Published on Tuesday, April 16, 2024
Abstract
Cette journée d’étude, qui se veut inlassablement en continuité avec les activités scientifiques de l’AIRDL-Tunisie autour du statut de la recherche en didactique du français en Tunisie et ailleurs et de l’évolution des pratiques d’enseignement et de formation en didactique du français, envisage de creuser davantage le champ des neurosciences et d’investir ses acquis théoriques et ses apports didactiques et pédagogiques dans plusieurs contextes de didactique de français (FLM. FLS et FLE), mais aussi de didactique d’autres langues entrant en contact avec le français (ex. l’arabe FLM et l’anglais LE pour le contexte linguistique tunisien), ou encore d’autres didactiques des disciplines. L’objectif commun de ces travaux consiste à trouver des pistes de réflexion pour optimiser et faciliter l’apprentissage linguistique et le rendre plus adapté aux mêmes processus cognitifs et mentaux mis en œuvre par l’apprenant lors de son apprentissage.
Announcement
Journée d’étude scientifique co-organisée par l’ISSHT (Institut Supérieur des Sciences Humaines de Tunis) et l’AIRDL-Tunisie (Association Internationale pour la Recherche en Didactique des Langues de la Tunisie),
26 avril 2024, ISSHT. Université de Tunis El Manar
Texte de cadrage
Contexte général de la journée
Cette journée d’étude ayant pour thème « Didactique des langues et apports des sciences neurocognitives et de l’approche neurolinguistique » et co-organisée par l’ISSHT (Institut Supérieur des Sciences Humaines de Tunis) et l’AIRDL-Tunisie s’inscrit dans la lignée des journées d’étude et colloques internationaux menés en Tunisie autour des deux thématiques corrélées de la didactique des langues et des apports des neurosciences à l’enseignement-apprentissage des langues, notamment le français, l’anglais et l’arabe pour le contexte tunisien. Il s’agit, précisément, des travaux conduits par les universités de Kairouan, de Sfax, de Gafsa, et parsemés par les conférences régulières données par le professeur et psychologue français Michel Dousset, inspiré lui-même par les travaux d’Olivier Houdé, autour des applications didactico-pédagogiques des neurosciences. Cette journée s‘inspire également des travaux éminents du neurologue français Michel Desmurget (2006, 2011, 2008, 2015, 2017, 2019, 2023) sur la plasticité cérébrale et les effets néfastes de la consommation pléthorique du numérique, de l’Internet et des réseaux sociaux sur la pratique de la lecture de plus en plus en baisse chez les jeunes adolescents et sur « notre intelligence collective ».
Cette journée qui se veut inlassablement en continuité avec les activités scientifiques de l’AIRDL-Tunisie autour de la didactique du français en Tunisie et ailleurs (cf. Ftita, Labidi et Boularès, 2023) et de l’évolution des pratiques d’enseignement et de formation en didactique du français[1], envisage de creuser davantage ce champ de recherche et d’investir ses acquis théoriques en faisant le point sur ses avancées didactiques et pédagogiques dans plusieurs contextes de didactique de français (FLM, FLS et FLE), mais aussi de didactique d’autres langues qui sont en contact avec le français (l’arabe LM et l’anglais LE).
Les axes thématiques de cette journée s’ouvrent aux apports des neurosciences à l’éducation dans sa globalité et aux autres didactiques des disciplines afin d’enrichir et d’éclairer les procédés déjà adoptés ou explorés en didactique des langues et du français.
Les neurosciences à la croisée des disciplines
Selon le CNRS, le champ disciplinaire « neurosciences » correspond à « l’étude du fonctionnement du système nerveux depuis les aspects les plus élémentaires : moléculaires, cellulaires et synaptiques jusqu’à ceux, plus intégratifs, qui portent sur les fonctions comportementales et cognitives ». Les neurosciences expliquent les raisons de l’efficacité de certaines situations d’apprentissage par rapport à d’autres en explorant les manières dont les apprenants traitent les informations, c’est-à-dire les manières dont ils les mémorisent, les stockent et les utilisent en fonction de l’organisation de leurs cerveaux. Elles postulent aussi que cette organisation oriente et détermine l’apprentissage en en expliquant sous un angle neurologique les difficultés et les faiblesses dans certaines pratiques d’enseignement en vue de les aplanir.
