Anuncio
La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) d’Agadir-Université Ibn Zohr, en collaboration avec le laboratoire de recherche : « le Maroc en Afrique : Histoire, Mémoire et Contexte international », le département d’Histoire (FLSH d’Agadir), l’Università Ca’ Foscari, Venezia, le Centre Population et Développement (CEPED)-Université Paris Cité, « Departemento de Filologia Moderna, Traduccion et Interpretacion-Universidad de Las Palmas de Gran Canaria », l’Organisation Internationale des Migrations (OIM, Rabat), et le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR, Rabat), organisent un colloque international intitulé : « Migrations internationales vers et à travers l’Afrique du Nord ». Ce colloque international se tiendra à Agadir-Maroc, les 10, 11 et 12 avril 2025.
Argumentaire
Selon l’Organisation des Nations Unies, le nombre de migrants internationaux dans le monde a augmenté remarquablement pendant les vingt dernières années pour atteindre « 281 millions en 2020, contre 173 millions en 2000. Au cours des deux dernières décennies, ces migrants internationaux ont augmenté, en moyenne et annuellement de 2,4 % ».
Pourtant, force est de constater que malgré cette augmentation quantitative absolue, la part proportionnelle de migrants internationaux, au niveau mondial, enregistre une évolution très timide pendant les années 1990 et 2020, passant de 2,8 à 3,6 %. D’autant plus que la crise sanitaire internationale causée par la Covid 19 et les restrictions adoptées dans la majorité des pays, ne peuvent que conditionner la diminution sensible de toutes les formes normatives des migrations internationales partout dans le monde.
Entre 2011 et 2017, années coïncidant avec ce qui a été appelé par les pays dits du Nord, « lacrise migratoire », le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile a augmenté « d’environ 13 millions, soit près du quart de l’augmentation du nombre de migrants internationaux. L’Afrique du Nord et l’Asie occidentale ont accueilli environ 46 % du nombre mondial de réfugiés et de demandeurs d’asile, suivis de l’Afrique subsaharienne (21 %) ». Si les migrations internationales durant et avant les « trente glorieuses » (1945-1974) concernaient principalement la configuration « Sud-Nord », aujourd’hui, selon un rapport officiel publié récemment, une majorité des migrations internationales, se fait désormais dans le sens « Sud-Sud » : c’est parfaitement le cas de la Chine, de la Côte-D’ivoire, de la Turquie, de la Tunisie, de la Libye, de l’Algérie, et du Maroc. La plupart des pays arabes, y compris l’Afrique du Nord, a été secouée et conditionnée par l’impact du « printemps arabe », à l’image de la Syrie et l’Irak notamment, ravagés également par l’apparition du groupe extrémiste « Etat Islamique/Daesh » et ses sœurs implantées partout, véhiculant une violence sans précédent. Le résultat immédiat de cette situation est l’accélération des flux migratoires vers des zones relativement sécurisées.
A titre d’exemple- « depuis le début du conflit syrien militarisé-on assiste aux déplacements forcés de plus de 12 millions de Syriens, soit à l’intérieur du pays soit vers les pays voisins », selon J. Hassine qui a oublié de signaler que des milliers de Syriens, fuyant la guerre civile, se sont déplacés jusqu’au Maghreb, et particulièrement au Maroc et en Algérie. Par ailleurs, faut-il rappeler que l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, et la Libye forment une organisation régionale politique et économique, fondée le 17 février 1989 : l’Union du Maghreb Arabe (l’UMA), dont le siège-secrétariat est installé à Rabat. Néanmoins, cette organisation est née « morte » et ne se distingue que par son inactivité dictée par des raisons géopolitiques déplorables. En outre, les migrations internationales dites « irrégulières ou clandestines » qui se sont développées dans la « région nord-africaine »1 depuis les années 1990 ont, incontestablement et profondément changé les anciens modèles migratoires, et ce, pas uniquement au niveau de la région maghrébine mais également au sein de toute la Méditerranée en rapport avec les pays de l’Afrique subsaharienne et de l’Europe.
C’est ainsi que « le Maghreb joue désormais un rôle primordial en tant que « zone de sécurité migratoire » entre l’Afrique et l’Europe ». 1 On utilise l’Afrique du Nord ici au sens communément connu et admis géographiquement, marqué par la question migratoire : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Libye et même la Mauritanie.3 Dans l’état actuel des restrictions et contrôles draconiens des migrations internationales, toute l’Afrique du Nord connaît et traverse « une transition migratoire qui se traduit et révèle un ensemble de changements en profondeur dans les pays et sociétés de départ ». À commencer par les profils, de plus en plus féminisés, des candidats aux départs migratoires largement diversifiés et qui ne concernent plus que les hommes seuls, car il est question de femmes seules ou avec des enfants, sans oublier des mineurs non accompagnés. Ajoutons à cela le niveau d’instruction et d’éducation qui reste supérieur par rapport aux générations précédentes devenant de plus en plus vieillissantes. Par ailleurs, les parcours migratoires vont vers la découverte de nouvelles trajectoires et itinéraires géographiques très complexes, renvoyant aux nouveaux territoires et configurations migratoires réinventés. Cet évènement scientifique d’ampleur internationale concerne les migrations maghrébines et nord-africaines dans le contexte national et international. C’est ainsi que l’on tentera, à travers ce colloque international, d’évaluer, de développer, d’analyser, de faire l’état des lieux, et de retracer l’évolution sociologique, historique, géographique, anthropologique, géopolitique voire diplomatique, socio-démographique et juridique des migrations internationales en Afrique du Nord, depuis et à travers cette dernière vers l’Europe. Autrement, dit, il s’agit d’étudier et de faire le point sur les rapports migratoires entre l’Afrique du Nord et l’Europe. Les pays du Maghreb, notamment l’Algérie, la Tunisie, la Libye et le Maroc se caractérisent par une triple fonction dynamique demeurant toujours d’actualité : une zone de départ migratoire régionale et internationale, de transit et d’immigration voire non seulement momentanée mais pérenne dans le temps. En effet, « les étrangers en Algérie étaient environ 10 000 en 1975, ils sont plus de 150 000 en 2010 ». Selon « l’Association internationale de la diaspora algérienne à l’étranger, les Algériens ou personnes d’origine algérienne vivant à l’étranger actuellement seraient au nombre de 6 millions ».
Historiquement, la Tunisie est un pays caractérisé par l’exportation de main-d’œuvre tunisienne à l’étranger : « plus de 900 000 Tunisiens sont installés principalement en Europe en 2020 ». Actuellement, on estime à plus de cinq millions et demi les Marocains résidant à l’étranger-plus de 80 % des « Marocains du monde » -vivent et se concentrent en Europe. Cependant, le Maroc est également devenu, depuis les années 1980-1990 au moins, un pays de transit et d’immigration. Cette mutation sociale et migratoire a poussé le Maroc à adopter une nouvelle politique : la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (la SNIA). Elle s’inscrit parfaitement dans la continuité des mesures structurantes initiées par le Maroc depuis septembre 2013, procédant notamment à « deux opérations de régularisation de quelque 50 000 étrangers entre 2014 et 2018 ».Par ailleurs, la population étrangère au Maghreb s’élevait à « près d’un million d’individus dans les années soixante. En 2010, elle est estimée à 324 000 migrants », cette diminution remarquable s’explique par le fait que les colons européens sont revenus progressivement chez eux après les indépendances, et la nationalisation des économies des pays maghrébins. Ces chiffres ne comptabilisent pas les migrations dites « illégales ou clandestines » qui sont difficiles à établir et à évaluer par définition. Dans l’état actuel des choses, le nombre de4 Marocains, Tunisiens et Algériens peut atteindre facilement les 12 millions d’émigrants dont une grande majorité est installée en Europe.
