Calenda - The calendar for arts, humanities and social sciences
"Disability and Poverty" Revue des politiques sociales et familiales
« Handicap et pauvreté » Revue des politiques sociales et familiales
Published on Monday, May 13, 2024
Abstract
Les liens entre handicap et pauvreté sont multiples et complexes. Nous proposons dans ce numéro thématique de la Revue des politiques sociales et familiales (RPSF) d’en explorer les enjeux à la fois pour les individus, leur entourage et les institutions qui les accueillent ou les encadrent.
Ties between disability and poverty are numerous and complex. In this thematic issue of the Journal of Social and Family Policies (RPSF), we propose to explore the stakes for individuals, their entourage, and the institutions that welcome or supervise them.
Announcement
Présentation
Les liens entre handicap et pauvreté sont multiples et complexes. Nous proposons dans ce numéro thématique de la Revue des politiques sociales et familiales (RPSF) d’en explorer les enjeux à la fois pour les individus, leur entourage et les institutions qui les accueillent ou les encadrent. Ces liens ont déjà été explorés de multiples façons, par exemple avec un prisme historique dans un ouvrage rendant compte d’une journée d’études qui a fait date (Gueslin, Stiker, 2003) et qui explore les figures de l’infirmité, de l’exclusion ou de l’éducation à travers les régions et les époques. La notion d’exclusion, qu’A. Gueslin et H.-J. Stiker interrogeaient alors au cours des siècles passés et en particulier au XIXe siècle, est redevenue à la fin du XXe siècle l’une des manières de penser l’articulation entre pauvreté et handicap. L’usage de cette notion, dont le succès politique dans les années 1990 a bien été décrit (Paugam, 1996), visait à orienter le regard vers des formes de pauvreté présentées comme nouvelles, parce qu’elles auraient reposé davantage sur des conditions de vie que sur des inégalités monétaires. La figure de la personne handicapée joue un rôle important dans ces nouvelles représentations des hiérarchies sociales, car elle renvoie à des formes de rejet social qui s’écartent des oppositions habituelles entre riches et pauvres (Lenoir, 1989). À partir des années 2000, la notion d’exclusion tend à être remplacée par celle de vulnérabilité, de plus en plus mobilisée, à la fois dans le champ de l’aide sociale en général et du handicap en particulier (Brodiez-Dolino, 2015). À l’étranger, différents travaux ont également mis en lien ces deux notions (Palmer, 2011), comme au Brésil (Nakamura et Santos, 2007 ; Meira, 2012 ; Barbarini, 2014), dans toute l’Amérique du Sud (Pinilla-Roncancio, 2015) ou bien en Chine et en Inde (Tian et Ma, 2023).
Parallèlement à ces débats autour de l’exclusion et de la vulnérabilité, les politiques à destination des personnes handicapées se sont consolidées et développées en France entre 1975, date des premières grandes lois portant explicitement sur cette question, et 2005, où une nouvelle loi est venue réformer ces politiques. Ces lois ont eu pour effet de construire un nouveau champ des politiques sociales, mais aussi de légitimer une nouvelle cause sociale, autour de laquelle la recherche a été encouragée et financée (Baudot, Borelle et Revillard, 2013). Ainsi, les grandes enquêtes sur le handicap lancées à la fin des années 1990 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques ( Drees), puis reconduites plus ou moins tous les dix ans, jusqu’aux enquêtes Autonomie actuellement en cours de passation, ont permis d’accroître fortement la quantité de données chiffrées disponibles sur le handicap. Ces enquêtes montrent notamment que les personnes handicapées sont plus souvent exposées à la pauvreté (Baradji, Dauphin et Eideliman, 2021) et que les bénéficiaires handicapés de minima sociaux ont des conditions de vie plus dégradées (Baradji, 2021). Il ressort également de l’enquête « Présidentielle et handicap » (Institut français d’opinion publique (Ifop) / Association des paralysés de France (APF) - France Handicap) de 2022 que 74 % des personnes en situation de handicap s’en sortent difficilement avec les ressources du foyer, proportion plus grande que pour la population générale (58 %). 61 % de ces personnes déclaraient également que leur niveau de vie s’était dégradé depuis dix ans (contre 44 % pour la population générale).
On peut cependant observer une grande diversité de situations, par exemple selon le type de handicap. Ainsi, le niveau de vie des personnes handicapées est globalement inférieur à celui des personnes dites valides, mais les personnes ayant des limitations auditives vivent moins souvent dans des ménages considérés comme pauvres (Levieil, 2017). Cette relative surprise s’explique par les caractéristiques sociales de ces personnes, plus âgées que la moyenne et plus souvent en couple. Cet exemple invite néanmoins à pousser les investigations sur des populations spécifiques et à prendre en compte, au-delà du handicap lui-même, les caractéristiques sociales qui lui sont associées. Enfin, il appelle à ne pas seulement s’intéresser à l’effet du handicap sur le niveau de vie, mais aussi à d’autres effets, comme celui du niveau de vie sur le risque d’avoir un handicap ou encore celui du handicap sur les trajectoires sociales de manière plus générale.
