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Résilience des communs à l’heure de l’anthropocène

Revue internationale des études du développement n° 259 (2025-3)

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Published on Tuesday, July 30, 2024

Abstract

L’entrée dans le XXIe siècle a été marquée par une multiplication de crises hétérogènes : des conflits armés, des soulèvements populaires, des désastres environnementaux ou encore des épidémies et des famines. La résilience n’est pas un état, mais un processus dynamique lié à la capacité à se relever après un choc ; pour d’autres, elle renvoie à l’agencéité dans la lignée des travaux d’Amartya Sen. Dans ce dossier nous souhaitons réfléchir : 1) aux usages et mésusages du terme résilience dans le champ du développement, 2) en mobilisant les savoirs et savoir-faire comme formes de résiliences dans des pratiques situées 3) pour questionner la gestion des biens communs en tant que nouvelle approche de la résilience 4) en ouvrant vers les mobilisations sociales et les transformations juridiques pensées comme d’éventuels leviers pour la résilience des communs.

Announcement

Argumentaire

L’entrée dans le XXIe siècle a été marquée par une multiplication de crises hétérogènes : des conflits armés, des soulèvements populaires, des désastres environnementaux ou encore des épidémies et des famines. Loin d’être des évènements inédits, elles semblent s’inscrire dans le temps et être presque inhérentes aux systèmes économiques et politiques existants. Ces crises évoluent et se reconfigurent dans un monde interconnecté, voire interdépendant, caractérisé par la circulation rapide des idées, des flux (financiers, médiatiques, marchands et technologiques) et le renforcement des réseaux réticulés (sociaux, politiques, académiques). Qui plus est, les crises se font souvent écho, se répondent, voire se superposent.

Si l’anthropocène apparaissait encore, il y a peu, comme un nouveau découpage temporel caractérisé par le poids surdéterminant des sociétés sur leur environnement global et les écosystèmes qui les accueillent, il va désormais, bien au-delà : le terme, aujourd’hui vulgarisé et médiatisé, traduit l’impossibilité de comprendre la nature sans les actions humaines (et vice-versa) qui la bouleversent et la transforment.

Du fait de l’accélération des effets négatifs des actions anthropiques, ces mêmes sociétés humaines sont confrontées à la nécessité urgente de s’adapter et de construire les transformations nécessaires à sa propre survie. Mais définir les paliers et les modalités de cette trajectoire de transition reste difficile, voire problématique. En effet, si nombre d’adaptations semblent relever d’un registre court-termiste de l’urgence, penser les transformations implique plutôt un agenda stratégique et des politiques participatives structurantes pour exercer des effets de levier indispensable à leur mise en œuvre. Quels sont donc les narratifs, les imaginaires et les stratégies viables à l’heure de l’anthropocène ? Au cœur des situations de crises intriquées et enchevêtrées, depuis plus d’une décennie, la résilience occupe une place à part, à défaut d’être toujours clairement définie et d’être concrétisée.

La notion de résilience irrigue le champ d’analyse et de réponse aux crises globales (Giovalucchi, 2014). Elle est mobilisée par de nombreuses disciplines, courants de pensée et communautés professionnelles, plus particulièrement dans le champ de l’aide au développement, de la sécurité humaine et dans les relations internationales (Rothe, 2017). À bien des égards, au cours de cette décennie, elle a été « mise en projets » par un ensemble d’acteurs et d’institutions avec des ambitions excessives et des résultats mitigés (Janin et Chapus, 2023). Empruntée à l’analyse systémique (Haimes, 2009) par le monde de l’aide, la résilience reste néanmoins une notion dont la définition et l’usage ne font pas consensus (Lallau, 2016 ; Johnson et al., 2023).

