Announcement
Argumentaire
Dans le cadre des commémorations du 25 Avril et l’avènement de la démocratie au Portugal, le Centro de Documentação 25 de Abril de l'université de Coimbra accueille le Congrès international Presse d’exil(s), les 10 et 11 octobre 2024, organisé par le Grupo Internacional de Estudos da Imprensa Periódica Colonial do Império Português (Groupe International pour l’étude de la presse périodique coloniale de l’empire portugais GIEIPC-IP). L’initiative est soutenue par les partenaires du réseau, ainsi que par le Centro de Humanidades da Universidade NOVA de Lisboa-FCSH (CHAM), la Fundação Mário Soares e Maria Barroso, le Laboratoire d'études romaines (LER) de l'Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, la Bibliothèque nationale d'Angola, l’Arquivo Histórico-Social de l’Instituto de Ciências Sociais (ICS), et le groupe ECOS - Exílios, contrariar o silêncio do CRIA- Centro em Rede de Investigação em Antropologia.
La presse anticoloniale et la presse d'exil ont fait l’objet d’une attention particulière, multidisciplinaire, en particulier pendant le XXe siècle, dont le but était de comprendre leur rôle politique et leur impact intellectuel, ainsi que connaître les réseaux dans lesquels elles s’inséraient et ceux qu’elles mobilisaient. L’importance de ces derniers a été mise en exergue par la recherche sur les confluences transnationales et trans-impériales des exilés et autres migrants après la Première Guerre mondiale, tels que les étudiants, les écrivains et les artistes, dans des métropoles avant-gardistes et à effervescence démocratique, en particuler Londres, Paris et Berlin. Cette recherche a montré comment la prolifération de journaux, de magazines, de bulletins et de pamphlets a alimenté les activismes (inter)nationalistes et a relié les débats et les combats.
Les deux catégories - presse anticoloniale et presse de l'exil - peuvent se retouver au sein d’un même périodioque mais elles ne se superposent pas. La question coloniale est l’une des causes de l’exil, et elle est à l’origine de la fondation de périodiques en contexte d’exil. De son côté, la presse anticoloniale s'est développée aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des empires dont elle relève, soit en situation de légalité soit dans la clandestinité. Cependant, les deux presses partegent la même relation entre les lieux géographiques de publication et les conditions politiques d'exercice de la liberté d'expression et de l’activisme. En d'autres termes, si la presse d’exil découle d’un manque de liberté politique, la presse anticoloniale émerge dans des situations politiques variées. Celles-ci conditionnent le profil et les lieux de publication, y compris les espaces d’exil. En ce qui concerne l'idée et les expériences d’exil, ainsi que leur expression dans la presse, il convient de discuter la liminalité des expériences d’occupation, de dissidence, de clandestinité et de bannissement dans leur rapport à l'expatriation politique, tant en raison des similitudes de leur impact psychologique que des circulations qu'elles tendent à favoriser.
La fin de la Seconde Guerre mondiale, entraînant la chute inéluctable des empires coloniaux européens, a fait naître l'espoir d’affirmation de l'ordre démocratique, ainsi que celui du droit des peuples à l'autodétermination. Les décennies suivantes ont vu les luttes et les solidarités anticoloniales se répandre, dans un environnement international marqué par la politique des blocs. En opposition à celle-ci, à la suite de Bandung, le mouvement des non-alignés produit les idées de libération du colonialisme et de prédétermination des options du "tiers-monde". Dans ce cadre géopolitique, on espérait l’alignement des pays du bloc "occidental" sur les valeurs des démocraties libérales et du capitalisme, et qu’ils finissent par reconnaître le principe de l’autodétermination dans leurs pratiques politiques.
