Página inicialLe surréalisme et les Amériques : nouvelles perspectives historiographiques

Le surréalisme et les Amériques : nouvelles perspectives historiographiques

Surrealism and the Americas: new historiographical perspectives

El surrealismo y las Américas: nuevas perspectivas historiográficas

Atelier thématique du Congrès bi-annuel de l’Institut des Amériques

Thematic workshop of the bi-annual Congress of the Institut des Amériques

Taller temático del Congreso bianual del Instituto de las Américas

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Publicado terça, 09 de julho de 2024

Resumo

À l’heure où l’on célèbre la parution du premier Manifeste du surréalisme (1924), il convient en effet de revenir sur une longue tradition historiographique qui envisage l’aventure collective du surréalisme comme exclusivement française (si ce n’est parisienne), d’entre-deux-guerres et centrée autour de la figure charismatique d’André Breton. Par l’exemple des Amériques, nous souhaitons proposer une nouvelle définition théorique du mouvement au profit de ses variations et application spécifiques pour mieux questionner les notions de centre, de périphérie, d’héritage ou de filiation et ainsi faire émerger de nouveaux acteurs – et actrices – du surréalisme global.

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Congrès 2025 Institut des Amériques

 Visant à favoriser les approches interdisciplinaires, le congrès de l’Institut des Amériques (IdA) réunit, tous les deux ans, des intervenants spécialistes des États-Unis, du Canada, de l’Amérique latine et des Caraïbes.

Une liste complète des congrès passés est en ligne. En 2023, le Congrès s’est tenu en juin à Lyon, à l’université Lumière Lyon 2 et à l’université Jean Moulin Lyon 3. En 2025, c’est le Campus Condorcet, à Aubervilliers, qui a été retenu pour le déroulement de cette manifestation scientifique du 1er au 3 octobre.

Le conseil scientifique du Congrès IdA 2025 a sélectionné 12 thématiques d'ateliers. Vous pouvez y déposer dès à présent vos propositions de communication pour que les coordinateurs de chaque atelier puissent par la suite en sélectionner 5.

Argumentaire

L’histoire qui lie le surréalisme au continent américain est une histoire construite sur le long terme, faite de projections, d’idéalisations, parfois aussi, de frustrations. Dès les années 1930, le « Nouveau Monde » exerce une véritable fascination sur les artistes surréalistes qui s’intéressent aux cultures dites « primitives » depuis l’Alaska jusqu’à la Terre de Feu. Néanmoins, la Seconde Guerre mondiale et l’exil de nombreux intellectuels européens à New York, Mexico ou Haïti marquent un point de rupture et inaugurent la convergence inédite du surréalisme avec les Amériques.

Il semble dès lors nécessaire d’interroger les conditions de circulation, de réception et de redéfinition du mouvement à l’aune de son internationalisation : de quelle manière les artistes locaux renégocient-ils les principes fondamentaux du surréalisme ? Comment se positionnent-ils vis-à-vis du mouvement ? À l’inverse, dans quelle mesure la rencontre avec le continent assure-t-elle un renouvellement des formes et de la pensée surréaliste ? L’objectif de cet atelier thématique serait d’étudier la richesse des expressions et des manifestations du surréalisme outre-Atlantique, et d’explorer les nombreux lieux où s’est écrite l’histoire du mouvement dans une perspective à la fois transhistorique et transnationale.

Cette réflexion porterait tant sur l’émergence spontanée de nouveaux groupes et mouvements artistiques – à l’exemple du mouvement Anthropophage brésiliens, de la Mandrágora chilienne, des Automatistes québécois ou du Groupe de Chicago –, que sur des personnalités dont la trajectoire condense ces enjeux de circulation tels que le poète péruvien César Moro, le surréaliste afro-américain Ted Joans ou l’artiste hongroise naturalisée chilienne et canadienne Susana Wald.

À l’heure où l’on célèbre la parution du premier Manifeste du surréalisme (1924), il convient en effet de revenir sur une longue tradition historiographique qui envisage cette aventure collective comme exclusivement française (si ce n’est parisienne), d’entre-deux-guerres et centrée autour de la figure charismatique d’André Breton. Par l’exemple des Amériques, nous souhaitons proposer une nouvelle définition théorique du mouvement au profit de ses variations et application spécifiques pour mieux questionner les notions de centre, de périphérie, d’héritage ou de filiation et ainsi faire émerger de nouveaux acteurs – et actrices – du surréalisme global.

 Composition du dossier

- Titre

- Argumentaire (4000 signes maximum)

- 5 mots-clés

- Notice bio-bibliographique de quelques lignes

- Coordonnées du.de la candidat.e

Pour déposer votre dossier, rendez-vous sur le site Internet du Congrès 2025. Vous y retrouverez l’appel à communications complet et le guide de dépôt. Nous acceptons des communications en français, anglais, espagnol et portugais.

Date limite le 15 juillet 2024

Organisation 

  • Célia Stara (Université Paul-Valéry Montpellier 3)
  • Brianna Mullin (University of Toronto).

Locais

  • Campus Condorcet - 8, cours des Humanités
    Aubervilliers, França (93)

Formato do evento

Evento apenas no local


Datas

  • segunda, 15 de julho de 2024

Palavras-chave

  • Surréalisme, Amériques, XXe siècle, historiographie

Contactos

  • Célia Stara
    courriel : celia [dot] stara [at] gmail [dot] com
  • Brianna Mullin
    courriel : brianna [dot] mullin [at] mail [dot] utoronto [dot] ca

Fonte da informação

  • Célia Stara
    courriel : celia [dot] stara [at] gmail [dot] com

Licença

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Para citar este anúncio

« Le surréalisme et les Amériques : nouvelles perspectives historiographiques », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado terça, 09 de julho de 2024, https://doi.org/10.58079/11zgg

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