« Nguon », Patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Significations, enjeux et perspectives pour les dynamiques culturelles et le développement durable
Published on Tuesday, July 23, 2024
Abstract
Le Nguon est une célébration dont les origines remontent à la fondation du royaume bamoun par Nchare Yen en 1394. Fête des récoltes à la genèse, elle est devenue, au fil des temps, un moment de célébration ainsi que de valorisation de la culture bamoun. Celle-ci regroupe désormais un ensemble de rituels et d’expressions socioéconomiques et culturelles qui mettent en scène les sociétés secrètes et les acteurs publics pour assurer la bonne gouvernance de la collectivité, la cohésion sociale et le dialogue intra et extra-communautaire. Dans ce contexte, la Fondation NGUON, association porteuse de l’organisation du Nguon, entend mettre l’accent sur la question du Patrimoine culturel immatériel (PCI) dans la cadre de la célébration du Nguon 2024.
Announcement
Colloque international, Foumban, les 04 et 05 décembre 2024
Argumentaire
Le Nguon, Rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun est une célébration dont les origines remontent à la fondation du royaume par Nchare Yen en 1394. Fête des récoltes à la genèse, elle est devenue au fil des temps, un moment de célébration ainsi que de valorisation de la culture Bamoun. Celle-ci regroupe désormais un ensemble de rituels et d’expressions socioéconomiques et culturelles qui mettent en scène les sociétés secrètes et les acteurs publics pour assurer la bonne gouvernance de la collectivité, la cohésion sociale et le dialogue intra et extra communautaire. Aujourd’hui, le Nguon véhicule des valeurs d’ancrage identitaire et de reliance sociale, de liberté d’expression et de reddition des comptes, de solidarité et de résiliences économiques, de dialogue interculturel. Au regard de la diversité de son public et de ses pratiques séculaires, cet élément culturel immatériel est à la fois un festival et une ritualisation de la coutume, du sacré du royaume bamoun, et sa sauvegarde est accompagnée depuis l’époque coloniale à ces jours avec l’avènement de la République du Cameroun (Kpoumie Nchare : 2021).
Interdit en 1924 sous le règne de l’ingénieux Roi Njoya dans un climat d’adversité coloniale, cet évènement traditionnel est viabilisé par Njimoluh Njoya Seidou, 18ème roi de la dynastie. Le Nguon sera alors célébré quatre fois, notamment en 1958, 1963, 1976 et 1985. Sous son successeur Ibrahim Mbombo Njoya, arrivé au trône en 1992, il devient un évènement biennal auquel sont greffées des activités socioculturelles innovantes pour promouvoir le développement de la communauté. En tant qu’élément culturel immatériel justifiant des meilleures pratiques de sauvegarde, summum des traditions de communion et de gouvernance dans la société Bamoun, son impact socioculturel lui a valu d’être inscrit sur la Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité (LRPCIH) le 06 décembre 2023 par le Comité Intergouvernemental pour la Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) réuni en sa 18ème session à Kasane au Botswana, sous l’ombrelle de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO). C’est la victoire de la diplomatie culturelle camerounaise à travers le Ministère des Arts et de la Culture (MINAC) qui a mené le processus pour le compte de l’État du Cameroun, membre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée le 17 octobre 2003 par la Conférence Générale de l’UNESCO. Mais également, la concrétisation et l’aboutissement des efforts de la communauté Bamoun engagés sous son 19ème Roi, Ibrahim Mbombo Njoya, et puis relayés et accomplis par son successeur Mouhammad-Nabil Mforifum Mbombo Njoya, 20ème Roi des Bamoun.
La Convention de l’UNESCO de 2003 susmentionnée propose cinq grands « domaines » dans lesquels se manifeste le patrimoine culturel immatériel à savoir : - les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel ; - les arts du spectacle ; - les pratiques sociales, rituels et événements festifs ; - les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ; - les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel. La délibération de l’Organe d’évaluation sur la candidature du Nguon a noté que cet élément culturel agrège les cinq aspects suscités, d’où son inscription sur la LRPCIH précédée par son classement au patrimoine national[1].