Tolérées par les Alliés en raison des circonstances mêmes de la guerre froide, les dictatures portugaise et espagnole survivent à contre-courant, malgré une opposition interne croissante, et elles refusent de discuter la décolonisation, surtout la première. Contre toute évidence, le salazarisme a alimenté la thèse selon laquelle le Portugal, guidé par les valeurs catholiques, avait créé la situation unique d'une Nation et d'un État pluricontinentaux. Celui-ci, fondé sur le principe historique de l'égalité assimilatrice, constituerait une unité qu’aucun des peuples ne voulait rompre. Du point de vue de l'État portugais, le problème colonial n'existait pas. Tout mouvement qui le revendiquait était tenu comme contraire à la volonté du peuple, toute manifestation de contestation pouvait être considérée comme terroriste. La longue survie de la dictature portugaise et son refus de reconnaître le problème colonial ont justifié la radicalisation du militantisme, conséquence de la prise de conscience qui s'est opérée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Par exemple, à Goa, l’activisme du camp anticolonial s’est intensifié, provoquant un conflit diplomatique entre le Portugal et l'Inde, que l’occupation du territoire par les troupes indiennes, en décembre 1961, n’a pas résolu, perdurant jusqu'en 1974. Toujours en 1961, diverses insurrections dans les colonies africaines ouvrent des fronts de guerre. À la même période, les flux d’exilés s’accroissent, alimentés par la politique répressive de la dictature portugaise, en place depuis 1926. Ainsi, les principes de liberté et de libération sont partagés par les différents groupes d’exilés, qu'ils soient opposants à la dictature portugaise, militants anticoloniaux, ou les deux à la fois.
En mettant la focale sur la question coloniale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la presse d’exil, le congrès établit pour la première fois, pour ce qui est des périodiques, un lien entre les luttes contre la dictature et celles en faveur de la fin du colonialisme. L'objectif est d'encourager les études explorant les idées, les images et les débats autour du colonialisme et des réalités coloniales mobilisées par les périodiques d’exil, tant dans leur diversité que mettant en exergue les convergences et les divergences. Cette ligne d’études relance la discussion sur la définition de presse coloniale proposée par le GIEIPC-IP (https://www.gieipc-ip.org/sobre-a-imprensa-perioacutedica-colonial.html), étendue à la presse d’exil dans le cadre du Congrès. En ce qui concerne l'ancien empire portugais, il faut souligner que l'histoire de la presse, depuis ses débuts, ne peut pas faire l'économie des périodiques publiés en exil, ni de la place des débats coloniaux dans ces publications, comme le montre la fondation du Correio Braziliense, à Londres, en 1808, premier titre imprimé à l’étranger en langue portugaise, avec lequel débute la presse d’exil (https://expoimprensacolonial.fcsh.unl.pt/br.html). Les récits suivent les fluctuations subies par la liberté d'expression et l'activisme au long des différents régimes qui se succèdent depuis la monarchie absolue, et ils témoignent de la difficulté structurelle du pouvoir à accepter la libre discussion sur la fin de l'empire.
Enfin, dans le sillage des propositions du GIEIPC-IP, le Congrès propose un arc élargit de la presse périodique en déplaçant la focale de l'imprimé vers la périodicité, les formats associés à la presse périodique et la recherche d’un public(s) de lecteurs. Ainsi, le Congrès est ouvert à des communications portant sur des périodiques produits avec différentes technologies et ayant circulé sous divers formats, qui tiennent compte des circonstances de leur production: c’est-à-dire des périodiques manuscrits ou dactylographiés, reproduits en utilisant la même technique que l’original, copiés sur stencil, avec ou sans recours à la ronéotypie, ou encore photocopiés, en ayant parfois recours au collage d'images ou de textes imprimés.
En tenant compte du cadre définit par le Congrès, dont l’accent est mis sur la discussion du colonialisme portugais dans la presse d'exil, cet appel à communication accueille des propositions portant sur :
- Les solidarités anticoloniales et les internationalismes présents dans les périodiques d'exil
- Les réseaux mobilisés par les périodiques d’exil et/ou dont ils sont à l’origine, ainsi que leur rôle dans les stratégies de communication des différents groupes
- L'importance du financement dans la fondation, la diffusion et la survie de ces périodiques
- Les publics, les opinions publiques, ainsi que les groupes ciblés et/ou atteints par les journaux d’exil
- La relation entre les réseaux d'exil et les réseaux clandestins, et leur impact sur la circulation et la réception de cette presse
- La relation dynamique entre périodiques et archives
- Les ponts établis avec d'autres formes de communication, telles que les affiches, les tracts, les brochures, les livres...
- Comment le mémorialisme, les archives et les bibliothèques/centres de documentation peuvent contribuer à la divulgation, à la contextualisation et à l'approfondissement de l'histoire de ces périodiques et à la création de filtres.
