Guest Editors
- Moustafa MESSEDED, MCA, Département d’anglais
- Fatma Zahali, MCA, Département d’anglais
Argument
African nationalism has attracted researchers from different walks of disciplines as it reflects a variety of historical, political, social, economic, cultural, and linguistic aspects that form those African ideologies and movements standing behind African independence. Indeed, scholarly investigations and analysis should be interdisciplinary in order to discern these multiple and complex components.
To begin with, African nationalism correlates with colonialism itself since the latter had stimulated those seeds of nationalism dating back to the pre-colonial period. African nationalism was a dynamic move provoked by a number of internal changes resulting from colonial domination, in addition to external factors on the world stage that interacted with local realities. Thus, African leaders’ scope was not confined to their immediate territories, but rather more than often endorsed a wider vision of African and even black unity. African nationalism is more than a political movement that emerged as a form of anti-colonialism seeking to recapture political power from the coloniser. In addition to the political front, nationalist movements in the continent were faced with socio-ethnic, economic and cultural challenges emerging from the colonial situation. These concerns often stood as real obstacles testing the strength and efficiency of nationalist movements.
The journey of African nationalism could not stop at the achievement of political freedom. Other big challenges emerged in the post-independence times when African nationalists moved to national reconstruction. Swinging between moments of success and instances of failure, a variety of inevitable landmines in the political, economic, social and cultural fields had to be cleared along the decades that followed the recapture of political sovereignty.
The ideal of good -governance has always preoccupied several African political as well as intellectual visionaries in terms of how to achieve it and how to make use of it in order to reach the goal of social and economic development of the continent. National plans of economic development repeatedly encountered internal and external complications that hindered effective exploitation of available riches. Africans’ quest for identity continued to harass cultural nationalists, intellectuals and literary figures. Post-colonial literature stands as a visible example that reflects the cultural and identity issues that Africans sought to fix, targeting to enhance socio-economic development. The language question and the problematic educational systems inherited from colonial times presented another manifestation of the cultural and identity unease that characterised African societies. To crown it all, the new developments of the current time such as the advent of information and communication technologies, the Covid-19 Pandemic, the international conflicts such as that of Ukraine would only add more complexities to future plans of African nations.
These historical, political, socio-economic, and cultural complexities related to the past, present and future of African nationalism would certainly justify further research and debate based on an interdisciplinary perspective. This would add further understandings to our current state of knowledge on the Continent and its needs. Therefore, the proposed call for papers aims to bring scholars and researchers interested in African studies from Algeria and from other universities in other countries to debate issues relevant to the past, present and perspectives of African nationalism.
Axes of reflection :
Authors are invited to submit articles related to, but not limited to, the following themes:
- African nationalism from a historical perspective
- Progress of African nationalism and world interactions
- African nationalism and international relations
- Neocolonialism versus African nationalism
- African nationalism in a wider scope (Panafricanism, African unity, etc)
- Challenges to African nationalism after independence
- National identities between ethnicity and national belonging
- Problem of national education in Africa
- Colonial languages and language policy/planning in Africa
- Nationalism in African arts, media and literature
- African nationalism during the Cold War era
- Africa in the age of Globalisation
- African nationalism in social media discourse
Coordination
- Moustafa MESSEDED, MCA, Département d’anglais
- Fatma Zahali, MCA, Département d’anglais
Argumentaire
Le nationalisme africain a attiré des chercheurs issus de différents domaines disciplinaires car il reflète une variété d'aspects historiques, politiques, sociaux, économiques, culturels et linguistiques qui constituent ces idéologies et mouvements africains soutenant l'indépendance africaine. En effet, les enquêtes et analyses savantes devraient être interdisciplinaires afin de discerner ces composantes multiples et complexes.
