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Musique et territoires

Recueil thématique du CNMlab, automne 2025

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Published on Wednesday, July 31, 2024

Abstract

Les questions transversales qui structurent cet appel sont les suivantes : quelle est la place de la musique dans les projets culturels de territoires ? Comment la présence ou non d’acteurs de la musique, d’initiatives ou d’infrastructures musicales change-t-elle la dynamique et l’attractivité d’un territoire ? Comment les politiques publiques et les collectivités territoriales accompagnent-elles l’écosystème musical et ses différentes chaînes de valeur ? Comment penser l’avenir des territoires de la musique ?

Announcement

Le CNMlab est le laboratoire d'idées du Centre national de la musique. Au croisement des mondes de la recherche et de la musique, il aborde une grande variété de sujets ayant un impact actuel ou à venir sur le secteur musical. Il se singularise par des expertises et des travaux scientifiques vulgarisés à destination des professionnels et du grand public. Vous pouvez trouver sur notre site http://cnmlab.fr toutes nos publications. 

Le CNMlab publie plusieurs formats; des « ondes courtes » et des « ondes longues » mises en ligne directement sur le site, ainsi qu'un recueil thématique par an. Il lance un appel à contributions pour son prochain recueil à paraitre à l'automne 2025, sur la thématique « musique et territoires » : https://cnmlab.fr/appel-a-contribution/ 

Cet appel s’adresse à des contributrices et contributeurs de tous horizons, français comme internationaux, avec deux principaux profils : des personnalités liées à la recherche (doctorants et post-doctorants inclus), ainsi que des experts issus de la sphère professionnelle. Le CNMlab est ouvert à toute discipline, avec différentes méthodologies et approches, tant qualitatives que quantitatives : l’histoire, la philosophie, l’économie, la sociologie, la musicologie, la gestion, les sciences de l’information, la géographie, l’anthropologie, la statistique, les sciences politiques, les data sciences… Les contributions sont rémunérées. 

Un appel à contribution permanent est aussi en ligne, tout chercheur/ toute chercheure ou expert /experte de la filière musicale peut nous envoyer des propositions de publications. 

Axes thématiques du recueil 

Une étude de la Sacem publiée en 2021 a montré que pour plus de 80  % des personnes interrogées, les activités liées à la musique sont essentielles à la fois pour le bien–être des habitants, pour le dynamisme des centres-villes et pour l’attractivité d’un territoire. Néanmoins, le concept de territoire ne renvoie pas à un périmètre géographique prédéfini. Ses frontières peuvent tout autant correspondre à un découpage politique qu’à des pratiques et à des imaginaires plus mouvants. Dans le prochain recueil du CNMlab, nous nous intéressons au territoire en tant qu’espace d’expérimentation sociale, délimité par les acteurs qui lui donnent sens sur le terrain. 

Les questions transversales qui structurent cet appel sont les suivantes :

Quelle est la place de la musique dans les projets culturels de territoires  ? Comment la présence ou non d’acteurs de la musique, d’initiatives ou d’infrastructures musicales change-t-elle la dynamique et l’attractivité d’un territoire  ? Comment les politiques publiques et les collectivités territoriales accompagnent-elles l‘écosystème musical et ses différentes chaînes de valeur ? Comment penser l’avenir des territoires de la musique  ? 

Toute proposition de sujet se rapportant à ces problématiques est la bienvenue  ; le plan ci-dessous est présenté pour aiguiller les contributeurs et contributrices. 

Observer, décrypter et mesurer la cohésion territoriale  

La question de la cohésion territoriale, telle que définie par le traité de Lisbonne en 2007, implique une volonté politique de réduire les écarts de richesse entre territoires à l’échelle européenne. Il s’agit à travers cet axe d’observer, de décrypter et de mesurer cette cohésion à l’aune de la filière musicale. L’intégration des activités musicales au sein de dynamiques locales sociales et économiques plus larges, mais aussi l’impact des politiques culturelles sur les pratiques des acteurs, et les obstacles éventuels rencontrés par ces derniers sur le terrain intéressent particulièrement le CNMlab. 