- La relation entre le militantisme et le journalisme, et l'influence du profil des éditeurs sur la configuration de ces périodiques.
- Les périodiques d'exil liés à la lutte contre d'autres empires coloniaux.
Modalités de contribution
Les propositions de communication doivent inclure un résumé de 300 mots maximum et une notice biographique de 150 mots maximum par auteur.
Les interventions pourront avoir lieu en portugais, en anglais ou en français.
Date limite de soumission - 15 juin 2024
Réponse - au plus tard le 25 juin
Les propositions sont à envoyer à l’adresse suivante: imprensadeexilios@gmail.com
Parmi d'autres initiatives, l'organisation du Congrès promouvra la tenue de tables rondes thématiques. A partir de leurs collections, les centres de documentation/archives partenaires élaboreront des listes de périodiques et autre documentation en rapport avec le thème du Congrès, qui seront mises à disposition des chercheurs sur le site web des institutions partenaires, ainsi que sur celui du Congrès (https://imprensaexilios.weebly.com/). Ces listes seront actualisées jusqu’à la date du Congrès.
Le comité d'organisation
- Adelaide Vieira Machado (CHAM – Centro de Humanidades, NOVA-FCSH)
- Arnaldo Caliche (Universidade Eduardo Mondlane)
- Cristina Clímaco (LER - Laboratoire d'Etudes Romanes, Université Paris 8)
- Diana Afonso Luhuma (Biblioteca Nacional de Angola)
- Douglas Mansur da Silva (Instituto de Ciências Humanas e Sociais, Universidade Federal Fluminense)
- Filipe Guimarães da Silva (Fundação Mário Soares e Maria Barroso)
- Inês Ponte (ICS – Instituto de Ciências Sociais, Arquivo de História Social, Universidade de Lisboa)
- Joana Mourão Carrega Moreira (CD25A – Centro de Documentação 25 de Abril, Universidade de Coimbra)
- Maria Cristina Vieira de Freitas (CD25A – Centro de Documentação 25 de Abril, Universidade de Coimbra)
- Matheus Serva Pereira (ICS – Instituto de Ciências Sociais, Universidade de Lisboa)
- Noemi Alfieri (CHAM – Centro de Humanidades, NOVA-FCSH)
- Sandra Ataíde Lobo (CHAM – Centro de Humanidades, NOVA-FCSH)
- Sónia Ferreira (#ECOS Exílios, CRIA - Centro em Rede de Investigação em Antropologia)
Apresentação
Enquanto contributo à comemoração dos 50 anos do 25 de Abril e da democracia que lhe está associada, o Centro de Documentação 25 de Abril da Universidade de Coimbra acolhe nos dias 10 e 11 de Outubro de 2024 o Congresso Internacional Imprensa de Exílio(s), no âmbito das iniciativas do Grupo Internacional de Estudos da Imprensa Periódica Colonial do Império Português (GIEIPC-IP). Uma iniciativa igualmente apoiada por outros parceiros desta rede e organizações que acolheram a ideia, desde logo o CHAM – Centro de Humanidades da Universidade NOVA-FCSH, a Fundação Mário Soares e Maria Barroso, o Laboratoire d'Etudes Romanes (LER) da Universidade de Paris 8 Vincennes Saint-Denis, a Biblioteca Nacional de Angola, o Arquivo de História Social do ICS-Universidade de Lisboa, a Cátedra Agostinho da Silva partilhada entre a Universidade de Brasília e a Universidade Federal de Uberlândia (a confirmar – sai da cal se não confirmar até 2ª feira), e o grupo ECOS – Exílios, contrariar o silêncio do CRIA- Centro em Rede de Investigação em Antropologia.
A imprensa anticolonial e a imprensa de exílio têm merecido crescente atenção multidisciplinar, sobretudo no que respeita o século 20, na procura de entender designadamente o seu papel político e impacto intelectual, assim como as redes que espelhavam e mobilizavam. A propósito das últimas, são exemplo significativo as investigações em torno das confluências transnacionais e transimperiais de exilados e outros migrantes, tais como estudantes, escritores, artistas, para metrópoles de efervescência democratizadora e vanguardista, como Londres Paris ou Berlim do pós-I Guerra Mundial, e a sua ligação à proliferação de jornais, revistas, boletins, panfletos, que alimentaram militâncias (inter)nacionalistas e interligaram debates e combates.