Actuellement, avec l’externalisation et la quasi-fermeture des frontières européennes vers le Nord du Maroc (Tanger, Ceuta et Melilla), on remarque que les mafias des migrations « illégales » ont orienté leur activité vers le sud marocain pour pénétrer l’Espagne depuis l’Atlantique et atteindre les Îles Canaries. Ce parcours migratoire « clandestin » est plus que dangereux, étant donné le long trajet maritime très risqué, et est symboliquement appelé « la route de la mort », par les migrants eux-mêmes. D’un autre côté, le racisme, la xénophobie et les discriminations ne touchent pas que l’immigration et les immigrés dans les pays migratoires du Nord, mais ce phénomène touche également et profondément les pays du Sud, à l’image de l’Afrique du Nord où on assiste à des transformations sociétales et migratoires importantes. De plus, le traitement médiatique des questions migratoires en Afrique du Nord est largement marqué par des dérapages véhiculant des images négatives et des langages stéréotypés provoquant et illustrant des idées reçues et des jugements de valeurs qui ne font qu’accentuer tout un ensemble de discriminations, fabriquant et alimentant ainsi un discours haineux et des représentations collectives négatives et malsaines. Faut-il distinguer plusieurs formes migratoires internationales, à commencer par les migrations classiques (« économiques »), les migrations estudiantines et des personnes qualifiées ou hautement qualifiées, les migrations forcées ou imposées. Les motifs des migrations internationales sont multiples : socioéconomiques, scientifiques, politiques voire militaires (guerres civiles, coups d’États illégitime pour accéder au pouvoir, etc.), changements climatiques renforçant l’extrême sècheresse ou/et les inondations qui ne sont plus périodiques mais structurelles partout dans le monde. En quoi cela influe -t-il sur les trajectoires migratoires, la mise en place des politiques publiques, ou la lutte contre les réseaux criminels faisant de la traite et des trafics des êtres humains ? En quoi ces migrations sont-elles également des sources de compétences hautement qualifiées ou non qualifiées qui s’inscrivent dans un contexte de mondialisation de captation des talents ? Ainsi, l’objet de ce colloque international dont le sujet est novateur et très peu étudié, est de brosser un tableau qui se veut un rétrospectif général des sciences sociales et humaines, restituant et situant la question migratoire maghrébine et nord-africaine dans son contexte général en rapport avec la dimension européenne qui reste incontournable. Il est important d’actualiser les données concernant notre sujet en fonction des mutations géopolitiques récentes dans le monde contemporain et notamment dans la région maghrébine, pour pouvoir proposer des recommandations, des préconisations, et des pistes de réflexions cohérentes, pouvant faciliter les prises de décisions en termes de politiques publiques. D’où les questions pertinentes suivantes : quel impact de ladite « crise migratoire internationale » ?
Il s’agit de l’accord signé entre l’union européenne et la Turquie le 18 mars 2016. Cet accord avait été signé à la suite de ce qui a été appelé par la presse internationale : « la crise migratoire », or à notre sens : c’est une crise renvoyant aux valeurs des Droits de l’Homme qui ont fait la grandeur de l’Europe d’hier et qui sont complètement bafoués aujourd’hui : en fait,« Ankara s’était engagée à exercer des contrôles plus stricts à ses frontières pour juguler l’immigration illégale en coopération avec Frontex [agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures] ainsi qu’à5 les migrations en Afrique du Nord ? À quel point peut-on mentionner que cette « crise migratoire » est une crise purement euro-européenne renvoyant à une crise des valeurs des droits de l’homme ? À quel point la crise sanitaire et épidémiologique du Covid 19 a eu des effets négatifs sur la mobilité migratoire et le marché du travail en Afrique et au Maghreb particulièrement ainsi qu’en Europe généralement ?Les principaux axes retenus dans ce colloque international sont :
- Les migrations internationales au Maghreb voire en Afrique du Nord en rapport avec une Europe de plus en plus restrictive fermant et externalisant ses frontières ;
- Les migrations, le racisme, la xénophobie et les discriminations diverses ;
- Les « migrations illégales » depuis le sud marocain forçant les trajectoires risquées à travers l’Atlantique pour atteindre les îles Canaries ;
- Migrations et Droit de l’Homme ;
- Migrations et Développement ;
- Migrations et changement climatique : quels rapports ?
- Migrations et médias : quelles images et représentations sociales véhiculées ?
- Migrations estudiantines et des personnes « compétentes » ou hautement qualifiées ;
- Migrations féminines ;
- Vieillissement et gestion de la mort dans l’immigration/l’émigration ;
- Migrations et santé ;
- Migrations des mineurs non accompagnés ;
- Migrations et politiques publiques.
Conditions de participation
Les participants doivent absolument nous envoyer un mini Curriculum Vitae (CV d’une page maximum) et un résumé (d’une page maximum également), en plus de la traduction de ce résumé en Anglais.
Il faut par ailleurs choisir l’un des 13 axes proposés dans l'appel à communication en pièce jointe et remplir le questionnaire tel qu'indiqué.
NB : notre FLSH s’engage à publier les actes du colloque international qui seront disponibles durant ce colloque.
La participation au colloque international d’Agadir est conditionnée par la réception de la contribution définitive, respectant les délais proposés par le comité d’organisation,sachant que toutes les contributions passeront par le comité scientifique pour évaluation.
Les langues du colloque sont : et l'arabe, le français, l’anglais, et l’espagnol. Les propositions de communications sous forme d’un résumé d’une page, en plus de la traduction de ce résumé d’une page (maximum) en Anglais accompagnées d’un bref CV (1 p.), sont à envoyer électroniquement et impérativement à e.atouf@uiz.ac.ma et r.benbih79@gmail.com
avant le 20 septembre 2024.
Les participants au colloque seront avisés avant le 30 septembre 2024.
Les versions définitives des communications retenues doivent parvenir au comité scientifique avant le 15 janvier 2025.
