HomeConflits djihadiste et terroriste dans la bande sahélo-saharienne. Acteurs, enjeux et perspectives

Conflits djihadiste et terroriste dans la bande sahélo-saharienne. Acteurs, enjeux et perspectives

Revue scientifique de l’École de maintien de la paix-Alioune Blondin Bèye

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Published on Thursday, March 28, 2024

Abstract

De 2012 à nos jours, la zone sahélo-saharienne, s’étendant de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique centrale, a été le théâtre de diverses crises, qui ont ainsi mis à feu et à sang cet espace, en le plongeant dans une effroyable situation d’insécurité. Depuis plus d’une décennie, la région du Sahel est déstabilisée tant sur le plan sécuritaire, politico-militaire qu’économique. Cela engendre, de fait, des crises intercommunautaires, scolaires, socio-économiques, etc. La Revue scientifique de l’École de maintien de la Paix-Alioune Blondin Bèye lance son premier thématique portant sur « Les conflits djihadiste et terroriste dans la bande sahélo-saharienne ». La revue accepte des articles originaux sur les thèmes en rapport avec le djihad et le terrorisme dans le Sahel. Les pistes de réflexion abordées sont, entre autres, les causes du conflit, les acteurs, les enjeux, le climat, la démographie, la santé, la résilience des populations et les accords concernant l’espace sahélo-saharien. Par ailleurs, la revue accepte les articles empiriques, les revues de littérature, les analyses documentaires, etc.

Announcement

ECOLE DE MAINTIEN DE LA PAIX ALIOUNE BLONDIN BEYE (EMP-ABB)

Centre de Recherche de l’Espace Sahélo-saharien Modibo GOITA

Argumentaire

De 2012 à nos jours, la zone sahélo-saharienne, s’étendant de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique centrale, a été le théâtre de diverses crises, qui ont ainsi mis à feu et à sang cet espace, en le plongeant dans une effroyable situation d’insécurité. Depuis plus d’une décennie, la région du Sahel est déstabilisée tant sur le plan sécuritaire, politico-militaire qu’économique. Cela engendre, de fait, des crises intercommunautaires, scolaires, socio-économiques, etc.

Compte tenu de cette réalité, Arnaud Houenou (2015) explique que « Le défi de la lutte contre le terrorisme est l’une des réalités géopolitiques les plus structurantes de ces dernières années en Afrique. Pour cause, certaines régions du continent sont en prise au terrorisme et à une criminalité de plus en plus forte » (p. 53). De nombreux éléments et constats confirment la recrudescence de l’extrémisme, propice à l’insécurité et à la déstabilisation. Face à l’évolution des conflits dans la zone sahélo-saharienne, de nombreuses études et analyses ont été faites. Raconter les politiques conflictuelles en Afrique. Regards croisés (Simona et al. 2021) s’étend sur les conflits politiques qui secouent l’Afrique et l’exposent à des fléaux comme la famine, la délinquance juvénile, la mauvaise gouvernance et le phénomène d’enfants soldats qui mettent en péril l’avenir de la jeunesse de toute une région. L’ouvrage est une radioscopie de la crise sociopolitique et s’intéresse particulièrement au génocide rwandais analysé sous la loupe de la sociologie et de la littérature. Dans le même souci de rendre compte du conflit politique africain et ses conséquences néfastes, quelques années plus tard, Guerre et terrorisme au Mali et au Sahel. Regards croisés (Diarra et al. 2024), à travers une vingtaine d’articles d’universitaires maliens, portent un regard d’analyse critique sur le conflit au Mali et au Sahel, à travers un examen pluridisciplinaire questionnant les origines, les conséquences et les réponses apportées aux attaques terroristes et djihadistes qui sèment la désolation dans toute la région sahélienne. Ali Tounkara (2020) dans une approche socio-historique au sujet du Mali met en exergue la défaillance, la désorientation et la corruption de l’Etat, occasionnant la progression des séparatistes djihadistes vers la capitale. Dans le même ordre d’idées, Attaher A. Maïga, dans son ouvrage Entre terrorisme et militaires étrangers : quels devenirs pour l’armée malienne ?, se penche sur le conflit au Mali et explique que la corruption et la faillite du politique peuvent conduire à des situations de crises politiques et sociales. Après avoir mis en relief le rôle de l’armée républicaine dans un Etat de droit, Attaher A. Maïga s’intéresse aux conséquences des conflits qui sévissent au Mali, avant de proposer des pistes de solutions.

