HomeLa psychologie dans un contexte de catastrophes naturelles : un appel à la mobilisation et à l’engagement
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Published on Monday, February 12, 2024

Abstract

Au cours des dernières années, les catastrophes naturelles semblent avoir pris de l’ampleur. Ces événements naturels extrêmes bouleversent la vie de millions d’individus à travers le monde. Ils affectent profondément le bien-être des familles, des groupes et des sociétés et font émerger de nouvelles générations de personnes traumatisées. La recherche scientifique et la pratique clinique ont un rôle décisif à jouer et peuvent influencer l’orientation des politiques internationales de gestion des catastrophes naturelles et l’organisation des systèmes de santé.

Announcement

Argumentaire

Au cours des dernières années, les catastrophes naturelles semblent avoir pris de l’ampleur. Ces événements naturels extrêmes bouleversent la vie de millions d’individus à travers le monde. Ils affectent profondément le bien-être des familles, des groupes et des sociétés et font émerger de nouvelles générations de personnes traumatisées. À l’échelle mondiale, le développement socio-économique est généralement interrompu par des désastres naturels (Kreimer, 2001). L’année 2023 a été marquée par plusieurs catastrophes naturelles de grande ampleur, frappant de plein fouet plusieurs pays, et laissant derrière une mauvaise empreinte. À cet égard, le 6 février, la Turquie et la Syrie ont été secouées par deux séismes dévastateurs causant la mort de milliers d’individus et occasionnant plusieurs dégâts matériels et environnementaux. Au Canada, l’été 2023 fut catastrophique. Les forêts ont été ravagées par des méga-feux. Des millions d’hectares ont brûlé, obligeant les autorités à évacuer des milliers de personnes des zones menacées par les incendies.

Également, le violent séisme qui a touché le Maroc le 8 septembre constitue un autre événement imprévisible qui a conduit à la destruction des villages entiers et à un état de choc, d’insécurité et de vulnérabilité notamment qu’il a provoqué la mort inattendue d’environ 3000 personnes. Ce séisme a fait aussi des dommages matériels, des pertes environnementales importantes, des milliers de blessés et des non-abris. De plus, dans la nuit du 10 au 11 septembre, la Libye a été dévastée par le passage de la tempête Daniel qui a provoqué des inondations ravageuses dans plusieurs villes. Les fortes pluies ont détruit des infrastructures, des barrages, des ponts et ont empêché les secours d’atteindre facilement les victimes. Des milliers de personnes ont disparu à la suite de ce drame. En outre, le 11 octobre dernier, un autre séisme a frappé l’ouest de l’Afghanistan. Des maisons ont été détruites et des milliers d’individus ont été déplacés des régions touchées.

Certainement, en raison des changements climatiques, un nombre bien plus élevé d’individus seront éventuellement touchés par une série de catastrophes. Aucun pays n’est à l’abri de cette tendance haussière de ces événements naturels extrêmes. Ce sont particulièrement les citoyens des pays à revenu faible ou intermédiaire qui subiront les impacts nuisibles des risques environnementaux émergents. De nombreux constats sont ressortis des recherches scientifiques consultées. Tout d’abord, les victimes dont la vie a été affectée par les catastrophes naturelles courent un risque accru de développer des troubles psychologiques tels que le trouble de stress post-traumatique (SSPT), l’anxiété et la dépression (Futterman, Grace, Weingarten, Borjian & Clare, 2023). Également, une augmentation des comportements suicidaires a été rapportée par les chercheurs ; cette augmentation est associée aux problèmes de santé mentale antérieurs et à d’autres facteurs contributifs (Jafari, Heidari, Heidari & Sayfouri, 2020 ; Kõlves, Kõlves & De Leo, 2013). Les données issues de ces recherches indiquent que les répercussions à long terme des désastres naturels sur la santé mentale seront difficiles à prévoir.

La recherche scientifique et la pratique clinique ont un rôle décisif à jouer et peuvent influencer l’orientation des politiques internationales de gestion des catastrophes naturelles et l’organisation des systèmes de santé (Bansal et al., 2023 ; Rubens, Felix & Hambrick, 2018). Ces dynamiques scientifiques et cliniques peuvent aider les populations concernées à faire face avec efficacité à ces dangers.

