La communication contemporaine est soumise à des forces « disruptives » sans précédent. Les acteurs professionnels ont dorénavant à gérer une plus grande complexité des environnements socioculturels (comment faire une campagne tout à la fois inclusive et nichée ?) et l'inquiétante certitude des changements climatiques (comment naviguer entre écoblanchiment et écoanxiété ?). Des ruptures technologiques majeures se rajoutent à ce contexte, telles que l'intelligence artificielle (IA), le déluge de données, les technologies robotiques ou quantiques. Rassemblées sous la bannière du numérique, elles produisent les changements les plus saillants dans le champ des pratiques professionnelles. En cette période de mutations rapides, ce colloque universitaire vise à explorer et analyser les effets de ces transformations technologiques sur les sphères communicationnelles et à en discuter. 

Argumentaire

Ce colloque se tiendra durant la semaine sur les disruptions numériques organisée par le Département de communication de l’Université de Sherbrooke du 7 au 9 octobre au campus principal de l’Université de Sherbrooke. L’objectif de ces activités est de permettre les rencontres entre chercheurs, étudiants et professionnels de l’industrie des communications et du marketing dans un contexte novateur.

La communication contemporaine est soumise à des forces « disruptives » sans précédent. Les acteurs professionnels ont dorénavant à gérer une plus grande complexité des environnements socioculturels (comment faire une campagne tout à la fois inclusive et nichée?) et l'inquiétante certitude des changements climatiques (comment naviguer entre écoblanchiment et écoanxiété?). 

Des ruptures technologiques majeures se rajoutent à ce contexte, telles que l'intelligence artificielle (IA), le déluge de données, les technologies robotiques ou quantiques. Rassemblées sous la bannière du numérique, elles produisent les changements les plus saillants dans le champ des pratiques professionnelles. En cette période de mutations rapides, nous vous convions à participer à un colloque universitaire d'envergure visant à explorer et analyser les effets de ces transformations technologiques sur les sphères communicationnelles et à en discuter. 

Contexte et objectifs

Les enjeux et défis liés aux nouvelles formes de communication professionnelle adossées au numérique se manifestent à plusieurs niveaux, pour certains déjà traités dans les dossiers de la revue Communication & Professionnalisation ou dans les précédents colloques du RESIPROC. Intégration des nouvelles dynamiques sociales, comme la gestion des commentaires en ligne (n°11, Leveneur & Pélissier, 2020), ou des données massives (colloque 2023, Coutant & Larroche), nouveau paradigme des métriques (n°9, Peirot & Roginsky, 2019), nouvelles trajectoires professionnelles (n°7, Baillargeon & Coutant, 2018). Besoin de compétences ad hoc (n°3, Coutant & Domenget, 2015).  

Après les médias sociaux, les chaines de blocs et autres NFT, après le métavers et à l’heure de ChatGPT, mais aussi avant l’arrivée des IA fortes et des ordinateurs quantiques, et sans pouvoir présager de ce qui suivra, ce colloque souhaite prendre un temps pour interroger ces transformations rapides et parfois brutales, souvent futiles et parfois radicales. Ainsi, les communications accueillies à cette occasion permettront d'appréhender ces évolutions et d'en extraire des connaissances afin de mieux comprendre leurs répercussions sur les pratiques professionnelles en communication.

Informations pratiques

Programmation préliminaire de la semaine sur les disruptions numériques 

• 7 octobre : journée de colloque RESIPROC avec communications scientifiques 
• 8 octobre : journée de colloque RESIPROC où les communications seront orientées vers un public étudiant ainsi qu’aux professionnels et experts de l’industrie. Cette journée spéciale prendra la forme de grandes conférences, de tables rondes ainsi que d’ateliers au Centre culturel de l’UdeS.

La journée du 9 octobre sera dédiée à une journée d’étude ainsi qu’à des ateliers sur les méthodes de recherche projective (design fiction, design spéculatif, recueil d’imaginaires, etc.) associant chercheurs, étudiants et praticiens. Cette journée d’étude sera aussi ouverte aux personnes participant au colloque RESIPROC. 

Inscription au colloque

L’inscription et l’admission au colloque est gratuite. Aussi, le repas du midi sera gracieusement fourni aux conférencières et conférenciers.

À propos du RESIPROC

Le réseau international sur la professionnalisation de la communication (RESIPROC) a pour objectif d’associer des professionnels de la communication, qu’ils viennent du monde de l’entreprise ou de l’enseignement et de la recherche, dans un projet d’étude de la professionnalisation aux métiers et fonctions de la communication. Regroupant chercheurs et praticiens issus de plusieurs pays de la Francophonie, le RESIPROC a été constitué afin de comprendre les évolutions des pratiques en communication, d’interroger le rôle des formations universitaires en communication, de renforcer le dialogue entre les communautés professionnelles et universitaires et, in fine, de définir ce qu’il faut entendre par professionnalisation en et de la communication.

Modalités de soumission

Nous invitons les chercheurs, les praticiens et les experts à soumettre un résumé de communication (300 mots maximum) avant la date limite

du 14 juin 2024. 

Les propositions devront être envoyées à resiproc@usherbrooke.ca

Les propositions doivent comprendre un titre, les noms des auteures et auteurs, leurs affiliations institutionnelles et 5 à 6 mots-clés pertinents.

Les organisateurs s’engagent à retourner une évaluation au plus tard le 28 juin 2024. 

Exceptionnellement, les étudiantes et étudiantes aux études supérieures et au post-doctorat pourraient, sous condition d’acceptation, présenter en visioconférence (Team). Prière de préciser cette option dans la proposition.

Les propositions devront être anonymisées.

La page titre contenant les informations sur les auteurs et la proposition anonymisée devront être enregistrés sur des documents distincts.

Comité scientifique

• Dany Baillargeon, Université de Sherbrooke
• Nicolas Bencherki, Teluq
• Vincent Brulois, Université Sorbonne Paris Nord
• Marie-Eve Carignan, Université de Sherbrooke
• Olivier Champagne-Poirier, Université de Sherbrooke
• Alexandre Coutant, UQAM
• Patrice de La Broise, Université de Lille
• Jean-Claude Domenget, Université de Franche-Comté
• Christian Desîlets, Université Laval
• Salma El Bourkadi, Université de Lille
• Ivan Ivanov, Université d’Ottawa
• François Lambotte, UCLouvain
• Valérie Laroche, ENSSIB
• Valérie Lepine, Université Paul-Valéry Montpellier 3
• Fabienne Martin-Juchat, Université Grenoble Alpes
• Jean-Luc Moriceau, Institut Mines-Telecom/Telecom École de Management – LITEM
• Laurent Morillon, Université Antilles
• Bernard Motulsky, UQAM
• Julien Tassel, Sorbonne Université
• Stéphanie Yates, UQAM