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Biodéchets et économie circulaire

Quelle stratégie territoriale pour quel changement de modèle ?

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Published on Tuesday, May 07, 2024

Abstract

Les biodéchets (déchets alimentaires et déchets verts) constituent un gisement important de matières biodégradables que l’on peut valoriser sous la forme d’électricité, de chaleur, de fertilisant ou d’amendement. Cet appel à articles s’intéresse à la manière dont les acteurs, publics et privés, répondent aux obligations de valorisation des biodéchets urbains (ménages, marchés, cantines…) et aux nouveaux modèles économiques, voire bioéconomiques, qu’ils contribuent à construire.

Announcement

Direction du numéro

  • Chantal Berdier (Maîtresse de conférences - HDR, INSA Lyon, UMR 5600 EVS),
  • Mathilde Girault (Ingénieure de recherche, Université Lyon 3, UMR 5600 EVS)
  • Muriel Maillefert (Professeure, Université Lyon 3, UMR 5600 EVS)

Argumentaire

Les biodéchets (déchets alimentaires et déchets verts) constituent un gisement important de matières biodégradables que l’on peut valoriser sous la forme d’électricité, de chaleur, de fertilisant ou d’amendement. Plusieurs lois européennes et françaises ont instauré une obligation de recyclage des biodéchets pour les acteurs professionnels : elles ont abaissé progressivement les seuils annuels de biodéchets conduisant à une obligation de tri, jusqu’à concerner l’ensemble des acteurs professionnels au 1er janvier 2024. De même, depuis le 1er janvier 2024 les collectivités territoriales doivent proposer aux habitants une solution de tri et de valorisation de leurs biodéchets, en vertu de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (dite loi AGEC, 2020).

La valorisation de tous les biodéchets s’accompagne d’une ambition de construire un système circulaire annoncée dès la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Cela traduit une évolution lente dans les représentations des « biodéchets » : de ressources agricoles jusqu’à la fin du XIXème siècle (Monsaingeon, 2017) à des déchets sans valeur (économique, sociale ou environnementale) à l’élimination réglementée[1] (Aissani, Papangelou, Bahers, Thiriet, Mathias, et al., 2022), puis ressources potentielles pour une économie décarbonée (Marcoux, Buffière, Germain, 2016 ; Vea, Romeo, Thomsen, 2018).

Les dispositifs de gestion des biodéchets visent à changer les comportements, et de ce fait, suscitent de nombreuses interrogations. Quels sont les leviers incitatifs de l’implication des acteurs dans certaines nouvelles pratiques contraignantes ? Comment ces ambitions et ces représentations des biodéchets se traduisent-elles dans les politiques territoriales et les pratiques des acteurs ? Plus profondément, est-ce qu’elles reflètent une remise en question du modèle dominant de production et de consommation, et si oui quel(s) modèle(s) alternatif(s) proposent-elles ?

Ce numéro thématique s’intéresse à la manière dont les acteurs, publics et privés, répondent à ces obligations de valorisation des biodéchets urbains (ménages, marchés, cantines…) et aux nouveaux modèles économiques, voire bioéconomiques, qu’ils contribuent à construire. Il porte en particulier sur les enjeux de déploiement de systèmes d’organisation et de filières dans des contextes urbains denses : modes de valorisation des biodéchets, modèles socio-économiques, externalités environnementales, ancrages territoriaux, types d’acteurs et interactions. Il questionnera les ambitions et les capacités de ces systèmes d’organisation et filières à contribuer à la transition d’un modèle linéaire vers un modèle circulaire.    

Les articles pourront s’inscrire dans un des deux axes suivants.

Axe 1. Systèmes d’organisation et filières de valorisation des biodéchets à l’échelle territoriale

Cet axe propose de questionner les différents modes d’organisation et de valorisation des biodéchets (énergétique, compost…), en soulignant leurs avantages et inconvénients selon les contextes territoriaux (Berdier et Maillefert, 2024). Il s’intéressera particulièrement aux modalités de construction de systèmes d’organisation et de filières pérennes qui constituent un relatif impensé de la recherche (Aissani, Papangelou, Bahers, Thiriet, Mathias, et al., 2022). Quelles sont les filières actuellement en construction ? Sont-elles susceptibles de (re)dynamiser un territoire ?