Dans ce cadre, l’objectif de ce numéro thématique est de rassembler les contributions qui se sont penchées sur les différentes questions reliées à la psychologie des catastrophes naturelles. Nous recherchons des travaux produits en milieux francophones, notamment que la majorité de recherches sont issues des contextes anglophones et leurs résultats sont évidemment difficiles à généraliser à d’autres contextes internationaux. Nous sollicitons des contributions empiriques (qualitatives, quantitatives et mixtes), des récits de pratiques, des réflexions critiques, des Méta et Méga-analyses, des études de cas et des articles de synthèses et de débats. Les travaux de recherches qui visent à documenter la façon dont les catastrophes naturelles ont affecté les groupes sociaux vulnérables et l’ensemble de la population sont également souhaitables. Les études internationales ciblant ces enjeux et ces défis sont tout principalement les bienvenus. Les textes sélectionnés seront publiés, en français, dans la Revue Québécoise de psychologie en hiver 2025. Pour orienter les contributions, voici les axes principaux autour desquels les manuscrits peuvent s’articuler :

L’expérience des victimes dans un contexte de catastrophes naturelles

Les catastrophes naturelles endommagent les milieux de vie naturels, les propriétés, les biens précieux et ont des répercussions qui entraînent un lot de stress, d’incertitudes et de troubles psychologiques chez les victimes. Le décès inattendu et brutal d’un être cher chamboule notre existence, notre système d’attachement, nos capacités d’adaptation et notre manière de vivre (Fuentes et al., 2020 ; Labra et al., 2018). Les données scientifiques confirment que les catastrophes naturelles ont des séquelles sur la santé mentale des victimes (Labra et al., 2017). Les impacts de ces événements touchent toutes les classes sociales et tous les groupes d’âge et se manifestent sous de multiples formes. Ils sont cependant inégalitaires  ; ils affectent davantage certains groupes de la population (Labra et al., 2018) et aggravent des situations déjà problématiques.

Les personnes aînées font partie d’un des groupes les plus à risque de séquelles psychologiques liés aux catastrophes naturelles. En effet, non seulement cette population souffre d’un plus grand risque physique face aux catastrophes naturelles, mais il a aussi été prouvé que les personnes aînées sont davantage affectées par les effets psychologiques négatifs de ces événements traumatiques (Labra et al., 2017 ; Maltais et al, 2019). En outre, nous savons que les enfants et les adolescents (Dyregrov et al., 2018) subissent des perturbations psychologiques (Bonanno, Brewin, Kaniasty& La Greca, 2010 ; Labra et al., 2017) qui se traduisent par une augmentation importante des symptômes anxieux et dépressifs (Lansard, Maltais & Généreux, 2020). La perte des proches et la destruction du milieu de vie naturel confrontent ces jeunes à des effets néfastes sur leur bien-être général (Jenkins & Meltzer, 2012).

De surcroît, les conséquences psychologiques des désastres naturels sont plus drastiques chez les personnes dépendantes, celles ayant un passé marqué par la présence de troubles de santé mentale ou d’un handicap, les personnes pauvres, socialement défavorisées et marginalisées (Makwana, 2019), ainsi que les individus confrontés aux différentes formes de violence. Les catastrophes naturelles engendrent également chez les femmes enceintes un stress important, ce qui les poussent à s’interroger sur l’impact de ces événements traumatisants sur le développement du fœtus. Les recherches scientifiques soulignent que le stress associé aux catastrophes naturelles pendant la grossesse influence la trajectoire développementale des enfants, en raison d’une programmation fœtale (McLean et al., 2020). Le fœtus peut développer un phénotype inadapté au monde postnatal en raison des messages issus de l’environnement extérieur (Bateson, Gluckman, & Hanson, 2014). Les questions suivantes peuvent, à titre indicatif, guider les contributions dans cet axe : de quelle façon les catastrophes naturelles ont-elles affecté la santé mentale des personnes faisant partie de ces groupes sociaux ? Comment ces personnes ont-elles vécu les catastrophes naturelles ? Quels sont les effets à long terme de ces événements imprévisibles sur la santé mentale des victimes ?