Au nom du comité d’organisation :
- Prof. Elkbir ATOUF, coordinateur scientifique et organisationnel du colloque international, Tél. 00 212 6 62 07 36 32. Courriel : e.atouf@uiz.ac.ma
- Prof. Rachid BEN BIH : coordination du colloque international,Tél. 00 212 667 991 512. Courriel : r.benbih79@gmail.com
Comité d’organisation
- Prof. Mohamed NAJI, Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines(FLSH) d’Agadir ;
- Prof. Ahmed BELKADI, Ex-Doyen de la FLSH, Agadir ;
- Prof. Zouhir ELBHIRI, Vice-Doyen de la FLSH, Agadir ;
- Prof. El Bachir ABARZAK, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Mohamed ABRIGHACH, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Hamid AHDA: FLSH, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Mbarak AOURAGH, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Chafik ARREFFAG, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Elkbir ATOUF, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Younous ARBAOUI, Université libre d’Amsterdam, Hollande ;
- Prof. Abderrahmane BELAAICHI, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Mohamed BELAMGHARI, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Rachid BEN BIH: FLASH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Immacolota CARUSO, Chercheure au CNR, Monteroni, Lecce-Italie ;
- Prof. Latifa CHARASSE, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Ahmed CHAIKHI, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Richard CLOUET, Departemento de Filologia Moderna, Traduccion et Interpretacion-Universidad de Las Palmas de Gran Canaria ;
- Prof. Ali DADOUN, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Melle Ghislaine EL ABID, Experte sur les migrations internationales, Centre Population et Développement – CEPED - UMR 196 - Université Paris Cité, France ;
- Prof. Rachid EL KAIHAL, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Nouria OUALI, Université Libre de Bruxelles, Belgique ;
- Prof. Sabrina GRECO, Chercheure au CNR, Monteroni, Lecce-Italie ;
- Prof. Bruno LAFFORT, Université de Besançon, France ;
- Prof. Mohammad LATIF, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Abdelkrim MADOUN, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Jean Baptiste MEYER, Centre Population et Développement-CEPED-Université Paris Cité, France ;
- Prof. Adelina MIRANDA, Université de Poitiers, France ;
- Prof. Fabio PEROCCO, Università Ca' Foscari, Venezia, Italie ;
- Prof. Abdlhamid RBII, FSJES, Université Mohamed 1er, Oujda ;
- Prof. Rosaria RUFFINI, Università Ca' Foscari, Venezia, Italie ;
- Prof. Abdelaziz YASSINE, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Meryem YOUSSOUFI, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Khalid ALAAYAUD, Docteur chercheur en migrations, FLSH, Agadir ;
- Elhabib EZZEROUAL, Docteur chercheur en migrations, FLSH, Agadir ;
- Meryem OUABI, Docteurechercheure en migrations, FLSH, Agadir ;
- Abdelhamid JAMOUR, Docteur chercheur en migrations, FLSH, Agadir ;
- Hanane HOUCHIMI, Doctorante travaillant sur les migrations, FLSH, Agadir ;
- Abdelhadi BIRI, Doctorant travaillant sur les migrations, FLSH, Agadir ;
- Larbi LAHMIDI, Doctorant travaillant sur les migrations, FLSH, Agadir ;
- Mohamed ZABILA, Doctorant travaillant sur les migrations, FLSH, Agadir ;
- Jamila AIT SEGHIR, « Master Migrations, Démographie et Développement », FLSH ;
- Naima EL ALIMI, « Master Migrations, Démographie et Développement », FLSH ;
- Brahim EL ASRI, « Master Migrations, Démographie et Développement », FLSH ;
Comité scientifique
- Prof. Mohamed NAJI, Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines(FLSH), Agadir ;
- Prof. Ahmed BELKADI, ExDoyen de la FLSH, Agadir ;
- Prof. Zouhir ELBHIRI, ViceDoyen de la FLSH, Agadir ;
- Prof. Mohamed ABRIGHACH, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Hamid AHDA, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Chafik ARREFFAG, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Elkbir ATOUF, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Younous ARBAOUI, Université libre d’Amsterdam, Hollande ;
- Prof. Abderrahmane BELAAICHI, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Mohamed BELAMGHARI, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Rachid BEN BIH, FLASH, Ait Melloul; Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Immacolota CARUSO, Chercheure au CNR, Monteroni, LecceItalie ;
- Prof. Latifa CHARASSE, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Richard CLOUET, Departemento de Filologia Moderna, Traduccion et InterpretacionUniversidad de Las Palmas de Gran Canaria ;
- Prof. Nouria OUALI, Université Libre de Bruxelles, Belgique ;
- Prof. Sabrina GRECO, Chercheure au CNR, Monteroni, LecceItalie ;
- Prof. Mohamed KHACHANI, FSJES, Université MV, RabatAgdal;
- Prof. Bruno LAFFORT, Université de Besançon, France ;
- Prof. Mohammad LATIF, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir ;
- Prof. Abdelkrim MADOUN, FLSH, Université Ibn Zohr, Agadir;
- Prof. Jean Baptiste MEYER, Université Paris Cité, France ;
- Prof. Adelina MIRANDA, Université de Poitiers, France ;
- Prof. Fabio PEROCCO, Università Ca' Foscari, Venezia, Italie ;
- Prof. Abdlhamid RBII, FSJES, Université Mohamed 1er, Oujda ;
- Prof. Rosaria RUFFINI, Università Ca' Foscari, Venezia, Italie
The Faculty of Letters and Human Sciences (FLSH) of Agadir- Ibn Zohr University, in collaboration with the research laboratory: "Morocco in Africa: History, Memory and International Context", the History Department (FLSH, Agadir), Ca' Foscari University of Venice, the Population and Development Center (CEPED)- Paris Cité University, Modern Philolgy Department, Translation and Interpretation- Las Palmas University of Gran Canaria, the International Organisation of Migrations (OIM, Rabat), the Office of the High Commissioner for Refugees (HCR, Rabat), are organizing an international symposium entitled: "International Migration to and through North Africa". This international symposium will be held in Agadir, Morocco, on April 10, 11 and 12, 2025.
Rationale
According to the United Nations, the number of international migrants in the world has increased remarkably over the last twenty years, reaching "281 million in 2020, compared to 173 million in 2000. Over the last two decades, international migrants have increased by an average of 2.4% per year". However, despite this absolute quantitative increase, the proportional share of international migrants worldwide showed a very timid evolution between 1990 and 2020, rising from 2.8% to 3.6%. All the more so as the international health crisis caused by Covid 19 and the restrictions adopted in the majority of countries are bound to lead to a marked reduction in all normative forms of international migration worldwide.
Between 2011 and 2017, years coinciding with what is referred to by so-called Northern countries as the "migration crisis", the number of refugees and asylum seekers increased "by around 13 million, or almost a quarter of the increase in the number of international migrants. North Africa and West Asia received around 46% of the global number of refugees and asylum seekers, followed by sub-Saharan Africa (21%)". While international migration during and prior to the "thirty glorious years" (1945-1974) was mainly in the "South-North" configuration, today, according to a recently published official report, a majority of international migration now takes place in the "South-South" direction: this is perfectly the case for China, Ivory Coast, Turkey, Tunisia, Libya, Algeria and Morocco. Most Arab countries, including North Africa, have been shaken and conditioned by the impact of the "Arab Spring", as in Syria and Iraq, ravaged by the emergence of the extremist group "Islamic State/Daesh" and its sister groups which are located everywhere, exerting unprecedented violence.
The immediate result of this situation is the acceleration of migratory flows towards relatively secure areas. For example, "since the start of the militarized Syrian conflict, over 12 million Syrians have been forcibly displaced, either within the country or to neighboring countries", according to J. Hassine, who has forgotten that thousands of Syrians fleeing the civil war have moved as far as the Maghreb, particularly Morocco and Algeria. And let's not forget that, Algeria, Morocco, Tunisia and Libya form a regional political and economic organization, the Union du Maghreb Arabe (UMA), founded on February 17, 1989 and headquartered in Rabat. Nevertheless, this organization was born "dead" and is distinguished only by its inactivity, dictated by deplorable geopolitical reasons. What's more, the "irregular" or "clandestine" international migration that has developed in the "North African region"1 since the 1990s has unquestionably and profoundly changed previous migration patterns, not just in the Maghreb region, but throughout the Mediterranean in relation to the countries of sub-Saharan Africa and Europe.
As a result, "the Maghreb now plays a key role as a 'migration security zone' between Africa and Europe". In the current state of draconian restrictions and controls on international migration, the whole of North Africa is experiencing and going through "a migratory transition which is reflected in and reveals a series of profound changes in the countries and societies of departure".
Starting with the increasingly feminized profiles of would-be migrants, who are becoming much more diversified and are no longer just single men, but also women on their own or with children, not to mention unaccompanied minors. Added to this is the fact that the level of education is still higher than that of previous generations, which are becoming increasingly older.
What's more, migratory paths are leading to the discovery of new, highly complex geographical trajectories and itineraries, reflecting new, reinvented migratory territories and configurations. This scientific event of international scope concerns Maghrebi and North African migration in the national and international context.