1.1 Création de filières territoriales dédiées ou positionnement d’acteurs existants    

Une première thématique s’intéresse à l’analyse des acteurs et de leurs positionnements. Qui sont les acteurs impliqués ? Est-ce que ce sont des acteurs existants (du territoire ou nationaux) ou est-ce que nous assistons à l’émergence de nouveaux acteurs ? Quel rôle jouent les grands groupes nationaux et leurs émanations dans la construction de filières territoriales ?

A l’échelle des territoires, les collectivités sont des acteurs incontournables de la valorisation des biodéchets, notamment pour des raisons réglementaires. Quel rôle jouent les collectivités locales (communes, régions, EPCI) dans la création de ces filières, par exemple en favorisant un mode de valorisation plutôt qu’un autre ? Comment évaluer les résultats des filières de valorisation des biodéchets et selon quels critères (Walk, Wardle, Deegener and Körner, 2019) ? Quels sont les modes de coordination entre les acteurs et comment se combinent-ils ? Quelles sont les formes de gouvernance associées (Bahers et Giacchè, 2018) ?

Lors de la création de filières se pose souvent la question de leur reproductibilité. Est-ce que les filières territoriales sont transposables avec la même efficacité et les mêmes effets dans d’autres contextes socio-économiques, institutionnels, environnementaux ou territoriaux (Verger et al., 2018) ? Existe-t-il un effet de seuil pour les filières et les systèmes d’organisation ? Une analyse comparative du coût des systèmes d’organisation et des filières de valorisation sera bienvenue.

1.2 Rôle de l’ESS dans la valorisation des biodéchets 

L’Econome Sociale et Solidaire est un secteur souvent sollicité pour expérimenter de nouveaux modèles organisationnels, notamment ceux reposant sur des innovations sociales et des acteurs parfois éloignés de l’emploi (Klein et al., 2019). Quelle plus-value apporte l’ESS (réinsertion par l’emploi, acceptabilité sociale du recyclage…) dans le territoire et comment la mesurer ? La notion d’impact social a-t-elle un sens ? Peut-on identifier des externalités ? N’y a-t-il pas une limite à vouloir associer systématiquement la valorisation des biodéchets à l’ESS ? Ne convient-il pas au contraire de concevoir la filière comme partie intégrante (et non spécifique) des nouveaux modèles de bioéconomie circulaire souhaitables ?

Des dispositifs publics nationaux d’appui sont souvent mobilisés (financement, méthodologie, accompagnement des services, formation…) : expérimentation Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée (TZCLD), appel à projet Quartier fertile, programme Territoire Engagé Transition Ecologique… S’agit-il alors d’une démarche opportuniste des structures comme autrefois les emplois-environnement, ou d’une démarche volontaire de participation à la construction d’un nouveau référentiel d’action, voire de de nouveaux modèles économiques (Vuidel et du Tertre, 2020 ; Maillefert et Robert, 2020) ? Plusieurs enjeux peuvent être abordés, comme le rôle des financements publics ou l’articulation avec les autres acteurs de la valorisation des biodéchets.

Axe 2. Quels modèles de développement autour de (par) la valorisation des biodéchets ?

Le deuxième axe porte sur les finalités territoriales attendues de la valorisation des biodéchets. Il s’agit d’étudier la place de la valorisation des biodéchets dans les politiques territoriales des collectivités locales, et leurs effets sur les modèles de développement du territoire. Que nous enseigne la valorisation des biodéchets sur un projet territorial global de transition (énergétique, alimentaire…) et plus largement sur les attendus d’un modèle de développement en transition vers la durabilité (ou la sobriété) ?

Si on considère que la valorisation des biodéchets reflète des politiques territoriales, comment s’interprètent les différentes articulations de modes de compostage différenciés sur un même territoire comme c’est souvent le cas (Berdier et Maillefert, 2024) ? S’agit-il d’une étape de transition entre deux politiques de gestion aux finalités distinctes ? S’agit-il d’une juxtaposition sans articulation préconçue (Lehec, 2019) ou d’un hybride dû à une institutionnalisation de pratiques citoyennes (Dumain et Rocher, 2017) ?

2.1 Quelle place de la valorisation des biodéchets dans les politiques de durabilité menées par les collectivités territoriales ? 

