Announcement
Argumentaire
En articulation avec le séminaire « Les ‘petites bêtes’ dans la littérature de jeunesse » du groupe de recherche et d’étude sur culture écrite et sociétés (GRECES) de l’équipe CELLAM (université Rennes2), le présent appel invite à réunir des travaux qui interrogent les discours et représentations, la création littéraire et les usages d’ouvrages sur les insectes et autres « bichos » dans les littératures à destination de la jeunesse principalement, dans les Amériques.
Les insectes de comptines et de contes, de fables et de mythes, de récits et de documentaires, font partie de ces “petites bêtes” qui ont peuplé notre enfance et traversé nos lectures, et composent avec d’autres animaux un bestiaire réel et imaginaire qui fait partie intégrante de nos cultures. Depuis quelques décennies, alors que les conséquences de l’exploitation non contrôlée des ressources naturelles se sont faites chaque jour plus visibles, les opinions publiques se sont alarmées de l’impact du changement climatique sur leur vie quotidienne : les insectes ont fait alors leur entrée dans le champ médiatique. En 2008, Hubert Reeves revenait sur l’affirmation sans doute apocryphe d’Albert Einstein, selon laquelle le sort des humains serait lié à celui des abeilles, et concluait : « la phrase, quelle que soit la version, véhicule un message important : Le sort de l'humanité est lié à celui des pollinisateurs. Et ce sont surtout des insectes, dont les abeilles ». Depuis, l’extinction des insectes est devenue un sujet particulièrement médiatisé, en raison de sa valeur d’indicateur des menaces qui pèsent sur l’environnement et sur nos sociétés. Ce contexte a donné un nouveau souffle aux champs de recherche sur les liens entre littérature et écologie qui ont émergé dans le sillage de la publication de l’ouvrage de Rachel Carson, Printemps silencieux, en 1962. Les « animal studies » (Peter Singer, Animal Liberation, 1975), la zoopoétique (Anne Simon, 2010), et l’écocritique explorent notamment ce que Carlos Aldunate Balestra (2001) appelle « le facteur écologique », c’est-à-dire, « la conciencia clara y constante de la interconexión radical entre vida humana y el medio ambiente, y de la responsabilidad cada vez mas urgente de responder a la crisis de supervivencia en la que se encuentra el planeta ». Au-delà de l’étude et de l’analyse des discours et des représentations, la question de l’éducation à l’environnement se pose avec plus d’urgence que jamais. Les Nations Unies ont fixé un objectif pour 2030 : celui de garantir que tous les élèves acquièrent les connaissances théoriques et pratiques nécessaires pour promouvoir le développement durable. L’éducation est ainsi mobilisée pour éveiller les consciences au problème environnemental actuel et impulser de nouvelles attitudes par rapport à la nature et au vivant. Cette action sur les comportements ne peut faire l’économie d’une réflexion sur l’influence des imaginaires, des récits, des constructions héritées, sur le rapport de l’homme à son environnement dans des cultures et des espaces singuliers.
Les monographies sur les insectes en littérature sont rares. En 2022, L’insecte au miroir des livres pour la jeunesse , dirigé par Christiane Connan Pintado, offrit un ensemble d’études sur la présence des insectes en littérature de jeunesse, interrogeant l’influence des genres et formes littéraires et proposant une réflexion sur les enjeux symboliques de la rencontre entre l’insecte et l’homme. L’insecte, scruté surtout au prisme de la culture européenne, apparaît petit, répugnant, parfois utile (l’abeille), parfois exemple de ténacité et de courage (la fourmi). Qu’en est-il dans l’espace américain ? Les cultures autochtones déploient-elles des discours et des images renvoyant à une relation singulière au monde des « petits bêtes », différente ou articulée à celles des cultures européennes, et suscitant un regain d’intérêt dans le contexte actuel ? En quoi l’étude des insectes en littérature, depuis le champ des études aréales, nous permet-il d’approfondir notre connaissance des rapports à la nature dans les Amériques et de dégager des pistes d’action éducative mobilisant les ouvrages publiés pour la jeunesse ?
