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La sociologie à l’épreuve du vide

« Sociologie et sociétés » (automne 2025)

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Published on Wednesday, July 24, 2024

Abstract

La sociologie a constitué un savoir d’une grande richesse en développant une approche du social à partir de ses « pleins ». Ces pleins peuvent être conceptualisés sous la forme de relations, de représentations, de cadres, de dispositions, d’actions. À un niveau macro-social, ces pleins prennent les formes conceptuelles de systèmes, de structures, d’institutions, de champs, etc. Mais, qu’advient-il lorsque ces « pleins » viennent à faire défaut dans les données recueillies par l’enquête ? Quel regard sociologique les chercheurs portent-ils sur les situations de non-action, celles où ne s’expriment pas de « sens visés » ou d’engagements ; celles où aucune activation de dispositions ne semble repérable ; celles dont on ne peut pas déduire de système consistant, etc. ? Dès lors, cet appel à contributions propose de réexaminer la place du « vide » dans le social et dans le regard sociologique.

Announcement

Argumentaire

La sociologie a constitué un savoir d'une très grande richesse en développant une approche du social à partir de ses "pleins". Les chercheurs recherchent ainsi les manifestations du social avant tout dans des contenus de pensée, de croyances et d’action. Ces pleins peuvent être conceptualisés sous la forme de relations, de représentations, de cadres, de dispositions, d’actions consistantes et ce dans toutes les sphères sociales. À un niveau macro-social, ces pleins prennent couramment, dans l’esprit du sociologue, les formes conceptuelles de systèmes, de structures, d’institutions, de champs, etc. Mais, dans cette perspective, qu’advient-il lorsque ces « pleins », ces êtres conceptuels dont le sociologue peuple le social, viennent à faire défaut dans les données recueillies par l’enquête ? Quel regard sociologique les chercheurs portent-ils sur les situations de non-action, celles où ne s’expriment pas de « sens visés » ou d’engagements ; celles où aucune activation de dispositions ne semble repérable ; celles dont on ne peut pas déduire de système (d’action ou de relation) consistant, etc. ?

L’hypothèse qui donne sa raison d’être à cet appel à contributions est que les sociologues ont tendance soit à minorer l’importance d’un tel vide dans la vie sociale, soit à réduire a priori ce vide à des « dysfonctionnements », à des « pathologies » ou en tout cas à des « manques », des défauts du social. Dans le premier cas, en minimisant l’importance du vide dans le monde social, la sociologie peut avoir parfois tendance à produire des descriptions manquant de réalisme (car tronquées) du social : nous pouvons ainsi faire l’hypothèse que nos vies ne sont pas toujours analysables à travers les prismes de l’action (et de ses logiques), de l’intentionnalité, de la rationalité (qu’elle soit instrumentale, axiologique, dramaturgique, etc.), de l’activation de dispositions, etc. Et elles ne « baignent » pas toujours non plus dans des structures sociales, des systèmes dynamiques ou des réseaux sociaux, etc. Dans le second cas, en expliquant ce vide « de l’extérieur » (comme résultant d’un défaut, manque, dysfonctionnement du social), la sociologie tend à faire de ce type de situation des « boîtes noires » ; elle ne les étudie pas en propre, mais comme un « effet négatif de » mécanismes sociétaux, contribuant ainsi d’ailleurs, et de manière in fine paradoxale, à y réinjecter du plein. Le vide révèle alors un manque, sinon une carence, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie négative plus ou moins explicite ayant largement cours au sein des sciences sociales. On observe cette conceptualisation du « vide » très tôt dans l’histoire de la pensée sociologique, notamment à travers la notion d’anomie (Durkheim, 1897), laquelle désigne en premier lieu une absence de normes et de règles, mais également et plus largement une absence de sécurité, de solidarité, d’intégration (Besnard, 1987 ; Baudelot et Establet, 2006). Dans une tout autre perspective, une théorisation forte du « vide » est également à l’œuvre chez les chercheurs dits « post-modernes », attelés à concevoir les conséquences sociales, cognitives, existentielles de la crise des grands récits de la modernité (et des pensées totalisantes), ceux-là même qui faisaient de l’histoire de l’humanité une marche vers l’émancipation. Le vide comme reflet d’un dysfonctionnement du social a, pour exemple, été décrit comme un « vide idéologique » caractérisant une société en défaut de grands projets collectifs (Lipovetsky, 1983), lequel confronterait les sujets à des « vies vides », dans lesquelles ils seraient obsédés par le désir d’exister dans le regard d’autrui (Godart, 2023). Selon le même mode de raisonnement en termes de dysfonctionnement du social, mais dans une perspective sensiblement différente, le vide a par ailleurs été appréhendé comme l’expérience funeste de « résonances vides » et muettes dans un monde dévitalisé, au contraire d’une relation au monde responsive et résonante (Rosa, 2018). Enfin, le vide a pu être déduit de l’inefficacité ou de l’impuissance de la socialisation elle-même, à travers toutes ces situations, que les mondes sociaux contemporains semblent multiplier, où les pleins plus ou moins intériorisés (dispositions) ne sont pas absents, mais s’avèrent en réalité tellement décalés par rapport aux structures sociales objectives, qu’ils se vident de leur potentiel d’activation (Bourdieu, 2002). Tout se passe alors comme si, le sociologue, en sondant les vides du social, pouvait y déceler en quelque sorte l’ombre des pleins, refoulés par des rapports de domination eux-mêmes invisibles (Bourdieu, 2004).