Quatre axes de réflexion sont donc proposés dans cet appel à contributions de la RPSF, au sein desquelles les propositions d’articles pourront s’inscrire, ou dont elles pourront simplement s’inspirer pour les articuler ou les dépasser. Pour chacun des axes, diverses approches et méthodes sont possibles et les articles proposés pourront s’appuyer indifféremment sur la diversité des disciplines constituant les sciences humaines (droit, science politique, économie, histoire, géographie, sociologie, anthropologie, etc.). Enfin, des propositions s’appuyant sur des données venant de différentes zones géographiques ou permettant des comparaisons internationales seront les bienvenues.
Axe 1. Objectiver les liens entre handicap et pauvreté
Le premier axe propose de revenir sur les manières de décrire et d’objectiver les liens entre handicap et pauvreté. Des analyses de données d’enquête (quantitatives notamment, mais potentiellement aussi qualitatives) sont attendues pour caractériser finement ces liens et montrer comment ils varient d’un type de handicap à l’autre.
Cette volonté d’objectivation fait la plupart du temps surgir des questions méthodologiques et de définition. De quel(s) handicap(s) parlons-nous et comment les définir ? Nous intéressons- nous au handicap tel qu’il apparaît à travers des déclarations de déficiences ou de limitations, à une situation de handicap déclarée par la personne concernée, ou bien à un handicap administrativement reconnu ? Nous savons que ces approches du handicap recouvrent des populations non seulement plus ou moins larges, mais aussi différentes les unes des autres, sans que ces définitions puissent vraiment s’emboîter les unes dans les autres (Ravaud, Letourmy et Ville, 2002).
De même, les définitions de la pauvreté sont multiples et peuvent renvoyer à des situations très différentes selon que l’on opte par exemple pour une approche de la pauvreté objective, subjective ou en termes de conditions de vie (Duvoux et Papuchon, 2019). La pauvreté doit- elle être approchée de manière strictement monétaire ou est-il plus pertinent de l’insérer dans des conditions de vie plus générales, à travers l’analyse de milieux sociaux ? Dans quelle mesure une approche via la notion d’exclusion ou via celle de vulnérabilité peut-elle être pertinente pour mieux saisir ces situations ?
Une autre question importante, elle aussi liée à la méthodologie choisie, est celle de l’unité d’analyse retenue, la manière de décrire les liens entre handicap et pauvreté n’étant pas la même selon que l’on adopte une approche par l’individu, le ménage ou encore les groupes familiaux (restreints ou élargis). Le débat politique récent ayant finalement abouti à la déconjugalisation de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) est un bon exemple de l’importance de ces questions en matière de handicap : les personnes handicapées étant par définition vues comme vulnérables, le fait de les penser comme des individus ou comme des membres de groupes familiaux est crucial pour penser leurs liens de dépendance et/ou d’autonomie (Carbonnier, 2021).
Quelle que soit la méthode principale mobilisée (plutôt quantitative ou qualitative), nous attendons des propositions d’articles qu’elles soient précises sur leur objet et sur leur méthodologie, en rappelant les définitions retenues pour les populations et notions étudiées.
Axe 2 : Le handicap, facteur de pauvreté ?
Le handicap crée-t-il de la pauvreté ? C’est probablement la manière la plus simple d’expliquer les liens entre handicap et pauvreté. La littérature est abondante sur les discriminations, les difficultés scolaires, les problèmes relationnels ou encore les difficultés d’employabilité que le handicap peut engendrer (Chauvière, 2003 ; Revillard, 2019). Le handicap engendre des coûts et des surcoûts de multiples manières, pour la personne concernée et/ou pour son entourage : baisses de revenus du fait d’une productivité jugée faible, aides techniques ou humaines, temps et énergie des aidants, arrêts de travail pour les mères d’enfants handicapés, etc. Même si ces coûts sont relativement bien documentés, ils sont si multiples et variables que de nouvelles données et réflexions en la matière seraient bienvenues.
Les institutions, notamment médico-sociales, et les professionnels de la santé ou du social (psychologues, infirmiers, orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeutes, éducateurs spécialisés, moniteurs-éducateurs, conseillers en éducation sociale et familiale, aides médico- psychologiques, etc.) associent souvent les personnes handicapées à des personnes vulnérables, y compris sur un plan économique et social. Leurs pratiques, leurs représentations et les conséquences de celles-ci pourront être analysées avec profit dans le cadre de ce dossier. Le prisme de la vulnérabilité (ou celui de l’exclusion, même s’il est de moins en moins utilisé) est-il mobilisé par les professionnels pour saisir les situations et orienter les pratiques ? Selon la fenêtre d’entrée dans l’accompagnement (par la pauvreté ou par le handicap), les accompagnements s’enclenchent-ils et se développent-ils de manière différente ? Avec quelles conséquences pour les bénéficiaires ?
De manière plus générale, on pourra s’interroger sur les ressorts et les raisons de l’action publique envers les personnes handicapées. Comment la relation entre handicap et pauvreté est-elle perçue par celles et ceux qui font et mettent en œuvre les politiques sociales ? Dans quels dispositifs handicap et pauvreté sont-ils pensés ensemble, dans quels autres sont-ils dissociés et pourquoi ?