The aim of this international colloquium is to assess, develop, analyze, take stock of and retrace the sociological, historical, geographical, anthropological, geopolitical, diplomatic, socio-demographic and legal evolution of international migration in, from and through North Africa to Europe. In other words, the aim is to study and take stock of migratory relations between North Africa and Europe. The countries of the Maghreb, notably Algeria, Tunisia, Libya and Morocco, are characterized by a triple dynamic function that is still relevant today: a regional and international migratory departure zone, a transit zone and an immigration zone. In fact, "foreigners in Algeria numbered around 10,000 in 1975, rising to over 150,000 in 2010".
According to "the International Association of the Algerian Diaspora Abroad, there are currently 6 million Algerians or people of Algerian origin living abroad". Historically, Tunisia is a country characterized by the export of Tunisian labor abroad: "more than 900,000 Tunisians are settled mainly in Europe in 2020". Currently, it is estimated that over five and a half million Moroccans residing abroad - more than 80% of the "Moroccans of the world" - live and concentrate in Europe. However, at least since 1980-1990, Morocco has also become a country of transit and immigration. This social and migratory mutation has prompted Morocco to adopt a new policy: the National Immigration and Asylum Strategy (SNIA). It is fully in line with the structural measures initiated by Morocco since September 2013, including "two operations to regularize some 50,000 foreigners between 2014 and 2018".
Moreover, the foreign population of the Maghreb was "close to a million in the 1960s. In 2010, it is estimated at 324,000 migrants", a remarkable decrease explained by the fact that European settlers gradually returned home after independence, and the nationalization of the economies of Maghreb countries. These figures do not take into account so-called "illegal or clandestine" migration, which by definition is difficult to establish and evaluate.
As things stand, the number of Moroccans, Tunisians and Algerians could easily reach 12 million, the vast majority of whom have settled in Europe. Today, with the outsourcing and near-closure of European borders to northern Morocco (Tangiers, Ceuta and Melilla), "illegal" migration mafias have shifted their approach from southern Morocco to penetrate Spain from the Atlantic to reach the Canary Islands. This "clandestine" migration route is more than dangerous, given the long and risky sea journey, symbolically referred to as the "road of death" by the migrants themselves.
On the other hand, racism, xenophobia and discrimination do not only affect immigration and immigrants in the migratory countries of the North, but this phenomenon also profoundly affects the countries of the South, such as North Africa, where we are witnessing major societal and migratory transformations. What's more, media coverage of migration issues in North Africa is largely characterized by negative images and stereotyped language, which provoke and illustrate preconceived ideas and value judgments that only serve to accentuate a whole range of discriminations, and thus fuel hate speech and negative, unhealthy collective representations.
There are many forms of international migration, starting with classic ("economic") migration, student migration and migration of skilled or highly-skilled people, and forced or imposed migration. There are many reasons for international migration: socio-economic, scientific, political and even military (civil wars, illegitimate coups d'état to gain power, etc.), climate change reinforcing extreme drought and/or flooding, which are no longer periodic but structural throughout the world.
How does this affect migratory trajectories, the implementation of public policies, and the management of criminal networks involved in human trafficking and smuggling? In what way are these migrations also sources of highly qualified or unskilled skills, in a context of globalization and talent capture? Thus, the aim of this international symposium, which explores an innovative and scarcely studied topic, is to sketch a picture that aspires to offer a comprehensive retrospective of the social and human sciences, restoring and situating the Maghreb and North African migration issue in its general context in relation to the European dimension, which remains inescapable. It is important to update the data on our subject in the light of recent geopolitical changes in the contemporary world, and in the Maghreb region in particular, so as to be able to put forward coherent recommendations and lines of thought that can facilitate decision-making in terms of public policy. Hence the following pertinent questions: what impact has the so-called "international migration crisis"2 had on migration in North Africa?
At what point can we mention that this "migration crisis" is a purely Euro-European crisis, referring to a crisis of human rights values? To what extent has the Covid 19 health and epidemiological crisis had a negative impact on migratory mobility and the labor market in Africa and the Maghreb in particular, and in Europe generally?
The main themes addressed in this international symposium are:
- International migration in the Maghreb and North Africa, in the context of an increasingly restrictive Europe that is closing and externalizing its borders;
- Migration, racism, xenophobia and discrimination;
- Illegal migration" from southern Morocco, forcing risky journeys across the Atlantic to reach the Canary Islands;
- Migration and human rights;
- Migration and Development;
- Migration and climate change: what is the relationship?
- Migration and the media: what images and social representations are conveyed?
- Student migration and the "competent" or highly qualified ;
- Female migration;
- Aging and death management in immigration/emigration;
- Migration and health ;
- Migration of unaccompanied minors ;
- Migration and public policy.
Participation requirements
Participants must send us a mini Curriculum Vitae (CV of one page maximum) and an abstract (also of one page maximum), plus a translation of the abstract into English. You must also choose one of the 13 proposed themes and complete the following questionnaire AVAILABLE IN THE PDF;
Participation in the international symposium in Agadir is contingent upon the receipt of the final submission, adhering to the deadlines set forth by the organizing committee, bearing in mind that all contributions will go through the scientific committee for evaluation.
The conference languages are: English, French, Spanish and Arabic. Paper proposals in the form of a one-page abstract, together with a one-page (maximum) translation of the abstract into English and a brief CV (1 p.), must be sent electronically and imperatively to e.atouf@uiz.ac.ma and r.benbih79@gmail.com
by September 20, 2024.
Conference participants will be notified by September 30, 2024. Final versions of selected papers must reach the Scientific Committee by January 15, 2025.
On behalf of the organizing committee
- Prof. Elkbir ATOUF, scientific and organizational coordinator of the international symposium, Tel. 00 212 6 62 07 36 32. E-mail: e.atouf@uiz.ac.ma
- Prof. Rachid BEN BIH: international symposium coordinator, Tel. 00 212 667 991 512. E-mail: r.benbih79@gmail.com
Organizing committee
- Prof. Mohamed NAJI, Dean of the Faculty of Letters and Human Sciences (FLSH), Agadir ;
- Prof. Ahmed BELKADI, Former Dean of the FLSH, Agadir;
- Prof. Zouhir ELBHIRI, Vice-Dean of the FLSH, Agadir;
- Prof. El Bachir ABARZAK, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Mohamed ABRIGHACH, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Hamid AHDA: FLSH, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Mbarak AOURAGH, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir; Prof. Chafik ARREFFAG, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir; Prof. Elkbir ATOUF, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir ;
- Prof. Younous ARBAOUI, Free University of Amsterdam, Holland ;
- Prof. Abderrahmane BELAAICHI, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Mohamed BELAMGHARI, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Rachid BEN BIH: FLASH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Immacolota CARUSO, Chercheure au CNR, Monteroni, Lecce-Italy ;
- Prof. Latifa CHARASSE, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir ;
- Prof. Ahmed CHAIKHI, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Richard CLOUET, Departemento de Filologia Moderna, Traduccion et Interpretacion Universidad de Las Palmas de Gran Canaria