Cet axe portera dans un premier temps sur les liens entre la valorisation des biodéchets et les politiques portées par les collectivités territoriales. Est-ce que la valorisation des biodéchets s’accompagne de politiques de réduction des déchets organiques, par la sensibilisation, l’accompagnement au changement de comportement, la mise sous contrainte, la facturation des défauts de tri, etc. (Guilbert, Redlingshöfer, Gracieux, Fuentes, 2015) ? Comment cela se traduit-il en termes d’organisation et de collaboration entre les collectivités territoriales compétentes et entre les services d’une même collectivité (prévention versus gestion) ?

Les valeurs créées (économiques, sociales) ou les services rendus (écosystémiques) s’inscrivent-ils dans des politiques territoriales (agricoles, énergétiques, alimentaires, sociales…) ?

  • Sur le plan agricole, est-ce que la valorisation des biodéchets s’inscrit dans des politiques de relocalisation alimentaire par des avantages accordés aux produits locaux dans les points de vente (Bognon, 2017), des politiques d’aide financière (Kampelmann et De Muyinck, 2018), une stratégie de lutte contre l’appauvrissement des sols (Esculier et al, 2018 ; Hamelin, Thomsen, Teigiserova, 2019) ? Comment la diversité des types d’espace et des proximités avec l’agriculture (Aubry et Chiffoleau, 2009) est intégrée dans ces politiques de relocalisation alimentaire ? Quelle place est accordée aux acteurs du domaine (agriculteurs, consommateurs, chambre d’agriculture, syndicats et associations agricoles, associations « zéro déchet », etc.) pour élaborer un projet de territoire alimentaire et agricole (Oliveira Santos, 2015) ?
  • Sur le plan énergétique, comment s’opère la valorisation énergétique des biodéchets dans les territoires ? Quelles sont les stratégies territoriales de mix thermique (Fontaine et Rocher, 2021) ? Est-ce qu’un réseau énergétique local a été créé afin de permettre l’auto-consommation de la production énergétique issue des biodéchets ? Est-ce que les collectivités territoriales investissent dans des dispositifs décentralisés de méthanisation comme à Grenoble (Desvaux, 2019) ou, au contraire, privilégient la mise en commun avec des réseaux de méthanisation agricole pour des raisons d’économie d’échelle ?

Une analyse multi-scalaire sera bienvenue pour illustrer des situations de désaccord entre les collectivités locales sur le choix des politiques de valorisation et des situations de dissonances entre des politiques portées par une même collectivité territoriale. Par exemple, comment s’articulent des politiques de prévention pour la réduction des déchets organiques et des politiques de valorisation énergétique des biodéchets nécessitant un minimum de biodéchets pour la rentabilité.

2.2 Quelles perspectives pour la gestion des biodéchets du point de vue de la bioéconomie ?

La bioéconomie s’intéresse notamment à des filières de valorisation non alimentaire de la biomasse, comme la méthanisation (Rakotovao, Godard et Sauvée, 2021 ; Grillot, Ruault, Torre, Bray et Madelrieux, 2021 ; Vivien et al., 2022) ou la fabrication de biocarburants, biomatériaux ou biomolécules. A cet égard elle constitue une perspective d’analyse des conditions de la pérennité socioéconomique et de la soutenabilité environnementale des filières de valorisation des biodéchets en les mettant en perspective de filières existantes de valorisation de la biomasse (Pahun et al., 2018). 

Par ailleurs, elle invite notamment à étudier les systèmes d’organisation et les filières de compostage au regard des systèmes et services écosytémiques (Bolund et Hunhammar, 1999 ; Cong et Thomsen, 2021). Certaines méthodologies cherchent à comparer, d’une part, le coût total des politiques de valorisation sur un territoire et, de l’autre, les enjeux environnementaux de la gestion de ces flux de matière (pouvant générer des externalités environnementales importantes). Des études de cas européens de politiques de soutien (ex : économique) de ces filières considérant leurs aménités environnementales seraient également bienvenues.

2.3 Quels modèles de développement portés par les politiques de valorisation des biodéchets ?

La valorisation locale des biodéchets déconstruit les représentations contemporaines de la ville reposant sur une économie résidentielle et de service à haute valeur ajoutée. Elle réintroduit la question de la production urbaine et du traitement urbain des déchets (Barles, 2005 ; Monsaingeon, 2017) ; elle interroge aussi la dépendance à des hinterlands pour l’accès aux ressources particulièrement alimentaires (Billen et al., 2009 ; Barles, 2018 ; Kampelmann et De Muynck, 2018). Elle met également en valeur un concept renouvelé de service.