Enfin, les politiques du handicap reposent en partie sur l’idée d’une compensation nécessaire du handicap, via des allocations monétaires, le financement d’institutions dédiées ou la facilitation de l’articulation vie familiale / vie professionnelle pour les aidants de personnes handicapées. Mais ces politiques créent aussi des restes à charge variables selon les situations et les handicaps. Comment varient-ils et comment les personnes concernées y font‑elles face ?
Axe 3 : La pauvreté, facteur de handicap ?
La relation inverse, moins étudiée, est également intéressante. Contrairement à une idée reçue largement répandue, les individus ne sont pas égaux face au risque de devenir handicapé. En fonction du milieu social, des ressources économiques et sociales dont l’individu dispose, il s’expose plus ou moins au risque d’être considéré comme handicapé.
Cette idée pourrait se décliner en trois niveaux qui méritent tous d’être investigués, ensemble ou séparément. À un premier niveau, il s’agira de comprendre comment différentes formes de pauvreté exposent à des risques dont peuvent découler des handicaps. Cela peut concerner des risques professionnels (accidents du travail), des risques sanitaires (conditions de vie, hygiène, recours aux soins et à la prévention), des conduites à risque (consommation d’alcool, de drogues, prises de risque diverses), etc. De nombreuses enquêtes montrent que les problèmes psychologiques et intellectuels se développent plus souvent dans des milieux modestes, ce qui fait dire à A. Lovell (2000) qu’il existe un « gradient social » pour ces troubles : plus on descend vers les catégories populaires et plus ces troubles sont fréquents, chez les enfants comme chez les adultes. Lors de la dernière vague des grandes enquêtes nationales sur le handicap actuellement en cours de collecte, la Drees a d’ailleurs décidé d’investiguer en particulier les institutions de protection de l’enfance et les prisons, car les personnes handicapées y sont sur-représentées. Il serait intéressant de comprendre d’où proviennent ces liens forts entre handicap et institutions de contrôle ou de protection, qui accueillent des populations globalement défavorisées.
À un deuxième niveau, des travaux ont montré que la recherche d’une reconnaissance administrative d’un handicap peut varier d’un milieu social à l’autre (Béliard et al., 2019). Pourquoi et comment se construit la volonté de faire qualifier certains problèmes en termes de handicap ? Quand est-ce que ce sont plutôt les personnes concernées, ou leur entourage, qui enclenchent le processus, et quand est-ce que ce sont plutôt des institutions ou des professionnels qui les poussent dans cette direction ? Entre processus de médicalisation de la déviance (Conrad, 2006) et usages de catégories médicales ou administratives comme ressources (Béliard et Eideliman, 2019), les interprétations sociologiques de ces parcours de reconnaissance sont diverses et le débat peut encore être nourri par de nouvelles enquêtes et propositions.
À un troisième et dernier niveau, la manière même dont la catégorie de handicap est construite peut être analysée pour comprendre ses liens intimes avec des situations sociales particulières. Ainsi, le handicap mental ne peut être pensé indépendamment du fait que la hiérarchie sociale est symboliquement fondée, au moins en partie, sur la valorisation de l’intelligence, notion à la fois banale et extrêmement difficile à définir précisément. Comment les évolutions de la catégorie de handicap, et notamment son élargissement au fil des lois, révèlent-elles des transformations sociales quant à ce qui est jugé légitime et illégitime ? Penser conjointement l’évolution des catégories, des politiques et des pratiques semble nécessaire pour éclairer plus largement l’articulation entre handicap et pauvreté.
Axe 4 : Une articulation entre handicap et pauvreté dans les configurations et les trajectoires
Enfin, il sera intéressant de décliner ces liens entre handicap et pauvreté en fonction des configurations diverses dans lesquelles ils s’insèrent (Brégain, 2018 ; Carotenuto-Garot A., 2020). D’une société ou d’une époque à l’autre, ces liens varient, à la fois dans leur contenu, dans la manière dont ils sont pensés et dans les façons d’y réagir. Des propositions s’appuyant sur des comparaisons spatiales ou temporelles, des approches historiques ou socio- historiques de ces questions, seront donc particulièrement bienvenues.
Plus largement, les auteurs et autrices des propositions d’article pourront se demander comment les liens entre pauvreté et handicap peuvent s’insérer dans des configurations variées qui leur donnent des sens différents. Selon l’âge d’apparition des difficultés, le type de handicap ou de pauvreté, mais aussi selon des caractéristiques socio -démographiques classiques (sexe, âge, origine ethnique, lieu de vie, etc.), l’articulation entre handicap et pauvreté peut en effet se présenter très différemment. Il serait possible, par exemple, de s’interroger sur ce qui, « derrière » le handicap, explique la probabilité d’être confronté à des situations de pauvreté, ou encore ce qui, associé à un handicap, favorise ou minimise le risque de connaître des formes de pauvreté. Il s’agira alors d’entrer dans la « boîte noire » du handicap et de voir ce qui, au-delà de la catégorie même de handicap, pèse dans les trajectoires sociales ou les configurations familiales et sociales.
