HomePenser l’humanitaire africain à partir du Sud. Experts et praticiens en quête d’autonomie

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Published on Tuesday, April 16, 2024

Abstract

La problématique de l’humanitaire s’est toujours posée en lien avec les crises. Qu’elles soient sécuritaires, sociales, naturelles ou physiques, elles induisent et appellent de façon constante et renouvelée, les élans de solidarité dont le champ géographique peut aller du local au global en termes de profil des acteurs humanitaires. L’objectif est de connecter savoirs et pratiques africains forgés à partir du Sud dans le but d’influencer le débat scientifique actuel qui est adressé sur l’objet « humanitaire ». Traiter de l’humanitaire, c’est contribuer à la discussion sur l’amélioration des réponses humanitaires à partir de l’Afrique.

Announcement

La Revue africaine des études humanitaires (RADEH)

Fondée en 2024 par Boubakari Oumarou, Professeur de Droit public, la Revue africaine des études humanitaires (RADEH) est une revue scientifique à parution semestrielle et en langue française. La RADEH nourrit l’ambition de proposer une compréhension décoloniale ou décomplexée des enjeux relatifs aux terrains contemporains de l’action humanitaire en Afrique et dans le monde. 

Tout en étant interdisciplinaire, la revue consacre la moitié des publications aux articles d’inspiration juridique. L’autre moitié est réservée aux travaux qui privilégient une approche de sociologie, science politique, anthropologie, relations internationales, etc.

À travers chaque numéro, la RADEH présente un dossier thématique rendant compte de nouvelles réflexions et problématiques autour de l’action humanitaire. Elle dispose également des numéros Varia restituant des recherches inédites sur l’actualité de l’humanitaire.

Revue à comité scientifique, elle est dirigée par le Professeur Boubakari Oumarou. La revue est principalement disponible en version numérique. Les articles sont publiés en accès limité sur notre site internet. Il existe toutefois des possibilités de disposer de la version imprimée en passant la commande ou en souscrivant à un abonnement.

Argumentaire

La problématique de l’humanitaire s’est toujours posée en lien avec les crises. Qu’elles soient sécuritaires, sociales, naturelles ou physiques, elles induisent et appellent de façon constante et renouvelée, les élans de solidarité dont le champ géographique peut aller du local au global en termes de profil des acteurs humanitaires[1]. Systématisé et modernisé dans les pays du Nord durant la reconstruction de l’Europe pendant les périodes de guerres, l’humanitaire n’est pas un objet ovni des pratiques et des savoirs endogènes propres aux contextes africains. Bien qu’elle ne soit formalisée en terrain africain qu’avec l’aide publique au développement dans la période des indépendances, la question de l’humanitaire semble de plus en plus se prononcer à travers les programmes, les politiques et les actions d’aide au développement. Cela explique le vaste mouvement de l’entrepreneuriat humanitaire qui se dessine par le truchement des organisations internationales, structurées autour de l’Organisation des Nations Unies, la Croix Rouge, le Croissant Rouge et bien d’autres Organisations Internationales Non Gouvernementales.

Depuis les indépendances, les crises humanitaires sont de plus en plus accélérées en Afrique à cause du développement des mouvements terroristes au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad (Lybie, Tchad, Niger, Mali, République Centrafricaine, Nigeria, Cameroun, etc.). Ce qui fait que les dynamiques humanitaires classiques à travers le modèle interventionniste semblent battre de l’aile et est même sur la sellette[2]. L’application des différentes conventions et protocoles semble se révéler difficile[3] au point où il se pose la question de la transition humanitaire[4], à savoir que les questions de la fin de l’aide ou de l’assistance aux réfugiés et personnes déplacées du fait des crises introduisent parallèlement l’autonomisation des personnes aidées. Aujourd’hui, de plus en plus, se forge une nouvelle approche de l’humanitaire, le problème de l’entrepreneuriat humanitaire où les logiques de jeux et d’enjeux se posent.

En effet, deux grandes approches de l’humanitaire peuvent être déclinées. La première considère l’humanitaire comme une dynamique dont l’objectif est d’améliorer la condition et le cadre de vie des individus. Cela se manifeste par les secours d’urgence accordés aux populations du fait des conflits, des crises et des catastrophes[5]. C’est à ce titre qu’on assiste à la prolifération des organisations humanitaires et au développement de l’entrepreneuriat humanitaire.

La seconde approche s’interroge sur l’action menée par les organisations humanitaires durant les périodes de crise. Cette approche développe une perspective critique du profil des OINGS agissant dans le cadre de l’action humanitaire. Au constat, plus d’un siècle d’interventions humanitaires en Afrique, le cadre, la nature et l’origine géographique des OINGS ressortent toujours du Nord. D’où le questionnement de l’unilatéralisme de l’humanitaire en Afrique. À cet égard, la crise de la covid-19 peut être considérée comme un ballon d’essai qui remet en cause cette logique unilatéraliste de l’humanitaire. Les grandes OING en charge des questions d’assistance se sont retrouvées elles-mêmes en situation d’assistance.

