sur l’unité italienne. « Toutes ces frontières ne sont que des lignes artificielles imposées par la violence, la guerre, l’astuce des rois et sanctionnées par la couardise des peuples » (…) Élisée Reclus 1868, Congrès de la Paix.

Ces deux penseurs cités plus haut n’ont pas manqué de faire le lien entre la propriété et l’État qu’ils combattent. À l’évidence, l’habiter s’inscrit dans un usage du milieu dans lequel on vit. Mais quand et comment cette appropriation, cet accaparement intervient-il ? Qui sert-il ? Est-il évitable ? En se tournant vers l’anthropologie et l’histoire, en regardant les processus de colonisations passés ou encore à l’œuvre, de même qu’en s’attardant sur des luttes récentes, on peut sûrement ouvrir les termes d’une réflexion fertile sur les liens entre habiter et propriété.

  • Se définir comme propriétaire suppose de pouvoir délimiter (clore) son territoire afin d’en empêcher ou d’en protéger l’accès. Hommes et/ou animaux vivent sur des territoires qui ne sont pas distincts, qui se recoupent sans être exclusifs. Quelles délimitations ? Quelle Cohabitation avec les animaux ?
  • Approche anthropologique sur les pratiques des peuples premiers dans leurs territoires. Droit d’usage ou droit de propriété ? Bien commun et collectif ? Ces « droits » se transmettent-ils ? Comment fonctionne-t-on sans doit de propriété ?
  • Conquêtes, appropriation et exploitation des ressources d’un territoire au nom de la civilisation, de la religion, du progrès (religion aussi ?). Exclusion et effacement des populations et des traditions anciennes.
  • Actualité du conflit israélo-palestinien, une guerre commencée il y a 75 ans. Cas de la création d’un État à partir d’un processus de colonisation. Comment la violence de la colonisation, volonté d’effacement et d’élimination d’une population, génère et alimente une violence sans cesse grandissante. Impossibilité de la résolution du conflit. Possibilité d’apporter un éclairage à partir de l’histoire de la colonisation de l’Algérie et de la guerre d’indépendance qui a mis le terme à cette appropriation du territoire algérien.
  • Exemple des ZAD, Zones à Défendre. (Notre Dame des Landes, mais aussi cas plus anciens, Larzac, ou plus lointains Allemagne, Etats-Unis, Chili…). Mobilisation et occupation de lieux « à défendre » par des personnes qui n’en sont pas propriétaires, mais qui revendique la légitimité de la protection d’un territoire perçu comme un bien commun à préserver pour les générations présentes et futures. De quel droit ?
  • Exemples du mouvement des Gilets Jaunes et de leur occupation des ronds points. Lieux de la circulation, conçu pour faciliter la fluidité des déplacements routiers. Lieux hostiles par conception à tout échange humain.

Communications attendues : la propriété est une création et longtemps l’usage a prévalu sur le droit. 

  • Délimiter son territoire pour en protéger l’accès.
  • Quelle Cohabitation de l’homme avec les animaux ?
  • Les territoires des peuples premiers, droit d’usage ou droit de propriété ?
  • Des Colonisations toujours actuelles, sources de conflits et de violences
  • Les Zones à Défendre en France, en Grèce, au Chili, en Allemagne, aux Etats-Unis, ...

Co-habiter l’inhabitable

Il y a des vies et des lieux de vies que l’on construit, lieux choisis, aimés, des endroits où l’on cohabite, par choix ou par nécessité, et puis des lieux où il ne fait pas bon être, rendus inhabitable par des conditions extrêmes. Depuis toujours, certaines régions de la planète sont particulièrement hostiles aux sociétés humaines, en raison de conditions climatiques d’une grande rudesse, aridité, chaleur ou froids extrêmes, sans que cela ait empêché des populations de s’y installer et d’y prospérer : Inuit, Karen dans le grand nord, Touaregs dans le Sahara… Mais ce sont bien souvent les activités humaines elles-mêmes qui rendent les territoires inhabitables. Terres saccagées et rendues impropres aux cultures par des pratiques inadaptées. Plus encore, zones dévastées par la guerre ou des catastrophes industrielles. Des individus ou des groupes choisissent ou son contraints de continuer à vivre dans ces lieux proprement inhabitables.