Des propositions analysant ces articulations sous l’angle du genre (Boudinet et Revillard, 2022 ; Mosconi, Revillard et Vouillot, 2022) seront particulièrement bienvenues. Les femmes sont-elles davantage concernées par le cumul handicap-pauvreté ? Ou bien cette relation prend-elle des formes spécifiques selon le genre ?
Les liens entre pauvreté et handicap gagneront aussi à être étudiés de manière dynamique, en les insérant dans un temps plus ou moins long, où les trajectoires individuelles et collectives (familiales, professionnelles, institutionnelles, etc.) peuvent permettre une mise en perspective d’événements ponctuels (une reconnaissance administrative de handicap, un recours aux services sociaux, une orientation médico-sociale) et une meilleure compréhension du contexte institutionnel, politique et social et de ses évolutions.
Au travers de ces quatre axes, ce numéro thématique regroupera des articles scientifiques, des articles de synthèse, d’études et de méthodes et des comptes rendus d’ouvrages et de colloques permettant d’éclairer ces questions sous différents angles. Des articles fondés sur des matériaux empiriques recueillis n’importe où dans le monde et traités en lien avec des approches diverses et éventuellement pluridisciplinaires sont attendus.
Modalités de soumission
Les auteurs et autrices sont invité.es à soumettre un titre d’article, avec son résumé (300 mots env.) et ses mots-clés en indiquant si l’article proposé est un article scientifique ou un article de synthèse, d’étude ou de méthode, ainsi qu’une brève note biographique, à la rédactrice en chef de la revue (rpsf@cnaf.fr) et à l’équipe de coordination du numéro thématique : jean-sebastien.eideliman@u-paris.fr, vanessa.stettinger@univ-lille.fr
avant le 20 juin 2024
Les consignes aux auteurs et autrices de la revue (en français et en anglais), à respecter pour tous les articles soumis, sont sur le site de la revue.
Calendrier
- 20 juin 2024 : date limite d’envoi des propositions de résumés
- 7 février 2025 : envoi des V0 des articles à l’équipe de coordination, suivis d’échanges avec les auteurs et autrices
- 4 avril 2025 : soumission des articles à la rédactrice en chef et envoi en expertise
- Juin 2025 : Comité de rédaction
- 3 octobre 2025 : soumission des V2
- juin 2026 : Parution du numéro
Comité de coordination
- Jean-Sébastien Eideliman (Université de Paris Cité – Laboratoire CERLIS)
- Vanessa Stettinger (Université de Lille – Laboratoire CeRIES)
Références bibliographiques
Baradji E., 2021, Minima sociaux : des conditions de vie plus dégradées pour les bénéficiaires handicapés, Études et Résultats, n° 1203.
Baradji E., Dauphin L., Eideliman J.-S., 2021, Comment vivent les personnes handicapées - Les conditions de vie des personnes déclarant de fortes restrictions d’activité, Les Dossiers de la DREES, n° 75.
Barbarini T., 2014, "Sob a tutela do biopoder : crianças com TDAH, Estudos de Sociologia, vol. 19, p. 221-238.
Baudot P.-Y., Borelle C., Revillard A., 2013, Politiques du handicap. Introduction, Terrains & travaux, vol. 23, n° 2, p. 5‑15.
Béliard A., Eideliman J.-S., 2019, Familles et handicaps mentaux ou psychiques, Savoir/Agir, vol. 47, n° 1, p. 73‑82.
Béliard A., Eideliman J.-S., Fansten M., Mougel S., Planche M., Vaumoron S., 2019, Enfants agités, familles bouleversées. Enjeux et usages familiaux du diagnostic de TDA/H, Sciences sociales et sante, vol. 37, n° 1, p. 5‑29.
Boudinet M., Revillard A., 2022, Politiques de l’emploi, handicap et genre, Travail, genre et sociétés, vol. 48, n° 2, p. 71‑87.
Brégain G., 2018, Pour une histoire du handicap au XXe siècle. Approches transnationales, Europe et Amériques, Thèse de doctorat, Rennes, Presses universitaires de Rennes.
Brodiez-Dolino A., 2015, La vulnérabilité, nouvelle catégorie de l’action publique, Informations sociales, vol. 188, n° 2, p. 10‑18.
Carbonnier C., 2021, Family-Based Tax and Transfer System – Issues for Income Tax and Other Public Policies, Economie et Statistique / Economics and Statistics, n° 526‑527, p. 41‑48.
Carotenuto-Garot A., 2020, « Les déficiences motrices et/ou sensorielles et le recours aux dispositifs de l’urgence sociale pour les populations sans-domicile de Paris », Rapport de recherche.
Chauvière M., 2003, Handicap et discriminations : Genèse et ambiguïtés d’une inflexion de l’action publique, in Borillo D. (dir.), Lutter contre les discriminations, La Découverte, p. 100‑122.
Conrad P., 2006, Identifying Hyperactive Children. The Medicalization of Deviant Behavior, Aldershot, Ashgate.