Dans ce premier axe, nous proposons quatre grands angles d’approche  :   

  • Une approche par les acteurs de la filière musicale  : quelles typologies d’acteurs agissent à l’échelle locale, dans quels réseaux sont-ils insérés  ? Comment circulent-ils et agissent-ils dans plusieurs territoires  ? Par ailleurs, une cartographie des différentes formations aux métiers de la musique (et de leurs contenus) serait un appui pour penser l’accompagnement des professionnelles et professionnels de demain.
  • L’aménagement du territoire constitue un second angle d’approche, que ce soit en regard de l’offre existante et de sa répartition (lieux de production et de diffusion), mais aussi en regard des politiques publiques, des dispositifs de financement, d’investissement, de coopération et de mutualisation (notamment dans les territoires ruraux et quartiers prioritaires de la ville). Comment mesurer les dynamiques de coopération (entre acteurs de la filière, collectivités territoriales, acteurs d’autres secteurs socio-économiques, etc.) qui visent notamment la durabilité des projets et structures, ainsi que l’insertion des activités musicales dans un tissu économique et social plus large  ?
  • L’avènement des réseaux sociaux et du numérique participent depuis plusieurs années à la transformation des manières de créer, de pratiquer, d’écouter et de diffuser de la musique. De ce contexte est née la notion de découvrabilité. Comment les acteurs (programmation de salles et de festivals, radios associatives) œuvrent–ils à la prescription d’artistes locaux  ? Quelle influence exercent-ils sur la création et les esthétiques musicales locales  ? Quelles sont les opportunités et les difficultés des artistes locaux en matière de production et de diffusion sur leurs territoires  ? 
  • Enfin, le quatrième angle d’approche concerne la question du rayonnement et de l’attractivité. Par exemple, il s’agit ici de s’intéresser aux notions de territoire sonore, de tourisme musical et de marketing territorial. Comment la musique réinvente-t-elle le territoire et quel est son impact sur le développement local  ? 

Comprendre et analyser les initiatives et les expérimentations pour imaginer les futurs

Dans ce deuxième axe, il s’agit de comprendre et d’analyser différentes expérimentations en cours, et d’en tirer des analyses prospectives. Comment les acteurs tentent-ils de pallier un manque de cohésion lié à des dynamiques territoriales spécifiques  ? À quels obstacles éventuels sont-ils confrontés dans leurs pratiques au quotidien  ? Quels phénomènes ou mutations en cours risquent d’impacter les professionnelles et professionnels, à l’échelle de leurs territoires, et comment  ?

Nous proposons pour ce deuxième axe quelques lignes directrices par lesquelles la relation entre musique et territoires peut être étudiée  : 

  • La diversitéapparait comme un enjeu majeur pour les acteurs de la filière musicale  : par quelles expérimentations travaillent-ils à garantir et développer la diversité de l’offre en lien avec les dynamiques propres à chaque territoire  ? À la question de l’offre répond celle de l’inclusion et de l’accessibilité des publics et des habitants. Quel est l’impact des dispositifs (ou actions) d’éducation et de médiation musicales auprès de publics diversifiés (écoles, hôpitaux, prisons, centres sociaux, etc.)  ? Aussi, quelles attentes les collectifs d’habitants portent-ils sur les institutions culturelles locales  ? Comment les droits culturels constituent-ils un levier pour la participation aux dynamiques musicales locales  ? 
  • La reconnaissance culturelle peut quant à elle être abordée sous l’angle des artistes et de leurs circulations  : comment certaines scènes musicales, parfois issues de territoires marginalisés, influencent-elles la création à l’échelle nationale, voire participent-elles au rayonnement de la musique française à l’international  ? Quelle est la place accordée à la sauvegarde et à la préservation des patrimoines musicaux dans les projets et politiques locales ? 
  • Les transitions écologiques et numériquespoussent les acteurs et actrices à s’adapter à ce contexte actuel en innovant. En matière d’écologie, il s’agit ici de centrer le regard sur des initiatives qui œuvrent à la rénovation et au réaménagement des infrastructures, ou encore qui repensent les mobilités des artistes et des publics. Enfin, la diversité des usages des technologies de l’information et de la communication dans les territoires peut participer à l’accroissement des inégalités sociales  : ce recueil s’intéresse aux actions innovantes des acteurs de la filière musicale qui tentent de réduire la fracture numérique. 