Dès lors, en complément d’une approche dominante du social à travers ses « pleins », qui a manifesté et continue à manifester toute sa puissance explicative, le présent appel à contributions propose de réexaminer la place du "vide" dans le social et dans le regard sociologique. Si le vide correspond à des situations sociales de toutes sortes que le sociologue ne peut pas traduire sociologiquement en des prédicats peuplés, pleins des êtres sociologiques classiques (actions, sens visé ou pratique, interaction, normes, rôles, système, structure, etc.), comment appréhender de telles situations qui sont vides de ces êtres conceptuels familiers aux sociologues et ce sans les appréhender systématiquement ou forcément comme le signe d’un défaut ou d’un dysfonctionnement du social ? Pour ce faire, sont attendues, sans aucune restriction en termes de d’objets empiriques, de cadres théoriques ou de choix méthodologiques, des propositions qui pourraient s’inscrire dans l’un ou plusieurs des axes suivants.

Axes

Axe 1. Pour une phénoménologie sociale des expériences sociales du vide

Comment faire face à cet obstacle épistémologique que représente le vide du social ? Si on retient l’idée de Berthelot (1996) selon laquelle l’analyse sociologique d’un ensemble de données X équivaut à passer d’un langage de description de X (par exemple celui des acteurs) à un autre (celui du sociologue), une première voie consiste à s’intéresser aux expériences que les acteurs eux-mêmes décrivent (ou ressentent) comme vides (d’action, de sens, de normes, d’ordre, etc.).

Sont donc attendues des propositions visant à examiner les expériences du "vide" en tant que telles du point de vue des acteurs. Vide cela pourrait signifier ici en première approximation « l’envers de la norme ou règle sociale » (Lapeyronnie, 2022). L’envers, non pas au sens de la déviance (en tant qu’expérience « contre » la norme), mais au sens de la « non-incarnation de la norme ». En d’autres termes, il s’agirait d’une « expérience sans la norme », mais ayant néanmoins une dimension sociale.

Des propositions d’articles pourront ainsi porter sur des « descriptions épaisses » (Geertz, 1973) de ce qui se manifeste, aux yeux des acteurs eux-mêmes, comme comportant une part de vide : l’ennui, l’attente, l’expérience sociale des « temps morts », le désœuvrement, l’errance, le détachement, l’abandon, la nostalgie, la rêverie, la flânerie, le flottement, le doute, la solitude, le renoncement, le vide lié à un changement de vie délibéré (faire le vide), ou induit par une rupture, à une dépossession, le manque, l’absence ? Ces différentes expériences empiriques peuvent être considérées comme autant d’entrées, pour concevoir le « vide ».