Or, il existe différents types de valorisation socio-économique de la biomasse selon les modèles socio-économiques (Vea, Martinez-Sanchez, Thomsen, 2018 ; Debref et Vivien, 2021) et les ancrages territoriaux recherchés (Benoit, 2021 ; 2022). Quels projets de territoire sous-tendent les différents modes de valorisation locale des biodéchets dans des grandes agglomérations ?

Les représentations des liens entre politique de gestion des biodéchets et modèle de développement se réduisent souvent à la description de résultats ex post. Certains travaux tentent de s’interroger sur le processus de transition qui repose sur la construction d’un nouveau modèle de développement articulé autour de nouvelles pratiques et de projets de création de valeur renouvelés. Une des pistes de recherche est de réfléchir autrement aux modèles de création de valeur : une hypothèse serait que si la majorité de la valeur créée à l’échelle macro-économique est servicielle, le processus de construction de cette valeur est original (Maillefert et Serra, 2022). En effet la valeur servicielle (surtout à l’échelle de territoires) a la particularité de pouvoir être est co-créée par les acteurs productifs, les usagers et les acteurs publics (Maillefert et Robert, 2020). Cette co-création de valeur et sa répartition peuvent être source d’émergence d’un modèle alternatif à partir d’une lecture renouvelée de la valeur. Dans le cas des biodéchets, il s’agit de redéfinir un modèle circulaire local, en intégrant l’ensemble de la chaîne alimentaire et de la production agricole : un modèle de l’assiette à l’assiette. Les biodéchets permettent-ils d’incarner des modèles de « société circulaire » (Savy, 2022) reposant sur une « circularité authentique » (Bourg et Arnsperger, 2016), c’est-à-dire qui renouvellent à la fois les modes de production, de consommation et d’usage ?

Champs disciplinaires et méthodologies attendus

Les articles présenteront une analyse des biodéchets principalement urbains (ménages, marchés, cantines…) à partir d’une ou de plusieurs d’études de cas en France ou en Europe. Ils devront obligatoirement porter une attention particulière à la dimension spatiale ou territoriale des pratiques, des dispositifs d’action ou des modèles étudiés.

L’appel est ouvert à l’ensemble des disciplines des sciences sociales et humaines, aux sciences de l’environnement, ainsi qu’aux sciences de l’ingénieur.

Les méthodes attendues peuvent relever des Sciences Humaines et Sociales (Analyse de Flux de Matières, analyse métabolique, analyse d’acteurs, comparaison des modèles de développement…) et / ou des Sciences Pour l’Ingénieur (Analyse du cycle de vie, analyse multi-critères, bilan carbone…).    

Calendrier

Les articles seront d’une longueur comprise entre 40 000 et 50 000 signes, soit entre 16 et 20 pages. Ils respecteront les recommandations explicitées par la revue. Les spécifications du fichier attendu sont explicitées en annexe.

L’équipe de coordination attend les articles avant le 15 juillet 2024.

Envoi aux coordinateurs du numéro : Chantal Berdier (chantal.berdier@insa-lyon.fr), Mathilde Girault (mathilde.girault@insa-lyon.fr) et Muriel Maillefert (muriel.maillefert@univ-lyon3.fr), et en copie à l’adresse norois@uhb.fr 

Chaque article est expertisé par deux relecteurs externes français et/ou étrangers.

Bibliographie

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Note

[1] Depuis la Loi n° 75-633 du 15 juillet 1975 relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux

Event attendance modalities

Full online event


Date(s)

  • Monday, July 15, 2024

Keywords

  • biodéchet, économie circulaire, modèle, gestion des déchets, bioéconomie

Contact(s)

  • Mathilde Girault
    courriel : mathilde [dot] girault [at] insa-lyon [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Mathilde Girault
    courriel : mathilde [dot] girault [at] insa-lyon [dot] fr

License

CC-BY-4.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons - Attribution 4.0 International - CC BY 4.0 .

To cite this announcement

Chantal Berdier, Mathilde Girault, Muriel Maillefert, « Biodéchets et économie circulaire », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, May 07, 2024, https://doi.org/10.58079/11naw

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