- Prof. Ali DADOUN, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Ghislaine EL ABID, Expert on international migration, CEPED, UMR 196, Université Paris Cité, France;
- Prof. Rachid EL KAIHAL, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Nouria OUALI, Université Libre de Bruxelles, Belgium;
- Prof. Sabrina GRECO, CNR Researcher, Monteroni, Lecce-Italy;
- Prof. Bruno LAFFORT, University of Besançon, France;
- Prof. Mohammad LATIF, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Abdelkrim MADOUN, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Jean Baptiste MEYER, CEPED, Université Paris Cité, France ;
- Prof. Adelina MIRANDA, Université de Poitiers, France ;
- Prof. Fabio PEROCCO, Università Ca' Foscari, Venezia, Italy ;
- Prof. Abdlhamid RBII, FSJES, Mohamed 1st University, Oujda ;
- Prof. Rosaria RUFFINI, Università Ca' Foscari, Venezia, Italy ;
- Prof. Abdelaziz YASSINE, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir ;
- Prof. Meryem YOUSSOUFI, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir ;
- Khalid ALAAYAUD, Doctoral researcher in migration, FLSH, Agadir ;
- Elhabib EZZEROUAL, Doctoral researcher in migration, FLSH, Agadir ;
- Meryem OUABI, Doctor-researcher in migration, FLSH, Agadir ;
- Abdelhamid JAMOUR, Doctoral researcher in migration, FLSH, Agadir ;
- Hanane HOUCHIMI, PhD student working on migration, FLSH, Agadir ;
- Abdelhadi BIRI, PhD student working on migration, FLSH, Agadir ;
- Larbi LAHMIDI, PhD student working on migration, FLSH, Agadir ;
- Mohamed ZABILA, PhD student working on migration, FLSH, Agadir ;
- Jamila AIT SEGHIR, "Master Migrations, Démographie et Développement", FLSH ;
- Naima EL ALIMI, "Master Migrations, Démographie et Développement", FLSH ;
- Brahim EL ASRI, "Master Migrations, Démographie et Développement", FLSH ;
Scientific Committee
- Prof. Mohamed NAJI, Dean of the Faculty of Letters and Human Sciences (FLSH), Agadir;
- Prof. Ahmed BELKADI, Former Dean of the FLSH, Agadir;
- Prof. Zouhir ELBHIRI, Vice-Dean of the FLSH, Agadir;
- Prof. Mohamed ABRIGHACH, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Hamid AHDA, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Chafik ARREFFAG, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Elkbir ATOUF, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Younous ARBAOUI, Université libre d'Amsterdam, Hollande;
- Prof. Abderrahmane BELAAICHI, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Mohamed BELAMGHARI, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Rachid BEN BIH, FLASH, Ait Melloul; Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Immacolota CARUSO, Chercheure au CNR, Monteroni, Lecce-Italy ;
- Prof. Latifa CHARASSE, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Richard CLOUET, Departemento de Filologia Moderna, Traduccion et Interpretacion Universidad de Las Palmas de Gran Canaria;
- Prof. Nouria OUALI, Université Libre de Bruxelles, Belgique ;
- Prof. Sabrina GRECO, Chercheure au CNR, Monteroni, Lecce-Italy ;
- Prof. Mohamed KHACHANI, FSJES, MV University, Rabat-Agdal;
- Prof. Bruno LAFFORT, Université de Besançon, France ;
- Prof. Mohammad LATIF, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir ;
- Prof. Abdelkrim MADOUN, FLSH, Ibn Zohr University, Agadir;
- Prof. Jean Baptiste MEYER, Université Paris Cité, France ;
- Prof. Adelina MIRANDA, Université de Poitiers, France ;
- Prof. Fabio PEROCCO, Ca' Foscari University, Venice, Italie ;
- Prof. Abdlhamid RBII, FSJES, Mohamed 1st University, Oujda ;
- Prof. Rosaria RUFFINI, Ca' Foscari University, Venice, Italie ;
La Facultad de Letras y Ciencias Humanas – Universidad Ibnou Zohr de Agadir, en colaboración con el Laboratorio de Investigación: “Marruecos en África: Historia, Memoria y Contexto Internacional”, Departamento de Historia (FLCH – Agadir), la Università Ca' Foscari, Venecia, el Centro Población y Desarrollo (CEPED) – Universidad París Cité, Departamento de Filología Moderna, Traducción e Interpretación-Universidad de Las Palmas de Gran Canaria, y la Alta Comisaría para los Refugiados (ACR, Rabat) organizan el Coloquio Internacional sobre el tema: “Migraciones internacionales hacia y a través del Norte de África”. El Coloquio tendrá lugar en Agadir – Marruecos los días 10, 11 y 12 de abril de 2025.
Argumento
De acuerdo con las Naciones Unidas, el número de personas que emigran a nivel internacional ha experimentado un aumento considerable en las últimas dos décadas, llegando a alcanzar los
“281 millones en 2020, en comparación con los 173 millones en 2000. Durante este periodo, se ha observado un incremento promedio anual del 2,4% en el número de inmigrantes internacionales”. No obstante, es evidente que, a pesar de este aumento absoluto en términos cuantitativos, la proporción de migrantes internacionales a nivel global ha experimentado un crecimiento modesto desde la década de 1990 hasta el año 2020, pasando del 2,8% al 3,6%. Esto se debe, en gran medida, a la crisis sanitaria mundial ocasionada por el Covid-19 y a las restricciones adoptadas por la mayoría de los países, las cuales han condicionado de manera significativa la reducción de todas las formas normativas de migración internacional en todo el mundo.
Durante el período comprendido entre 2011 y 2017, que coincidió con lo que los países del Norte denominan “crisis migratoria”, se observó un incremento de aproximadamente 13 millones de refugiados y solicitantes de asilo, lo que representa casi una cuarta parte del aumento en el número de refugiados internacionales. En cuanto a la distribución geográfica, África del Norte y Asia Occidental acogieron alrededor del 46% del total de refugiados y solicitantes de asilo a nivel mundial, seguidas por África Subsahariana (21%). Durante y antes de los “treinta años gloriosos” (1945-1974), las migraciones internacionales se centraban principalmente en la configuración “Sur-Norte”. Sin embargo, según un informe oficial reciente, la mayoría de las migraciones internacionales se dirigen hacia la configuración “SurSur”. Es exactamente el caso de países como China, Costa de Marfil, Turquía, Túnez, Libia, Argelia y Marruecos.
La mayoría de los países árabes, incluido el norte de África, han sido sacudidos y condicionados por el impacto de la “Primavera Árabe”, como es el caso de Siria e Irak en particular, también devastados por la aparición del grupo extremista “Estado Islámico/Daesh” y sus afiliados en todas partes, propagando una violencia sin precedentes. El resultado inmediato de esta situación es el aumento de los flujos migratorios hacia áreas relativamente seguras. Por ejemplo, desde el inicio del conflicto militarizado en Siria, se han registrado desplazamientos forzados de más de 12 millones de sirios, ya sea dentro del país o hacia países vecinos, según J. Hassine, quien olvidó que miles de sirios que huyen de la guerra civil se han desplazado hasta el Magreb, especialmente a Marruecos y Argelia.
Además, es importante recordar que Argelia, Marruecos, Túnez y Libia conforman una organización regional política y económica, establecida el 17 de febrero de 1989: la Unión del Magreb Árabe (UMA), cuya sede-secretaría se encuentra en Rabat. Sin embargo, esta organización nació “muerta” y solo se distingue por su inactividad debido a lamentables razones geopolíticas.
Además, las migraciones internacionales conocidas como “irregulares o clandestinas”, que han surgido en la “región norteafricana”1 desde la década de 1990, han cambiado de manera innegable y profunda los antiguos modelos migratorios, no solo a nivel de la región del Magreb, sino también en toda la región mediterránea en relación con los países de África subsahariana y Europa. De esta manera, el Magreb ahora desempeña un papel primordial como “zona de seguridad migratoria” entre África y Europa.
En el contexto actual de restricciones y controles migratorios internacionales estrictos, todo el norte de África experimenta y atraviesa “una transición migratoria que se manifiesta y revela una serie de cambios profundos en los países y sociedades de origen”.
Esto se refleja en perfiles cada vez más feminizados de los candidatos a la migración, que son cada vez más diversos y ya no se limitan solo a hombres solos, ya que también incluyen mujeres solas o con niños, además de menores no acompañados. A ello se suma el nivel de educación que sigue siendo superior en comparación con las generaciones anteriores que envejecen cada vez más. Por otro lado, los trayectos migratorios se dirigen hacia la exploración de nuevas trayectorias e itinerarios geográficos muy complejos, que hacen referencia a los nuevos territorios y configuraciones migratorias reinventadas.