Par ailleurs, et afin de tenter d’appréhender cette part de vide dans l’expérience des acteurs, les contributions pourraient aussi la penser dans ses tensions avec sa part de « plein ». Ainsi qu’en est-il des rapports entre expérience du vide et « action » ou « engagement mondain » ? A première vue, ces deux dimensions semblent antagonistes, mais des propositions pourraient aussi explorer leurs rapports ambivalents, voire paradoxaux par exemple : la routine comme ce qui autorise la rêverie éveillée voire la fuite dans un monde imaginaire ; le renoncement, le détachement, le « vivre sans » comme logique, voire stratégie, de distinction identitaire ; l’errance entre non-sens (tourment) et quête de sens (la réalisation de soi par l’aventure) ; la tension ressentie entre un désir d’évasion à l’égard de « trop-pleins » normatifs (contraintes, injonctions, attentes sociales) et l’aversion pour la vacuité expérientielle suscitée par le modèle de l’individu « entrepreneur de lui-même » et le culte de la performance (Ehrenberg, 1995).

Enfin, certaines de ces expériences du vide, marquées indubitablement par des manques (d’envie, d’imaginaire, d’illusio, d’opportunités, de prises), ne sont-elles pas parfois les bulles où s’élabore, de manière silencieuse et invisible, une infra-critique sociale tissée de bribes de mécontentement, de contestations, de rêves de mondes alternatifs, etc. ?

Une autre piste d’investigation pourra réinscrire ces expériences du vide dans leurs dimensions (ou coordonnées) tant spatiales que temporelles et corporelles. Des propositions peuvent ainsi coupler une approche du vide comme intériorité (à travers les affects et émotions ressentis) et comme physicalité (expériences corporelles, dimension incarnée et spatiale du vide). A titre d’exemple, on peut penser à l’ennui, qu’il s’agisse de celui des écoliers, des malades mentaux ou des travailleurs (Goffman, 1968 ; Demailly, 2011), comme forme d’existence paradoxale, mais consistante et essentielle face au mandat que s’octroient les institutions correspondantes et qu’elles imposent aux individus, dans la durée. Ou encore la recherche active du vide pourrait se comprendre à l’aune des processus d’accélération de nos sociétés et à leurs traductions sur nos corps et nos esprits. Des expériences contemplatives, de mise en retrait, de lâcher-prise (telle la notion de Niksen aux Pays-Bas notamment), peuvent ainsi s’interpréter comme soustraction de soi aux prescrits sociaux à travers la production d’espace-temps qualifiés de « bulle », de « parenthèse », d’ « îlot».

Axe 2. Les vides du social. Quelles ontologies… et quelles méthodologies ?

Un second angle d’approche (complémentaire du premier) pourra être résolument théorique et porter sur l’ontologie du social. Sont ici attendues des contributions interrogeant les langages de description sociologiques eux-mêmes, ainsi que les processus associés de conceptualisation des données, du point de vue de leurs possibilités en matière d’appréhension du vide.

À première vue, les concepts classiques de notre discipline paraissent peu adaptés pour appréhender, analyser et interpréter le vide social. Ainsi, à titre d’exemple, les sociologies de la socialisation procèdent de cette tradition qui consiste à privilégier l’étude des « pleins » du social. Les sociologues postulent ainsi que les humains sont des « êtres pour la socialisation », dont le destin et la propension sont d’être institués (emplis) par le social. Il y a certes une multitude de variations et de controverses dans la conceptualisation des processus de socialisation. Mais tous sont d’accord sur cette idée d’un social qui se dépose dans l’individu. La situation est similaire pour les sociologies des structures ou des systèmes sociaux. Pour autant, les concepts fondateurs de notre discipline ont-ils dit leur dernier mot ? Dans la mesure où les « pleins » nous constituent en tant qu’êtres sociaux, qu’y a-t-il alors de social dans les vides ?