En tant que champ transdisciplinaire, les neurosciences se situent au carrefour de la biologie, la chimie, des mathématiques, la bio-informatique et la neuropsychologie. Elles sont souvent introduites sous l’angle des neurosciences cognitives contrées sur les travaux autour de l’imagerie cérébrale[2]. Elles ont nourri le champ des sciences cognitives qui sont elles-mêmes transdisciplinaires du fait de leur exploitation des données issues de la linguistique computationnelle, l’anthropologie cognitive, la psychologie cognitive, la philosophie de la cognition et l’intelligence artificielle. Les sciences cognitives se démarquent des neurosciences par leur description et modélisation fines des phénomènes tels que la perception, l’intelligence, le langage, la mémoire, l’attention, le raisonnement, les émotions, l’esprit ou la conscience[3].
L’autre champ disciplinaire ayant également investi les acquis de recherche en neurosciences c’est la psycholinguistique. Apparu en 1950, celle-ci fait appel à de nombreuses disciplines, telles la linguistique, la neurologie et la neurobiologie, la psychologie et les sciences cognitives en vue de décrire « les processus impliqués dans les activités langagières et en particulier dans l’acquisition du langage, la lecture, la compréhension et la production de texte ». (Marin et Legros, 2008). Elle s’intéresse également aux pathologies langagières, à l’acquisition du langage chez l’enfant, et au bilinguisme.[4]
Le développement croissant du champ des neurosciences et de ses dérivés, notamment, la « neuro-éducation », la « neuro-pédagogie » ou encore la « neurolinguistique », s’explique par la pertinence des arguments et procédés que ce domaine de recherche fournit et actualise au sujet de l’apprentissage des langues et des pistes de son amélioration.
Des neurosciences à l’approche neurolinguistique (ANL)
Dans le domaine de l’enseignement des langues vivantes, l’approche neurolinguistique (ANL) constitue un modèle des plus aboutis s’agissant de son exploitation pour éclairer et optimiser les pratiques d’enseignement de la langue cible. Déjà utilisée depuis 1998 au Canada auprès de jeunes enfants et adolescents, puis en Chine et en France (Houdé, 2016, 2017), l’approche neurolinguistique de Joan Netten et de Claude Germain (2004, 2011, 2015) dite aussi « français intensif », a pour souci premier d’améliorer l’apprentissage de la langue vivante et de faciliter son acquisition par les apprenants.
Étant donné que cette approche a réussi à faire ses preuves en éducation et en milieu d’apprentissage linguistique, notamment, auprès de divers publics d’apprenants, il nous semble nécessaire d’examiner ses retombées dans d’autres contextes d’enseignement dont celui de la didactique du FLS, FLE et de ses dérivés (FOS, FOU). Il convient également de voir si les enseignants tunisiens et étrangers sont informés, dès leur formation initiale mais aussi au cours de leur formation continue, des connaissances scientifiques concernant le cerveau qui apprend, et des procédés fournis par la neuro-pédagogie, ou la neuro-éducation à ce sujet. Houdé et Meirieu (2018) affirment que les découvertes effectuées sur le cerveau, plus précisément sur la partie la plus élaborée du système nerveux central, siège de la cognition, permettent de nourrir les pratiques d’enseignement qui sont sensées favoriser et optimiser l’apprentissage linguistique chez l’apprenant. Elles permettent, d’abord, aux enseignants de s’approprier les nouvelles découvertes des neuroscientifiques et de les mettre à leur disposition afin qu’ils parviennent à « les décliner dans leurs classes, en fonction de leurs objectifs, de leur culture, de leur inventivité ». Selon ces indications, le cerveau humain active deux aires cervicales impliquées dans la maîtrise d’une langue : l’aire de Broca qui gère la production du langage et son expression et qui compartimente les différentes langues apprises, et l’aire de Wernicke qui s’occupe de la compréhension. Il fonctionne avec trois systèmes : le système des automatismes (système heuristique), le système des algorithmes (système logique ou de pensée réfléchie) et le système d’inhibition positive qui remplit une fonction d’arbitrage et a pour rôle d’interrompre le système des automatismes pour activer celui de la pensée réfléchie.