Les différences psychologiques existant entre les victimes

Il y a certainement des différences dans la façon dont les individus et les groupes vivent les traumatismes associés aux catastrophes naturelles. Les facteurs de risque et de protection font en sorte que certains individus psychologiquement blessés développent des troubles de santé mentale en raison de la perte d’un simple objet alors que d’autres surmontent l’événement traumatique malgré la perte des proches, des biens matériels et de leur milieu de vie naturel. Cet axe s’intéresse à des études scientifiques autour de la psychologie différentielle dans un contexte de catastrophes naturelles. L’axe inclut, par exemple, des contributions portant sur les caractéristiques de personnalité des victimes, les profils de résilience qui modifient les expériences de catastrophes naturelles. Les questions qui suivent peuvent, à titre indicatif, guider les contributions dans cet axe : quels sont les liens existant entre la personnalité, l’attachement et les déterminants de la résilience ? Quels sont les facteurs de risque et de protection d’origine interne qui influencent le fonctionnement du sujet dans un contexte de catastrophes naturelles ? Certaines personnes semblent peu ou pas perturbées suite à une catastrophe naturelle. Dans ce sens, les individus qui sont aptes à fonctionner après la catastrophe naturelle disposeraient-ils de plus de ressources en eux-mêmes que ceux qui en sont traumatisés ? Quels sont les facteurs de résilience qui permettent un retour rapide au niveau d’adaptation précédant le choc et qui protègent le développement ? Y-a-t-il un modèle opérationnel pour la prévention des traumatismes psychologiques liés aux catastrophes naturelles ?

Les effets de la psychothérapie dans un contexte de catastrophes naturelles

Les études scientifiques ont produit un corpus de travaux visant à identifier quelle approche théorique et quelle intervention seraient les plus efficaces pour les psychopathologies associées à l’exposition aux catastrophes naturelles (Brown, Witt, Fegert, Keller, Rassenhofer & Plener, 2017 ; Lansard, Maltais & Généreux, 2020 ; Le Roux& Cobham, 2022 ; Lopes, Macedo, Coutinho, Figueira & Ventura,2014 ; McWey, 2022 ; Vaiva, 2005). Les divergences entre les différentes approches de la personnalité sont multiples et ont contribué à l’émergence des débats au sujet de l’intervention curative (Despland., Zimmermann & De Roten 2006 ; Rabeyron, 2021). Nous savons que certains cliniciens défendent l’idée selon laquelle l’efficacité des traitements psychologiques n’étant plus à démontrer, et ce qui est vital selon leur point de vue, c’est de faciliter l’accès de la population concernée à ces soins. Généralement, les professionnels de la santé mentale fournissent des interventions qui s’approchent de la psychothérapie dans un contexte de catastrophes naturelles (p. ex., le débriefing psychologique, la psychoéducation, le soutien psychologique, la relation d’aide, l’intervention de crise, le suivi clinique, etc.), puisque la situation d’urgence et de crise nécessite de mettre l’accent extrêmement sur la réponse aux besoins de base, ainsi que sur les premiers secours psychologiques (Baggerly, 2015). Malgré les bienfaits notables de ces approches, le non recours fréquent à la pratique de la psychothérapie en contexte de catastrophes naturelles constitue une limite importante des travaux de recherche actuels.

Nous remarquons également que les recherches sur l’efficacité de la psychothérapie se sont focalisées sur les impacts à court terme, mais leurs effets réels à long terme est inconnu. Par conséquent, les résultats de certaines recherches doivent être pris en compte avec prudence (Yohannan & Carlson, 2019). De plus, l’évaluation de l’efficacité de la psychothérapie ne prend pas en considération la qualité de vie et le fonctionnement professionnel des patients, la fiabilité des diagnostics psychopathologiques, le type de tests de mesures appliqué, la durée de l’intervention, la forme de la psychothérapie utilisée, et la durée des suivis post-intervention. La prise en compte de telles variables aiderait à mieux comprendre comment le rétablissement des victimes se produit et contribuerait à guider le processus de mise en œuvre et d’évaluation des traitements psychologiques destinés à cette population (Rabeyron, 2021). La mise au point ou l’expérimentation de nouveaux traitements psychologiques appropriés pour les victimes est également d’une importance capitale, notamment que l’approche biomédicale est devenue la stratégie thérapeutique centrale en santé mentale.

