HomeÊtre jeune en prison. Expériences juvéniles et prises en charge institutionnelles
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Published on Tuesday, July 23, 2024

Abstract

Le projet scientifique de ce dossier consiste à placer les parcours juvéniles des mineur·es en prison au cœur des interrogations, en considérant les manières dont l’âge, le genre, la classe et les rapports sociaux de race font varier les expériences carcérales et plus globalement les trajectoires biographiques de ces jeunes. Il s’agit de s’interroger sur l’articulation entre l’expérience singulière que représente l’incarcération et les rapports sociaux d’âge : les mineur·es détenu·es présentent la spécificité d’être des adolescent·es que l’on encourage à devenir adultes tout en étant enfermé·e∙s. Partant du postulat que l’expérience de la prison ne peut être pensée comme une simple parenthèse dans une trajectoire adolescente, l’objectif de ce dossier est de questionner ce que les conditions d’incarcération produisent sur les parcours juvéniles. 

Announcement

Argumentaire

Les prisons sont régulièrement au cœur de l'actualité, les médias évoquant tour à tour les chiffres de la surpopulation carcérale ou encore les violences et suicides qui surviennent en détention. De nombreux travaux de recherche portent également sur la détention (Le Caisne, 2000 ; Delcourt, 2020 ; Rostaing, 2021 ; Durand 2023, etc.). La place des jeunes au sein de cet univers carcéral reste cependant moins visible.

Même si la part des mineur·es est marginale dans l'ensemble de la population carcérale (environ 1 % de l'ensemble des détenu·e∙s), ces jeunes font l'objet d'une attention particulière de la part de l'administration pénitentiaire : ils et elles sont incarcéré⸱es dans des espaces distincts (quartiers mineurs) ou dans des lieux de détention spécifiques (établissements pénitentiaires pour mineurs), et sont enfermé·e∙s dans des cellules individuelles. Un suivi socio-éducatif rapproché ainsi que des activités régulières sont par ailleurs prévues. Pour autant, leurs conditions de détention restent vivement critiquées par différents observateurs, notamment au regard des besoins fondamentaux de l’enfant (rapports parlementaires, Cour des comptes, Observatoire international des prisons, Contrôleur général des lieux de privation de liberté, etc.).

Depuis la création des EPM et leur ouverture en 2007 dont l’objectif était de rompre avec le fonctionnement des « quartiers mineurs », ailes dans les prisons pour majeurs réservées aux mineurs, plusieurs recherches en sciences sociales ont étudié à la fois ce "nouveau" modèle d'incarcération (initialement conçu comme plus centré sur la dimension éducative de la prise en charge avec un partenariat plus important avec l’Éducation nationale, la Protection judiciaire de la jeunesse et le pôle médical), le travail conjoint des institutions et des professionnel·les en détention (surveillant·es, éducateurs et éducatrices, enseignant·es et professionnel·les de santé) mais aussi les conditions d'incarcération des jeunes et ses effets sur leurs parcours (Bailleau, Milburn, 2014, Chantraine, Sallée, 2013 ; Solini, 2017; Solini et al., 2022).

Les mineur·e∙s incarcéré⸱es, auxquels ce dossier sera consacré, demeurent toutefois très invisibilisé·e∙s, du fait de l’étiquette de « déviant·e » accolée à leur parcours, mais surtout en raison de leur faible visibilité sociale, hors de la prison et des quartiers dans lesquels ils et elles vivent (Le Caisne, 2008). On sait peu de choses sur elles et eux et les données statistiques ne sont pas simples à réunir. Décrit·e∙s bien souvent comme la « minorité du pire » (Elias, 1985) de la jeunesse, les détenu·e∙s mineur·e∙s sont avant tout considéré·e∙s à partir des actes les ayant menés en détention. Nous prenons le parti dans ce dossier de nous intéresser à ces garçons et à ces filles sous un angle autre que celui de leur étiquetage pénal ou carcéral, afin de contribuer à « dé-carcéraliser » la recherche sur les détenu·e∙s. Si les mineur·es peuvent être interrogé·e∙s au sein des lieux de détention, ce sont des thématiques plus larges qui seront privilégiées : la scolarité, la famille, la migration, la santé, le passage à la majorité, la mixité et les rapports de genre, etc.