Duvoux N., Papuchon A., 2019, La pauvreté subjective comme mesure de l’insécurité sociale. Une comparaison des différents indicateurs de pauvreté, Savoir/Agir, vol. 49, n° 3, p. 87‑93.
Gueslin A., Stiker H.-J. (dir.), 2003, Handicaps, pauvreté et exclusion dans la France du XIXe siècle, Paris, Atelier.
Lenoir R., 1989, Les Exclus : un Français sur dix, Paris, Le Seuil.
Levieil A., 2017, Le niveau de vie des personnes handicapées : des différences marquées selon les limitations, Études et Résultats, n° 1003.
Lovell A., 2000, Les troubles mentaux, in Fassin D., Leclerc A., Grandjean H., Kaminski M., Lang T. (dir.), Les Inégalités sociales de santé, Paris, La Découverte, p. 251‑266.
Meira M.E.M., 2012, Para uma crítica da medicalização na educação, Revista Semestral da Associação Brasileira de Psicologia Escolar e Educacional, vol 16, n° 1, p. 135-142.
Nakamura E. et Santos J. Q., 2007, Depressão infantil : abordagem antropológica, Revista de Saúde Pública, vol. 41, p. 53-60.
Mosconi N., Revillard A., Vouillot F., 2022, Handicap, genre et travail, Travail, genre et sociétés, vol. 48, n° 2, p. 27‑34.
Palmer M., 2011, « Disability and Poverty : A Conceptual Review », Journal of Disability Policy Studies, vol. 4, n° 21, p. 210‑218.
Paugam S. (dir.), 1996, L’Exclusion, l’état des savoirs, Paris, Editions de La Découverte.
Pinilla-Roncancio M., 2015, Disability and poverty : two related conditions. A review of the literature, Revista de la Facultad de Medicina, vol. 63, n° 1 sup, p. 113‑123.
Ravaud J.-F., Letourmy A., Ville I., 2002, Les méthodes de délimitation de la population handicapée : l’approche de l’enquête de l’Insee Vie quotidienne et santé, Population, vol. 57, n° 3, p. 541‑565.
Tian J., Ma M., 2023, « Does disability necessarily lead to poverty ? », International Journal of Frontiers in Sociology, vol. 5, n° 1, p. 1-7.
Presentation
Ties between disability and poverty are numerous and complex. In this thematic issue of the Journal of Social and Family Policies (RPSF), we propose to explore the stakes for individuals, their entourage, and the institutions that welcome or supervise them. These connections have already been explored in multiple ways, for example, through a historical lens in a book reporting on a groundbreaking seminar (Gueslin, Stiker, 2003), which examines the manifestations of disability, exclusion, or education across regions and time. The notion of exclusion, which A. Gueslin and H.-J. Stiker examined over past centuries, particularly in the 19th century, became again, at the end of the 20th century, one of the ways to think about the relationship between poverty and disability. The use of this notion, whose political success in the 1990s has been well-documented (Paugam, 1996), aimed to shift the focus towards forms of poverty presented as new because they were thought to be more rooted in living conditions than in monetary inequalities. The figure of the disabled person plays an important role in these new representations of social hierarchies, as it reflects forms of social rejection that deviate from the usual oppositions between rich and poor (Lenoir,
1989). From the 2000s onwards, the notion of exclusion tends to be replaced by that of vulnerability, increasingly mobilised both in the field of social assistance in general and in the field of disability in particular (Brodiez-Dolino, 2015). Abroad, various studies have also linked these two notions (Palmer, 2011), such as in Brazil (Nakamura and Santos, 2007; Meira, 2012; Barbarini, 2014), throughout South America (Pinilla-Roncancio, 2015), or else in China and India (Tian and Ma, 2023).
Alongside these debates surrounding exclusion and vulnerability, policies targeting people with disabilities have been strengthened and developed in France between 1975 ̶ the year of the first major laws explicitly addressing this issue ̶ and 2005, when a new law came to reform these policies. These laws have had the effect of building a new field of social policies, but also of legitimising a new social cause, around which research has been encouraged and funded (Baudot, Borelle, and Revillard, 2013). Thus, the major surveys on disability launched in the late 1990s by the French National Institute of Statistics and Economic Studies (Insee) and the French Directorate of Research, Studies, Evaluation, and Statistics (Drees), then renewed more or less every ten years, up to the ongoing Autonomy surveys, have greatly increased the amount of quantitative data available on disability.
These surveys notably show that people with disabilities are more often exposed to poverty (Baradji, Dauphin and Eideliman, 2021) and that disabled beneficiaries of minimum social benefits have more degraded living conditions (Baradji, 2021). It also emerges from the 2022 "Presidential Election and Disability" survey (French Institute of Public Opinion (Ifop) / Association of Paralysed People of France (APF) - France Handicap) that 74% of people with disabilities struggle with household resources, a higher proportion than the general population (58%). 61% of these individuals also reported that their standard of living had deteriorated over the past ten years (compared to 44% for the general population).