Approche neurolinguistique et littératie (ou le comprendre, le parler, le lire, l’écrire)
Considérée comme « un argument d’autorité en didactique des langues » (Antier, 2022), l’ANL s’ouvre aussi selon Germain et Netten (2012), Ricordel (2012) au domaine de la littératie et contribue à développer la pensée critique : « Par littératie, tant en L1 qu’en L2, nous entendons la capacité d‘utiliser la langue et les images pour communiquer, c’est-à-dire pour comprendre, parler, lire et écrire. Donc, pour interagir avec les gens, pour comprendre le monde et, en définitive, pour donner du sens au monde. À un niveau plus avancé, pour développer la pensée critique ». Selon les enjeux didactiques de la littéracie, le savoir lire/ écrire correspond à des formes supérieures de la pensée humaine (Scribner et Cole, 2010) et renvoie aux compétences de compréhension, de raisonnement et de représentations (Lachaux et Rehaili, 2012) lesquelles revoient à leur tour à l’aptitude intellectuelle qui constitue un but global. D’après Horton (2008), la maîtrise de l’information sous-tend plusieurs étapes inscrites dans un processus progressif ou un cycle d’acquisition (identifier l’information adéquate, la trouver, l’évaluer, l’exploiter en relation avec une situation donnée et dans une perspective de résolution de problème), mais aussi d’autres étapes nouvellement circonscrites : d’une part, savoir préserver, stocker, réutiliser et archiver l’information pour une utilisation future, et d’autre part, savoir se défaire de l’information non nécessaire et préserver celle qui doit être protégée. De fait, au sein des travaux menés en littéracie universitaire dans le but de développer les compétences littéraciques des étudiants, une attention particulière est accordée au couple « recherche et traitement » de l’information qui correspond à l’opération de l’appréhender, la resituer et l’utiliser dans un contexte de recherche universitaire pour des raisons purement scientifiques.[5]
Apports de la neurolinguistique à la phraséo-didactique
L’autre domaine que pourrait impliquer l’ANL est celui du figement ou de la phraséologie et de son enseignement (phraséo-didactique). D’après des études sur ce domaine, ce sont les expressions figées et les combinaisons lexicales semi-figées ou semi--libres (dites aussi collocations) qui résistent à l’oubli en cas d’accidents cérébraux chez des patients, et non les mots individuels du fait qu’elles sont traitées en bloc et d’une façon holiste et non d’une façon compositionnelle, ce qui rend leur traitement par le cerveau plus facile que le traitement des mots simples. En plus, du point de vue cognitif, ces associations lexicales permettent de réduire la charge cognitive de la mémoire de travail ou la mémoire à court terme lors du traitement du langage (réception ou production), et ce du fait qu’elles épargnent le recours aux règles de grammaire pour composer mot par mot des phrases et qu’elles sont traitées comme un tout indécomposable. Ajoutons que ces expressions contribuent à l’organisation du lexique mental, et par conséquent, à la cohérence du discours énoncé par les locuteurs, outre leurs apports d’ordre communicatif, pragmatique et socioculturels (Gonzalez-Rey, 1997, 2007, 2017).
Éclairages des sciences cognitives sur les stratégies d’apprentissage
La classification des stratégies d’apprentissage selon Cyr et Germain (1998) et O’Malley et Chamot (1990), renferme trois grandes catégories de stratégies : les stratégies métacognitives, les stratégies cognitives et les stratégies socio-affectives. Les stratégies métacognitives correspondent à l’anticipation, l’attention générale et sélective, l’autogestion, l’autorégulation, l’identification d’un problème et l’autoévaluation. Les stratégies cognitives résident dans la répétition, l’utilisation de ressources, le regroupement, la prise de notes, la déduction/ l’induction, la substitution, le résumé, la traduction, le transfert des connaissances et l’inférence. Les stratégies socio-affectives, quant à elles, consistent dans la clarification/ la vérification, la coopération, le contrôle des émotions et l’auto-renforcement.
Nul doute que les procédés socio-affectifs comme la motivation et l’émotion développés par les sciences cognitives agissent immédiatement sur le comportement de l’apprenant et sur sa manière d’apprendre, ce qui exige d’en tenir compte pour lui donner des raisons d’apprendre et renforcer ses performances scolaires. Selon les sciences affectives (Cuisinier, 2010, 2015 ; Fabre, 2009, 2010 ; Lafortune et coll., 1994, 2004), les compétences émotionnelles jouent un rôle non négligeable dans les performances scolaires des apprenants étant donné que les émotions soutiennent les processus cognitifs nécessaires aux apprentissages scolaires tels que l’attention, la mémoire de travail et l’encodage.
Axes à explorer
- Apports des neurosciences et de l’approche neurolinguistique à la didactique du français.
- Apports des neurosciences aux didactiques des disciplines.
- Apports des sciences cognitives et la psycholinguistique à l’apprentissage linguistique
Modalités de soumission
Les propositions de communication (résumé et bibliographie indicative de 2000 signes, espaces compris) sont à envoyer à l’adresse suivante : airdftunisie1976@yahoo.com
avant le 15 avril 2024
Échéancier
- Diffusion de l’appel : le 05 avril 2024
- Date limite d’envoi des résumés : le 15 avril 2024
- Retour des experts : le 21 avril 2024
- Journée d’étude : le 26 avril 2024
Président d’honneur
Samir Labidi.
Présidente de la journée
Sabeh Boularès.