Ce faisant, ce dossier de la revue SEJED a pour objectif de contribuer à l’analyse des processus de vulnérabilisation des jeunes (sociale, familiale, économique, etc.). Ce champ de recherche porte une attention limitée à ces parcours minoritaires, ceux de mineur·e∙s qui ont bien souvent rompu leurs liens avec différentes institutions (au premier rang desquelles l'école) ou qui se situent à la marge des dispositifs de prise en charge (sociale, sanitaire, professionnelle, etc.). Il s’agira alors de documenter les trajectoires de ces jeunes avant l’incarcération (origine sociale, trajectoire familiale, scolaire, migratoire, expériences de victimation, expériences de la discrimination, parcours de prise en charge à l’Aide sociale à l’enfance, ou par la PJJ en foyer/CER/CEF, etc.) mais également après : quels sont les effets de l’incarcération sur les situations sociale, familiale, scolaire, économique ou judiciaire des mineur·e∙s ? Ce dossier s’intéressera également aux ressources dont les jeunes disposent – ou celles dont ils et elles manquent – pour faire face à l’enfermement : comment s’adapter à l’incarcération, infléchir à ses conditions, voire y résister, pour ne pas les subir entièrement ? 

De même, la sociologie des institutions s'intéresse prioritairement aux parcours institutionnels des jeunes suivi·es par la protection de l'enfance (qu'il s'agisse de l'Aide sociale à l'enfance ou de la Protection judiciaire de la jeunesse), mais finalement peu aux jeunes incarcéré·e∙s (Chéronnet, 2022 ; Chéronnet & al., 2024 ; Couronné, Sarfati, 2022 ; Frechon, Robette, 2013 ; Teillet, 2022). Il s’agit alors de contribuer au chantier de recherche sur les modes de socialisations des jeunes par les institutions (Bordiec 2018), en s’interrogeant sur ce que produisent les conditions d’incarcération sur les jeunes. Dans ce cadre contraint, fermé, comment accompagner des jeunes, privés de leurs libertés, qui peuvent développer une certaine défiance, voire méfiance, à l'encontre des professionnel·les chargé·e∙s de les encadrer ? L'enfermement produit-il des formes particulières de prise en charge, « ajustées » à un public vulnérable captif ? Dans quelle mesure l’accompagnement des mineurs détenus répond-il à ses objectifs de travailler le « sens de la peine » et de prévenir la récidive ?

Enfin, les recherches sur la famille questionnent les phases de décohabitation des jeunes, mais moins souvent les départs précoces et/ou contraints à l'adolescence. Dans des parcours souvent marqués par des ruptures familiales, comment se maintiennent ces liens à distance imposés par l'enfermement ? À l'inverse, on pourra se demander comment l'univers carcéral produit une mise à distance des familles, et notamment des familles populaires ?

Le projet scientifique de ce dossier consiste à placer les parcours juvéniles des mineur·es en prison au cœur des interrogations, en considérant les manières dont l'âge, le genre, la classe et les rapports sociaux de race font varier les expériences carcérales et plus globalement les trajectoires biographiques de ces jeunes. Il s’agit de s’interroger sur l’articulation entre l’expérience singulière que représente l’incarcération et les rapports sociaux d’âge : les mineur·es détenu·es présentent la spécificité d’être des adolescent·es que l'on encourage à devenir adultes tout en étant enfermé·e∙s. Partant du postulat que l'expérience de la prison ne peut être pensée comme une simple parenthèse dans une trajectoire adolescente, l’objectif de ce dossier est de questionner ce que les conditions d'incarcération produisent sur les parcours juvéniles.

Sont donc attendus dans ce dossier thématique de la revue, des articles originaux, qui reposent sur des enquêtes récentes, menées auprès des mineur·e∙s comme des professionnel·les de la détention. Les chercheur·es de toutes les disciplines sont invité·e∙s à contribuer à ce numéro et les contributions internationales seront particulièrement bienvenues.