Les propositions de communications devront aborder une ou plusieurs figures d’insectes ou autres « petites bêtes » (arthropodes) et privilégier les ouvrages pour la jeunesse, mais d’autres corpus pourront être acceptés si leur étude peut s’insérer dans les axes indicatifs suivants :
- Origines, avatars, créations : études sur la genèse et l’évolution des représentations des insectes, des images et valeurs associées, et sur les liens entre enfance et nature dans les littératures jeunesse, dans différentes langues et aires géographiques, ce qu’elles révèlent en creux des cultures et des imaginaires. Créations récentes et articulation avec les récits hérités.
- Édition, circulation, échanges : articles sur les traductions, les éditions, rééditions et réécritures de récits sur les insectes issus des cultures autochtones, européenne, asiatique ou d’ailleurs, dans les Amériques.
- Vulgarisation, éducation : articles proposant une réflexion sur le lien dialogique entre la littérature comprise comme champ de la fiction et la vulgarisation des sciences et/ou sur l’usage éducatif des livres pour la jeunesse mettant en scène les insectes, dans le cadre des politiques d’éducation à l’environnement déployées dans les pays du continent américain.
Nous acceptons également des articles pour nos rubriques Mélanges, Varia/opinions, Entretiens et Comptes-Rendus.
Modalités de soumission
Les résumés doivent avoir une longueur de 250 mots maximum et être accompagnés des informations suivantes : nom, affiliation scientifique, rubrique de publication souhaitée (dossier, Mélanges, Varia/opinions, Entretiens, Comptes-rendus) et cinq mots-clés. Ils doivent être envoyés aux adresses cellam-amerika@univ-rennes2.fr et catherine.sablonniere@univ-rennes2.fr
avant le 15 septembre 2024.
Les articles doivent être rédigés en anglais, espagnol, français ou portugais, et comporter un maximum de 40.000 signes. Les normes de rédaction se trouvent ici : https://journals.openedition.org/amerika/749
Calendrier de remise
- 15 septembre 2024: envoi des résumés
- 1er octobre 2024: Réponse du comité éditorial
- 15 octobre 2024 : date limite d’envoi des articles
- Fin décembre2024/courant janvier 2025 : publication du numéro
Comité scientifique
- Catherine Sablonnière, MCF, Université de Rennes 2
- Anaïs Fabriol, MCF HDR, Université de Rennes 2
- Néstor Ponce, PR Émerite, Université de Rennes 2
- Comité de Rédaction d’Amerika
Argument
En el marco del seminario “ Insectos y bichos en la literatura infantil y juvenil” del grupo de investigación y estudio sobre cultura escrita y sociedad (GRECES) del equipo CELLAM (Universidad de Rennes2), esta convocatoria invita a reunir trabajos que cuestionen las representaciones de insectos y otros “bichos” en la literatura dirigida principalmente a la juventud, y su alcance en un contexto de sensibilización a los ecosistemas, en las Américas.