Ces deux approches de l’humanitaire semblent raffermir un postulat perpétuel inaugurant une possible révision des actions et des paradigmes de l’action humanitaire. D’une part, il faudrait se demander comment est-il possible de redynamiser les initiatives humanitaires locales pour sortir de l’éternel interventionnisme du Nord ? D’autre part, dans quelle mesure opérer une possible transition humanitaire en Afrique ?[6]

 Pour s’attaquer à cette grande entreprise scientifique de réflexion autour de l’humanitaire aujourd’hui, il faut marquer un temps d’arrêt sur les perspectives des études humanitaires qui tendent à faire de l’Afrique un continent fertile de l’humanitaire. C’est aussi « refuser » cette sorte d’impasse qui voudrait qu’on sorte impérativement « de la logique de l’humanitarisme, c’est-à-dire de l’urgence et des besoins immédiats qui, jusqu’à présent, a colonisé le débat sur l’Afrique »[7]. Cela commence par la révision des matériaux d’analyse et des postures épistémologiques en cours d’antan. Les études disponibles plaident en faveur de trois voies de sortie de l’humanitaire africain de l’impasse. La première voie s’inscrit dans un afro-optimisme qui analyse systématiquement le mal africain sous le prisme de l’action occidentale avec l’essor de l’entrepreneuriat humanitaire. Cette dynamique admet que certaines crises et insécurités provoquant les crises humanitaires comptent parmi leurs facteurs et acteurs, les pays du Nord et les institutions structuratrices du système-monde que sont le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, l’Union Européenne, l’Organisation Mondiale du Commerce et l’Organisation des Nations Unies.

La seconde voie de sortie souscrit à un mouvement dit de l’afro-réalisme qui voudrait qu’il y ait un métissage entre les logiques du Nord et du Sud dans l’action humanitaire avec comme fond, un partage d’expérience et un renforcement des capacités des ONG locales qui travaillent dans l’humanitaire. Ce qui pourrait renforcer également la capacité et l’autonomie des ONG locales si elles sont directement financées par les acteurs internationaux de l’humanitaire. Cette perspective pourrait aider à résoudre le problème de l’incohérence de l’aide, de l’insuffisance de l’aide humanitaire et de la réaction tardive des institutions humanitaires internationales en cas de crise humanitaire.

La troisième voie de sortie de l’impasse milite en faveur d’une radicalisation de la question de l’humanitaire en Afrique. Elle s’appuie sur la Convention de l’Union Africaine de la protection et de l’assistance aux personnes déplacées en Afrique. Cette demande d’autonomisation de la gestion de l’humanitaire en Afrique peine à s’implanter tout comme les initiatives à l’échelle de l’Union Africaine parce qu’il existe des pays membres qui hésitent encore à adhérer totalement à cette idéologie. Aussi, les pays membres de l’Union Africaine restent-ils, de façon spécifique, jaloux de leur autonomie relative et ne comptent pas encore mettre leur souveraineté entre les mains d’une institution continentale qui devrait gérer l’humanitaire en Afrique. Il ne fait d’ailleurs l’ombre d’aucun doute que cette perspective soit fragilisée du fait du voile qui couvre la responsabilité des acteurs nationaux et internationaux, intervenant dans les différentes phases du processus de gestion d’une crise humanitaire. Le juriste se trouve ainsi fortement interpellé par une telle problématique qui enserre entre autres des difficultés liées à la nature, la catégorisation, la délimitation voire l’articulation de ladite responsabilité, en même temps qu’elle lève la supposée cloison entre le droit public et le droit privé. Car si la gestion d’une crise appelle à l’action des personnes privées à statut national tout en considérant également la prégnance des entités transnationales, il n’est point à négliger l’intervention des personnes publiques dans l’ordre juridique interne et celle des entités publiques infra-étatiques, à côté des organisations supranationales à compétence régionale et universelle. S’en trouvent également sollicitées les analyses des politistes qui touchent aux diverses formes de récupération des crises humanitaires à des fins géopolitiques et géostratégiques[8], conduisant les acteurs humanitaires à effectuer une mise en œuvre sélective des politiques afférentes suivant les contextes, les enjeux et les jeux d’intérêts. En clair, l’effectivité d’une telle perspective commande d’expurger la norme juridique tant nationale qu’internationale applicable à la gestion des crises humanitaires, de certaines de ses carences inhérentes à son existence, sa substance et sa cohérence.