Elles pourront s’intéresser aux mineur·e∙s incarcéré·e∙s sous différents angles :

  • Leurs expériences carcérales
  • Leurs trajectoires biographiques
  • Les liens familiaux entretenus en détention
  • Les enjeux de leur prise en charge scolaire, éducative ou sanitaire
  • Les enjeux organisationnels et juridiques autour de l’incarcération des mineurs
  • Les rapports sociaux d’âge, de classe, de genre et de race qui se jouent en prison

Coordinatrices et coordinateurs du numéro

  • Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue, chargée d'études et de recherche, Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire, Injep
  • Hugo Bréant, sociologue, chargé d'études et de recherche, Injep
  • Isabelle Lacroix, sociologue, maîtresse de conférences, Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines
  • Alice Simon, sociologue, responsable du pôle recherche, Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) 

Modalités de soumission

Les propositions d’article (1 page maximum) préciseront la problématique de l'article, la méthodologie de recherche, la nature des données analysées et les grandes lignes de l’argumentaire proposé.

Elles sont à envoyer par courrier électronique au format doc aux coordonnatrices et coordinateurs du numéro et à la rédaction en chef de la revue aux adresses suivantes :

  • yaelle.amsellem-mainguy@jeunesse-sports.gouv.fr
  • hugo.breant@jeunesse-sports.gouv.fr
  • isabelle.lacroix@uvsq.fr
  • alice.simon@justice.gouv.fr
  • helene.cheronnet@justice.fr

avant le 15 septembre 2024. 

  • Un accusé de réception sera adressé en retour.
  • Une réponse sera faite aux auteurs et autrices au plus tard à la fin du mois d’octobre 2024.
  • L’envoi des premières versions des articles acceptés devra se faire au maximum pour le 15 décembre 2024.
  • La publication finale aura lieu au printemps 2025.

Politique d’évaluation

Après sélection par le comité de rédaction, les textes reçus sont soumis anonymement à l’appréciation de deux lecteurs désignés au sein du comité scientifique. Les lecteurs remettent un rapport d’évaluation comportant un avis (acceptation en l’état, rejet, ou demande de remaniement). Le comité de rédaction réceptionne les rapports d’évaluation puis informe l'auteur, sous une forme anonymée, des avis et commentaires des lecteurs et de la décision ; en cas d'avis contradictoires, il met en place un dispositif d’arbitrage. Le comité de rédaction décide de l'acceptation définitive des articles en fonction de la conformité des modifications aux demandes faites.