Los insectos de las canciones infantiles y de los cuentos, de las fábulas y de los mitos, de los cuentos y de los documentales, forman parte de esos “bichos” que han poblado nuestra infancia y nuestras lecturas, y componen con otros animales un bestiario real e imaginario que forma parte integrante de nuestras culturas. Desde hace varias décadas, mientras las consecuencias de la explotación incontrolada de los recursos naturales se hacen cada día más visibles, la opinión pública se alarma por el impacto del cambio climático en su vida cotidiana: los insectos han hecho su entrada en el ámbito mediático. En 2008, Hubert Reeves retomó la afirmación probablemente apócrifa de Albert Einstein, que vinculaba el destino de los humanos al de las abejas, y concluyó: "la frase, cualquiera que sea la versión, transmite un mensaje importante: El destino de la humanidad está vinculado al de los polinizadores. Y son principalmente insectos, incluidas las abejas”. Desde entonces, la extinción de los insectos se ha convertido en un tema de especial relevancia, debido a su valor como indicador de amenazas al medio ambiente y a nuestras sociedades. Este contexto dio un nuevo impulso a los campos de investigación sobre los vínculos entre literatura y ecología que surgieron tras la publicación del trabajo de Rachel Carson, Primavera silenciosa, en 1962. Las “Animal Studies” (Peter Singer, Animal Liberation, 1975), la zoopoética (Anne Simon, 2010) y la ecocrítica exploran en particular lo que Carlos Aldunate Balestra llama “el factor ecológico” (2001), es decir, “la conciencia clara y constante de la interconexión radical entre la vida humana y el medio ambiente, y de la responsabilidad más urgente para responder a la crisis de supervivencia en la que se plantea el planeta”. Más allá del estudio y análisis de discursos y representaciones, la cuestión de la educación ambiental surge con más urgencia que nunca. Las Naciones Unidas se han fijado un objetivo para 2030: garantizar que todos los estudiantes adquieran los conocimientos teóricos y prácticos necesarios para promover el desarrollo sostenible. De este modo se moviliza la educación para concienciar sobre el problema medioambiental actual y fomentar nuevas actitudes hacia la naturaleza y los seres vivos. Esta acción sobre el comportamiento no puede prescindir de una reflexión sobre la influencia de imaginarios, historias, construcciones heredadas de la relación entre el hombre y su entorno, en lenguas, culturas y espacios específicos y singulares.
Las monografías sobre insectos en la literatura son escasas. En 2022, L’insecte au miroir des livres pour la jeunesse, dirigido por Christiane Connan Pintado, ofreció un conjunto de estudios sobre los insectos en la literatura infantil, cuestionando la influencia de los géneros y formas literarias y proponiendo una reflexión sobre los significados simbólicos del encuentro entre insecto y hombre. El insecto, examinado especialmente a través del prisma de la cultura europea, aparece pequeño, repugnante, a veces útil (la abeja), a veces ejemplo de tenacidad y coraje (la hormiga). ¿Y en el espacio americano? ¿Despliegan las culturas autóctonas discursos e imágenes exaltando una relación única con el mundo de los insectos, diferentes o articulados con los de las culturas europeas? ¿Cómo el estudio de los insectos nos permite profundizar en el conocimiento de las relaciones con la naturaleza en las Américas e identificar vías de acción educativa a partir de trabajos publicados para jóvenes?
Las propuestas de comunicaciones deberán abordar una o más figuras de insectos u otros “bichos” (artrópodos) y favorecer obras dirigidas a los jóvenes, pero podrán aceptarse otros corpus si su estudio puede encajar en los siguientes ejes indicativos:
- Orígenes, avatares, creaciones: estudios sobre la génesis y evolución de las representaciones de insectos, imágenes y valores asociados, y sobre los vínculos entre infancia y naturaleza en la literatura infantil, en diferentes lenguas y zonas geográficas y lo que revelan de las culturas y de los imaginarios. Creaciones recientes y articulación con historias heredadas.
- Edición, circulación, intercambios: artículos sobre traducciones, ediciones, reediciones y reescrituras de cuentos sobre insectos de culturas autóctonas, europeas, asiáticas o de otras partes del continente americano.
- Divulgación, educación: Artículos que proponen una reflexión sobre el vínculo dialógico entre la literatura entendida como campo de ficción y la popularización de la ciencia y/o un cuestionamiento de los usos y alcances de los libros para jóvenes protagonizados por insectos, y sobre el uso educativo que se puede hacer de éstos, en el marco de las políticas de educación ambiental desplegadas en los países del continente americano.
Asimismo, aceptamos artículos Miscelánea, Varia/Opinión, Entrevistas y Reseñas.