Des contributions pourront ainsi s’intéresser aux ressources insoupçonnées de certains concepts disciplinaires centraux (polymorphes pour parler comme Passeron (1991)) pour appréhender ces formes sociales du vide. Ainsi, diverses traditions de recherches semblent accorder au vide une place dans la structuration du social. Et ce, notamment en en considérant la dimension réflexive. On peut ainsi songer à la sociologie des réseaux, via en particulier la notion de « trou structural » (Burt, 1992 ; Lazega, 2007). On peut également penser à la sociologie pragmatique, en tant qu’elle considère l’attachement au monde comme quelque chose qui ne va pas de soi, impliquant un travail, un accordage, une coordination. Dès lors, le vide pourrait-il constituer une modalité problématique d’attachement au monde pour les acteurs (Latour, 2012) ? Le vide pourrait-il être appréhendé comme une composante de certains régimes d’engagement, par lesquels les êtres sociaux se rendent disponibles à l’évènement, à l’émergent, et tout ce qui arrive par le « monde » (Boltanski, 2009) ? Dans les théories structuralistes aussi, la place du vide pourrait être réfléchie, puisque ce qui fait la structure sociale (comme « plein »), ce sont de purs rapports (de différence ou d’équivalence) entre des termes dont le contenu substantiel n’est, au fond, pas déterminant (Lévi-Strauss, 1958).

Enfin, certains courants de recherche spécialisés peuvent offrir des pistes fécondes pour penser la place et les formes du vide social en forgeant des concepts sténographiques ajustés aux multiples formes et variations du vide dans le social. Sans prétendre aucunement là aussi à l’exhaustivité, on peut citer la sociologie des émotions (qui permet de « dé-pathologiser » en quelque sorte ces expériences du vide (Hochschild, 2017)) ; la sociologie clinique (Doucet, 2018) ; l’anthropologie des mœurs démocratiques (Ehrenberg, 1995) ; la sociologie du sujet (Lapeyronnie, 2022) ou encore des perspectives plus micro-sociologiques (Joseph, 1998), telle la « sociologie du rien » (Scott, 2018). Sont donc attendues des contributions s’inscrivant dans ces types d’approches établies pour en pointer la portée heuristique, les limites, les pistes de dépassement possibles.

Si tous ces sillons sont d’évidence féconds, ils ne sauraient prétendre à l’exhaustivité, tant s’en faut, et ne sont citées ici qu’à titre d’illustrations. Le champ des possibles en la matière est évidemment bien plus large et nous invitons chaleureusement l’ensemble des traditions et courants sociologiques à nous soumettre des propositions d’articles. En effet, quelle que soit l’entrée théorique retenue, des propositions d’articles s’intéressant à cette part de la réalité sociale marquée par le « manque ou le peu d’être » pourraient conduire à revivifier un questionnement laissé quelque peu de côté par la sociologie contemporaine, si l’on en croit J.-M. Berthelot (2001), à savoir celui de l’ontologie du social. Etudier les êtres sociaux du point de vue du vide qui les constitue en partie pourrait alors permettre de redéfinir la liste, les qualités, les définitions desdits « êtres sociaux » (Livet et Ogien, 2000).

Seront aussi bienvenues des contributions portant sur les outils d’enquête appropriés à une telle sociologie du vide. En effet, même si l’on retient l’intérêt potentiel d’explorer cette part de vide du social, il n’en demeure pas moins que se dressent malgré tout des obstacles méthodologiques. Ainsi, sur quels types de données travailler et comment les recueillir ? Il paraît par exemple difficile de « faire parler » frontalement les individus, dans le cadre d’un entretien, de ces aspects en creux de leur expérience. Faut-il alors les aborder de biais, en l’occurrence en allant chercher dans les plis, les interstices du discours et des actions des individus, cette part « en creux » de leurs expériences (Leclerc-Olive, 1997) ? Mais alors comment observer le vide ? Quels indices, quelles traces peuvent signaler, révéler sa présence-absence en situation d’enquête ? De même comment d’un tableau statistique, voie royale pour objectiver les pleins du social, il peut être fait un usage pour pointer l’existence de vides du social ?

Comité en charge de la sélection des propositions de contribution

  • Frédérique Giuliani, Université de Genève
  • Denis Laforgue, Université Savoie Mont-Blanc
  • David Mélo, Université Savoie Mont-Blanc

Modalités de soumission

Les propositions d’articles sont attendues sous la forme d’un résumé de 300 à 500 mots.