Les questions qui suivent peuvent, à titre indicatif, guider les contributions scientifiques : les victimes de catastrophes naturelles qui ont été en traitement psychologique s’améliorent-elles davantage que celles qui n’ont pas reçu d’interventions cliniques ? Les principes issus de différentes orientations théoriques dont s’inspirent les psychothérapeutes mènent-ils à une réduction significative des manifestations des troubles psychologiques du point de vue du patient ? Qu’en est‑il de la rémission spontanée des sujets traumatisés ? La psychothérapie est-elle efficace seulement pour certaines personnes qui disposent de certaines caractéristiques personnelles et environnementales particulières ? Les conditions de délivrance du soin psychologique sont-elles semblables pour tous les usagers ? Quelles sont les lignes directrices qui constituent des évidences pour un traitement psychologique efficace auprès des victimes ? Y a-t-il des différences en matière d’efficacité entre les modalités d’intervention utilisées (individuelle, familiale et de groupe) ? Ces interventions conduisent-elles aux mêmes résultats curatifs ? Quel milieu le psychothérapeute doit-il privilégier afin de mener une psychothérapie auprès des victimes ? qu'en est-il de la télépratique et des auto-soins dans un contexte de catastrophes naturelles ?

Modalités de soumission

Les propositions d’article devront comprendre (1 page) :

  • Un titre provisoire et un résumé (350 à 500 mots) ;
  • Le type de la contribution (article empirique, article théorique, récit de pratique, etc.) ;
  • Les noms, les fonctions et les coordonnées des autrice/teur·s ;

Pour consulter les normes de publication détaillées de la Revue Québécoise de Psychologie, merci de cliquer sur ce lien : Microsoft Word - Normes oct 2011.doc (uquebec.ca).

Nous demandons aux autrices et aux auteurs qui prévoient soumettre une contribution d’acheminer les propositions d’articles en format Word à l’adresse mail suivante : psychologiehumaine@gmail.com 

au plus tard le 21 avril 2024

Calendrier

  • Une réponse (proposition acceptée ou non) sera transmise au plus tard le 28 avril 2024 ;
  • Les autrices et auteurs dont la proposition a été retenue soumettent une version complète de leur article inédit avant le 29 août 2024 ;
  • La publication du numéro thématique aura lieu en hiver 2025 ;
  • Les manuscrits sont acceptés ou refusés après avoir été évalués à l’aveugle par deux évaluateurs.

Informations utiles

Pour toute question relative à cet appel à articles, les personnes autrices sont invitées à communiquer avec les responsables de ce numéro thématique à l’adresse suivante : psychologiehumaine@gmail.com

Pour plus d’informations, merci de visiter le site de la revue : Accueil - Revue québécoise de psychologie - UQTR (uquebec.ca)

Comité scientifique

  • Abdelaaziz Ourhou, professeur, Institut National de l’Action Sociale, Maroc
  • Fatima-Ezzahra Ourhou, candidate au doctorat en psychologie Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, Maroc
  • Saïd Bergheul, professeur, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Canada
  • Oscar Labra, professeur, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Canada

Bibliographie

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Bansal, A., Cherbuin, N., Davis, D. L., Peek, M. J., Wingett, A., Christensen, B. K., Carlisle, H., Broom, M., Schoenaker, D. A. J. M., Dahlstrom, J. E., Phillips, C. B., Vardoulakis, S., Nanan, R & Nolan, C. J. (2023). Heatwaves and wildfires suffocate our healthy start to life : time to assess impact and take action. The Lancet. Planetary health7(8), e718–e725. https://doi.org/10.1016/S2542-5196(23)00134-1

Bateson, P., Gluckman, P. & Hanson, M. (2014). La biologie de la plasticité développementale et l’hypothèse de la réponse adaptative prédictive. Le Journal de physiologie592(11), 2357-2368.

Bonanno, G. A., Brewin, C. R., Kaniasty, K & Greca, A. M. L. (2010). Weighing the costs of disaster : Consequences, risks, and resilience in individuals, families, and communities. Psychological science in the public interest11(1), 1-49.

Brown, R. C., Witt, A., Fegert, J. M., Keller, F., Rassenhofer, M & Plener, P. L. (2017). Psychosocial interventions for children and adolescents after man-made and natural disasters : a meta-analysis and systematic review. Psychological medicine47(11), 1893-1905.