Modalidades de proposiciones de ponencias
Los resúmenes tendrán una extensión máxima de 250 palabras y venir acompañados de las siguientes informaciones : nombre y apellidos, afiliación científica, sección de publicación deseada, cinco palabras claves.
Deberán enviarse a las siguientes direcciones : cellam-amerika@univ-rennes2.fr y catherine.sablonniere@univ-rennes2.fr
antes del 15 de septiembre de 2024
Los artículos tendrán que estar redactados en español, francés, inglés o portugués y comportarán un máximo de 40.000 signos. Las normas de presentación pueden consultarse aquí.
Calendario de entrega
- 15 de septiembre de 2024 : envío de los resúmenes
- 1ro de octubre: Respuesta del comité editorial
- 15 de octubre : fecha límite de envío de los artículos
- Finales de diciembre/principios de enero de 2025: publicación del número
Comité científico
- Catherine Sablonnière, MCF, Université de Rennes 2
- Anaïs Fabriol, MCF HDR, Université de Rennes 2
- Néstor Ponce, PR Émerite, Université de Rennes 2
- Comité de redacción d’Amerika
Argument
In conjunction with the seminar “Bugs in children's literature” of the research and study group on written culture and societies (GRECES) of the CELLAM team (Rennes2 University), this call aims to bring together works that question the representation of insects and other “bichos” in literature aimed primarily at young people, in the Americas.
The insects in nursery rhymes and stories, fables and myths, stories and documentaries, are part of the “bugs” which have inhabited our childhood and crossed our readings. Together with other animals they compose a real and imaginary bestiary which is an integral part of our cultures. For several decades, while the consequences of the uncontrolled exploitation of natural resources have become more visible, the public has become alarmed by the impact of climate change on their daily lives and insects have entered the media sphere. In 2008, Hubert Reeves returned to Albert Einstein's undoubtedly apocryphal assertion that the fate of humans is linked to that of bees, and concluded: "this sentence, whatever its version, conveys an important message: the fate of humanity is linked to that of pollinators. And these are mainly insects, including bees.”
Since then, the extinction of insects has become particularly topical, as an indicator of the threats to the environment and our societies. This context has given a new life to research on the links between literature and ecology which emerged following the publication of Rachel Carson's work, Silent Spring, in 1962. “Animal studies” (Peter Singer, Animal Liberation, 1975), zoopoetics (Anne Simon, 2010), and ecocriticism explore in particular what Carlos Aldunate Balestra calls “the ecological factor” (2001), that is to say, “the clear and constant conscience of the radical interconnection between human life and the environment, and of the most urgent responsibility to respond to the crisis of survival faced by the planet.” Beyond the study and analysis of discourses and representations, the question of environmental education becomes more urgent than ever.
The United Nations have set a goal for 2030: to ensure that all students acquire the theoretical and practical knowledge necessary to promote sustainable development. Education is thus mobilised to raise awareness of the current environmental problems and encourage new attitudes towards nature and living things. This action on behaviours cannot exist without a reflection on the influence of fantasy, stories and constructions stemming from the relationship between man and his environment in singular cultures and spaces.
Monographs on insects in literature are rare. In 2022, L’insecte au miroir des livres pour la jeunesse, directed by Christiane Connan Pintado, offered a set of studies revealing the presence of insects in children's literature, questioning the influence of genres and literary forms on such studies and proposing a reflection on the symbolic issues of the encounter between insect and man. Scrutinized especially through the prism of European culture, the insect appears small, repugnant, sometimes useful (the bee), sometimes an example of tenacity and courage (the ant). What about its place in the American space? Do indigenous cultures deploy discourses and images referring to a unique relationship to the world of “bugs”, different from or linked to those of European cultures? How does the study of “bugs” allow us to deepen our knowledge of the relationship with nature in the Americas and to identify avenues for educational action based on works published for young people?