Objectifs du CNMlab 

  • Vulgariser et publiciser avec rigueur le sujet auprès d’une large audience allant du grand public aux opérateurs publics, en passant par les professionnelles et professionnels de la musique et des variétés, les médias et les experts du secteur. Les contributions doivent trouver un équilibre entre la vulgarisation et la montée en généralité. Il s’agit de rendre accessibles des aspects techniques, des concepts théoriques ou un vocabulaire scientifique, en s’appuyant notamment sur des cas concrets de pratiques et sur des exemples de situations spécifiquement musicales. Mais il s’agit aussi de prendre de la hauteur par rapport aux réalités de terrain, méthode à l’appui  ; 
  • Aider l’établissement dans sa réflexion, pour mieux comprendre les problématiques en jeu  : il s’agit à la fois de cartographier l’existant (acteurs, usages, instruments, etc.), ainsi que de rendre compte des impacts réels ou potentiels pour la filière musicale  ; 
  • Se projeter vers l’avenir et explorer de nouveaux terrains  : sans nécessairement la placer au centre de leur propos, les contributions doivent intégrer une dimension exploratoire qui donne des éléments pour appréhender le futur. Cette dimension exploratoire peut prendre la forme d’une véritable prospective, d’une conclusion ouverte, d’une esquisse des tendances actuelles, ou encore de pistes de réflexion pour faire avancer le sujet (sous forme de recommandations de politiques publiques par exemple). Les approches historiennes rentrent largement dans ce cadre, dès lors qu’elles éclairent les situations présentes et à venir. 

Règlement de l’appel à contributions 

La sélection des propositions sera assurée par le Conseil scientifique du CNMlab et l’équipe du CNMlab. Ces derniers s’assureront de la pertinence et de la complémentarité des articles proposés. Ils porteront également une attention particulière à la rigueur des travaux engagés  : il s’agira d’exposer dans la note d’intention la méthode déployée, les terrains investigués et le matériau récolté (ou à venir).

Une douzaine de propositions de contributions seront retenues pour publication. 

Format 

Chaque contribution contiendra entre 35 000 et 50 000  caractères (espaces compris) au maximum. La réalisation des travaux et la rédaction de l’onde peuvent être menées par une contributrice ou un contributeur unique ou à plusieurs. 

À noter que l’équipe du CNMlab constitue un centre de ressources pour les contributrices et contributeurs, mettant à disposition ses expertises et favorisant les mises en contact avec les acteurs de la filière, l’accès à des données, à des terrains et à de la documentation. 

Calendrier 

Les contributrices et contributeurs sont appelés à envoyer une note d’intention à l’adresse suivante  : cnmlab@cnm.fr

avant le 15 septembre 2024.

Ne dépassant pas 3500 caractères (espaces compris), elle devra présenter succinctement les autrices et auteurs, le sujet proposé, la méthode employée, ainsi qu’une courte bibliographie (ou webographie) indicative. 

Courant octobre, la sélection des propositions retenues par le CNMlab sera communiquée. 

Au printemps 2025, les travaux d’enquête et d’écriture devront avoir été réalisés, et les contributions devront être remises pour une première phase de relecture. 

Au cours du second semestre 2025, les contributions retenues seront publiées sur le site du CNMlab et le recueil fera l’objet d’une impression papier. 

Rémunération 

Les travaux sont rémunérés 1 500 € TTC par contribution (et non par contributrice ou contributeur). 

Les projets retenus seront rémunérés soit sur facture, soit par note de droits d’auteur et feront l’objet d’un contrat liant chaque contributrice ou contributeur avec le CNM. 

Le conseil scientifique

Le conseil scientifique du CNMlab est composé de personnalités aux profils variés (sociologues, économistes, historiens, juristes, musicologues, philosophes…). Ce groupe de réflexion consultatif, inédit dans le monde de la musique, vient renforcer le programme de recherche du CNMlab. Il permet une plus grande interaction entre le monde académique et de la recherche. Le conseil scientifique permet également d’identifier des thèmes de notes et de travaux que le CNMlab pourra programmer, d’en suggérer les contributeurs et de suivre leur réalisation.

Laurence Allard

Laurence Allard est sémiologue et sociologue, maîtresse de conférences en Sciences de la Communication, chercheuse à l’Université Paris Sorbonne Nouvelle-IRCAV et enseignante dans le département Etudes Culturelles et Médias de l’Université de Lille. Elle s’intéresse particulièrement aux relations entre culture, politique et technique en mobilisant les apports des études de genre, culturelles et postcoloniales. Ses terrains de recherche vont des pratiques digitales à l’anthropologie des data en passant par l’éco-conception dans le domaine de la création audiovisuelle.

Alice Aterianus-Owanga

Alice Aterianus-Owanga est professeure assistante en anthropologie des pratiques et des productions culturelles dans les sociétés postcoloniales à l’institut d’ethnologie à l’Université de Neuchâtel. Elle a travaillé sur les rapports entre musiques, pouvoir et identités dans le Gabon contemporain, puis sur les circuits de danses sénégalaises entre l’Europe (France et Suisse) et le Sénégal, et enfin sur les danses afro-latines et la production des frontières de genre/race/classe au Cap en Afrique du Sud.