Pour commencer, le nationalisme africain est lié au colonialisme lui-même, puisque ce dernier a stimulé ces germes du nationalisme remontant à la période précoloniale. Le nationalisme africain était un mouvement dynamique provoqué par un certain nombre de changements internes résultant de la domination coloniale, en plus de facteurs externes sur la scène mondiale qui interagissaient avec les réalités locales. Ainsi, le champ d'action des leaders africains ne se limitait pas à leurs territoires immédiats, mais adoptait souvent une vision plus large de l'unité africaine voire noire. Le nationalisme africain est plus qu'un mouvement politique émergeant comme une forme d'anti-colonialisme cherchant à reprendre le pouvoir politique au colonisateur. En plus du front politique, les mouvements nationalistes sur le continent étaient confrontés à des défis socio-ethniques, économiques et culturels découlant de la situation coloniale. Ces préoccupations constituaient souvent de véritables obstacles testant la force et l'efficacité des mouvements nationalistes.
Le parcours du nationalisme africain ne pouvait pas s'arrêter à la réalisation de la liberté politique. D'autres grands défis ont émergé à l'époque post-indépendance, lorsque les nationalistes africains sont passés à la reconstruction nationale. Oscillant entre moments de succès et cas d'échec, une variété de mines terrestres inévitables dans les domaines politique, économique, social et culturel devaient être dégagées au fil des décennies qui ont suivi la reconquête de la souveraineté politique.
L'idéal de bonne gouverna L'idéal de bonne gouvernance a toujours préoccupé plusieurs visionnaires politiques et intellectuels africains en termes de comment l'atteindre et comment l'utiliser pour atteindre l'objectif de développement social et économique du continent. Les plans nationaux de développement économique se heurtaient régulièrement à des complications internes et externes qui entravaient l'exploitation efficace des richesses disponibles. La quête d'identité des Africains continuait à tourmenter les nationalistes culturels, les intellectuels et les figures littéraires. La littérature post-coloniale est un exemple visible qui reflète les questions culturelles et identitaires que les Africains cherchaient à résoudre, visant à améliorer le développement socio-économique. La question linguistique et les systèmes éducatifs problématiques hérités de l'époque coloniale présentaient une autre manifestation du malaise culturel et identitaire qui caractérisait les sociétés africaines. Pour couronner le tout, les nouveaux développements de l'époque actuelle tels que l'avènement des technologies de l'information et de la communication, la pandémie de Covid-19, les conflits internationaux comme celui de l'Ukraine ne feraient qu'ajouter plus de complexités aux plans futurs des nations africaines.
Ces complexités historiques, politiques, socio-économiques et culturelles liées au passé, au présent et à l'avenir du nationalisme africain justifieraient certainement des recherches et débats supplémentaires basés sur une perspective interdisciplinaire. Cela permettrait d'ajouter de nouvelles compréhensions à notre état actuel des connaissances sur le Continent et ses besoins. Par conséquent, la conférence internationale proposée vise à réunir des universitaires et des chercheurs intéressés par les études africaines d'Algérie et d'autres universités d'autres pays pour débattre de questions pertinentes concernant le passé, le présent et les perspectives du nationalisme africain.
Axes de réflexion :
Les auteur.e.s sont invité.e.s à soumettre des articles liés, mais non limités, aux thèmes suivants :
1- Le nationalisme africain d'un point de vue historique
2- Le progrès du nationalisme africain et les interactions mondiales
3- Le nationalisme africain et les relations internationales
4- Le néo-colonialisme versus le nationalisme africain
5- Le nationalisme africain dans une perspective plus large (panafricanisme, unité africaine, etc.)
6- Les défis du nationalisme africain après l'indépendance
7- Les identités nationales entre ethnies et appartenance nationale
8- Le problème de l'éducation nationale en Afrique
9- Les langues coloniales et la politique/planification linguistique en Afrique
10- Le nationalisme dans les arts, les médias et la littérature africains
11- Le nationalisme africain pendant la guerre froide
12- L'Afrique à l'ère de la mondialisation
13- Le nationalisme africain dans le discours des médias sociaux
Modalités d’évaluation et de soumission
Les soumissions seront soumises à une double expertise par des pairs selon des normes académiques strictes et doivent répondre aux exigences suivantes :
- Un résumé de 8 à 12 lignes incluant : la contextualisation, la problématique abordée, le corpus étudié, et l'objectif de la contribution.
- Un article original de 12 à 20 pages, y compris les espaces, la bibliographie et les annexes.