Après une autre interruption en 2020 du cycle des célébrations biennales du Nguon, due à la crise sanitaire de la pandémie du corona virus, la 548ème édition de ce rendez-vous culturel a été convoquée pour la période du 29 novembre au 08 décembre 2024, par Sa Majesté Mouhammad - Nabil Mforifoum Mbombo Njoya. Elle sera la toute première édition sous le règne du 20ème Roi des Bamoun qui a accédé au trône en 2021 et, sous le label de Patrimoine culturel immatériel de l’humanité consécutivement à l’inscription de cet élément culturel sur la LRPCIH.
Dans ce contexte, la Fondation NGUON, association porteuse de l’organisation du Nguon, entend mettre l’accent sur la question du Patrimoine culturel immatériel (PCI) dans la cadre de la célébration du NGUON 2024 placée sous le thème « NGUON, patrimoine culturelle immatériel de l’humanité pour le rayonnement de la culture et le développement durable ».
Le PCI étant l’ensemble des pratiques, représentations, rituels, évènements festifs, savoirs et connaissances traditionnels, ainsi que les artefacts, les objets et espaces qui leur sont associés (Lankarani & Fines ; 2024), la thématique s’impose inévitablement. Il ne pouvait en être autrement, car comme l’indique Francesco Bandarin (2024) le patrimoine est au cœur des défis les plus urgents auxquels est confrontée l’humanité. Pour le Sous-directeur général de l’UNESCO pour la culture, le PCI en tant que source d’identité, est également une ressource précieuse pour renforcer la capacité des communautés à participer pleinement à la vie sociale et culturelle.
En effet, la notion de patrimoine immatériel est de consécration récente. Répandue au début des années 1990, à la suite de la « Recommandation sur la sauvegarde de la culture traditionnelle et populaire » adoptée en 1989, elle va de pair avec une vision plus dynamique du patrimoine inspirée de pays tels que le Japon (Bortolotto, 2006 ; Munjeri, 2004). La Proclamation des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité en 2001 et la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO en 2003 l’ont davantage révélée (Mathieu ; 2016). La Liste Représentative de ce patrimoine s’enrichit chaque année depuis lors, donnant à voir aujourd’hui une diversité impressionnante de traditions. Y sont repris aussi bien des traditions et expressions orales que des arts du spectacle, des pratiques sociales, des rituels et événements festifs, des connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou des connaissances et savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel (Veg & Perrier, 2001). Le Nguon à la satisfaction tout entière de la communauté bamoun et du Cameroun, comme rituel et évènement festif y est depuis la 18ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du Patrimoine cultuel immatériel de l’humanité tenue du 04 au 09 décembre 2023 à Kasane au Botswana.
Aussi, ce colloque a-t-il pour objectifs de :
- Faire ressortir les significations et enjeux de l’inscription du Nguon pour la communauté Bamoun et le Cameroun tout entier, dans le contexte de la décentralisation actuelle et d’appropriation de cette inscription pour sa pérennisation ;
- Développer des réflexions sur la mise à contribution des ressources culturelles pour la définition et l’enrichissement des stratégies de développement local (Département du Noun) et national (Cameroun) conformément à la vision de l’émergence fixée à l’horizon 2035, en combinant exercices de diagnostic synthétique, réflexion critique et prospectives ;
- Explorer les éléments et dynamiques culturelles, pratiques et savoirs endogènes dignes d’intérêt dans l’environnement national et international du Nguon, sur le prétexte de son inscription sur la LRPCIH et sous le prisme du PCI,
- Disposer d’un répertoire de solutions situées, fédérant plusieurs expertises « endogènes et exogènes », en prenant en compte toute la rigueur qu’exige une telle démarche.
Axes
Les propositions de contribution sont assujetties aux axes suivants :
Axe 1 : Nguon : Histoire, mutations et enjeux d’une inscription sur la LRPCIH
- La convention de 2003 sur le patrimoine culturel immatériel ;
- Tradition justice, paix et sécurité sociale ;
- Nguon comme outil de développement du département du Noun ;
- Patrimoine culturel immatériel et gouvernance locale.