Este congreso científico de alcance internacional se centra en las migraciones magrebíes y norteafricanas en el contexto nacional e internacional. Por medio de este simposio internacional, se intentará evaluar, desarrollar, analizar, hacer un balance y rastrear la evolución sociológica, histórica, geográfica, antropológica, geopolítica e incluso diplomática, socio-demográfica y jurídica de las migraciones internacionales en el norte de África, desde y a través de esta región hacia Europa. En otras palabras, se trata de estudiar y analizar las relaciones migratorias entre el norte de África y Europa.
Los países del Magreb, como Argelia, Túnez, Libia y Marruecos, se distinguen por una triple función dinámica que sigue siendo relevante: una zona de partida migratoria regional e internacional, de tránsito e inmigración, que no solo es temporal, sino también permanente/continua en el tiempo.
En efecto, se observa un aumento significativo en el número de extranjeros en Argelia a lo largo de los años. Según la Asociación Internacional de la Diáspora Argelina en el extranjero, la cantidad de argelinos o personas de origen argelino que viven en el extranjero actualmente se estima en 6 millones. Por otro lado, históricamente, Túnez ha sido conocido por exportar mano de obra tunecina al extranjero, con más de 900,000 tunecinos establecidos principalmente en Europa en 2020.
Actualmente, se estima que más de cinco millones y medio de marroquíes residen en el extranjero, más del 80% de los “marroquíes del mundo”, viven y se concentran en Europa. Sin embargo, Marruecos también se ha convertido, al menos desde los años 1980-1990, en un país de tránsito e inmigración. Esta mutación social y migratoria ha llevado a Marruecos a adoptar una nueva política: la Estrategia Nacional de Inmigración y Asilo (ENIA). Esta estrategia se enmarca perfectamente en la continuidad de las medidas estructurales iniciadas por Marruecos desde septiembre de 2013, llevando a cabo, entre otras, “dos operaciones de regularización de alrededor de 50,000 extranjeros entre 2014 y 2018”.
Además, la población extranjera en el Magreb alcanzaba “casi un millón de individuos en la década de los sesenta. En 2010, se estima en 324,000 migrantes”, esta notable disminución se explica por el hecho de que los colonos europeos regresaron gradualmente a sus países después de las independencias, y la nacionalización de las economías de los países magrebíes. Estas cifras no incluyen las migraciones llamadas “ilegales o clandestinas” que son difíciles de establecer y evaluar por definición. En el estado actual de las cosas, el número de marroquíes, tunecinos y argelinos puede alcanzar fácilmente los 12 millones de emigrantes, la mayoría de ellos se encuentran en Europa.
En la actualidad, con la externalización y el casi cierre de las fronteras europeas hacia el norte de Marruecos (Tánger, Ceuta y Melilla), se observa que las mafias de la migración “ilegal” han cambiado su enfoque desde el sur de Marruecos para ingresar a España desde el Atlántico y llegar a las Islas Canarias. Este camino migratorio “clandestino” es extremadamente peligroso, debido al largo viaje marítimo que representa un mayor riesgo, y es simbólicamente conocido como “la ruta de la muerte” por los propios migrantes.
Por otro lado, el racismo, la xenofobia y las discriminaciones no solo afectan a la inmigración y a los inmigrantes en los países del norte, sino que también afectan de manera profunda a los países del sur, como es el caso del norte de África, donde se están produciendo importantes transformaciones sociales y migratorias. Además, el tratamiento mediático de las cuestiones migratorias en el norte de África está ampliamente marcado por deslices que transmiten imágenes negativas y lenguajes estereotipados, provocando e ilustrando ideas preconcebidas y juicios de valor que solo sirven para acentuar un conjunto de discriminaciones, fabricando y alimentando así un discurso de odio y representaciones colectivas negativas y perjudiciales.
Es necesario distinguir varias formas de migración internacional, comenzando por las migraciones clásicas (“económicas”), las migraciones de estudiantes y de personas cualificadas o altamente cualificadas, y las migraciones forzadas o impuestas. Los motivos de las migraciones internacionales son diversos: socioeconómicos, científicos, políticos e incluso militares (guerras civiles, golpes de Estado ilegítimos para acceder al poder, etc.), así como cambios climáticos que refuerzan la extrema sequía y/o las inundaciones que ya no son periódicas sino estructurales en todo el mundo. ¿Cómo influyen estos factores en las trayectorias migratorias, en el establecimiento de políticas públicas, en la gestión de redes criminales dedicadas al tratamiento y al tráfico de personas? ¿En qué medida estas migraciones también son fuentes de habilidades altamente cualificadas o no, que se inscriben en un contexto de globalización de captación de talentos?
Por lo tanto, el propósito de este coloquio internacional, cuyo tema es innovador y poco estudiado, es presentar un panorama que pretende ser una retrospectiva general de las ciencias sociales y humanas, restituyendo y situando la cuestión migratoria magrebí y norteafricana en su contexto general en relación con la dimensión europea que sigue siendo inevitable.
Es fundamental actualizar los datos relacionados con nuestro tema en función de las recientes mutaciones geopolíticas en el mundo contemporáneo y especialmente en la región del Magreb, con el fin de poder ofrecer recomendaciones, sugerencias y líneas de reflexión coherentes que faciliten la toma de decisiones en términos de políticas públicas. De ahí las siguientes preguntas pertinentes: ¿qué impacto tiene la llamada “crisis migratoria internacional” en las migraciones en el norte de África? ¿Hasta qué punto se puede afirmar que esta “crisis migratoria” es puramente euro-europea y refleja una crisis de valores en materia de derechos humanos? ¿Hasta qué punto la crisis sanitaria y epidemiológica del Covid-19 ha tenido efectos negativos en la movilidad migratoria y en el mercado laboral en África y el Magreb en particular, así como en Europa en general?
Los principales ejes de este coloquio internacional son:
- Las migraciones internacionales en el Magreb e incluso en África del Norte en relación con una Europa cada vez más restrictiva que cierra y externaliza sus fronteras;
- Las migraciones, el racismo, la xenofobia y las diversas discriminaciones;
- Las “migraciones ilegales” desde el sur de Marruecos que obligan a trayectorias arriesgadas a través del Atlántico para llegar a las Islas Canarias;
- Migraciones y Derechos Humanos;
- Migraciones y Desarrollo;
- Migraciones y cambio climático: ¿qué relaciones existen?
- Migraciones y medios de comunicación: ¿qué imágenes y representaciones sociales se transmiten?
- Migraciones estudiantiles y de personas “competentes” o altamente cualificadas;
- Migraciones femeninas;
- Envejecimiento y gestión de la muerte en la inmigración/emigración;
- Migraciones y salud;
- Migraciones de menores no acompañados;
- Migraciones y políticas públicas.
Condiciones de participación
Los participantes deben enviar obligatoriamente una biodata abreviada (CV de una página como máximo) y un resumen (también de una página como máximo), además de la traducción de este resumen al inglés. Además, se debe elegir uno de los 13 ejes propuestos y completar el formulario siguiente
Toda propuesta que se presente fuera de estas fechas no será considerada por los organizadores. La facultad se hará cargo del alojamiento y manutención de los participantes, en espera de conseguir más fondos para cubrir algunos viajes internacionales, especialmente para algunos doctorandos (si es posible).
N.B. Nuestra facultad se compromete a publicar las actas del Coloquio que estarán disponibles durante la celebración del mismo.