Coordination
Amel Ftita, Elassaad Elharbaoui, Safa Chebil, Mhadheb Boudabous
Comité d’organisation
- Safa CHEBIL : Directrice du département de français (ISSHT. Université Tunis El Manar).
- Sabeh BOULARES : Présidente de l’AIRDL-Tunisie (ISSHT. Université Tunis El Manar).
- Amel FTITA : Vice-présidente de l’AIRDL-Tunisie (ISEAH de Tozeur. Université de Gafsa).
- Elassaad ELHARBAOUI : Membre de l’AIRDL-Tunisie, responsable des activités scientifiques. (ISCAE Carthage Dermech. Université de Carthage).
- Mhadheb BOUDABOUS : Trésorier de l’AIRDL-Tunisie (ISET de Nabeul).
- Elhem AKACHA : Membre de l’AIRDL-Tunisie. (ISEFC. UVT).
Comité scientifique
- Mohamed CHAGRAOUI (Professeur. Université Tunis El Manar).
- Michel DOUSSET (Professeur. Université de Poitiers. France).
- Mohsen KHOUNI (Professeur. Université de Tunis EL Manar).
- Samir LABIDI (Professeur. Académie Militaire de Tunis).
- Hassen AMDOUNI (MC. Université de Jendouba).
- Saloua BEN AHMED (MC. Université de Tunis El Manar).
- Kamel SKANDER (Professeur. Université de Sfax).
- Sameh HRAIRI (MC. Université Virtuelle de Tunis).
- Halima OUNADA (MA. Université de Tunis El Manar).
- Samir MARZOUKI (Professeur. Université de Manouba).
- Ahmed BOUAJILA (Professeur. Université de Carthage).
- Abdelmajid NACEUR (Professeur. Université Virtuelle de Tunis).
- Foued CHEOUR (Professeur. Université virtuelle de Tunis).
- Msadak BEN ATTIA (Professeur. Université de Carthage).
- Arbi DHIFAOUI. (Professeur. Université de Sfax).
Références bibliographiques
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- Desmurget, M. (2015). L’Anti-régime : Maigrir pour de bon, Paris, Belin éditeur, 352 p.
- Desmurget, M. (2019). La Fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants, Éditions du Seuil, 2019, 432 p.
- Desmurget, M. (2023). Faites-les lire ! : Pour en finir avec le crétin digital, Éditions du Seuil, 391 p.
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Notes
[1] Trois n° de revues en cours sont consacrés à ce thème. Le premier n° est pris en charge par la revue belge Nexus Articuler pratiques d’enseignement et recherche domiciliée à l’Université Catholique de Louvain, en Belgique, et co-coordonné par Jean-Louis Dufays, Sabeh Boularès et Caroline Scheepers. Le deuxième n° sera publié par la revue algérienne Action didactique (mai, 2024) Il est actuellement codirigé par Cristelle Cavalla, Amel Ftita et Dominic Anctil autour de la didactique du lexique. Le troisième n° sera publié dans la revue Le langage et l’Homme et est actuellement co-dirigé par Samir Labidi, Elassad Elharbaoui, Elodie Oger et Geneviève Géron.
[2] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Neurosciences
[3] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sciencescognitives
[4] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Psycholinguistique
[5] Cf. Ftita, A., et Hajamor, H., (à paraitre). Littératie universitaire en Tunisie : état actuel des problèmes en littératie informationnelle et numérique chez les élèves-maîtres de l’ISEAH de Tozeur. Université de Gafsa. Dans Mehdi Amir (dir.). Pratiques littéraciques entre texte (s) et contexte (s). Publibook. Paris.
Subjects
- Africa (Main category)
- Mind and language > Language > Linguistics
- Periods > Modern > Twentieth century > 1989 to the present day
- Zones and regions > Africa > North Africa
- Mind and language > Psyche > Psychology
- Mind and language > Language > Literature
- Mind and language > Education > Educational sciences
- Mind and language > Thought > Cognitive science
Places
- Insitut Supérieur des Sciences Humaines de Tunis, Université Tunis El Manar
Tunis, Tunisia
Event attendance modalities
Full on-site event
Date(s)
- Monday, April 15, 2024
Attached files
Keywords
- didactique, langue, neuroscience, sciences cognitives, approche neurolinguistique, phraséodidactique, littéracie
Contact(s)
- Association Internationale pour la Recherche en Didactique des Langues de la Tunisie AIRDL-Tunisie
courriel : airdftunisie1976 [at] yahoo [dot] com
Information source
- Amel Ftita
courriel : ftitaamel [at] yahoo [dot] com
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« Didactique des langues et apports des sciences neurocognitives et de l’approche neurolinguistique », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, April 16, 2024, https://doi.org/10.58079/w85c