Proposals for communications must address one or more representations of insects or other “small creatures” (arthropods) and favour works for young people, but other bodies of work may be accepted if they correspond to the following areas of work:
Proposals for communications must address one or more figures of insects or other “small creatures” (arthropods) and favor works for young people, but other corpora may be accepted if their study can fit into the following indicative axes:
- Origins, avatars, creations: studies on the genesis and evolution of representations of insects, associated images and values, and on the links between childhood and nature in children's literature, in different languages and geographical areas and what they reveal about cultures and imaginations. Recent creations and articulation with inherited stories.
- Edition, circulation, exchanges: articles on translations, editions, reissues and rewritings of stories about insects from indigenous, European, Asian cultures or elsewhere, in the Americas.
- Popularization, education: Articles proposing a reflection on the dialogic link between literature understood as a field of fiction and the popularization of science and/or a questioning of the uses and scope of books for young people featuring insects, and on the educational use that can be made of it, within the framework of environmental education policies deployed in the countries of the American continent.
We also accept papers for our for our “Miscellaneous, Interviews, Opinions, and Reviews” section.
Submission guidelines
Abstracts and articles must be in one of the four American languages: English, Spanish, French or Portuguese. It is preferable to submit the abstracts in English. The instructions for the authors regarding the presentation of the texts are found here.
Abstracts should be no more than 250 words long, and should include the following information: name, scientific affiliation, desired publication section (Dossier, Mélanges, Varia/opinions, Entretiens, Comptes-rendus) and five keywords.
They must be sent to cellam-amerika@univ-rennes2.fr and catherine.sablonniere@univ-rennes2.fr
before 15 September 2024.
Publication schedule
- Catherine Sablonnière, MCF, Université de Rennes 2
- Anaïs Fabriol, MCF HDR, Université de Rennes 2
- Néstor Ponce, PR Émerite, Université de Rennes 2
- Editorial committee of Amerika
Apresentação
Em articulação com o seminário “Os 'bichinhos' na literatura infantil” do grupo de investigação e estudo sobre cultura escrita e sociedades (GRECES) da equipa CELLAM (Universidade de Rennes 2), esta chamada convida a reunir trabalhos que interroguem as representações de insetos e outros “bichos” na literatura voltada principalmente para a juventude, nas Américas.
Os insetos das cantigas e histórias infantis, das fábulas e mitos, das histórias e documentários, fazem parte desses “animais” que povoaram a nossa infância através das nossas leituras; compõem com outros animais um bestiário real e imaginário que é parte integrante de nossas culturas. Durante várias décadas, enquanto as consequências da exploração descontrolada dos recursos naturais se tornaram cada vez mais visíveis, a opinião pública ficou alarmada com o impacto das alterações climáticas nas suas vidas quotidianas: os insetos fizeram então a sua entrada no campo da comunicação social. Em 2008, Hubert Reeves retomou a afirmação indubitavelmente apócrifa de Albert Einstein segundo a qual o destino dos humanos está ligado ao das abelhas, e concluiu: "a frase, seja qual for a sua origem, transmite uma mensagem importante: O destino da humanidade está ligado ao dos polinizadores. E estes são principalmente os insetos, incluindo as abelhas.” Desde então, a extinção de insetos tornou-se um tema particularmente relevante, devido ao seu valor como indicador de ameaças ao ambiente e às nossas sociedades. Este contexto deu nova vida aos campos de investigação sobre as ligações entre literatura e ecologia que surgiram na sequência da publicação do trabalho de Rachel Carson, Silent Spring, em 1962. Os “Estudos animais” (Peter Singer, Animal Liberation, 1975), a zoopoética (Anne Simon, 2010) e a ecocrítica exploram em particular o que Carlos Aldunate Balestra chama de “o fator ecológico” (2001), ou seja, “a consciência clara e constante da interligação radical entre a vida humana e o meio ambiente, e da responsabilidade cada vez mais urgente de responder à crise de sobrevivência em que o planeta se encontra”. Para além do estudo e análise de discursos e representações, a questão da educação ambiental nunca foi tão premente. As Nações Unidas estabeleceram uma meta para 2030: garantir que todos os alunos adquiram os conhecimentos teóricos e práticos necessários para promover o desenvolvimento sustentável. A educação é assim mobilizada para aumentar a consciência sobre o problema ambiental atual e encorajar novas atitudes em relação à natureza e aos seres vivos. Esta ação sobre o comportamento não pode prescindir da reflexão sobre a influência das imaginações, das histórias, das construções herdadas da relação entre o homem e o seu ambiente em culturas e espaços únicos.