Buthmann, J., Ham, J., Davey, K., Finik, J., Dana, K., Pehme, P., Zhang, W., Glover, V& Nomura, Y. (2019). Tempérament du nourrisson : répercussions du stress maternel lié à l’ouragan Sandy. Pédopsychiatrie et développement humain50(1), 150–162. https://doi.org/10.1007/s10578-018-0828-2

Despland, P. J. N., Zimmermann, G & De Roten, Y. (2006). L’évaluation empirique des psychothérapies. Psychothérapies26(2), 91-95.

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Jafari, H., Heidari, M., Heidari, S., & Sayfouri, N. (2020). Risk Factors for Suicidal Behaviours after Natural Disasters : A Systematic Review. The Malaysian journal of medical sciences : MJMS27(3), 20–33. https://doi.org/10.21315/mjms2020.27.3.3

Jenkins, R & Meltzer, H. (2012). The mental health impacts of disasters. Government Office of Science, UK.

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Labra, O., Wright, R., Tremblay, G., Maltais, D., Bustinza, R & Gingras-Lacroix, G. (2019). Men’s help-seeking attitudes in rural communities affected by a natural disaster. American journal of men’s health13(1), 1557988318821512.

Lansard, A.-L., Maltais, D. & Généreux, M. (2020). Pistes d’interventions psychosociales pour préserver les jeunes des impacts des catastrophes naturelles ou technologiques. Publié conjointement par Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux, CIUSSS de l’Estrie-CHUS et Groupe de recherche et interventions régionales GRIR-UQAC.

Lea, C. S., Littleton, H., Allen, A. B & Beasley, C. M. (2020). Resilience, Self-compassion, and Mental Health Outcomes : Rebuilding Eastern North Carolina After Natural Disasters. North Carolina medical journal81(5), 315–319. https://doi.org/10.18043/ncm.81.5.31

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Lopes, A. P., Macedo, T. F., Coutinho, E. S. F., Figueira, I& Ventura, P. R. (2014). Systematic review of the efficacy of cognitive-behavior therapy related treatments for victims of natural disasters : A worldwide problem. PLoS One9(10), e109013.

Makwana, N. (2019). Disaster and its impact on mental health : A narrative review. Journal of family medicine and primary care8(10), 3090–3095. https://doi.org/10.4103/jfmpc.jfmpc_893_19.

Maltais, D., Tremblay, A. J., Labra, O., Fortin, G., Généreux, M., Roy, M & Lansard, A. L. (2019). Seniors who experienced the Lac-Mégantic train derailment tragedy : what are the consequences on physical and mental health ?. Gerontology and Geriatric Medicine5, 2333721419846191.

Mclean, M. A., Simcock, G., Elgbeili, G., Laplante, D. P., Kildea, S., Hurrion, E & King, S. (2020). Disaster-related prenatal maternal stress, and childhood HPA-axis regulation and anxiety : The QF2011 Queensland Flood Study. Psychoneuroendocrinology118, 104716.

Mcwey, L. M. (2022). Systemic interventions for traumatic event exposure : A 2010-2019decade review. Journal of marital and family therapy48(1), 204–230. https://doi.org/10.1111/jmft.12547

Rabeyron, T. (2021). L’évaluation et l’efficacité des psychothérapies psychanalytiques et de la psychanalyse. L’Évolution Psychiatrique86(3), 455-488.

Rubens, S. L., Felix, E. D & Hambrick, E. P. (2018). A Meta-Analysis of the Impact of Natural Disasters on Internalizing and Externalizing Problems in Youth. Journal of traumatic stress31(3), 332–341. https://doi.org/10.1002/jts.22292

Vaiva, G. (2005). Psychotraumatismes : prise en charge et traitements. Elsevier Masson.

Yohannan, J. & Carlson, J. S. (2019). Une revue systématique des interventions en milieu scolaire et de leurs résultats pour les jeunes exposés à des événements traumatisants. Psychologie à l’école56(3), 447-464.

Event attendance modalities

Hybrid event (on site and online)


Date(s)

  • Sunday, April 21, 2024

Keywords

  • catastrophe naturelle, psychologie, intervention, recherche

Information source

  • Abdelaaziz Ourhou
    courriel : psychologiehumaine [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« La psychologie dans un contexte de catastrophes naturelles : un appel à la mobilisation et à l’engagement », Call for papers, Calenda, Published on Monday, February 12, 2024, https://doi.org/10.58079/vt9c

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