Bibliographie indicative

  • Amiel M., 2018, Une adolescence entre les murs : l’enfermement dans les limites de l’éducatif, du thérapeutique et du répressif, Rapport d’information du Sénat n°, 726 (2017-2018).
  • Amsellem-Mainguy Y., Coquard B., Vuattoux A., 2017, Sexualité, amour et normes de genre. Enquête sur la jeunesse incarcérée et son encadrement, Paris, INJEP Notes & Rapports.
  • Amsellem-Mainguy Y., Lacroix I., 2023, Avoir 18 ans en prison. Devenir adulte derrière les barreaux, INJEP Notes & Rapports /rapport d'étude.  
  • Bailleau F., Milburn P., 2014, « Éduquer les mineurs en milieu carcéral en France. Innovations institutionnelles et tensions professionnelles », Déviance et société, no 2, vol. 38, p. 133-156.
  • Bailleau, F. & Milburn, P. (2014). Éduquer les mineurs en milieu carcéral en France: Innovations institutionnelles et tensions professionnelles. Déviance et Société, 38, 133-156. https://doi.org/10.3917/ds.382.0133
  • Basson JC, Solini L, Yeghicheyan J (dir.) et al., 2020,D'une institution de prise en charge à l'autre. Une étude exploratoire des socialisations institutionnelles des mineurs sous-main de justice, Centre de recherches sciences sociales sports et corps (CRESCO), 240 p.
  • Benec’h-Le Roux P., 2006, « Les rôles de l’avocat au tribunal pour enfants », Déviance et Société, no 2, vol. 30, p. 155-177.
  • Bernard P.Y. « Ce que le décrochage nous dit des parcours scolaires », Revue française de pédagogie, vol. 211, n° 2, 2021, p. 5-10.
  • Bessin M., Vuattoux A., 2016, « Les rapports d’âge dans les pratiques judiciaires. L’expérience institutionnelle des jeunes filles confrontées à la justice », Agora débats/jeunesses, no 74, p. 101-112.
  • Blanchard V., 2019, Vagabondes, voleuses, vicieuses. Adolescentes sous contrôle de la libération à la libération sexuelle, Paris, Bourin.
  • Bony L., 2015, « La prison, une “cité avec des barreaux” ? Continuum socio-spatial par-delà les murs », Annales de géographie, no 702-703, p. 275-299.
  • Bordiec S., 2018, La fabrique sociale des jeunes. Socialisations et institutions, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, 178 p
  • Brun S., 2022, « La socialisation raciale : enseignements de la sociologie étatsunienne et perspectives françaises », Sociologie, 13, n°2, https://journals.openedition.org/sociologie/10248
  • Bréant H., Contini L., 2024, L’école en prison. Conditions d’enseignement et expériences scolaires des mineurs détenus, Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ).
  • Cardi C., 2007, « Le contrôle social réservé aux femmes : entre prison, justice et travail social », Déviance et société, n°1, vol. 31, p. 3-23.
  • Contrôleur générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), 2021, Les droits fondamentaux des mineurs enfermés, Paris, Dalloz.
  • Chamboredon J-C., 2015, Jeunesse et classes sociales, Paris, Éditions Rue d’Ulm.
  • Chantraine G. (dir.), 2011, Les prisons pour mineurs. Controverses sociales, pratiques professionnelles, expériences de réclusion, Rapport pour la mission de recherche Droit et Justice, CLERSÉ, Université Lille 1.
  • Chantraine G., Sallée N., 2013, « Éduquer et punir. Travail éducatif, sécurité et discipline en établissement pénitentiaire pour mineurs », Revue française de sociologie, no 3, vol. 54, p. 437-464.
  • Chantraine G; Delcourt L.« Expériences de carcéralité. Sortie de prison, grande pauvreté, hébergement d'urgence », Tempo Social, vol. 31, n°3, 2019, p.37-58.
  • Chéronnet H., 2022, « Carrières » délinquantes et parcours de jeunes en institutions, Rapport de recherche, ENPJJ, Ministère de la justice.
  • Cheronnet H., Fillod-Chabaud A., Leonard T., Hirschelmann A., 2024, Jeunesses en situation de délinquance, parcours, désistance, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 282 p.
  • Delcourt L., 2020, « Prison, rue, foyer : une trajectoire à la croisée du pénal et de l’aide sociale », Sciences & Actions Sociales, 13, p. 82-107. 
  • Dietrich-Ragon P., 2020, « Quitter l’aide sociale à l’enfance. De l’hébergement institutionnel aux premiers pas sur le marché immobilier », Population, no 75, p. 527-559.
  • Dumollard M., 2020, Entrer dans l’âge adulte sous contrainte sociojudiciaire : réception de l’action publique et gouvernementalité dans les parcours des jeunes judiciarisé·e·s au pénal au Québec, Thèse de doctorat, Montréal, ENAP.
  • Durand C., 2023, « Une discipline du vide: Apprendre à attendre en prison », Actes de la recherche en sciences sociales, 250, p. 20-37.