Maya Bacache-Beauvallet

Maya Bacache-Beauvallet est ancienne élève de l’École normale, professeure de sciences économiques à Sciences Po Paris et Télécom Paris. Elle est membre de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (CNRS-i3). Ses thèmes de recherche portent sur les transformations de l’économie numérique et la régulation de l’innovation, en particulier dans les industries culturelles. Elle est actuellement membre du collège de l’Arcep.

Valérie-Laure Benabou

Valérie-Laure Benabou est professeure à l’université de Paris-Saclay/UVSQ, membre du laboratoire DANTE, chercheuse spécialisée en droit de la propriété intellectuelle et sur les enjeux juridiques du numérique. Personne qualifiée au CSPLA, où elle a présidé à la rédaction de plusieurs rapports sur le droit d’auteur, elle a régulièrement apporté son expertise à la réflexion publique. Elle a notamment publié avec Judith Rochfeld l’ouvrage À qui profite le clic ? Le partage de la valeur à l’ère du numérique (Odile Jacob, 2015).

Samuel Coavoux

Samuel Coavoux est sociologue, enseignant-chercheur au département de sociologie de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique et au Centre de recherche en économie et statistique. Il est spécialiste des publics de la culture et travaille notamment sur l’écoute de musique en régime numérique.

Damien Colas Gallet

Après ses premiers pas dans la recherche au sein du laboratoire de chimie organique de l’École normale supérieure (rue d’Ulm), Damien Colas Gallet se tourne vers la musicologie et se spécialise dans l’œuvre des compositeurs italiens actifs à Paris, du XVIIe au XIXe siècle. En compagnie d’Anders Wiklund (Université de Göteborg), il travaille actuellement à la première édition critique de Don Carlos de Verdi. Parallèlement à son activité de chercheur, Damien Colas Gallet est pleinement engagé dans la production de concerts et le conseil aux musiciens.

Gilles Demonet

À la fois juriste et musicologue, Gilles Demonet a été précédemment administrateur de l’Opéra-Comique et directeur du bureau français de l’agence IMG Artists. Il est professeur à l’UFR de Musique et Musicologie de Sorbonne Université où il dirige le Master Administration et gestion de la musique. Il est également directeur de l’IReMUS (Institut de recherche en Musicologie) et a pour principal domaine de recherche les institutions musicales contemporaines. Il est notamment l’auteur de Les marchés de la musique vivante (Paris, PUPS, 2015) et de Les Concerts Straram (1926-1933) paru en 2022 à la SFM. Il est par ailleurs professeur invité à la Rome Business School, au Shanghai Conservatory of Music and au Zhejiang Conservatory of Music.

Joëlle Farchy

Joëlle Farchy est professeure des universités en sciences de l’information et de la communication (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), chercheuse au Centre d’économie de la Sorbonne et directrice de la chaire Pluralisme culturel et éthique du numérique (PCEN).

Gérôme Guibert

Gérôme Guibert est professeur des Universités en sociologie à la Sorbonne Nouvelle, où il est directeur de l’Institut de la communication et des médias. Spécialiste des musiques populaires, il a cofondé en 2002 la revue de recherche Volume ! et dirige la collection « Musiques et société » aux Éditions Mélanie Seteun (Les Presses du réel). Il a dirigé plusieurs programmes de recherche, dont une cartographie du spectacle vivant des musiques actuelles pour le DEPS du ministère de la Culture (2010-2012) et une analyse du tournant numérique de la musique live pour le laboratoire d’excellence ICCA (2017-2018). Il est également responsable d’une équipe pour le programme ANR sur les scènes culturelles SCANEA (2019-2023). En 2019, il a organisé la quatrième biennale des recherches mondiales sur la musique metal pour l’ISMMS.

Fabien Miclet

Fabien Miclet est consultant indépendant, spécialisé dans les enjeux culturels européens. Coauteur de plusieurs études pour la Commission européenne et initiateur de différents projets européens, il est par ailleurs impliqué dans diverses conférences internationales du secteur de la musique. Il conseille en outre plusieurs organisations professionnelles et publiques, dont le CNM, sur les questions européennes. Diplômé du Collège d’Europe, il est chargé de cours à Sciences Po Lille et à l’université de Lille.

Stéphanie Molinero

Stéphanie Molinero est sociologue, chargée d’études au Deps-ministère de la Culture et maîtresse de conférences associée au département de médiation culturelle de l’université Sorbonne-Nouvelle. Elle consacre une partie de ses recherches aux publics du rap, depuis la publication en 2009 de son ouvrage issu de sa thèse de doctorat, Les publics du rap. Enquête sociologique (L’Harmattan). Elle a coordonné avec Yann Nicolas et pour le Deps la publication de l’ouvrage collectif 40 ans de musiques hip-hop en France (Presses de Sciences Po/Deps, 2022), dirigé par Marie Sonnette-Manouguain et Karim Hammou, dont elle signe la préface et co-écrit avec Karim Hammou le chapitre “Rap et RnB dans les pratiques culturelles en France”.