  • Habiter dans une région en guerre, Ukraine, Tigré, Yemen… Cas de Gaza. Au moment où les Reclusiennes 24 s’ouvriront, il ne restera sans plus de l’enclave de Gaza qu’un vaste champ de ruines de 234km2. Que seront devenus les 2 millions d’habitants ? Dans quelle dévastation intime et matériel seront-ils contraints d’habiter ? Comment peux-t-on vivre et survivre à Gaza, territoire sous blocus depuis 17 ans ?
  • A Fukushima, bientôt 13 ans après la catastrophe de 2011, certains ont refusé de quitter le voisinage de réacteurs de Tepco. Dans le même temps, les autorités japonaises avancent que l’accident est maintenant terminé et qu’il est donc tout à fait possible de revenir habiter ces territoires fortement nucléarisés et irradiés. Dans le même temps, l’industrie nucléaire met à profit la crainte d’un manque d’énergies que seul l’atome serait à même de combler, pour avancer des pions qu’elle souhaite rassurant, et banaliser l’idée de vivre dans des milieux où la radioactivité serait omniprésente. Acceptation et banalisation des doses.
  • JO 2024. Paris est-elle encore une ville habitable ? L’organisation de ces Jeux dans la ville lumière s’est déjà traduit par l’adoption de différents textes liberticides, avec l’autorisation d’un recours accru à l’usage des drones, à l’identification faciales, et sans doute la mise en place de nombreux fichiers. Mais de plus, la ville doit se montrer sous son plus beau visage pour que la fête soit belle. Déplacement (déportation ?) des populations (SDF) à invisibiliser vers des villes éloignées du théâtre des réjouissances. Suppression ou déplacement des soupes populaires. Doublement du prix des tickets de transport à l’unité ou à la semaine. Restrictions d’accès à certaines zones de la ville, QR codes à présenter pour les automobilistes souhaitant entrer dans certains secteurs. Le Canard Enchaîné se fait l’écho d’un projet préfectoral de confinement des usagers des transports en commun (RER A , B, C …), afin de leur faire comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus dans la capitale de l’olympisme 2024.
  • Habiter hors de la Terre. À ce jour, rien ne permet d’affirmer que la vie ou plus précisément l’établissement de colonies humaines soit possible hors de la planète mère. Et sans doute serait-il préférable de considérer qu’aucune vie n’existe au delà même de notre galaxie, et que rien ne pourra nous sauver de notre condition humaine et terrestre, et d’une cohabitation que l’on souhaiterait harmonieuse avec d’autres frères humains. Cependant le fantasme, l’utopie, le rêve, l’espoir… d’une vie extraterrestre continue d’alimenter la littérature et les sciences. Dans quel but ? Se soustraire à la vie terrestre ? Exploiter les richesses supposées de planètes lointaines ? Augmenter les capacités humaines pour les rendre compatibles avec ces distances (transhumanisme ?)
  • Vivre dans des lieux déconsidérés, grands habitats collectifs, tours, grands ensemble. Lieux dégradés, de possibles violences en affrontements (bandes, trafics, police…). Avoir grandi dans ces lieux, mais y avoir fait l’expérience du collectif, de la solidarité et de l’entraide. Quand ces grands ensembles sont détruits, comme pour effacer le problème (du passé faisons table rase), expérience d’une violence réitéré pour celles et ceux dont l’enfance et la vie passée disparaissent dans les gravas. 

Communications attendues : il y a des lieux où il ne fait pas bon être, rendus inhabitables par des conditions extrêmes depuis toujours ou en raison des activités humaines. Des individus ou des groupes choisissent ou son contraints de continuer à vivre dans ces lieux proprement inhabitables.

  • Habiter dans une région en guerre, Ukraine, Tigré, Yemen, Gaza,…
  • A Fukushima, bientôt 13 ans après la catastrophe de 2011.
  • JO 2024. Paris est-elle encore une ville habitable ?
  • Habiter hors de la Terre. Fantasme, utopie, rêve, espoir… de se soustraire à la vie terrestre ou d’exploiter des richesses.
  • Vivre dans des lieux dégradés. Une expérience du collectif, de la solidarité et de l’entraide.

Formats et calendrier

Cet appel à communication s’adresse à la communauté scientifique française et internationale, et par extension, à l’ensemble des acteurs qui, réfléchissant à la problématique de l’habitat souhaiteraient intervenir dans nos journées en tant que chercheurs et doctorants, élus, responsables associatifs et citoyens.

Il sollicite des travaux de recherche, achevés ou en cours, ainsi que des relations critiques d’expériences de projet et de terrain, sous forme d’articles. 

Les propositions seront formulées sous la forme d’un texte de 1 500 signes précisant le titre de la proposition, le nom et l’appartenance institutionnelle de l’(ou des) auteur(s) et le format de la communication. Ce texte sera accompagné de références bibliographiques (5 au maximum) et d’une biographie synthétique de l’(ou des) auteur(s) de 400 signes.

Il sera transmis sous forme de pdf à l’adresse suivante : conf@lesreclusiennes.fr 

avant le 31 mars 2024

  • Le comité scientifique donnera sa réponse pour le 30 avril 2024 au plus tard.
  • Dates du festival : du 9 au 13 juillet 2024.

Sont acceptées toute forme de communication permettant de présenter votre analyse ou témoignage au sein d’un atelier débat, d’une exposition ou d’une mise en scène.

Comité scientifique

  • Philippe Pelletier, Professeur émérite Université Lyon 2, UMR 5600 Environnement, ville, société.
  • Alain Gigandet, Maitre de conférence honoraire ; enseignant chercheur ; histoire de la philosophie ancienne ; Université Paris Est- Créteil
  • Nicolas Éprendre, auteur, réalisateur, documentariste
  • Nadia Genet, réalisatrice documentariste
  • Bernard Duteuil, cadre de santé ; formateur, Institut de Formation en Soins Infirmiers de Libourne.
  • Lucie Mezuret, doctorante, Université de Paris, Sciences et sociétés, LCSP (Labo. Changement Social et Politique)
  • Marc Sahraoui, Socio-économiste, Maire-adjoint Sainte-Foy-La-Grande, Cœur de Bastide.
  • Mathieu Freon, chercheur indépendant - Ressources naturelles et paysages, construction et transmission
  • Danielle Sigot, Infirmière, bénévole Cœur de Bastide, Sainte Foy-La-Grande.
  • Dominique Colombo, citoyen
  • Jeanne Vigouroux, citoyenne

Places

  • salle Clarisse Brian Reclus - 44 rue Alsace Lorraine
    Sainte-Foy-la-Grande, France (33220)

Event attendance modalities

Full on-site event


Date(s)

  • Sunday, March 31, 2024

Keywords

  • habitat, urbanisme, ruralité, lieux subis, espace urbain, propriété, anarchie, Reclus, cohabiter

Contact(s)

  • Marc Sahraoui
    courriel : marc [at] coeurdebastide [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Marc Sahraoui
    courriel : marc [at] coeurdebastide [dot] fr

License

CC-BY-4.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons - Attribution 4.0 International - CC BY 4.0 .

To cite this announcement

Nicolas EPRENDRE, « Co-habiter la Terre », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, February 07, 2024, https://doi.org/10.58079/vrnb

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