En effet, les groupes armés forment une alliance circonstancielle pour deux raisons fondamentales : imposer la sharia et prendre le contrôle des régions du nord en vue d’obtenir l’indépendance pour la zone dite Azawad. C’est dans ce sens que ladite alliance avait entrepris d’attaquer les militaires maliens. Cette attaque, en vue de conquérir les régions du nord et celles du sud, a été vigoureusement repoussée par les forces armées maliennes et leurs alliés français et régionaux, connues sous le nom d’Opération serval (2013, Denis Retaillé et al). Une étude récente (Rapport de recherche, ULSHB, 2019) montre un lien étroit entre le conflit et la gouvernance locale. Une mauvaise gestion des ressources naturelles et géostratégiques crée chez une partie de la population un sentiment de frustration et d’injustice auquel le terrorisme se greffe et s’amplifie.

Somme toute, la progression des groupes terroristes et djihadistes vers la capitale peut être argumentée de plusieurs manières. L’argumentaire s’appuie, entre autres, sur la pauvreté, les questions ethniques, la lutte pour le pouvoir entre les groupes armés, le prosélytisme, l’irrédentisme, la mauvaise gouvernance ou la gouvernance illicite etc. Ces facteurs parfois cumulés ont souvent été cités comme des éléments déclencheurs de conflits qui sévissent dans les pays du Sahel, en particulier au Mali, Burkina, Niger, Tchad …

A titre de rappel historique, on peut, contrairement à ce que pensent de nombreux observateurs, faire allusion à la présence des islamistes au nord du Mali bien avant le retour des djihadistes ayant quitté la Lybie après la défaite de Mouammar Kadafi, en 2011. Toutefois, ce retour massif de militaires armés fragilise la paix dans tout le Sahel, et se solde par la chute du président Amadou Toumani Touré (2012). Mais cette présence prolongée au Sahel, selon Denis Retaillé et Olivier Walther (2013) « […] s’explique avant tout par la tolérance qui leur a été accordée dès le début des années 2000 par les autorités de Bamako » (p 599). « Dans les premiers mois du conflit, une alliance provisoire entre islamistes et rebelles touareg du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) permet[tant] l’avancée rapide des troupes sur le terrain et la prise des villes de Kidal, Tombouctou et Gao après Menaka, Tessalit et Tin Zaouatene dont le MNLA s’était seul emparé en janvier, comme pour un test de résistance. Très vite, cependant, les islamistes d’AQMI, d’Ansar Dine et du MUJAO évincent les indépendantistes touareg du MNLA, allant jusqu’à les chasser des villes qu’ils occupaient précédemment » (2013, Denis Retaillé et Olivier Walther (p. 599).

Face à cette montée en puissance des groupes séparatistes, des alliances se tissent en contrepartie, au niveau des États africains, pour endiguer l’extrémisme des rebelles islamistes, notamment avec le soutien de la France qui initie l’opération Barkhane en fusionnant deux opérations déjà existantes : L’épervier au Tchad et Serval au Mali (Arnaud Houénou, 2015). Ces deux opérations seront remplacées par Barkhane le 1er août 2014. Regroupant plus de 3000 militaires, l’opération Barkhane lutte contre les terroristes dans les États de la bande sahélo- saharienne (Mali, Niger, Burkina, Tchad et Mauritanie). Finalement, le président de la République française, Emmanuel Macron, annonce la fin de l’opération Barkhane le 09 novembre 2022, tandis que la MINUSMA (la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali), adoptée par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2100, du 25 avril 2013 (site officiel MINUSMA) continue d’étendre sa présence dans le nord du pays, en vue de maintenir la paix. Parmi ses objectifs, on peut citer, entre autres, l’application de l’Accord d’Alger, la restauration de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire, l’organisation des élections libres et transparentes, etc. Et malgré tout cet effort, le constat reste le même sur le terrain : les terroristes djihadistes sont dans la lice et en lice avec les armées républicaines, avec son cortège de villages incendiés, de rapts d’hommes et d’animaux.

