Nous savons comment les conflits commencent et se développent. L’agression et les représailles créent une spirale sans fin dans laquelle chaque partie souffre de plus en plus. Ceux qui mènent les guerres exploitent l’impulsion humaine du « nous contre eux », transformant le chagrin, la peur et la frustration en haine et exacerbant les conflits. Pourtant, les conflits peuvent avoir une fin. Comment se terminent-ils ? Et comment les sociétés survivent-elles à leurs conséquences? Quelle contribution les sciences sociales peuvent-elles apporter à l’examen des conditions de résolution des conflits ? Cette année, le cycle « Agir en temps de crise » a choisi de s’intéresser à cette question de la fin des conflits, et voudrait examiner ce que l’histoire nous a appris, des traités de paix aux initiatives de réconciliation.

Présentation

Nous savons comment les conflits commencent et se développent. L'agression et les représailles créent une spirale sans fin dans laquelle chaque partie souffre de plus en plus. Ceux qui mènent les guerres exploitent l'impulsion humaine du "nous contre eux", transformant le chagrin, la peur et la frustration en haine et exacerbant les conflits. Les médias et autres industries pour leur part se nourrissent et exploitent également les temps de guerre. Pourtant, les conflits peuvent avoir une fin. Comment se terminent-ils ? Et comment les sociétés survivent-elles à leurs conséquences ?L’actualité mondiale nous le montre : les tensions et les inégalités mondiales augmentent l'incidence et la persistance des conflits. En sorte que la question de savoir comment les conflits se terminent est cruciale et urgente. Quelle contribution les sciences sociales peuvent-elles apporter à l’examen des conditions de résolution des conflits ?

Cette année, le cycle "Agir en temps de crise" a choisi de s’intéresser à cette question de la fin des conflits, et voudrait examiner ce que l'histoire nous a appris, des traités de paix aux initiatives de réconciliation.

Programme

Séance de clôture 22 mai 2024

L’après 13 novembre : comment faire mémoire ?

Séance en présentiel. Entrée libre sur inscription obligatoire

Les attaques terroristes du 13 novembre 2015 ont causé un traumatisme immense pour les victimes, leurs proches, qui a également eu des répercussions sur l'ensemble de la société française. La résilience a de fait été mise à rude épreuve.Cette séance étudiera la manière dont une société digère, accepte, et se répare suite aux événements traumatiques.Les questions de la construction de la mémoire, individuelle et collective, de la place de la parole des témoins, de la transmission, de l’impact du procès historique de 2021-2022, ainsi que l’apport de la recherche, en sciences sociales et neurosciences en particulier, seront au centre des débats.

Avec la participation de Denis Peschanski, historien, directeur de recherche au CNRS, Francis Eustache, chercheur en neuro-psychologie, directeur d’études à l’EPHE-PSL, tous deux à l’initiative du Programme 13 novembre, ainsi qu’Aurélie Silvestre, auteure de Nos 14 novembre (éd. Lattès).

Séances passées

Séance 1 : Working with others to break the cycle of violence 

• Adam Kahane
• Enrique Fatas
• Lina Restrepo-Plaza

Séance 2 : Inside the peace process negotiation table

• Mark Freeman
• Alberto Fergusson

Séance 3 : Justice pénale et transitionnelle : comment sortir des violences collectives ?

• Sandrine Lefranc
• Sharon Weill

Organisation

Le cycle est organisé et animé par Séverine Mathieu, sociologue, directrice d’études à l’EPHE-PSL, et Saadi Lahlou, directeur de l’IEA de Paris.