  • Elias N., 1985, « Remarques sur le commérage », Actes de la recherche en sciences sociales, n°60, p. 23-29.
  • Fillod-Chabaud A., Touraut C., 2022, « L’expérience carcérale des mineurs non accompagnés », Cahiers d’études pénitentiaires et criminologiques, no 58, p. 1-20.
  • Lacroix I., Chaïeb S., Dietrich-Ragon P., Frechon I., 2021, « Violence sous protection. Expériences et parcours des jeunes récemment sortis de placement », Document de travail, 263, Paris, Ined.
  • Lacroix I., Vargas Diaz R., Leclair-Mallette I.-A., Goyette M., Frechon I., 2020, Jeunes sortant du système de protection de l’enfance en France et au Québec. Faire face aux difficultés de transition vers la vie adulte via une association d’entraide, Paris, INJEP Notes et Rapports/Rapport d’étude.
  • Laforgue D, Rostaing C (dir.), 2019, Violences et institutions. Réguler, innover ou résister ?, Paris, CNRS Éditions, 254 p.
  • Le Caisne L., 2000, Prison. Une ethnologue en centrale, Paris, Odile Jacob, 400 p.
  • Le Caisne L., 2008, Avoir 16 ans à Fleury. Ethnographie d’un centre de jeunes détenus, Paris, Le Seuil.
  • Lechien M.-H., Siblot Y., 2019, « “Eux/nous/ils” ? Sociabilités et contacts sociaux en milieu populaire », Sociologie [en ligne], no 1, vol. 10, https://journals.openedition.org/sociologie/4749
  • Milhaud O., 2017, Séparer et punir. Une géographie des prisons françaises, Paris, CNRS éditions.
  • Rennes J., 2020, « Conceptualiser l’âgisme à partir du sexisme et du racisme : Le caractère heuristique d’un cadre d’analyse commun et ses limites », Revue française de science politique, no 6, vol. 70, p. 725-745.
  • Ricordeau G., 2008, Les détenus et leurs proches. Solidarités et sentiments à l’ombre des murs, Paris, Autrement.
  • Ricordeau G., 2019, « « Faire son temps » et « attendre »: Temporalités carcérales et temps vécu dedans et dehors », Criminologie, no 1, vol. 52, p. 57-72.
  • Rostaing C., 2021, Une institution dégradante, la prison, Paris, Gallimard.
  • Rostaing C., 2017, « La non-mixité des établissements pénitentiaires et ses effets sur les conceptions de genre : une approche sociologique », in Heullant-Donat I. et al. (dir.), Enfermement III. Le genre enfermé. Hommes et femmes en milieux clos (XIIIe-XXe siècle), Paris, Éditions de la Sorbonne, p. 33-52.
  • Sallée N., 2016, Éduquer sous contrainte. Une sociologie de la justice des mineurs, Paris, EHESS.
  • Sallée N., 2020, « Vingt-cinq ans de politiques publiques du traitement pénal de la jeunesse. Glissement paradigmatique et dissémination d'une logique de contrôle mondialisée», Agora débats/jeunesses, vol. 86, n° 3, p. 97-110.
  • Simon A., 2023, Les effets de l'enfermement sur les mineurs détenus, Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ).
  • Solini L., Yeghicheyan J., Mennesson C., 2022, Les déplacés. Portraits de parcours de jeunes sous main de justice, Nîmes, Champ Social éditions, 288 p.
  • Teillet G., 2021, « Une justice pénale pour mineur·e·s doublement sélective » Déviance et Société, no 45, p. 519-550
  • Veaudor M., 2021, « Pratiques de répartition et gestion de l’ordre : une analyse comparée des décisions d’affectation en prison », Questions pénales, n°2, p.1-4.
  • Veaudor M., 2020, « Catégorisations et pratiques d’affectation en maison d’arrêt », Champ pénal [en ligne], no 20, https://journals.openedition.org/champpenal/11746
  • Vuattoux A., 2021, Adolescences sous contrôle. Genre, race, classe et âge au tribunal pour enfants, Paris, Presses de Sciences Po.
  • Yvorel E., 2007 Les enfants de l’ombre, La vie quotidienne des jeunes détenus au XXe siècle en France métropolitaine, Rennes, Presses Universitaires de Rennes

Date(s)

  • Sunday, September 15, 2024

Keywords

  • Expériences carcérales, trajectoires biographiques, rapports sociaux de gernre, de classe de race, enjeux juridiques et détention des mineurs

Contact(s)

  • alice simon
    courriel : alice [dot] simon [at] justice [dot] gouv [dot] fr

Information source

  • Hélène CHERONNET
    courriel : helene [dot] cheronnet [at] justice [dot] fr

License

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To cite this announcement

« Être jeune en prison. Expériences juvéniles et prises en charge institutionnelles », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, July 23, 2024, https://doi.org/10.58079/122v9

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