Entre temps, à Bamako, le régime d’IBK (Ibrahim Boubacar Keïta) fait face à des remous de toutes sortes. Le peuple bat le pavé depuis des mois et finalement le président est déposé, et l’armée s’empare du pouvoir. Subséquemment, le partenariat avec la France s’affaiblit tandis que les accords se multiplient avec la Russie. Par voie de conséquence, les autorités de la transition mettent fin au mandat de la MINUSMA qui devait se retirer du Mali, le 31 décembre 2023. Progressivement, les camps occupés par la MINUSMA seront libérés et occupés par les forces armées maliennes. Ainsi, l’armée malienne qui avait quitté Kidal depuis plus d’une décennie, fit son retour à Kidal, le 14 novembre 2023 (2023, Pierre Desorgues). Ailleurs, on assiste à des coups d’Etats, sanctionnés, pour la plupart, par la communauté internationale, la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest) et l’UEMOA (Union économique et Monétaire ouest africaine). De nouvelles coopérations se nouent et on assiste à la création de l’AES (Alliance des Etats du Sahel) unissant trois pays (Mali, Burkina et Niger), le 16 septembre 2023. Environ quatre mois après sa création, les pays de l’AES quittent la CEDEAO le 28 janvier 2024, mettant ainsi fin à une longue coopération de plusieurs décennies.

En substance, au regard de tout ce qui est susmentionné, c’est un truisme d’affirmer que le Sahel est une zone de turbulence, un espace perpétuellement exposé à la violence de toutes sortes. Aussi devient-il évident que cet espace sahélo-saharien soulève des questionnements méritant réflexions et tentatives de réponses pour mieux cerner les enjeux qui y sont liés durant des années, souvent traversées par des accalmies de courtes durées, suivies de recrudescence plus terribles avec des conséquences sur l’éducation, la santé et l’hygiène, la démographie, l’écologie et l’environnement, etc.

Axes

Le présent appel vise à réunir des articles théoriques et empiriques (revues de la littérature, articles empiriques, notes techniques etc.) sur la crise au Sahel. Quelques thématiques citées ci- dessous, non exhaustives, servent à orienter les réflexions en vue d’une compréhension plus complète de la dynamique complexe et non linéaire des conflits au sahel :