Ces trois voies de sortie de l’impasse sont discutables et même questionnables dans certains pays où les crises humanitaires épousent plusieurs échelles. C’est le cas du Cameroun où depuis le début de la décennie 2010, le pays est confronté à la gestion des réfugiés et déplacés internes dans les régions de l’Extrême-Nord avec la menace de la secte islamiste Boko-Haram, avec de possibles répercussions sur les autres régions d’une part ; d’autre part, le pays accueille depuis 2003 les réfugiés centrafricains du fait de l’insécurité. Sur ces deux fronts, l’aide humanitaire internationale se fait remarquer de façon permanente. Mais, depuis la fin de l’année 2016, le pays connaît une situation de trouble interne mettant aux prises les adeptes des mouvements sécessionnistes et séparatistes dits « ambazoniens » et l’armée camerounaise. Les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, touchées par la crise anglophone, vivent des situations d’insécurité provoquant une véritable crise humanitaire qui est « nationale ». Les voies et moyens d’intervention et d’assistance humanitaire restent objet d’un effort local ou national sous la gestion du Ministère de l’Administration territoriale à travers la Direction de la protection civile. En dehors de ces problèmes liés à l’insécurité, le Cameroun fait aussi face à des conflits communautaires et des catastrophes naturelles qui semblent poser un problème humanitaire.

Au regard de ces différentes approches et problématiques, la Revue africaine des études humanitaires se propose de participer au débat juridique, mais pas seulement, de l’humanitaire à partir d’un espace : le « Sud », par opposition au « Nord », afin de contribuer à la promotion des initiatives humanitaires locales. L’objectif est de connecter savoirs et pratiques Africains forgés à partir du Sud dans le but d’influencer le débat scientifique actuel qui est adressé sur l’objet « humanitaire ». Traiter de l’humanitaire, c’est contribuer à la discussion sur l’amélioration des réponses humanitaires à partir de l’Afrique. Les propositions de contributions pourraient, de façon non exhaustive, s’inscrire dans les axes de réflexion suivants :

  • Communication humanitaire et logiques étatiques ;
  • Accès au terrain humanitaire en Afrique ;
  • Financement de l’humanitaire en Afrique ;
  • Humanitaire et humanitaires (le régional, le sous-régional et le national) ;
  • Autonomisation des ONG locales des États en Afrique ;
  • Politiques sociales alternatives en Afrique ;
  • Religieux et humanitaire en Afrique ;
  • Les conflits et insécurités en Afrique ;
  • Les catastrophes naturelles ;
  • Responsabilités et crises humanitaires ;
  • Les crises alimentaires ;
  • Humanitaire et citoyenneté en Afrique. 

Conditions de soumission

Les propositions de textes peuvent être envoyées à l’adresse e-mail : radeh2024@gmail.com  

avant le 5 mai 2024

Elles devront être composées du ou des noms des auteurs (noms et prénoms, affiliation institutionnelle et spécialité), d’un titre (maximum 6 mots et d’un sous-titre plus long si nécessaire), d’un résumé (maximum 500 mots) et des mots-clés (06 maximum).

Procédure d’évaluation des articles

Tout texte soumis pour publication à la Revue africaine des études humanitaires (RADEH) est évalué préalablement par le comité de rédaction. Sil est jugé recevable, il est soumis à une double évaluation à l’aveugle par les membres du comité scientifique. La Revue peut recourir à un.e expert.e externe pour la révision d’un texte. Au terme de l’évaluation, la décision finale (acceptation en l’état, acceptation sous réserve des modifications et rejet) est communiquée à l’auteur. Un contrat de publication est soumis à l’auteur au cas où son texte est accepté. La Revue prend en charge tous les frais relatifs à la finalisation du processus d’édition des numéros.

Calendrier de publication

  • 05 avril 2024: lancement de l’appel à communications ;
  • 05 mai 2024: date limite de soumission des résumés ;
  • 15 mai 2024: réponse aux auteurs ;
  • 15 août 2024: date de soumission des V1 des articles ;
  • 1er octobre 2024: retour des expertises et transmission aux auteurs ;
  • 31 novembre 2024: soumission des V2 des articles ;
  • 20 décembre 2024: retour aux auteurs
  • 14 janvier 2025: soumission des versions définitives ;
  • 15 février 2025: révision linguistique et mise en forme éditoriale ;
  • Mars 2025: publication probable.