However, a wide diversity of situations can be observed, for example, depending on the type of disability. Thus, the standard of living of people with disabilities is generally lower than that of so-called able-bodied individuals, but people with hearing impairments less frequently live in households considered poor (Levieil, 2017). This relative surprise is explained by the social characteristics of these individuals, who are older than average and more often in relationships. This example nevertheless encourages further investigation into specific populations and to consider, beyond the disability itself, the social characteristics associated with it. Finally, it calls not only for an interest in the impact of disability on the standard of living, but also on other effects, such as the effect of the standard of living on the risk of having a disability, or even the effect of disability on social trajectories more generally.
Thus, this call for contributions from the RPSF proposes four axes of reflection, within which article proposals can be situated, or from which they can simply draw inspiration to articulate or exceed them. For each of these axes, various approaches and methods are possible, and the proposed articles can interchangeably draw on the diversity of disciplines within the social sciences and the humanities (law, political science, economics, history, geography, sociology, anthropology, etc.). Finally, proposals based on data from different geographical areas or enabling international comparisons will be welcomed.
1st Axis. Objectifying the Ties Between Disability and Poverty
The first axis proposes to revisit the ways of describing and objectifying the ties between disability and poverty. Analyses of survey data (primarily quantitative, but potentially also qualitative) are expected to finely characterise these connections and demonstrate how they vary from one type of disability to another.
This will of objectification often raises questions of methodology and definition. What type(s) of disability are we discussing and how should we define them? Are we interested in disability as it appears through declarations of impairments or limitations, in a situation of disability declared by the person concerned, or in a disability officially recognised by the administration? We know that these approaches to disability cover populations that are not only more or less extensive, but also different from each other, without these definitions really fitting together (Ravaud, Letourmy and Ville, 2002).
Similarly, definitions of poverty are multiple and can refer to very different situations depending on whether one chooses, for instance, an objective, subjective, or living conditions approach to poverty (Duvoux and Papuchon, 2019). Should poverty be approached strictly in monetary terms, or is it more relevant to embed it within broader living conditions, through the analysis of social environments? To what extent can an approach through the notion of exclusion or through that of vulnerability be relevant for better understanding these situations?
Another important issue, also related to the chosen methodology, is that of the selected unit of analysis. The way to describe the ties between disability and poverty changes according to an individual, household, or family group (restricted or extended) approach. The recent political debate that ultimately led to the decoupling of the French Allowance for Adults with Disabilities (AAH) is a good example of the significance of these questions regarding disability: disabled people are by definition seen as vulnerable, so thinking of them as individuals or as members of family groups is crucial for understanding their dependency and/or autonomy links (Carbonnier, 2021).
Regardless of the main method used (whether quantitative or qualitative), we expect article proposals to be specific about their subject and methodology, mentioning the definitions chosen for the populations and concepts under study.
2nd Axis. Is Disability a Factor in Poverty?
Does disability lead to poverty? This may be the simplest way to explain the ties between disability and poverty. The literature on discriminations, school challenges, relational issues, and employability difficulties that disability can entail is abundant (Chauvière, 2003; Revillard, 2019). Disability incurs costs and extra costs in multiple ways, for the individual affected and/or for the caregivers: reduced income due to productivity considered low, technical or human assistance, time and energy of caregivers, work interruptions for mothers of disabled children, etc. Even though these costs are relatively well-documented, they are so numerous and variable that new data and reflections on the matter would be welcome.
Institutions, particularly those in the healthcare and social sectors (psychologists, nurses, speech therapists, psychomotor therapists, occupational therapists, social workers, specialised educators, educational instructors, social and family education advisers, medical-psychological assistants, etc.), often associate disabled individuals with vulnerable people, including economically and socially. Their practices, representations, and the consequences thereof could be profitably analysed within the scope of this dossier. Do professionals employ the lens of vulnerability (or that of exclusion, albeit less frequently) to understand situations and guide practices? Depending on the entry point into support (through poverty or through disability), do support systems start and develop differently?
What are the consequences for the beneficiaries?
More generally, one may question the motivations and reasons behind public action towards disabled people. How is the relationship between disability and poverty perceived by those who formulate and implement social policies? Within which frameworks are disability and poverty considered together, and in which others are they separated, and why?
Lastly, disability policies are partly based on the idea of necessary compensation for disability, through monetary benefits, funding for dedicated institutions, or facilitating the balance between family and professional life for caregivers of disabled individuals. However, these policies also create varying out-of-pocket costs depending on situations and disabilities. How do they vary and how do the people concerned cope with them?
3rd Axis. Poverty, a Factor of Disability?
The less explored opposite relationship is also intriguing. Contrary to a widely held belief, people are not equally exposed to the risk of becoming disabled. Depending on the social environment and economic and social resources available to the person, he/she may be more or less exposed to the risk of being considered disabled.