São raras as monografias sobre insetos na literatura. Em 2022, O livro L’insecte au miroir des livres pour la jeunesse, dirigido por Christiane Connan Pintado, proporcionou-nos um conjunto de estudos que revelam a presença dos insetos na literatura infantil, questionando a influência dos gêneros e formas literárias sobre estes e propondo uma reflexão sobre o que simbolicamente se joga no encontro entre o inseto e o homem. O inseto, examinado especialmente pelo prisma da cultura europeia, parece pequeno, repugnante, ora útil (a abelha), ora um exemplo de tenacidade e coragem (a formiga). E no espaço americano? As culturas indígenas mobilizam discursos e imagens referentes a uma relação única com o mundo dos “bichinhos”. Mas diferente ou articulada com a das culturas europeias? De que modo o estudo dos “bichinhos” nos permite aprofundar nosso conhecimento sobre as relações com a natureza nas Américas e identificar caminhos para ações educativas com base em livros para a juventude?
As propostas de comunicações devem abordar uma ou mais figuras de insetos ou outros “bichinhos” (artrópodes) e privilegiar obras para a juventude, mas poderão ser aceites outros corpus documentais que correspondam aos seguintes eixos:
- Estudos que exponham e questionem a génese e a evolução das representações dos insetos num corpus literário, interrogando não só a relação do homem com a natureza que aí se revela, mas também, e mais precisamente, a da criança com a natureza e o não-humano. Neste eixo exploraremos a variedade e variações de representações e discursos e imagens sobre insetos e sobre as ligações entre infância e natureza na literatura infantil em diferentes línguas e áreas geográficas e o que elas revelam sobre as culturas e imaginações.
- Artigos sobre traduções, edições, reedições e reescritas de relatos da cultura autóctone, europeia, asiática ou de outras partes das Américas. O foco será a circulação e evolução das representações de insetos a partir de uma perspectiva de história da cultura escrita.
- Artigos que proponham uma reflexão sobre a relação dialógica entre a literatura entendida como campo da ficção e a popularização da ciência e/ou um questionamento sobre os usos e alcances dos livros para jovens sobre insetos, e sobre o uso educativo que pode ser feito no âmbito de uma política de educação ambiental.
Também estamos interessados em artigos para nossas seções Diversos, Entrevistas, Varia/Opiniões e Resenhas.
Submissão de propostas
Os resumos devem ser enviados para o seguinte endereço de e-mail cellam-amerika@univ-rennes2.fr e catherine.sablonniere@univ-rennes2
antes de 15 de setembro de 2024
Devem ter no máximo 250 palavras e incluir cinco palavras-chave, além do nome do autor e sua afiliação universitária. Resumos e artigos devem ser escritos em uma das quatro línguas de Amerika: inglês, espanhol, francês ou português. É preferível enviar os resumos no idioma do artigo e em inglês.
As instruções para os autores sobre a apresentação dos artigos podem ser encontradas aqui.
Cronograma de envio
- 15 de setembro de 2024: envio dos resumos
- 1º de outubro de 2024: resposta do comitê editorial
- 15 de outubro de 2024: envio dos artigos para avaliação
- Fim de dezembro-início de janeiro de 2025: publicação do número
Comité científico
- Catherine Sablonnière, MCF, Université de Rennes 2
- Anaïs Fabriol, MCF HDR, Université de Rennes 2
- Néstor Ponce, PR Émerite, Université de Rennes 2
- Comité Editorial da Amerika