Elles doivent présenter le titre de l’article, la question de recherche et son lien avec la thématique du dossier, le terrain étudié et les principaux résultats (et leurs liens avec un ou plusieurs axes de l’appel à contribution). Elles doivent également inclure le nom et prénom de l’auteur, son statut, son rattachement institutionnel de même que son adresse courriel (e-mail).

Les propositions sont à adresser à :

  • denis.laforgue@univ-smb.fr
  • david.melo@univ-smb.fr
  • frederique.giuliani@unige.che

pour le 30 septembre 2024

  • Les auteurs seront informés par courriel au plus tard le 7 octobre 2024 si leur proposition a été retenue.
  • Les articles (entre 50 000 et 75 000 signes espaces, notes et bibliographie compris) devront être envoyés avant le 15 frévrier 2025.

Références bibliographiques citées

  • Baudelot C. et Establet R., 2006, Le suicide. L’envers de notre monde, Paris, Seuil.
  • Berthelot J.-M., 1996, Les vertus de l’incertitude, Paris, PUF.
  • Berthelot J.-M., 2001, Epistémologie des sciences sociales, Paris, PUF.
  • Besnard P., 1987, L’anomie, Paris, PUF.
  • Boltanski L., 2009, De la critique, Paris, Gallimard.
  • Bourdieu P., 2002, Le bal des célibataires, Paris, Seuil.
  • Bourdieu P., 2004, Esquisse pour une auto-analyse, Paris, Raison d’Agir.
  • Burt R. S., 1992, Structural Holes : The Social Structure of Compétition, Cambridge, Harvard University Press.
  • Demailly L., 2011, « Les nouveaux managements et la question de l’autonomie professionnelle », dans L’Information Psychiatrique, vol. 87, n°6.
  • Doucet M.-C., 2018, « Vivre seul. Une solitude équivoque dans le processus d’individuation contemporain », dans Sociologie et sociétés, vol. 50, n°1.
  • Durkheim E. 1897, Le suicide, Paris, PUF.
  • Ehrenberg A., 1995, L’individu incertain, Paris, Calmann-Lévy.
  • Geertz C., 1973, The Interprétation of Cultures, Basic Books.
  • Godard E., 2023, Les vies vides, Paris, A. Colin.
  • Goffman E., 1968, Asiles, Paris, Ed. de Minuit.
  • Hochschild A. R., 2017, Le prix des sentiments. Au cœur du travail émotionnel, Paris, La Découverte.
  • Joseph I., 1998, La ville sans qualités, La Tour d’Aigues, Ed. de l’Aube.
  • Lapeyronnie D., 2022, L’ennui : l’ombre de la modernité, Rue de Seine Editions.
  • Latour B., 2012, Enquête sur les modes d’existence, Paris, La découverte.
  • Lazega E., 2007, Réseaux sociaux et structures relationnelles, Paris, PUF, coll. QSJ.
  • Leclerc-Olive M., 1997, Le dire de l’évènement biographique, Lille, Presses du Septentrion.
  • Lévi-Strauss C., 1958, Anthropologie structurale, Paris, Plon.
  • Lipovetsky G., 1983, L’ère du vide, Paris, Gallimard.
  • Livet P. et Ogien R., 2000, L’enquête ontologique, Paris, Ed. de l’EHESS.
  • Passeron J.-C., 1991, Le raisonnement sociologique, Paris, Nathan.
  • Rosa H., 2018, Résonance. Une sociologie de la relation au monde, Paris, La découverte.
  • Scott S., 2018, « A Sociology of Nothing : Understanding the Unmarked », Sociology, vol. 52, Issue 1.

Date(s)

  • Monday, September 30, 2024

Keywords

  • social, vide, expérience, ontologie

Contact(s)

  • Denis Laforgue
    courriel : denis [dot] laforgue [at] univ-smb [dot] fr
  • Frederique Giuliani
    courriel : Frederique [dot] Giuliani [at] unige [dot] ch
  • David Melo
    courriel : david [dot] melo [at] univ-smb [dot] fr

Information source

  • Denis Laforgue
    courriel : denis [dot] laforgue [at] univ-smb [dot] fr

License

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To cite this announcement

« La sociologie à l’épreuve du vide », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, July 24, 2024, https://doi.org/10.58079/12337

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