La résilience n’est pas un état, mais un processus dynamique lié à la capacité à se relever après un choc (Cyrulnik, 2013) ; pour d’autres, elle renvoie à l’agencéité dans la lignée des travaux d’Amartya Sen (Sen, 1985). Elle peut aussi être comprise comme l’ensemble des changements adaptatifs au cœur de situations critiques. Pour de nombreux auteurs, elle est plurielle, cette capacité s’articulant, dans le temps, autour de pratiques de résistance, d’adaptation et de transformation (Béné, 2012). Elle s’inscrit dans la continuité des pratiques existantes (Ancey, 2017) et apparaît comme la résultante d’une construction, faite d’héritages, de rémanences et d’innovations. Par-là, elle révèle un ensemble de processus économiques et sociaux, allant du registre technique au politique (Pelling, 2011). Elle a un lien fort avec les questions de gouvernance. Au-delà de son rôle instrumental, elle semble aussi être un objet politique à considérer comme tel.

La résilience pose ainsi plusieurs défis : qui doit être résilient ? À quelle échéance ? À quel prix ? Sous quelle forme ? Et face à quoi ? Souvent pensée et mise en œuvre sous l’angle de la responsabilité individuelle (comme capacité à surmonter les difficultés, à encaisser les chocs), la notion est, de facto, conduite à laisser de côté les dynamiques et les actions collectives plus complexes à construire et à reproduire. Cet état de fait a généré débats, discrédits et critiques sur ses origines et son acception néolibérale (Chandler et Reid, 2016) comme « avatar technocratique du monde de l’aide » (Lallau et al., 2018). À la limite, la résilience peut servir à « normaliser l’anormal » (Giacaman, 2020). Qu’en est-il aujourd’hui de sa pertinence et de son caractère « positif » ?

Dans ce dossier nous souhaitons réfléchir : 1) aux usages et mésusages du terme résilience dans le champ du développement, 2) en mobilisant les savoirs et savoir-faire comme formes de résiliences dans des pratiques situées 3) pour questionner la gestion des biens communs en tant que nouvelle approche de la résilience 4) en ouvrant vers les mobilisations sociales et les transformations juridiques pensées comme d’éventuels leviers pour la résilience des communs.

Les auteurs sont invités à s’inscrire dans plusieurs axes et à réfléchir aux différentes réponses, alternatives (et plus rarement stratégies) face aux crises à partir d’études de cas, à plusieurs échelles de temps et d’espace (locale, régionale et globale). Quels sont les usages de cette notion normée par les acteurs de marché et du champ de l’aide et du développement ? Quelles sont les limites de l’usage de la notion de résilience dans les indicateurs chiffrés de mesure devenant un élément paramétrique au service des logiques néolibérales ? Quelles relations se tissent fondamentalement entre savoirs et fabriques de la résilience ? Quels dialogues possibles la résilience engage-t-elle pour penser la viabilité des ressources naturelles et des nouvelles formes de gouvernances ? Quelles innovations les acteurs développent-ils pour construire l’avenir auquel ils aspirent à l’heure de l’anthropocène ?

Autant de questions ouvertes susceptibles d’être nourries par différents terrains de recherches et différentes approches disciplinaires, depuis les stratégies locales aux entrées plus institutionnelles face aux urgences extrêmes et aux crises socio-environnementales. Ces analyses peuvent également être croisées avec des questions de genre, qu’il s’agisse de mobilisations genrées ou des savoirs ou savoir-faires spécifiques.

Axe 1 – La résilience « par le haut » : objet politique et technocratique critique

Dans de nombreux cas, la notion de résilience est venue remplacer l’emploi du terme de « vulnérabilité » (Barroca et al., 2013). Si la vulnérabilité a une connotation négative, la résilience détient une certaine forme de positivité (Holling, 1987) et met l’accent sur les capacités d’adaptation et les possibilités contextuelles inscrites dans le temps présent (Chandler et Coaffee, 2016). Mais qu’en est-il de son caractère opératoire ? L’émergence d’un discours pro-résilience semble être à l’œuvre dans les projets d’aide au développement comme une façon de dissimuler la logique néolibérale et les intérêts des bailleurs (Quenault, 2017). La résilience serait-elle une nouvelle forme d’impératif d’adaptation ou d’injonction technocratique ? Quelles seraient les pistes, à la fois théoriques et pratiques, afin de dépasser cette vision ?