Axe 2 : Nguon, spiritualité(s) et croyances ancestrales
- La pharmacopée et les pratiques ancestrales ;
- Le Noun dans la pluralité religieuse ;
- spiritualité (s) et croyances ancestrales ;
- Nwet- kwete, une religion authentiquement africaine.
Axe 3 : Nguon, pratiques ritualisées et promotion des arts
- les enjeux de l’écriture bamum (AKAUKU) ;
- Art(s) oratoire(s) Bamun ;
- Textile, costume et arts du spectacle.
Axe 4 : Dynamiques identitaires et culturelles au service du développement durable
- Contribution pour la paix ou résolution des conflits ;
- Facteur d’intégration et de raffermissement du vivre – ensemble ;
- Moyens de transmission des savoirs, savoir-faire et savoir être ;
- Elément d’incitation au développement des ICC ;
- Développement d’une économie de la culture ;
- Contexte de restitution des biens culturels.
Modalités de soumission
Les propositions de communication doivent s’inscrire clairement dans l’un des axes que l’auteur prendra le soin de préciser. Elles doivent être suivies des résumés qui n’excédent pas 300 mots en français ou en anglais. Les résumés originaux ne s’inscrivant dans aucun des axes sont aussi les bienvenus et entreront dans la rubrique varia.
Toutes les propositions sont attendues à l’adresse : colloque2024@fondationnguon.org
avant le 31 août 2024 à minuit.
Elles comprendront les éléments suivants :
- Titre de la communication ;
- Nom (s) et prénom (s) du/des contributeur (s) ;
- Institution de rattachement ;
- Résumé de la communication ;
- Mots-clés (05)
Calendrier
- Diffusion de l’appel à communication : 1er juillet 2024 ;
- Date limite de réception des propositions de communication : 31 juillet 2024 ;
- Réponse du Comité scientifique aux auteurs : 15 août 2024 ;
- Envoie des textes complets : 20 novembre 2024 ;
- Tenue du Colloque à Foumban : 04 et 05 décembre 2024 ;
- Envoie des textes corrigés pour expertise : 20 janvier 2025 ;
- Publication des actes du colloque : avril 2025
Comité scientifique
Souleymane Bachir Diagne (Université Harvard), Charles Binam Bikoi (CERDOTOLA), Daniel Abwa (Université Protestante d’Afrique Centrale), Annette Angoua Nguea (Université de Douala), Emmanuel Matateyou (Université de Yaoundé I), Martin Elouga (Université de Yaoundé I), Jean Njoya (Université de Yaoundé II), Moïse Moupou (Université de Yaoundé I), Gérard M. Pekassa Ndam (Université de Yaoundé II), Hamadou Adama (Université de Ngaoundéré), Ibrahim Mouïche (Université de Yaoundé II), Raymond Anselme Ebale (Université d’Ebolowa), Ibrahim Ngouhouo, (Université de Dschang), Gabriel Maxime Dong Mougnol (Université de Yaoundé I), Amadou Monkaree Kutnjem (Université de Dschang), Honoré Mimche (Université de Yaoundé II), Cécile Ebosse (Université de Yaoundé I), Célestine Colette Fouellefack Kana (Université de Dschang), Cyril Bienvenu Bela (Université de Yaoundé I), Mamoudou Bouba (Université de Ngaounderé), Roger Mondoué (Université de Dschang), Soulé Muchili Njimom (Université de Yaoundé I), Ibrahim Bienvenu Mouliom (Université de Maroua), Idrissou Njoya (Université de Dschang), Isidore Pascal Ndjock Nyobe (Université de Douala), Ibrahim Moktar Moungande (Université de Yaoundé I), Hanse Gilbert Mbeng Dang (Université de Douala), Laurence Nkakène (Université de Yaoundé II), Pangop Alain (Université de Dschang), Abdoulaye Mfonka (Université de Yaoundé II), Abba Mahamat, (Université de Maroua), Yaya Mountapmbeme Pemi Njoya (Université de Maroua), Jean-Robert Tchamba (Université de Dschang), Paul Animbong (Université de Bamenda), Maryse Nsangou (Université de Yaoundé I), Soulé Pepouna, (Université de Yaoundé I), Vessah Ngouh (Université de Yaoundé I), Manal El Akhdari (ISIC – Rabat), Françoise Raïssa Ntentié (Université de Yaoundé I), Login Colbert Eloundou (Université de Yaoundé I), Pierre-Paulin Atouba (Université de Yaoundé I), Edouard Bokagne (Université de Yaoundé I), Cyril Tollo (Université de Yaoundé I), Christoph Mbida Mindzie (Université de Yaoundé I), Asombang Raymond (Université de Yaoundé I), Rachel Mariembe (Université de Douala), François Bingono Bingono (Université de Yaoundé II), Franck Ogou (EPA – Porto Novo), Ismailou Balde (Guinée).