La participación en el coloquio internacional de Agadir está sujeta a la recepción de la contribución definitiva dentro de los plazos establecidos por el comité de organización, teniendo en cuenta que todas las contribuciones serán evaluadas por el comité científico.
Las lenguas del congreso son: inglés, francés, español y árabe. Se requiere el envío electrónico de propuestas de comunicaciones en forma de un resumen de una página, junto con la traducción del mismo en una página (máximo) al inglés, acompañado de un breve CV (1 p.), a: e.atouf@uiz.ac.ma y r.benbih79@gmail.com
antes del 20 de septiembre de 2024.
Los participantes del congreso serán notificados antes del 30 de septiembre de 2024. Las versiones finales de las comunicaciones seleccionadas deben ser enviadas al comité científico antes del 15 de enero de 2025 en nombre del Comité Organizador
Coordinación
- Prof. Elkbir ATOUF, Coordinador Científico y del Comité Organizador del Coloquio Internacional, Tlfno. + 212 6 62 07 36 32. E-mail: e.atouf@uiz.ac.ma
- Prof. Rachid BEN BIH: Coordinador del Coloquio Internacional, Tlfno. + 212 667 991 512. E-mail: r.benbih79@gmail.com
Comité Organizador
- Prof. Mohamed NAJI, Decano de la Facultad de Letras y Ciencias Humanas (FLCH) de Agadir;
- Prof. Ahmed BELKADI, Ex-Decano de la FLCH, Agadir;
- Prof. Zouhir ELBHIRI, Vice-Decano de la FLCH, Agadir ;
- Prof. El Bachir ABARZAK, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Mohamed ABRIGHACH, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Hamid AHDA: FLSH, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Mbarak AOURAGH, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Chafik ARREFFAG, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Elkbir ATOUF, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Younous ARBAOUI, Universidad Autónoma de Amsterdam, Holanda;
- Prof. Abderrahmane BELAAICHI, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Mohamed BELAMGHARI FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Rachid BEN BIH: FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Immacolota CARUSO, Investigador en CNR, Monteroni, Lecce-Italie;
- Prof. Latifa CHARASSE, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Ahmed CHAIKHI, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Richard CLOUET, Departamento de Filología Moderna, Traducción e Interpretación-Universidad de Las Palmas de Gran Canaria – España
- Ghislaine EL ABID, Experto en Migraciones internacionales, Centro Población y Desarrollo – CEPED - UMR 196 - Universidad Paris Cité, Francia;
- Prof. Rachid EL KAIHAL, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Nouria OUALI, Universidad Autónoma de Bruselas, Bélgica;
- Prof. Ali DADOUN, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Sabrina GRECO, Investigador en CNR, Monteroni, Lecce-Italie;
- Prof. Bruno LAFFORT, Universidad de Besançon, Francia ;
- Prof. Mohammad LATIF, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Abdelkrim MADOUN, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Jean Baptiste MEYER, Centro Población y Desarrollo-CEPED-Universidad Paris Cité, Francia;
- Prof. Adelina MIRANDA, Universidad de Poitiers, Francia;
- Prof. Fabio PEROCCO, Universidad Ca' Foscari, Venezia, Italia;
- Prof. Abdlhamid RBII, FSJES, Universidad Mohamed 1o, Ujda;
- Prof. Rosaria RUFFINI, Universidad Ca' Foscari, Venezia, Italia;
- Prof. Abdelaziz YASSINE, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Meryem YOUSSOUFI, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Khalid ALAAYAUD, Docteur-chercheur en migrations, FLCH, Agadir ;
- Elhabib EZZEROUAL, Doctor-investigador en migraciones, FLCH, Agadir;
- Meryem OUABI, Doctor-investigador en migraciones, FLCH, Agadir;
- Abdelhamid JAMOUR, Docteur-chercheur en migrations, FLCH, Agadir;
- Hanane HOUCHIMI, Doctoranda en migraciones, FLCH, Agadir;
- Abdelhadi BIRI, Doctorando en migraciones, FLCH, Agadir;
- Larbi LAHMIDI, Doctorando migraciones, FLCH, Agadir;
- Mohamed ZABILA, Doctorando en migraciones, FLCH, Agadir;
- Jamila AIT SEGHIR, «Máster Migraciones, Demografía y Desarrollo», FLCH;
- Naima EL ALIMI, «Máster Migraciones, Demografía y Desarrollo», FLCH;
- Brahim EL ASRI, «Máster Migraciones, Demografía y Desarrollo», FLCH;
Comité Científico
- Prof. Mohamed NAJI, Decano de la Facultad de Letras y Ciencias Humanas (FLCH), Agadir;
- Prof. Ahmed BELKADI, Ex-Decano de la FLCH, Agadir;
- Prof. Zouhir ELBHIRI, Vice-Decano de la FLCH, Agadir ;
- Prof. Mohamed ABRIGHACH, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Hamid AHDA, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Chafik ARREFFAG, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Elkbir ATOUF, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Younous ARBAOUI, Universidad Autónoma de Amsterdam, Holanda;
- Prof. Abderrahmane BELAAICHI, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Mohamed BELAMGHARI, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Rachid BEN BIH, FLASH, Ait Melloul; Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Immacolota CARUSO, Investigador en CNR, Monteroni, Lecce-Italie;
- Prof. Latifa CHARASSE, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Richard CLOUET, Departamento de Filología Moderna, Traducción e Interpretación-Universidad de Las Palmas de Gran Canaria – España;
- Prof. Nouria OUALI, Universidad Autónoma de Bruselas, Bélgica;
- Prof. Sabrina GRECO, Investigador en CNR, Monteroni, Lecce-Italia;
- Prof. Mohamed KHACHANI, FSJES, Universidad MV, Rabat-Agdal;
- Prof. Bruno LAFFORT, Universidad de Besançon, Francia;
- Prof. Mohammad LATIF, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Abdelkrim MADOUN, FLCH, Universidad Ibnou Zohr Agadir;
- Prof. Jean Baptiste MEYER, Universidad Paris Cité, Francia;
- Prof. Adelina MIRANDA, Universidad de Poitiers, Francia;
- Prof. Fabio PEROCCO, Universidad Ca' Foscari, Venezia, Italia;
- Prof. Abdlhamid RBII, FSJES, Universidad Mohamed 1o, Ujda;
- Prof. Rosaria RUFFINI, Universidad Ca' Foscari, Venezia, Italia;
ت
نظم كلية الآداب والعلوم الإنسانية التابعة لجامعة ابن زهر بأكادير، بتعاون مع مخترب البحث:
"المغرب يف إفريقيا: التاري خ، الذاكرة والسياق الدو يل"، وشعبة التاري خ بذات الكلية، وجامعة كافوسكاري ،فينيسيا، ومركز السكان والتنمية التابع لجامعة باريس-سي يت ، وشعبة "الفيلولوجياالحديثة : ال بجمة والتأويل" بجامعة لاس بالماس، والمنظمة الدولية للهجرة-الرباط ،والمفوضيةالسامية للاجئ ي -الرباط ؛ ندوة دولية موسومة بعنوان: »الهجرات الدولية إل / وعر ب شمالإفريقيا« ؛ و يه الندوة الدولية ال يت ستنعقد برحاب كلية الآداب بأكادير، المغرب ،أيام 10 و11و12 أبريل 2025.