Podendo encontrar-se no mesmo periódico, as categorizações imprensa anticolonial e imprensa de exílio, naturalmente não se sobrepõem. A questão colonial foi uma entre outras motivações para exílios e para a criação de periódicos nessa situação. Por seu turno, a imprensa anticolonial floresceu dentro e fora dos impérios de origem, em condições de legalidade ou clandestinidade. Une-as, no entanto, a estreita ligação dos lugares de publicação às condições políticas para o exercício da liberdade de expressão e de militância. Por outras palavras, se a imprensa de exílio convoca a falta de liberdade política, a imprensa anticolonial emerge em condições políticas variadas que condicionam o seu perfil e lugares de publicação, incluindo os lugares de exílio. No que respeita a ideia e as vivências de exílio e a sua expressão na imprensa, cabe qualquer caso discutir a liminaridade das experiências de ocupação, de dissidência, de clandestinidade e de desterro, em relação ao expatriamento político, tanto pelas similitudes do seu impacto psicológico quanto pelos trânsitos que tenderam a fomentar.
O fim da Segunda Guerra Mundial criou a esperança de afirmação da ordem democrática e do direito à autodeterminação dos povos, com a inevitável queda dos impérios coloniais europeus. As décadas sequentes assistiram ao alastramento das lutas e solidariedades anticoloniais, num ambiente internacionalmente marcado pela política de blocos à qual o movimento dos Não-Alinhados sequente a Bandung opôs a ideia de libertação do colonialismo e da predeterminação das opções do chamado “terceiro mundo”. Nesse quadro geopolítico, tornou-se expectável que os países do bloco “ocidental” alinhassem com os valores das democracias liberais e do capitalismo e que, cedo ou tarde, reconhecessem na prática política o princípio da autodeterminação.
Em contracorrente tolerada pelos aliados devido às próprias circunstâncias da Guerra Fria, as ditaduras portuguesa e espanhola sobreviveram apesar da crescente oposição interna, e sobretudo a primeira recusou-se a discutir a descolonização. Contra as evidências, o salazarismo alimentou a tese segundo a qual Portugal, guiado pelos valores católicos, ao fazer prevalecer historicamente o princípio da igualdade assimiladora criara a situação única de uma nação e um estado pluricontinentais, unidade que nenhum dos povos envolvidos queria desfazer. Do ponto de vista do Estado português, o problema colonial não existia e os movimentos que o reivindicassem posicionavam-se contra a vontade dos povos, podendo quaisquer insurgências ser apelidadas de terroristas. A longa sobrevivência da ditadura portuguesa e a sua recusa em reconhecer o problema colonial justificaram a radicalização da militância, consequência da consciencialização que vinha tomando forma desde o pós II Guerra Mundial. No que respeita o caso de Goa, intensificou-se a militância dos goeses que se colocavam no campo anticolonial e abriu-se um conflito diplomático entre Portugal e a Índia, que a tomada de Goa pelas tropas indianas em Dezembro de 1961 esteve longe de resolver, antes arrastou-se até 1974. Igualmente em 1961, diversas insurreições iniciaram as frentes de guerra nas colónias africanas. Adensaram-se, simultaneamente, as ondas de exílio que as políticas repressivas da ditadura vinham impulsionando desde 1926. As ideias de liberdade e de libertação são comuns a estes exilados, quer fossem sobretudo opositores à ditadura, quer visassem o fim do colonialismo, quer interligassem ambas causas.
Ao eleger como principal foco a questão colonial na imprensa de exílio publicada desde o fim da Segunda Guerra, o congresso estabelece pela primeira vez uma ponte entre os combates contra a ditadura e pelo fim do colonialismo nestes periódicos. Visa-se incentivar estudos que explorem as ideias, imagens e debates em torno do colonialismo e das realidades coloniais, no quadro dos encontros e desencontros que marcaram a diversidade destes periódicos. Este foco reabre a discussão do conceito de imprensa colonial que o grupo que vem propondo (https://www.gieipc-ip.org/sobre-a-imprensa-perioacutedica-colonial.html), agora centrada na imprensa de exílio. No que respeita o antigo império português, sublinha-se mesmo que as histórias da imprensa, desde os primeiros impulsos, não podem prescindir do conhecimento dos periódicos dos exílios e do lugar que os debates coloniais neles ocuparam, como a criação em Londres do Correio Braziliense comprova, ao inaugurar a imprensa de exílio em língua portuguesa (https://expoimprensacolonial.fcsh.unl.pt/br.html ). As suas histórias acompanham as flutuações que a liberdade de expressão e de militância sofreram ao longo dos sucessivos regimes desde a monarquia absoluta, enquanto comprovam a dificuldade estrutural dos sucessivos poderes em aceitar a livre discussão em torno do fim do império.