Nous attendons des contributions qui analysent la divergence doctrinale vis-à-vis de la notion de résilience portée par les institutions internationales et celles portées par la société civile et les communautés concernés. En effet, son emploi n’a pas les mêmes connotations dans les narratifs des institutions financières internationales et les récits des organisations paysannes. Ainsi, la Banque mondiale la mobilise dans son nouvel agenda pour « encourager l’action collective et améliorer le bien-être des populations dans des contextes de risque » avec une perspective descendante, performative et métrologique (score de résilience).

En revanche, pour le collectif paysan Via Campesina, la résilience est associée aux enjeux de souveraineté agricole et alimentaire à partir des savoir-faire autochtones, en remettant en cause son acception et sa construction néolibérale (Hall et Lamont, 2013). À cette première distinction, le questionnement (qui est aussi une confrontation) des actions et des politiques de développement à l’aune des défis environnementaux, implique de nombreuses reconfigurations : d’échelles de temps, sans aucun doute, mais plus encore d’échelles d’action. Quels sont les contextes où la résilience, ainsi bornée, n’est pas viable, ni même possible pour les acteurs locaux ?

Axe 2 - Résilience « par le bas » : savoirs, savoir-faire et fabriques des résiliences

Dans cet axe nous proposons d’analyser la production des savoirs et les épistémologies périphériques (subalternes, postcoloniales, décoloniales) pour envisager la résilience “par le bas”. Les analyses produites travailleront préférentiellement sur les capacités à produire du sens et à agir dans des contextes de crise affectant le quotidien immédiat des acteurs. Quels savoirs, savoir-faire traditionnels et actions collectives de résilience sont à l’œuvre dans les sociétés civiles ou locales et les communautés ? Pouvons-nous parler de fabrique de la résilience lorsque les acteurs sociaux « anticipent, absorbent et s’adaptent aux risques liés au climat » (Ulrichs, Slater et Costella, 2019) ? Dans les Andes boliviennes par exemple, plusieurs indicateurs sont collectés, produits et mobilisés par les paysans leur permettant de diagnostiquer le climat, d’anticiper le temps et donc d’adapter les activités agricoles (Mamani Gomez in Nuñez Villalba, 2018).

Nous attendons dans cet axe des propositions qui abordent les différentes formes de résilience au pluriel, de manière située et pratique. Par exemple, au Sahel face aux instabilités climatiques croissantes, les acteurs cherchent à en tirer le meilleur parti grâce à leurs relations sociales (hospitalité, partage de points d’eau, etc.), leurs techniques, leurs savoir-faire (Ancey, 2017). Cela est vrai également dans d’autres aires géographiques où les acteurs locaux soulignent leur inscription dans des réseaux familiaux, communautaires et des droits coutumiers qui leur permettent de faire face aux impératifs climatiques, écologiques et/ou agricoles (Folke, 2006). Le Haut-Atlas en est une autre illustration (Mahdi, 2022), où les savoirs et les savoir-faire autochtones de gestion des ressources naturelles ont permis aux communautés paysannes d’assurer leur souveraineté alimentaire.

Les propositions d’articles pour cet axe chercheront à questionner les usages, les pratiques et à mobiliser les savoirs à partir d’une perspective située et empirique, notamment à partir d’une méthode ethnographique.

Axe 3 – La gestion des communs pour une nouvelle approche de la résilience

Cet axe met l’accent sur la gestion des communs prenant en compte, de manière concomitante, les dimensions politique, sociale et environnementale. La notion de « commun » désigne ici un « système social dans lequel les ressources sont partagées par une communauté d’utilisateur·rices/producteur·rices, qui définissent également les modes d’utilisation et de production, de distribution et de circulation de ces ressources à travers des formes de gouvernance démocratiques et horizontales » (De Angelis et al., 2014). De récents travaux font justement le lien entre l’étude des communs et la résilience. Ils mêlent les concepts de care, de régénération et de résilience (Petrescu, 2022) pour étudier les enjeux d’accaparements de biens communs et les capacités d’adaptations des populations face à l’économie néolibérale (Haller, 2019).