Comité de lecture
Nsangou Amadou (Université de Maroua), Mariembe Rachel (Université de Douala), Njoya André (Université de Dschang), Nsangou Moustapha Moncher (Université de Yaoundé I), Sinang Joseph Jules (Université de Yaoundé I), Fouapon Alassa (Université de Yaoundé I), Manounma Pefoura Adjara Adéline, (Université de Douala), Ntenjemgnigni Yaya (Université de Maroua), Moumbagna Youssouf-L. (Université de Bertoua), Nchourupouo Mfouapon Mama (Université de Bamenda), Nchare Kpoumié Armand (Université de Dschang), Ayiwouo Mandou Faty M. (Université de Douala), Jie Jie Patrick Romuald (Université de Bertoua), Chamba Nana Mirelle (Université de Dschang), Timma Olivier (Université de Dschang), Medjo Pamphile (Université de Dschang), Bengono Fortune (Université de Dschang), Lili Kemegne Simo (Université de Douala), Banda Pangah Patrick Calvin (Université de Bertoua), Bouba Haman (Université de Maroua), Njikam Moussa (Université de Yaoundé II), Mezop Noumissing Alice (Université de Yaoundé I), Fidessou Sylvestre (Université de Bamenda), Ngapout Arouna (Université de Yaoundé II), Njoya Cédric (Université de Douala), Jean Kamanda (Université de Douala), Mountapmbeme Jean Paul (Université de Dschang), Awounang Francine (Université de Dschang), Njutapwoui Aboubakar Sidi (Université de Maroua), Njoya Abdou Aziz (Université de Yaoundé I), Pana Moussa (Université de Yaoundé II), Linjouom Issofa (Université de Yaoundé I), Mache Bernard Dadié (Université de Yaoundé I), Kombila Kombila Arielle (Université Jean Moulin Lyon III), Dongmo Temgoua Bertrand (Université de Douala), Grégoire Awono (Université de Douala), Pawou Molu Solange (Université Paris Denis-Diderot), Pefoura Samuel (Artiste-Peintre, Guyanne Française), Angoa Zambo Jonathan Therence (Université de Dschang), Mbohou Sylvain (UEMA – Brazil), Machou Pare Adamou (Université de Yaoundé I), Foundikou Ismaël (Université de Yaoundé I), Ateba Ossende (MINRESI).
Comité d’organisation
Moïse Moupou (Université de Yaoundé I), Idrissou Njoya (Université de Dschang), Rachel Mariembe (Université de Douala), Youssouf - L. Moumbagna (Université de Bertoua), Njimogni Njipendi M. Fernand (Université de Yaoundé I) ; un (01) représentant du MINESUP ; un (01) Représentant du MINAC ; un (01) Représentant du MINRESI ; un (01) Représentant du Bureau Régional de l’UNESCO ; un (01) Représentant de l’Université de Dschang ; un (01) Représentant du CERDOTOLA .
Bibliographie indicative
- Adamou N. Njoya et Christraud G. (1985), Mandou Yenou, Photographies du pays bamoun, royaume ouest africain, Munich, Tricksterverlag.