Por fim, na esteira das propostas do GIEIPC-IP, o Congresso propõe um entendimento alargado de imprensa periódica, deslocando o foco do impresso para a periodicidade, para os formatos associados à imprensa periódica e para a busca de público(s) leitores. Significa que alberga estudos sobre periódicos que circularam com recurso a tecnologias e formas diversos, considerando significativas as circunstâncias que motivaram o uso desses recursos diversos. Concretamente, periódicos manuscritos ou datilografados, reproduzidos pelo mesmo meio ou através de estêncil com ou sem recurso a mimeógrafos, ou ainda fotocópia, ocasionalmente incluindo o recurso a colagens de imagens ou textos impressos.
Tendo por referência o enquadramento que motiva o presente Congresso, justificando particular foco na discussão do colonialismo português na imprensa de exílio, a presente chamada para comunicações acolhe propostas designadamente sobre:
- As solidariedades anticoloniais e os internacionalismos presentes nos periódicos de exílio
- As redes que estes periódicos mobilizavam e/ou que estiveram na origem dos mesmos e o seu papel nas estratégias de comunicação dos diversos grupos
- A importância do financiamento na criação, aparato e sobrevivência destes periódicos
- Públicos, opiniões publicas, grupos de interesse que visaram e alcançaram
- As relações entre redes de exílio e redes clandestinas e o seu impacto na circulação e recepção desta imprensa
- A relação dinâmica entre periódico e arquivo
- As pontes estabelecidas com outras formas de comunicação tais como cartazes, folhetos, panfletos, livros
- Como o memorialismo, os arquivos e as bibliotecas/centros de documentação podem contribuir para aceder, enquadrar e aprofundar o conhecimento da história destes periódicos, mas também para criar filtros
- A relação entre militância e jornalismo, e a influência dos perfis dos redactores na configuração destes periódicos.
- Periódicos de exílio ligados ao combate a outros impérios coloniais.
Submissão de propostas
As propostas de comunicação deverão ter um resumo até 300 palavras e uma nota biográfica até 150 palavras por autor : imprensadeexilios@gmail.com
Prazo de submissão – 15 de Junho de 2024
Respostas – até 25 de Junho
Entre outras iniciativas, a organização do Congresso promoverá mesas redondas temáticas. Visando os investigadores e outros interessados, os centros de documentação/arquivos parceiros irão analisar os seus acervos criarão listas de periódicos e de documentação conexa à temática do evento, que serão disponibilizadas nos sites institucionais e do congresso, sujeitas a actualização até ao evento.
A Comissão Organizadora
- Adelaide Vieira Machado (CHAM – Centro de Humanidades, NOVA-FCSH)
- Arnaldo Caliche (Universidade Eduardo Mondlane)
- Cristina Clímaco (LER - Laboratoire d'Etudes Romanes, Université Paris 8)
- Diana Afonso Luhuma (Biblioteca Nacional de Angola)
- Douglas Mansur da Silva (Instituto de Ciências Humanas e Sociais, Universidade Federal Fluminense)
- Filipe Guimarães da Silva (Fundação Mário Soares e Maria Barroso)
- Inês Ponte (ICS – Instituto de Ciências Sociais, Arquivo de História Social, Universidade de Lisboa)
- Joana Mourão Carrega Moreira (CD25A – Centro de Documentação 25 de Abril, Universidade de Coimbra)
- Maria Cristina Vieira de Freitas (CD25A – Centro de Documentação 25 de Abril, Universidade de Coimbra)
- Matheus Serva Pereira (ICS – Instituto de Ciências Sociais, Universidade de Lisboa)
- Noemi Alfieri (CHAM – Centro de Humanidades, NOVA-FCSH)
- Sandra Ataíde Lobo (CHAM – Centro de Humanidades, NOVA-FCSH)
- Sónia Ferreira (#ECOS Exílios, CRIA - Centro em Rede de Investigação em Antropologia)
Argument
As a contribution to the celebration of the 50th anniversary of the 25th of April and the democracy associated with it, the Centro de Documentação 25 de Abril of the Universidade de Coimbra hosts the International Congress The Press of Exile(s) on October 10 and 11, 2024, as part of the initiatives of the International Group for Studies of the Colonial Periodical Press of the Portuguese Empire (IGSCP-PE). This initiative is also supported by other partners of this network and organizations that welcomed the idea, starting from CHAM – Centro de Humanidades of NOVA-FCSH, the Fundação Mário Soares e Maria Barroso, the Laboratoire d'Etudes Romanes (LER) of the Université de Paris 8 Vincennes Saint-Denis, the Biblioteca Nacional de Angola, the Arquivo de História Social of the ICS-Universidade de Lisboa, and the group ECOS-Exílios, contrariar o silêncio of CRIA- Centro em Rede de Investigação em Antropologia.