This notion could be broken down into three levels, all of which warrant investigation, either together or separately. At the first level, it is key to understand how different forms of poverty expose individuals to risks that can lead to disabilities. This can include occupational hazards (work-related accidents), health risks (living conditions, hygiene, access to healthcare and prevention), risky behaviours (alcohol consumption, drug use, various risk- taking behaviours), etc. Numerous surveys show that psychological and intellectual problems are more common in modest environments, leading A. Lovell (2000) to suggest a "social gradient" for these issues: the further one descends into lower socioeconomic categories, the more prevalent these problems are, among both children and adults. In the latest wave of large national surveys on disability currently being conducted, the Drees has specifically decided to investigate child protection institutions and prisons because disabled individuals are overrepresented in these environments. It would be interesting to understand the origins of these strong ties between disability and institutions of control or protection, which tend to serve generally disadvantaged populations.
At a second level, research has shown that seeking administrative recognition of a disability can vary from one social milieu to another (Béliard et al., 2019). Why and how does the will to have certain issues qualified as disabilities develop? When do the individuals affected or their entourage initiate the process, and when is it rather institutions or professionals pushing them in this direction? Between the "medicalisation of deviance" (Conrad, 2006) and the use of medical or administrative categories as resources (Béliard and Eideliman, 2019), the sociological interpretations of these recognition paths are diverse, and the debate can still be enriched by new surveys and proposals.
At a third and final level, the very construction of the disability category can be analysed to understand its intimate ties with specific social situations. For instance, mental disability cannot be conceived independently of the fact that social hierarchy is symbolically based, at least in part, on the valorisation of intelligence, a notion both commonplace and extremely difficult to precisely define. How do changes in the disability category, particularly its broadening over time through legislation, reveal social transformations regarding what is deemed legitimate and illegitimate? Simultaneously considering the evolution of categories, policies and practices seems necessary to shed broader light on the relationship between disability and poverty.
4th Axis. An Interplay Between Diability and Poverty in Configurations and Trajectories
Finally, it would be interesting to explore these connections between disability and poverty based on the various configurations in which they are embedded (Brégain, 2018; Carotenuto-Garot A., 2020). From one society or era to another, these connectionss vary, in their content, in how they are conceived and in the ways of reacting to them. Proposals that rely on spatial or temporal comparisons, historical or socio-historical approaches to these issues, will therefore be particularly welcome.
More broadly, the authors of article proposals may wonder how the ties between poverty and disability can fit into various configurations that give them different meanings. Depending on the onset date, the type of disability or poverty, but also according to conventional socio- demographic features (gender, age, ethnic background, place of residence, etc.), the articulation between disability and poverty can indeed present itself very differently. It would be possible, for example, to question what, "behind" the disability, explains the likelihood of facing situations of poverty, or what, associated with a disability, promotes or minimises the risk of experiencing forms of poverty. It will then be a question of entering the "black box" of disability and seeing what, beyond the category of disability itself, weighs on social trajectories or family and social configurations.
Proposals analysing these connections from a gender perspective (Boudinet and Revillard, 2022; Mosconi, Revillard and Vouillot, 2022) would be particularly welcome. Are women more affected by the combination of disability and poverty? Or does this relationship take specific forms depending on gender?
Ties between poverty and disability would also benefit from being studied dynamically, by placing them within a more or less extended timeframe, where individual and collective trajectories (family, professional, institutional, etc.) can provide a perspective on punctual events (administrative recognition of disability, use of social services, medical-social orientation) as well as a better understanding of the institutional, political, and social context and its developments.
Through these four axes, this thematic issue will bring together scientific articles, synthesis, studies and methods articles, as well as book and symposium reviews in order to inform these questions from different angles. Articles based on empirical materials collected anywhere in the world and treated in relation with various and possibly multidisciplinary approaches are expected.
Editorial Process
Authors are invited to submit an article title, along with its abstract (approximately 300 words) and keywords, indicating whether the proposed article is a scientific article or a synthesis, study, or method article, as well as a brief biographical note, to the editor-in-chief of the journal (rpsf@cnaf.fr) and to the thematic issue coordination team: jean-sebastien.eideliman@u-paris.fr, vanessa.stettinger@univ-lille.fr.
by the 20th of June 2024
Instructions to authors (in French and English), to be followed for all submitted articles, are available on the journal's website
Calendar
- The 20th of June 2024: Deadline for submission of proposals and abstracts.
- The 7th of February 2025: Sending the initial drafts (V0) of articles to the coordination team, followed by exchanges with authors.
- The 4th of April 2025: Submission of articles to the editor-in-chief and sending for external review.
- June 2025 : Editorial board meeting.
- The 3rd of October 2025: Submission of the second version of articles (V2).
- June 2026: Publication of the issue.
Coordination
- Jean-Sébastien Eideliman (Université de Paris Cité – Laboratoire CERLIS)
- Vanessa Stettinger (Université de Lille – Laboratoire CeRIES)
References
Baradji E., 2021, Minima sociaux : des conditions de vie plus dégradées pour les bénéficiaires handicapés, Études et Résultats, n° 1203.
Baradji E., Dauphin L., Eideliman J.-S., 2021, Comment vivent les personnes handicapées - Les conditions de vie des personnes déclarant de fortes restrictions d’activité, Les Dossiers de la DREES, n° 75.
Barbarini T., 2014, "Sob a tutela do biopoder: crianças com TDAH", Estudos de Sociologia, vol. 19, p. 221-238.