Comité scientifique et de lecture

  • Pr. Abane Engolo Patrick Edgar, Professeur, Université de Yaoundé II
  • Pr. Aboya Manassé Endom, Professeur, Université de Douala
  • Pr. Atemengue jean de Noël, Professeur, Université de Ngaoundéré
  • Pr Boubakari Oumarou, Professeur, Université de Garoua
  • Pr. Mballa Owona Robert, Professeur, Université de Bertoua
  • Pr. Nyabeyeu Tchoukeu Léopold, Professeur, Université de Maroua
  • Pr. Olinga Alain Didier, Professeur, Université de Yaoundé II
  • Pr. Onana Janvier, Professeur, Université de Douala
  • Pr. Ondoua Alain Franklin, Professeur, Université de Yaoundé II
  • Pr. Spener Yawaga, Professeur, Université de Maroua
  • Pr. Abdoul Nasser, Maître de Conférences, Université de Maroua
  • Pr. Atangana Mvogo Florent Guy, Maître de Conférences, Université de Ngaoundéré
  • Pr. Batoum Ba Ngoué Samuel Théophile, Maître de conférences, Université de Douala
  • Pr. Hounbara Kaosseri Léon, Maître de Conférences, Université de Garoua
  • Dr. Manga Kalniga José Donadoni, Maître de Recherche, Centre national d’Éducation
  • Dr. Sourna Loumtouang Erick, Maître de Recherche, Centre national d’Éducation
  • Pr. Zankia Zulandice, Maître de Conférences, Université de Douala
  • Dr Bikoe Martine, Chargé de Cours, Université de Ngaoundéré
  • Dr Hadidja Sali, Chargé de Cours, Université de Ngaoundéré
  • Dr Idrissou, Chargé de Cours, Université de Maroua         
  • Dr Mahini Bertrand-Michel, Chargé de recherche, Centre national d’Éducation
  • Dr Ond Ond Patrick, Chargé de Cours, Université de Ngaoundéré
  • Dr Pomte Le Théodore, Chargé de Cours, Université de Maroua
  • Dr Djarsoumna Linda, Assistante, Université de Yaoundé II
  • Obame Alain Hugues, Chargé de recherche, Centre national d’Éducation

Bibliographie

Corpus non scientifiques

  1. La Convention de 1951 relative au statut des réfugiés ;
  2. La convention de l’Union Africaine sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique ;
  3. La résolution n°2198 (XXI) adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies ;
  4. Le texte du protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés ;

Corpus scientifique

  1. Manga Kalniga José Donadoni, Mforteh Stephen Ambe, 2021, Réfugiés et déplacés internes au Cameroun, Paris, Connaissances et Savoirs.
  2. Mbembe Achille, 2013, Sortir de la grande nuit. Essai sur l’Afrique décolonisée, Paris, La Découverte.
  3. Morin Edgard, 2016, Penser global, Paris, Flammarion.
  4. Pérouse de Montclos Marc-Antoine, 2005, « Les ONG humanitaires sur la sellette », Études, Tome 403, 607-616.
  5. Troit Virginie, Mattei Jean-François, 2017, « Les défis de la transition humanitaire en Afrique », Alternatives humanitaires, n°5, 5-11.

Notes

[1] Edgard Morin, 2016, Penser global, Paris, Flammarion.

[2] Marc-Antoine Pérouse de Montclos, 2005, « Les ONG humanitaires sur la sellette », Études, Tome 403, pp. 607-616.

[3] Il s’agit de :

  • La Convention de 1951 relative au statut des réfugiés ;
  • Le texte du protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés ;
  • La résolution n°2198 (XXI) adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies ;
  • La convention de l’Union Africaine sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique ;

[4] Virginie Troit, Jean-François Mattei, 2017, « Les défis de la transition humanitaire en Afrique », Alternatives humanitaires, n°5, 5-11.

[5] José Donadoni Manga Kalniga, Mforteh Stephen Ambe (dir.), 2021, Réfugiés et déplacés internes au Cameroun, Paris, Connaissances et Savoirs.

[6] Virginie Troit, Jean-François Mattei, 2017, op.cit.

[7] Achille Mbembe, 2013, Sortir de la grande nuit. Essai sur l’Afrique décolonisée, Paris, La Découverte.

[8] Eric Marclay, « La Responsabilité de protéger. Un nouveau paradigme ou une boîte à outils ? », Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques n°10, novembre 2005, 32 p.  

Subjects


Date(s)

  • Sunday, May 05, 2024

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Keywords

  • humanitaire, afrique, autonomie, entrepreneuriat, humanitaire local,

Contact(s)

  • José Donadoni MANGA KALNIGA
    courriel : mangakalniga [at] yahoo [dot] fr
  • Alain-Hugues OBAME
    courriel : obame2011 [at] gmail [dot] com

Information source

  • José Donadoni MANGA KALNIGA
    courriel : mangakalniga [at] yahoo [dot] fr

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To cite this announcement

« Penser l’humanitaire africain à partir du Sud. Experts et praticiens en quête d’autonomie », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, April 16, 2024, https://doi.org/10.58079/w7vl

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