The anti-colonial press and the press of the exile, in an attempt to understand both their political role and their intellectual impact, as well as the networks they reflected and mobilized, have deserved increasing multidisciplinary attention, especially with regard to the 20th century. Concerning those networks, it is worth mentioning the research that has been carried out on the transnational and transimperial confluences of exiled people and other migrants (such as students, writers, artists) towards metropolises marked by democratizing and avant-garde effervescence, such as London, Paris or Berlin after World War I, as well as their connection to the proliferation of newspapers, magazines, bulletins, pamphlets that fed (inter)nationalist militancy and linked debates and struggles.
Although both can be found in the same periodical, anticolonial press and exile press do not overlap as categories. The colonial question was one of the reasons for exile and the creation of periodicals in these contexts. The anticolonial press flourished under conditions of both legality and clandestinity inside and outside the empires of origin. They are, however, gathered by a close link between the places of publication and the political conditions for the exercise of the freedom of expression and of militancy. In other words, if the exile press denounces the lack of political freedom, the anti-colonial press emerges in different political conditions that determine its profile and places of publication, including places of exile. Regarding the idea and experience of exile, as well as its expression in the press, it is worth discussing the liminality of the experiences of occupation, dissent, clandestinity, and exile in relation to political expatriation. This is due as much to the similarity of their psychological impact as to the transitions that they tended to promote.
The end of the Second World War, with the inevitable fall of the European colonial empires, gave rise to the hope of reaffirming the democratic order and the right of peoples to self-determination. The following decades witnessed the spread of anti-colonial struggles and solidarities, in an international environment marked by the politics of blocs, to which the Non- Aligned Movement, following Bandung, opposed the idea of liberation from colonialism and the predetermination of the options of the so-called "Third World". In this geopolitical framework, the countries of the "Western" bloc were expected to adopt the values of liberal democracy and capitalism and, sooner or later, to recognize the principle of self-determination in political practice.
In a countercurrent tolerated by the Allies due to the circumstances of the Cold War, the Portuguese and Spanish dictatorships survived despite growing internal opposition. The former, in particular, refused to discuss decolonization. Against all evidence, Salazarism promoted the thesis that Portugal, guided by Catholic values and by the historically dominant principle of assimilation, had created the unique situation of a pluricontinental nation and state, a unity that none of the people involved wanted to undo. From the point of view of the Portuguese state, the colonial problem did not exist, and the movements that claimed it were positioning themselves against the will of the peoples, therefore any insurgencies could be described as terrorist. The radicalization of militancy, a consequence of the consciousness that had developed since the end of the Second World War, was justified by the long survival of the Portuguese dictatorship and its refusal to recognize the colonial problem. As for the case of Goa, the militancy of Goans who were in the anti-colonial camp intensified and a diplomatic conflict between Portugal and India began, which was far from resolved by the Indian troops' annexation of Goa in December 1961, rather, it dragged until 1974. It was also in 1961 that the war fronts in the African colonies were opened up by several uprisings. At the same time, the waves of exile that had been driven by the repressive policies of the dictatorship since 1926 intensified. These exiles, whether they were primarily against the dictatorship, for the end of colonialism, or a combination of both, shared the ideas of freedom and liberation.