Emmanuel Négrier

Emmanuel Négrier est directeur du Cepel CNRS-université de Montpellier. Ses travaux portent sur les politiques culturelles, les changements d’échelles territoriales et les comportements électoraux. Il a codirigé, avec Aurélien Djakouane, la recherche « So Fest ! L’empreinte sociale et territoriale des festivals » (coordonnée par France Festivals) dont les résultats vient d’être publiés dans l’ouvrage Festivals, territoire et société (Paris, Presses de Science Po/DEPS, 2021).

Thomas Paris

Thomas Paris est chercheur au CNRS (GREGHEC) et professeur affilié à HEC Paris. Docteur en gestion, il s’est spécialisé sur l’économie de la création et des industries créatives. Il étudie ces secteurs (cinéma et audiovisuel, musique, mode, édition, architecture, jeu vidéo, grande cuisine, design) sous les angles managérial, organisationnel et sectoriel, en collaboration avec leurs acteurs. Il travaille par ailleurs sur le management de l’innovation, l’entrepreneuriat, l’économie numérique et les politiques culturelles.

Myrtille Picaud

Myrtille Picaud est sociologue. Elle a travaillé sur les salles de musique et leurs programmatrices et programmateurs, quels que soient les genres musicaux, en examinant les liens qui unissent scènes musicales et mutations urbaines. Ses recherches sont notamment parues dans l’ouvrage Mettre la ville en musique (Paris-Berlin) (Presses universitaires de Vincennes, 2021). Elle est également chargée de recherche au CNRS.

Solveig Serre

Solveig Serre est historienne et musicologue, ancienne élève de l’École nationale des chartes (2001-2005), chargée de recherche HDR au CNRS (CESR, UMR 7323) depuis 2012 et professeure chargée de cours à l’École polytechnique. À l’origine spécialiste des institutions lyriques parisiennes sous l’Ancien Régime, elle est responsable, depuis 2014 avec Luc Robène, du projet de recherche PIND (Punk is not dead), consacré à l’histoire de la scène punk en France depuis 1976 et qui a obtenu un financement de l’ANR pour la période 2016-2020.

Marie Sonnette

Marie Sonnette est sociologue, maîtresse de conférences à l’université d’Angers et au laboratoire ESO (CNRS, UMR 6590). Spécialiste des musiques hip-hop, elle travaille actuellement à leur compréhension en collaboration avec le Département des études, de la prospective et de la statistique (DEPS) du ministère de la Culture. Elle s’attache particulièrement à saisir l’évolution économique de ce secteur de l’industrie du disque, ses publics et les processus de son (il)légitimation médiatique, professionnelle et politique.

Jean-Philippe Thiellay

Jean-Philippe Thiellay est président du Centre national de la musique. Il est également spécialiste de l’art lyrique, côté scène et côté management. Il a publié des essais sur Rossini, Bellini et Meyerbeer aux éditions Actes Sud. Il a récemment publié L’Opéra s’il vous plaît. Plaidoyer pour l’art lyrique (Les Belles Lettres, 2022).

Emmanuel Vergès

Emmanuel Vergès est ingénieur, auteur et docteur en information-communication. Il codirige l’Observatoire des politiques culturelles, et est facilitateur culturel à L’office, une structure d’ingénierie culturelle et de coopération. Il enseigne dans différentes universités (universités Aix‑Marseille, Bordeaux Montaigne, Lyon 2). Il œuvre dans le champ de la coopération dans ses dimensions culturelles et numériques et expérimente de nouvelles formes d’organisations avec des structures publiques et privées, des citoyens et des collectifs artistiques. Il a fondé et dirigé ZINC, arts et cultures numériques à la Friche la Belle de Mai entre la fin des années 1990 et la première décennie du xxe siècle.


Date(s)

  • Sunday, September 15, 2024

Keywords

  • Musique, territoires, aménagement, attractivité, rayonnement, diversité, découvrabilité, transitions, reconnaissance culturelle

Contact(s)

  • Anna Cuomo
    courriel : cnmlab [at] cnm [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Anna Cuomo
    courriel : cnmlab [at] cnm [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Musique et territoires », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, July 31, 2024, https://doi.org/10.58079/1244x

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