- Bela C et Njoya I. (2015), « Etude morpho-stylistique de l’alphabet de Njoya » in l’écriture du roi Njoya, une contribution de l’Afrique à la culture de la modernité, littérature et savoir, L’Harmattan, Cameroun, 2015, pp 51-60.
- Bortolotto, C. (2006), « La patrimonialisation de l’immatériel selon l’UNESCO », Résumé de la communication présentée le 16 juin 2006 à la Réunion des conseillers à l’ethnologie et des ethnologues régionaux, Mission à l’ethnologie, Dapa, Ministère de la culture, en ligne (http://www.iiac.cnrs.fr/IMG/pdf/ Bortolotto_juin_06.pdf).
- Christraud G. (1984), Les choses du palais, Catalogue du musée du palais bamoun à Foumban (Cameroun), Franz steiner Verlag GMBH-Wiesbaden.
- Favrie, V. (2013), « Les enjeux de la sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel. L’exemple du Centre de la Mémoire de l’Association ouvrière des compagnons du devoir du Tour de France », Mémoire de Master 1 en Histoire et document, Université d’Angers.
- Giguère, H. (2006) « Vues anthropologiques sur le patrimoine culturel immatériel : un ancrage en basse Andalousie » Anthropologie et Sociétés, 30(2), 107–127. https://doi.org/10.7202/014116ar, consulté le 18 mai 2024 à 13h01.
- Jarrassé D et Ligner S. (2017), Les arts coloniaux, circulations d’artistes et d’artefacts entre la France et ses colonies, Editions Esthétiques du divers, Bordeaux.
- Kpoumie Nchare, A. (2021), Le rituel Nguon chez les Bamoun du Cameroun. Enjeux de patrimonialisation stratégies identitaires et ambitions touristiques, Paris, L’Harmattan.
- Lankarani, L., Fines, F. (dir) (2024), Le Patrimoine culturel immatériel et les collectivités infraétatiques, Paris, A. Pedone.
- Loumpet, G. (2003), « Patrimoine culturel et stratégies identitaires au Cameroun, analyse d’un mécanisme intégratif transposé », Enjeux, n° 15, avril – juin.
- Mathieu, C. (2016), « La sauvegarde du patrimoine immatériel de la convention de l’UNESCO au musée », Revue d’ethnologie européenne de la fédération Wallonie – Bruxelles, vol. 5, pp. 45-51.
- MINAC (2020), Arrêté n° 20/0006/MINAC/CAB du 21 février portant classement des Eléments du Patrimoine culturel Immatériel au Patrimoine National.
- Moungande I. A. et Fifen O., « De l’expression identitaire à l’esthétique de la world music : une lecture critique du Bijâ et du Kpwalum chez les Bamoun » in Ebongue A. et Fonkoua P., la Chanson camerounaise : langue(s) et style(s), Lincom.
- Moungande I.A et Fifen O. (2020), « Spectacles vivants et patrimoine culturel au Cameroun : fiche ethnosociologique de quelques performances rituelles » in Martin Elouga, Comprendre les productions culturelles africaines, apports de l’archéologie et des disciplines scientifiques connexes, Editions Universitaires Européennes.
- Moungande I.A. (2020), « Performances, rituelles spectaculaires, inventaire des traditions et le développement local : le cas du Nguon chez les Bamoun », Les Annales de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, N° 22, Nouvelle série, Les grandes Editions pp139-154.
- Moungande I.A. (2020), « Spectacle rituel à visée thérapeutique : le cas du Kenâ chez les Bamoun » in Paul Animbom N, Participatory theatre and therapy, Editions universitaires européennes, pp155-168.
- Njiasse N.A et al. (1984), De Njoya à Njimoluh Cent ans d’histoire bamoun, Editions du palais, Foumban.