Baudot P.-Y., Borelle C., Revillard A., 2013, Politiques du handicap. Introduction, Terrains & travaux, vol. 23, n° 2, p. 5-15.
Béliard A., Eideliman J.-S., 2019, Familles et handicaps mentaux ou psychiques,
Savoir/Agir, vol. 47, n° 1, p. 73-82.
Béliard A., Eideliman J.-S., Fansten M., Mougel S., Planche M., Vaumoron S., 2019, Enfants agités, familles bouleversées. Enjeux et usages familiaux du diagnostic de TDA/H, Sciences sociales et santé, vol. 37, n° 1, p. 5-29.
Boudinet M., Revillard A., 2022, Politiques de l’emploi, handicap et genre, Travail, genre et sociétés, vol. 48, n° 2, p. 71-87.
Brégain G., 2018, Pour une histoire du handicap au XXe siècle. Approches transnationales, Europe et Amériques, PhD thesis, Rennes, Rennes University Press.
Brodiez-Dolino A., 2015, La vulnérabilité, nouvelle catégorie de l’action publique,
Informations sociales, vol. 188, n° 2, p. 10-18.
Carbonnier C., 2021, Family-Based Tax and Transfer System – Issues for Income Tax and Other Public Policies, Economie et Statistique / Economics and Statistics, n° 526-527,
- 41-48.
Carotenuto-Garot A., 2020, « Les déficiences motrices et/ou sensorielles et le recours aux dispositifs de l’urgence sociale pour les populations sans-domicile de Paris », Rapport de recherche.
Chauvière M., 2003, Handicap et discriminations : Genèse et ambiguïtés d’une inflexion de l’action publique, in Borillo D. (ed.), Lutter contre les discriminations, La Découverte,
- 100-122.
Conrad P., 2006, Identifying Hyperactive Children. The Medicalization of Deviant Behavior, Aldershot, Ashgate.
Duvoux N., Papuchon A., 2019, La pauvreté subjective comme mesure de l’insécurité sociale. Une comparaison des différents indicateurs de pauvreté, Savoir/Agir, vol. 49, n° 3,
- 87-93.
Gueslin A., Stiker H.-J. (eds), 2003, Handicaps, pauvreté et exclusion dans la France du XIXe siècle, Paris, Atelier.
Lenoir R., 1989, Les Exclus : un Français sur dix, Paris, Le Seuil.
Levieil A., 2017, Le niveau de vie des personnes handicapées : des différences marquées selon les limitations, Études et Résultats, n° 1003.
Lovell A., 2000, Les troubles mentaux, in Fassin D., Leclerc A., Grandjean H., Kaminski M., Lang T. (eds), Les Inégalités sociales de santé, Paris, La Découverte, p. 251-266.
Meira M.E.M., 2012, Para uma crítica da medicalização na educação, Revista Semestral da Associação Brasileira de Psicologia Escolar e Educacional, vol. 16, n° 1, p. 135-142.
Mosconi N., Revillard A., Vouillot F., 2022, Handicap, genre et travail, Travail, genre et sociétés, vol. 48, n° 2, p. 27-34.
Nakamura E., Santos J. Q., 2007, Depressão infantil: abordagem antropológica, Revista de Saúde Pública, vol. 41, p. 53-60.
Palmer M., 2011, “Disability and Poverty: A Conceptual Review”, Journal of Disability Policy Studies, vol. 4, n° 21, p. 210-218.
Paugam S. (ed.), 1996, L’Exclusion, l’état des savoirs, Paris, Editions de La Découverte.
Pinilla-Roncancio M., 2015, Disability and Poverty: Two Related Conditions. A Review of the Literature, Revista de la Facultad de Medicina, vol. 63, n° 1 sup, p. 113-123.
Ravaud J.-F., Letourmy A., Ville I., 2002, Les méthodes de délimitation de la population handicapée : l’approche de l’enquête de l’Insee Vie quotidienne et santé, Population, vol. 57, n° 3, p. 541-565.
Tian J., Ma M., 2023, “Does Disability Necessarily Lead to Poverty?”, International Journal of Frontiers in Sociology, vol. 5, n° 1, p. 1-7.
Subjects
- Sociology (Main category)
- Society > Ethnology, anthropology
- Society > Geography
- Society > History
- Mind and language > Education
- Society > Economics
- Society > Political studies
- Society > Law
Date(s)
- Thursday, June 20, 2024
Keywords
- handicap, pauvreté, vulnérabilité, entourage, institution, professionnel
Contact(s)
- Jean-Sébastien Eideliman
courriel : jean-sebastien [dot] eideliman [at] u-paris [dot] fr - Vanessa Stettinger
courriel : vanessa [dot] stettinger [at] univ-lille [dot] fr
Reference Urls
Information source
- Vanessa Stettinger
courriel : vanessa [dot] stettinger [at] univ-lille [dot] fr
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« "Disability and Poverty" Revue des politiques sociales et familiales », Call for papers, Calenda, Published on Monday, May 13, 2024, https://doi.org/10.58079/11nu4