  • causes lointaines et immédiates des conflits au Sahel : cet axe regroupe des contributions originales sur les origines de la crise du Sahel, afin de mieux cerner les raisons des conflits, leur fréquence, leur enracinement, leur violence et leur internationalisation pour apporter des solutions de réponses Les textes proposés dans cet axe doivent aussi justifier les enjeux du conflit en montrant que le conflit au Sahel repose sur des mobiles explicites ou implicites et que sa durée dans le temps et dans l’espace peut avoir des impacts sur de nombreux plans. L’axe peut aussi accueillir des textes pertinents œuvrant à justifier que le conflit au Sahel est surtout un conflit d’intérêt entretenu par des puissances tirant sur la ficelle tout en restant dans l’ombre;
  • acteurs du conflit et leurs motivations: cet axe regroupe des réflexions sur les acteurs impliqués dans les crises du sahel et sa répercussion sur ceux-ci. Parmi les acteurs, on compte des enfants ingénus, mais aussi des enfants soldats, les militaires, les rebelles et islamistes ainsi que leurs motivations et surtout les types de rapports qui se tissent entre eux : acteurs nationaux et internationaux, enjeux de contrôle des ressources naturelles et géostratégiques ;
  • rapport entre conflit et santé : cet axe permet d’appréhender de manière explicite, à partir d’analyses originales, quel est l’impact du conflit sur les centres de santé, les agents de santé et la prise en charge des patients par ceux-ci en temps de L’axe étudie aussi les types de pathologies détectées en temps de conflit et leur gestion, à court, moyen et long terme ; le recours thérapeutique des soins des populations victimes de violences et qui fuient leur localité, mais aussi les alternatives de recherche de soins;
  • impact du conflit sur les relations interétatiques : cet axe s’escrime à montrer les types de liens qui se tissent entre les États pendant et à cause des conflits. Il vise à regrouper des textes inédits évoquant les liens ou alliances déjà en place, tout en mettant un accent sur la réussite, mais aussi l’échec des alliances et, poussant plus loin la réflexion, sur les nouvelles alliances qui peuvent naître à l’occasion et en temps de conflits entre deux et/ou plusieurs États (leur constitution dans l’urgence, leur durabilité, leur résistance à l’adversité);
  • conflit et résilience : cet axe permet de regrouper des articles dont l’objectif est de montrer la résilience des populations en période de conflits, face au changement de mode de vie qui s’impose à elles, notamment l’embargo, la fermeture des salles de classe, les couvre-feux , bref la capacité de résilience des populations aux conflits et des stratégies politiques de résolution;
  • conflit et environnement : cet axe vise à montrer l’impact des conflits sur l’environnement et inversement, en mettant un accent particulier sur la dégradation de l’environnement à cause des conflits armés, mais en montrant aussi que l’exploitation de l’environnement pour des objectifs inavoués peut être source de conflits. L’axe contribue, par ailleurs, à mettre la lumière sur les coopérations environnementales dans une dynamique de protection de certaines ressources naturelles transfrontalières, ou au contraire les conflits nés de l’annexion d’une partie d’un territoire par un autre Etat;
  • conflit et démographie : cet axe réunit des textes qui analysent le rapport entre conflit et démographie : la pression démographique comme source de conflits notamment à cause des naissances non contrôlées et du nombre pléthorique de jeunes diplômés sans emploi qui grossissent le rang des belligérants. L’axe s’intéresse également au déplacement à l’intérieur ou à l’extérieur du pays des hommes et femmes qui fuient le conflit (leur intégration dans la nouvelle zone d’installation et leur réintégration à la fin du conflit). En somme, l’axe montre l’impact des conflits sur la population;
  • gestion de l’après conflit : les textes présentés dans cet axe se fondent sur le passé, analysent le présent et se projettent dans le futur proche ou A partir d’observations rigoureuses assorties d’études théoriques ou de terrain, ces textes se projettent sur l’avenir du Sahel, au plan économique, démographique, sécuritaire etc. C’est-à-dire la construction des États post conflits au Sahel : quels défis, quelles recettes ? Quels leviers?

Modalités de soumission

Envoi des articles à l’adresse suivante : RevueScientif@empbamako.org

avant le 12 mai 2024

Agenda

  • 11 mars 2024 : lancement de l’appel;
  • 12 mai 2024 : date limite d’envoi des articles à l’EMP - ABB
  • 10 juillet 2024 : retour des textes instruits et notifications aux auteurs;
  • 25 juillet 2024 : dépôt des textes corrigés;
  • 15 septembre 2024 : publication et mise en ligne des articles.

Frais de publication

Les frais de publication s’élèvent à Cent-mille (100.000) Francs CFA, répartis comme suit :

  • 25 000 F CFA non remboursables (pour l’instruction de l’article, qu’il soit accepté ou refusé)
  • 75 000 F CFA, à payer après la notification d’acceptation.

Les frais de publication peuvent être versés sur l’un des comptes suivants :

- ML0450101702510647940945 (Bank Of Africa) ;

- (00223) 74 41 36 32 : compte Orange Money (Sergent Aboubacar H MAIGA).

Pour tout paiement, prière d’envoyer la preuve (reçu) à l’adresse mail : RevueScientif@empbamako.org

Comité scientifique

  • Pr El-Hassan-BOUQUENTAR, l’Université Mohammed V à Rabat
  • Pr El Mostafa REZRAZI, Universite Mohammed V à Rabat
  • Pr Rachid El HOUDAÏDUI, Université Mohamed VI.
  • Dr Birama Apho LY (Maitre de conférences), Université des Sciences, des Technique et des Technologies de Bamako-Mali
  • Dr Attaher MAIGA (Maitre de conférences), Ecole de Maintien de la Paix, Alioune Blondin Bèye, Centre d’Analyse de de Recherche de l’Espace Sahélo-Saharien (CARESS), Bamako-Mali
  • Dr Modibo DIARRA (Maitre de conférences), Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako, et CARESS.
  • Mamadou Bekaye DEMBELE (Maitre de conférences), Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako
  • Mamadou Lamine DEMBELE (Maitre de conférences), Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako

Bibliographie

  • CAMUS C (2007) La Guerre contre le terrorisme. Dérives sécuritaires et dilemme démocratique, France, éd. du Félin.
  • CHALIAND G (1985) Terrorismes et Guérillas, Paris, Flammarion.
  • CHIESA G (2004) Guerre et mensonge. Terrorisme d’État américain, traduit et adapté de l’italien par Delphine Chevallier, éditions Timéli.
  • DEDIEU. S D et KARRAY. H (2016) DAECH, la dernière utopie meurtrière, Paris, L’Harmattan.
  • DESORGUES Pierre, « Mali : que sait-on de la prise de Kidal par l’armée malienne ? » in https://information.tv5monde.com/afrique/mali-que-sait-de-la-prise-de-kidal-par-larmee-
  • malienne-2676601, consulté le 23 janvier 2024, mis en ligne le 21 nov. 2023 à 11h00 par Pierre Desorgues.
  • DIARRA Modibo et al (2024) Conflit et terrorisme au Mali et au sahel. Regards croisés, Bamako, Harmattan.
  • DIOP B B (2011) Murambi, le livre des ossements, Paris, Zulma. GAOUKOYE A. (2018) Conspiration au Mali et au Sahel, Paris, L’Harmattan.
  • HOUENOU A (2015) « Le droit de poursuite en Afrique subsaharienne : état des lieux, défis et perspectives », in Revue Défense Nationale, volume 4 (N° 779), pages 53 à 58
  • HOLDER G et DOZON JP (2018) Les politiques de l’islam en Afrique, Paris, Karthala
  • HUYGHE F-B, (2004) Quatrième guerre mondiale. Faire mourir et faire croire, Éditions du Rocher.
  • JISA S, MISCOUI S, DIARRA M (2021) Raconter les politiques conflictuelles en Afrique. Regards croisés, Paris, Cerf.
  • JONES T (2006) Ma guerre contre « la guerre au terrorisme », Flammarion. KOUROUMA A (2000) Allah n’est pas obligé, Paris, seuil.
  • KONATE D (2012) (dir) Le Mali entre doutes et espoirs, Bamako, La Sahelienne.
  • MAIGA A (2022), Entre terrorisme et militaires étrangers : quels devenirs pour l’armée malienne ?, Paris, L’Harmattan.
  • MBONIMPA M (2016) L’Afrique, terre de jihad, Paris, Paris, L’Harmattan.
  • MOREAS G (2016) Dans les coulisses de la lutte antiterroriste. De la rue des Rosiers à l’état d’urgence, First.
  • RETAILLE D, WALTHER O (2013) « L’actualité sahélo-saharienne au Mali : une invitation à penser l’espace mobile », in Annales de géographie Volume 6 (n° 694), pages 595 à 618
  • TAMBOURA A (2016) Le conflit touareg et ses enjeux géopolitiques au Mali, Paris, L’Harmattan.
  • TOGOLA K (2018) « La dynamique des conflits sociaux, éléments d’analyse et paradigme d’une gestion par le bas », in Recherches Africaines, N° 18-19, Page 25-35.
  • TOUNKARA A (2020) Mali, Analyse sociohistorique des conflits (Nord et Centre), Paris, L’Harmattan.
  • TOUNKARA A et GAYE B (2020) Le djihad à Ké-Macina dans le centre du Mali. Prosélytisme religieux ou enjeux socio-économiques ? Paris, L’Harmattan.
  • TERNON Y (1995) L’Etat criminel. Les Génocides au XXe siècle, Paris, Seuil.
  • ULSHB (2019), Réalisation de l’analyse FRAMe dans les 45 communes partenaires de Projet de Consolidation de la Paix au Mali : Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Menaka et Taoudénit. Rapport de recherche, ULSHB.

Places

  • Bamako, Mali

Date(s)

  • Sunday, May 12, 2024

Keywords

  • terrorisme, conflit, djihad, arme, crise, religion

Contact(s)

  • Modibo DIARRA
    courriel : diarravan33 [at] gmail [dot] com

Information source

  • Modibo DIARRA
    courriel : diarravan33 [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Conflits djihadiste et terroriste dans la bande sahélo-saharienne. Acteurs, enjeux et perspectives », Call for papers, Calenda, Published on Thursday, March 28, 2024, https://doi.org/10.58079/w4ft

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