The primordial focus of the congress will be the colonial question in the exile press since the end of World War II. For the first time, it will bridge the gap between the struggles against dictatorship and the end of colonialism in these periodicals. The aim is to encourage studies exploring ideas, images and debates on colonialism and colonial realities within the encounters and disagreements that marked the diversity of these periodicals. This focus reopens the discussion on the concept of the colonial press, which has been proposed by the group (https://www.gieipc-ip.org/about-the-colonial-periodical-press.html), now about the press in exile. With regard to the former Portuguese Empire, as the creation of the Correio Braziliense in London shows by inaugurating Portuguese language exile press (https://expoimprensacolonial.fcsh.unl.pt/br.html), it even emphasizes that the history of the press, from the first impulses, cannot dispense with the knowledge of the periodicals of the exiles and the place that the colonial debates occupied in them. Their stories follow the fluctuations that freedom of expression and militancy have suffered under successive regimes since the absolute monarchy. At the same time, they demonstrate the structural difficulty of successive powers in accepting free discussion about the end of the empire.
Finally, the Congress proposes a broad understanding of the periodical press, in line with the proposals of the IGSCP-PE. It shifts the focus from printing to periodicity, to the formats associated with the periodical press and to the search for readers. This means including studies of periodicals that circulated using different technologies and forms, considering the circumstances that motivated the use of these different resources as significant. In particular, periodicals, written or typed, reproduced by the same means, or by recurring to photocopies, or to stencil, with or without the use of mimeographs, sometimes including also collages of printed images or texts.
Considering that the framework of the Congress motivates its particular focus on the discussion of Portuguese colonialism in the exile press, this call for papers especially welcomes proposals on:
- The anti-colonial solidarities and internationalism in exile periodicals
- The networks that these periodicals mobilized and/or that were at the origin of them, as well as their role in the communication strategies of the various groups
- The importance of funding in the creation and survival of these periodicals
- Interested and targeted public, public opinion, and groups
- The relation between exile networks and clandestine networks, and their impact on the circulation and reception of this press
- The dynamic relationship between periodicals and archive
- The bridges established with other forms of communication such as posters, leaflets, pamphlets, books
- How memorialism, archives and libraries/documentation centers can contribute to access, frame and deepen knowledge of the history of these periodicals, but can, at the same time, filter the access to them
- The relationship between activism and journalism, and the influence of the editors’s profiles in the configuration of these periodicals.
- Periodicals of exile, linked to the fight against other colonial empires.
Submission guidelines
Proposals should include an abstract of up to 300 words and a biographical note of up to 150 words for each author. Languages of the congress: Portuguese, English, French.
Submission deadline – June 15, 2024
Responses – by June 25
Email for submissions - imprensadeexilios@gmail.com
Among other initiatives, the organization of the Congress will promote thematic roundtables. Addressing researchers and other interested parties, the partner documentation/archive centres will analyze their collections and create lists of periodicals and documentation related to the theme of the event, which will be made available on the institutional and congress websites, subject to updating until the event.
The Organizing Committee
- Adelaide Vieira Machado (CHAM – Centro de Humanidades, NOVA-FCSH)
- Arnaldo Caliche (Universidade Eduardo Mondlane)
- Cristina Clímaco (LER - Laboratoire d'Etudes Romanes, Université Paris 8)
- Diana Afonso Luhuma (Biblioteca Nacional de Angola)
- Douglas Mansur da Silva (Instituto de Ciências Humanas e Sociais, Universidade Federal Fluminense)
- Filipe Guimarães da Silva (Fundação Mário Soares e Maria Barroso)
- Inês Ponte (ICS – Instituto de Ciências Sociais, Arquivo de História Social, Universidade de Lisboa)
- Joana Mourão Carrega Moreira (CD25A – Centro de Documentação 25 de Abril, Universidade de Coimbra)
- Maria Cristina Vieira de Freitas (CD25A – Centro de Documentação 25 de Abril, Universidade de Coimbra)
- Matheus Serva Pereira (ICS – Instituto de Ciências Sociais, Universidade de Lisboa)
- Noemi Alfieri (CHAM – Centro de Humanidades, NOVA-FCSH)
- Sandra Ataíde Lobo (CHAM – Centro de Humanidades, NOVA-FCSH)
- Sónia Ferreira (#ECOS Exílios, CRIA - Centro em Rede de Investigação em Antropologia)