- Njock Nyobe I.P. (2017), « Graver et dessiner les colonies pendant l’entre-deux-guerres, les arts du Cameroun vus par Suzanne Truittard » in Jarrassé D. et Ligner S., Les arts coloniaux, circulations d’artistes et d’artefacts entre la France et ses colonies, Editions Esthétiques du divers, 2017, Bordeaux.
- Njoya I. (1952), Histoire et Coutumes des Bamun, Mémoires de l’IFAN, 1952.
- Njoya I. (2020), « Le Mvet, costume d’intronisation chez les Bamum du Cameroun : approche esthétique et anthropologique » in se vêtir et se vêtir au Cameroun : de la gestuelle politique aux expressions socio-patrimoniales du vêtement, Yaoundé, Editions Dinimber et Larimber, 2020, pp81-101.
- Njoya I. (2021), Art bamum et langage de formes, Editions Universitaires Européennes, Norderstadt, Germany.
- Njoya I., « Sens et signification du Ndop chez les Bamum » in Ndop, étoffes des cours royales et sociétés secrètes du Cameroun, Montreuil, Editions Gourcuuf Gradenigo,pp 109-131.
- Nsangou A et Mountapmbeme J.P. (2021) « L’aménagement de la porte des tranchées symbolique de la capitale du royaume Bamun à l’Ouest-Cameroun : entre revitalisation de la mémoire d’un peuple et communautarisation de la vie politico-culturelle », in Mahougnon Kakpo (Dir), Logiques et Rationalités dans les traditions africaines, Les éditions des diasporas, Cotonou.
- Nyoya I. (2022), Dans les couloirs du palais royal bamum, Foumban.
- Pefoura Manoumna A. (2018), le Ngouon et la légitimation du pouvoir en pays bamoun : trajectoire historique et adaptation d’une institution, 1902-2012, Thèse de Doctorat/Ph.D en Histoire, Université de Douala.
- Pefoura Manoumna A. (2020), « La segmentation du pouvoir dans les monarchies africaines : une analyse des koms dans le royaume bamoun », Cahier de l’ENS de Bongor, série A Vol (1)2, décembre.
- Pellas, J-R (2020), Le patrimoine culturel immatériel. Enjeux juridiques et fiscaux, Paris, LGDJ.
- Pevetmi P.A. (2021), « Conflits armés et architecture militaire traditionnelle de l’armée pamom entre le XVIIIe et le XXe siècle », Thèse de Doctorat/Ph. en Histoire, Université de Yaoundé I.
- Tardits C, L’histoire singulière de l’art bamoun, Paris, Maisonneuve.
- Tardits C. (1980), Le royaume bamoun, Armand Colin, Paris, 1980.
- Thierno B. (2005), « Frontières, guerre et paix dans l’Afrique précoloniale : l’exemple des chefferies bamiléké et du royaume bamoun dans l’Ouest-Cameroun », in des frontières en Afrique du XII au XXe siècle, Paris, UNESCO.
- UNESCO (2003), « Convention pour la sauvegarde du Patrimoine culturel », Paris, le 17 octobre.
- UNESCO, « Qu’est-ce que le patrimoine culturel immatériel ? » [Online] https://ich.unesco.org/doc/src/01851-FR.pdf, consulté le 18 mai 2024 à 12h50.
Notes
[1] Arrêté n° 20/0006/MINAC/CAB du 21 février 2020 portant classement des Eléments du Patrimoine culturel Immatériel au Patrimoine National, p. 9.
Subjects
- Africa (Main category)
Places
- Foumban, Cameroon
Event attendance modalities
Hybrid event (on site and online)
Date(s)
- Saturday, August 31, 2024
Attached files
Keywords
- nguon, PCI, développement durable
Contact(s)
- Rachel Mariembe
courriel : rmariembe [at] yahoo [dot] fr - Youssouf L. MOUMBAGNA
courriel : youssouf_laplage1 [at] yahoo [dot] fr
Information source
- FONDATION NGUON FONDATION NGUON
courriel : colloque2024 [at] fondationnguon [dot] org
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« « Nguon », Patrimoine culturel immatériel de l’humanité », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, July 23, 2024, https://doi.org/10.58079/122v8