Les propositions d’article pourront notamment porter sur les formes de gouvernance collaborative et participative comme clé de construction de la résilience, qu’il s’agisse d’actions portées par les sociétés locales comme se déroulant à l’interface avec les projets de développement déployés (Janin et Chapus, 2023). Quelles gouvernances sont envisageables sur le long terme face aux défis du changement climatique ? Des formes plus participatives, coopératives, voire inclusives de gestion des ressources naturelles, sont-elles de nature à favoriser la construction de certaines formes de résilience ? Les communs pourront-ils résister aux effets déstabilisateurs et potentiellement dévastateurs du dérèglement climatique alors même qu’ils peinent déjà à être reconnus et portés ?

Pour Ostrom (1990), le système idéal de gouvernance des communs devrait être résilient au sens où il n’obère pas leur devenir ni celui de sociétés. Mais la notion de communs considère les ressources naturelles comme un bien collectif ; elle reste polysémique et fait débat. A contrario, toute forme d’auto-organisation ne promeut pas nécessairement l’idéal de commun (Le Gouill et Poupeau, 2020). Pire, en cas de fortes tensions autour du nexus ressources-sociétés – comme les barrages, les constructions de routes, les extractions minières ou encore l’agriculture intensive – les populations locales peuvent perdre leur capacité de gestion des ressources naturelles (Moreira, 2016). Dans de tels contextes, comment les acteurs se mobilisent-ils pour (re-)penser la gestion des communs ?

Axe 4 – Mobilisations sociales et transformations juridiques : un levier pour la résilience des communs ?

Ce dernier axe porte sur les relations tissées entre actions collectives, revendications autochtones, mobilisations locales et les formes de résilience. Il s’agit de questionner ici les conséquences juridiques portant sur les communs à l’issue des mobilisations. Comment ces dernières participent-elles à la transformation des cadres juridiques ou à leur contestation face au renforcement des défis environnementaux ?

Ceci impose sans doute de sortir d’une approche utilitariste et extractiviste vis-à-vis des ressources (Svampa, 2019) à l’instar de l’ontologie naturaliste (Descola, 2005). Certaines avancées institutionnelles ont précisément octroyé à l’environnement un véritable statut juridique. En Équateur, la Constitution de 2008 a développé un droit de la nature (Landivar et Ramillien, 2013). En 2010, l’État bolivien a également intégré dans sa législation la Madre Tierra comme ensemble des entités non-humaines : animaux, végétaux, ressources naturelles et esprits. Plus récemment encore le parlement de Nouvelle-Zélande a reconnu la personnalité juridique du fleuve Whanganui suite aux revendications autochtones Maoris (David, 2017). Ces actes de résistance et de revendication peuvent-ils être considérés comme l’expression d’une forme de résilience ou appellent-ils à d’autres dynamiques de changement ?

La résilience doit-elle se résumer – et se résigner – à n’être qu’une forme passive d’adaptation au changement ou peut-elle être pensée et construite en associant des formes de résistance et de transformation politique, juridique, sociale ? Cet axe questionnera également l’efficience de ces cadres juridiques et leurs limites à l’épreuve des rapports de force.

Modalités de soumission

Les auteur·e·s s’engagent à lire la ligne éditoriale de la Revue internationale des études du développement et s’engagent à respecter la charte éthique.

Le processus de sélection se déroule comme suit selon les dates indiquées dans le calendrier de production ci-dessous :

1- Envoi de la proposition d’article

Les auteur·e·s envoient un résumé, en français, anglais, ou espagnol, présentant le projet d’article en environ 4 000 signes, espaces comprises, soit environ 500 mots ou une page.