Lancement de l’appel à contribution : Mai 2024
Réception des articles rédigés : Au plus tard le 25 juin 2024
Mise en ligne du numéro : 25 juillet 2024
Lien de soumission des articles : https://www.asjp.cerist.dz/en/submission/874
Lien de téléchargement du Template : https://www.asjp.cerist.dz/en/submission/874
Page de la revue sur la plate-forme ASJP : https://www.asjp.cerist.dz/en/PresentationRevue/874
Tutelle
Université Blida 2 – Lounici Ali, Faculté des Lettres et des Langues, Laboratoire RIDILCA
Ligne éditoriale de la revue
La revue RIDILCA est une revue Internationale semestrielle éditée par le laboratoire de Recherches Interdisciplinaires en Didactique des Langues et des Cultures en Algérie, de l’université Blida 2. Elle publie dans trois langues étrangères (Français, anglais, Italien) des articles scientifiques inédits traitant des thématiques liées principalement au domaine de la recherche en didactique des langues et des cultures. De par son caractère interdisciplinaire et, afin de promouvoir les études et les recherches portant sur l’interdisciplinarité et sur le décloisonnement des disciplines, la revue s’ouvre aussi à plusieurs autres champs disciplinaires tels que : la didactique du FOS, du Fou, du FLP ; l’analyse du discours ; les sciences cognitives, la linguistique ; la sociolinguistique, la littérature et bien d’autres disciplines. La revue a pour objectif, d’une part, d’assurer une meilleure visibilité aux travaux et aux productions scientifiques des différentes équipes de recherche de son laboratoire d’affiliation, et, d’autre part, d’ouvrir un espace aux chercheurs algériens et étrangers dont les thématiques s’inscrivent dans l’un de ses domaines de prédilection. La revue privilégie les recherches qui manifestent un intérêt particulier à sa thématique générale, notamment celles qui abordent les enjeux et les limites de l’adoption de l’approche interdisciplinaire en didactique des langues et des cultures. Elle lance à cet effet, deux fois par an, des appels à contribution thématiques, tout en réservant une rubrique Varia dédiée aux chercheurs dont les articles ne correspondent pas à la thématique de l’appel. La revue réserve certains de ses numéros aux publications des actes des congrès, des colloques et des journées d’étude organisés par le laboratoire RIDILCA.
Comité éditorial
Éditeur en chef
Chanez HAMDAD chanez_hamdad@hotmail.com Université de Blida 2
Éditeur associé
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- Domingo PUJANTE GONZALEZ domingo.pujante@uv.es
- Véronique FILLOL veronique.fillol@unc.nc
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- Alejandro Carmona Sandoval alejandro.carmona@campusviu.es Universidad Internacional de Valencia (Espagne)
- KARIMA AIT DAHMANE karima7aitdahmane@gmail.com
- Claude Cortier claude.cortier@gmail.com Université de Lyon-Fance
- Cristelle CAVALLA cristelle.cavalla@sorbonne-nouvelle.fr Université Sorbonne Nouvelle
- Lamia Oucherif amilaou@yahoo.fr Ecole normale supérieure de Bouzaréah
- Chantal PARPETTE chantal.parpette@univ-lyon2.fr Université Lumière Lyon 2
- Virginie ANDRÉ Virginie.Andre@univ-lorraine.fr Université de Lorraine - France
- Cécile MEDINA cecile.medina@univ-fcomte.fr
- Catherine Carras catherine.carras@univ-grenoble-alpes.fr
- Amari Nassima amarinassima3@gmail.com Université d'Alger 2
- HOUDA AKMOUN houdaakmoun@yahoo.fr Université de Blida 2
Références bibliographiques
- Tangri, Roger K, The Rise of Nationalism in Colonial Africa: The Case of Colonial Malawi, Cambridge University Press, 2009.
- Williams, Donovan, African Nationalism in South Africa: Origins and Problems, Cambridge University Press, 2009.
- Gray, Hazel and Khan, Mushtaq (2010) Good governance and growth in Africa: what can we learn from Tanzania? In: Padayachee, Vishnu, (ed.) The Political Economy of Africa. Routledge, London, UK, pp. 339-356
- Paul Tiyambe Zeleza (2006) The disciplinary, interdisciplinary and global dimensions of African studies, International Journal of African Renaissance Studies - Multi-, Inter- and Transdisciplinarity, 1:2, 195-220