Le Centre Franco-Égyptien d’études des Temples de Karnak (CFEETK – MoTA/ CNRS) est heureux d’inaugurer une nouvelle conférence, le PTAH Symposium. Ce symposium international sur les pratiques en conservation-restauration en Égypte se concentre pour sa première édition sur les professionnels et les travaux effectués dans la vallée thébaine, à la fois sur les monuments et les objets.

Argumentaire

Le Centre Franco-Égyptien d’Études des Temples de Karnak (CFEETK – MoTA/ CNRS) est heureux d’inaugurer une nouvelle conférence, le PTAH Symposium.

Ce symposium international sur les pratiques en conservation-restauration en Égypte se concentre pour sa première édition sur les professionnels et les travaux effectués dans la vallée thébaine, à la fois sur les monuments et les objets.

Cet évènement vise à rassembler pendant deux jours les professionnels de la conservation-restauration, étudiants et stagiaires travaillant à Louxor lors de missions temporaires ou permanentes pour communiquer autour de leurs expériences, leurs difficultés et projets en cours. Nous aimerions faire de ce temps un moment privilégié d’échanges et de transferts de connaissances.

Quatre axes de communication sont envisagés :

Conservation préventive, musées et réserves

Cette première thématique concerne les travaux de conservation spécifiquement destinés aux musées : présentation d’un objet hors de son contexte, choix de présentation et/ou remontage d’une sculpture incomplète, précautions prises pour exposer un objet fragile, mesures de conservation préventive selon les typologies de collections.

Cet axe concerne également la mise en place de constats d’état ou de travaux préliminaires pour un projet de conservation-restauration qui n’est pas encore effectif.

Il peut s’agir de l’organisation de réserves muséales ou in situ ainsi que des modifications apportées pour les transformer impliquant des problématiques de conservation préventive. La conservation préventive représente un enjeu majeur dans le domaine de la conservation. Les communications à sur ce sujet sont très attendues.

Peintures, sculptures et objets archéologiques

La majorité des conservateurs-restaurateurs (professionnels, étudiants et stagiaires) présents sur les sites archéologiques travaillent sur ce type de matériel. Les communications ici concernent les interventions sur les objets altérés, qu’il s’agisse d’altérations liées à leur histoire matérielle ou à leur environnement. Il peut également s’agir de problématiques de présentation d’un objet sur un site très fréquenté (ex : choix d’une reconstitution poussée ou d’un minimalisme, mesures de distanciation avec le public, etc.). Des discussions autour des différentes approches selon les situations sont également bienvenues.

Restauration d’éléments architecturaux

La conservation-restauration d’éléments architecturaux et de l’immobilier de grande dimension implique fréquemment (si ce n’est toujours) la collaboration avec d’autres professions : maçons, tailleurs de pierre ou architectes. Par conséquent, cet axe invite à des communications collaboratives et pluridisciplinaires. Le thème recouvre à la fois les éléments architecturaux, les constructions en pierre, mais aussi des édifices en briques cuites ou en briques crues.

Par exemple, il est possible de communiquer sur la consolidation d’une architecture en danger, sur les étapes d’une anastylose ou les problèmes de présentation d’un monument pour son ouverture au public, etc.

Contribution de l’interdisciplinarité à la conservation-restauration

Un chantier de conservation-restauration sur site se déroule généralement dans un contexte pluri ou interdisciplinaire. Les relevés épigraphiques et/ou architecturaux, la couverture photographique et la photogrammétrie sont des outils précieux qui facilitent et enrichissent les interventions des conservateurs-restaurateurs. Dans cette dernière thématique, nous recherchons des professions en étroite collaboration avec les conservateurs-restaurateurs, tels que les photographes, les dessinateurs les épigraphistes, les égyptologues, etc. Ces disciplines fournissent des informations essentielles aux conservateurs-restaurateurs qui peuvent adapter leurs protocoles à l’aune des renseignements apportés.

Modalités de soumission

Deux types de communications sont attendues :

• des communications orales de 20 minutes maximum suivi d’un temps d’échanges
• des posters (à éditer selon les guidelines qui seront transmises)

Les conservateurs-restaurateurs, jeunes professionnels, stagiaires et étudiants souhaitant soumettre leur participation au symposium sont conviés à envoyer un résumé de maximum 300 mots, accompagné d’un titre et d’une courte biographie en anglais (quelques lignes)  à l’adresse suivante : ptah.symposium@gmail.com.

avant le 12 juin 2024 minuit

• Les réponses seront envoyées courant septembre 2024.
• Chaque proposition doit également préciser dans quelle catégorie celle-ci s’inscrit et le type de communication (oral / poster).
• Les participants souhaitant présenter un poster doivent se plier à la même procédure de soumission. S’ils sont sélectionnés, ils recevront en même temps que le mail de notification un modèle pour le poster et les guidelines pour celui-ci (police, mise en page, format des images, …).
• Le PTAH symposium se déroulera en anglais.
• Les communications orales du symposium feront l’objet d’une publication sous forme d’articles à la suite de l’évènement.

Informations utiles

Pour toutes questions, veuillez nous écrire à cette adresse e-mail : ptah.symposium@gmail.com.

Retrouvez l’appel à communications en ligne ici. 

Comité d’organisation

• Agnès Oboussier (responsable de la conservation au CFEETK, membre CNRS)
• Laura Bontemps (Conservatrice-restauratrice, doctorante en histoire de la conservation au laboratoire Héritages UMR9022)
• Manon Lefevre (Conservatrice-restauratrice)
• Mohamed Gad Ahmed (Conservateur en chef des temples de Karnak, MoTA)
• Zeinab Mohsen (Conservatrice en chef au temple d’Amon à Karnak, MoTA)
• Bianca Madden (Conservatrice-restauratrice, collaboratrice ARCE)