Le fichier Word du résumé, intitulé « NOM DE L’AUTEUR-Proposition-259 », comprend :

  • Le titre : court et précis, de 70 signes maximum (avec possibilité d’ajouter un sous-titre)
  • La question de recherche, le cadre théorique, le terrain étudié, les principaux résultats
  • Une bibliographie (hors du décompte des signes).

Un second fichier Word, intitulé « NOM DE L’AUTEUR-Infos » indique de manière exhaustive les noms et prénoms des auteur·e·s, leur discipline, statut, rattachement institutionnel, adresses courriel, l’indication de l’auteur correspondant.

Ces éléments sont indispensables à l’examen de la proposition d’article. L’adéquation de la proposition à l’appel à contributions est vérifiée par les coordinateurs·trices et la rédaction de la revue.

2- Envoi de l’article

Les auteur·e·s dont les propositions d’article ont été sélectionné·e·s à l’étape précédente s’engagent à envoyer une première version de leur article qui doit impérativement correspondre aux normes de la revue, indiquées à cette page : consignes aux auteurs (disponible en français, anglais, espagnol).

Les articles (de 45 000 signes environ, espaces comprises, hors résumé et bibliographie), pourront être rédigés en français, anglais ou espagnol. Ils doivent être originaux. Ils pourront toutefois avoir fait l’objet de communications à un colloque (avec actes), à condition d’être réadaptés au format exigé par la Revue internationale des études du développement.

Les articles sont alors soumis à une lecture en double-aveugle auprès de deux évaluateurs spécialistes et extérieurs à la revue.

Les références citées doivent être présentées selon le format indiqué à cette page : Normes bibliographiques (format APA).

Les propositions d’articles sont à soumettre aux adresses suivantes :

  • Blanc-Ansari@univ-paris1.fr
  • elainemoreiralau@gmail.com
  • rodrigues.ribeiro@gmail.com
  • aitmahdi@gmail.com
  • revdev@univ-paris1.fr

avant le 10 septembre 2024.

Calendrier

Les auteur·e·s s’engagent à respecter le calendrier indiqué par la rédaction.

  • Les propositions d’articles sont à soumettre avant le 10 septembre 2024 
  • Les auteur·e·s présélectionné·e·s par les coordinateur.ice.s et le comité de rédaction seront prévenu·e·s par l’équipe de la revue la semaine du 16 septembre 2024.
  • Les premières versions des articles, conformes aux consignes aux auteur·e·s de la revue, seront envoyées par les auteur·e·s aux courriels précités avant le 18 novembre 2024.
  • Le processus d’évaluation durera quelques mois, chaque article - anonyme - sera soumis à une double lecture aveugle par des relecteurs extérieurs à la revue, experts sur le sujet traité, et la sortie en librairie de ce n° 259 2025-3 est prévue pour novembre 2025.

Comité de coordination

  • Jordie Blanc Ansari (Maîtresse de Conférences en anthropologie à l’IEDES, UMR Développement et sociétés, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne-IRD)
  • Cecilia Rodrigues (psychologue clinicienne, Université Sorbonne Paris Nord, Unité Transversale de Recherche Psychogenèse et Psychopathologie)
  • Elaine Moreira (anthropologue, professeure au département d’études latino-américaines de l’Université de Brasilia, membre de la Commission des questions indigènes de l’association brésilienne d’anthropologie et coordinatrice de l’Observatoire des droits et politiques indigènes)
  • Mohamed Mahdi (sociologue du développement, École Nationale d’Agriculture de Meknes, membre fondateur de l’association Targa-Aide et du Centre de Recherche et d’étude sur les sociétés contemporaines)

Date(s)

  • Tuesday, September 10, 2024

Keywords

  • anthropocène, résilience

Contact(s)

  • Marilyne Efstathopoulos
    courriel : revdev [at] univ-paris1 [dot] fr

Information source

  • Marilyne Efstathopoulos
    courriel : revdev [at] univ-paris1 [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Résilience des communs à l’heure de l’anthropocène », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, July 30, 2024, https://doi.org/10.58079/123ve

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