أرضية الندوة:
تزايد عدد المهاجرين الدولي ي يف العالم بشكل ملحوظ خلال الع رشين عاما الماضية حسبإحصائيات الأمم المتحدة ؛ بحيث وصل إل "281 مليون سنة 2020، مقابل 173 مليون" المسجل عام 2000. وعلى مدى العقدين الماضي ي، ارتفع عدد هؤلاء المهاجرين الدولي ي بمعدل سنوي وصلت نسبته إل 2.14%". وعلى الرغم من هذه الزيادة الكب بة ، فإن الحصة النسبية
للمهاجرين الدولي ي على المستوى العال يم سجلت تطور ا محتشما خلال سنوات التسعينياتمن القرن الما يض إل حدود سنة 2020 ؛ إ ذ ارتفعت من 2.8 % إل 6,3 % ، علم ا وأن الأزمةالصحية العالمية الناجمة عن كوفيد 19 والقيود المعتمدة يف غالبية البلدان، لا يمكنها إلا أنتسهم يف انخفاض ملموس لجميع الأشكال المقننة للهجرة الدولية عرب العالم .
لقد ارتفع عدد اللاجئ ي وطالر يت اللجوء ما ب ي سنوات2011 و2017؛ أي السنوات ال يت تزامنت مع ما تسميه دول الشمال "بأزمة الهجرة، "» وذلك بنحو 13 مليون نسمة؛ أي ما يقارب ربعالزيادة يف عدد المهاجرين الدولي ي عامة، واستقبلت دول شمال أفريقيا وغرب آسيا حوا يل 46%من ال لاجئ ي وطالر يت اللجوء يف العالم، تليها دول إفريقيا جنوب الصحراء )21%( . وإذا كانتالهجرات الدولية خلال وقبل سنوات "الثلاثينيات المجيدة) "1945-1974( تتم بشكل أسا يس من "الجنوب إل الشمال"، فإنه اليوم، وفقًا لتقرير رس يم نُ رش مؤخرًا، نجد بأن غالبية الهجراتالدولية الآنية تتم ب ي "جنوب-جنوب" ؛ كما هو الحال بالنسبة للص ي وساحل العاج وتركيا وتونسوليبيا والجزائر والمغرب.
اه بت معظم الدول العربية بما فيه ا دول شمال أفريقيا، بسبب "الربيع العرر يب"، خصوصا سوريا والعراق، ودمرها أيضًا ظهور تنظيم "الدولة الإسلامية / داعش"؛ المتطرفة والتنظيمات المشابهة له ا والمتمرك زة يف كل مكان ، وال ي ت تسببت يف انتشا ر أعمال العنف ب وت بة غ ب مسبوقة. وكانت النتيجة الآنية لهذ االوضع يه تسارع تدفقات الهجرة نحو المناطق الآمنة نسبيا. على سبيل المثال
لا الح ص - "منذ بداية الصاع السوري المُعسك ر – شه د هذا البل د تهج باً قشياً لأكرب من 12مليون سوري، إما داخل البلاد أو يف اتجاه الدول المجاورة"، حسب جوناثان حس ي ، الذي ن يسأن آلاف السوري ي الفارين من الحرب الأهلية هاجروا وتنقلوا مرغم ي إل منطقة المغرب العرر يب، وخاصة المغرب والجزائر.
علاوة على ذلك، يلزم التذك ب بأن الجزائر والمغرب وتونس وليبيا قد أسسو ا منظمة سياسيةواقتصادية إقليمية بتاري خ 17 فرباير 1989: اتحاد المغرب العرر يب، الذي يقع مقر أمانته يف الرباط.
لكن ولدت هذه المنظمة «ميتة» حيث ظل نشاطه ا مجمدا لأسباب جيوسياسية مُؤسفة .
وبالإضافة إل ذلك، فإن ما يسم بالهجرات الدولية "غ ب النظامية أو الشية" ال يت توسعت يف «منطقة شمال إفريقيا» منذ سنوات 1990، غ بت بشكل لا جدال فيه نماذج الهجرة القديمة ،وهذا ليس يف منطقة المغرب العرر يب فحسب ؛ بل أيضا يف منطقة البحر الأبيض المتوسط بأكملها يف علاقاتها ببلدان أفريقيا جنوب الصحراء وأوروبا. وهكذا "تلعب بلدان المغارب الآن دورا حيوياباعتباره "منطقة أمنية للهجرة" ب ي أفريقيا وأوروبا" .
و يف ظل الوضع الراهن المتسم بفرض قيود صارمة على الهجرة الدولية، "تجتا ز منطقة شمالأفريقيا بأكملها مرحلة انتقال هجرية تكشف عن مجموعة من التحولات العميقة يف مجتمعات وبلدان المنشأ" ،وذلك بدءاً بملامح المرشح ي للهجرة بمختلف أصنافه ا ؛ بحيث تشه د الهجرةتأنيثا م بايد ا؛ إ ذ لم تعد تخص الرجال فحسب، بل أصبحنا نتحدث عن هجرة النساء بمفردهن أومع اطفالهن، دون أن ننس هجرة القاصرين غ ب المرافق ي . يضاف إل ذلك مستوى تعلم هؤلاء المهاجرين الذي أصبح أعلى مقارنة مع الأجيال السابقة، ال يت أصبحت متقدمة يف السن )شيخوخة المهاجرين( هذا من جهة ومن جهة آخرى، يستكشف المهاجرون مسارات جديدة للهجرة ؛ مسارات جغرافية معقدة للغاية، تف يض حتم ا إل مناطق الجديدة وإل التشكيلات الهجرية ال يت أعيد اكتشافها .
ويتعلق هذا الحدث العل يم الدو يل بالهجرة ي ف المنطقة المغاربية وشمال إفريقي ا، ال يت تستوج بمن ا وضعها ضمن السياق الوط يت والدو يل يف الآن نفسه ؛ وهكذا سنحاول من خلال هذه الندوةالدولية تقييم وتحليل وتتبع التطورات الاجتماعية والتاريخية والجغرافية والأنربوبولوجية والجيو -سياسية ،وح ت الدبلوماسية وال سوسيو- ديموغرافية والقانونية للهجرة الدولية يف شمال أفريقيا، إل / وعر ب هذه الأخ بة إل أوروبا. بمع ت آخر، يتعلق الأمر بدراسة وتقييم العلاقات الهجرية ب ي شمال إفريقيا وأوروبا .
وتتم ب بلدان المغارب، ولا سيما الجزائر وتونس وليبيا والمغرب، بوظيفة ديناميكية ثلاثية الأبعاد، وأصبحت ذات أهمية قصوى ح ت يومنا هذ ا، إذ تعترب دول المغارب منطقة انطلاق إقليمية ودولية للهجرة، ومنطقة عبو ر، و يف الآن ذاته منطقة استقبال دائمة بعدم ا كانت استقرار مؤق تفحسب .
لق د «بلغ عدد الأجانب يف الجزائر حوا يل 10.000 يف عام 1975، وارتفع هذا العدد ليصل لأ كرب من 150.000 فرد عام 2010». وحسب الجمعية الدولية للجزائري ي يف الخارج، «يعيش حاليا 6ملاي ي جزائري أو من أصل جزائري خارج البلد». وتم بت تونس، تاريخيا، بتصدير العمالة التونسيةإل الخارج، ال يت قُدرت "بأكرب من 900 ألف تون يس استقروا بشكل رئي يس يف أوروبا يف عام 2020". وبخصوص المغرب ،تش ب التقديرات ، حالي ا ، إل أن أكرب من خمسة ملاي ي ونصفمليون مغرر يب يعيشون يف الخارج، ويتمرك ز أكرب من 80% من "مغاربة العالم" يف أوروبا. ومنذسنوات 1980- 1990 على الأقل، أصبح المغرب بل د عبور واستقبال للهجرة الدولية. دفع هذاالتحول الاجتما يع والهجري المغرب إل اعتماد سياسة جديدة: الاس باتيجية الوطنية للهجرةواللجوء ال يت تتما رس تماما مع التداب ب الهيكلية ال يت اعتمدها المغرب منذ شتنر ب2013، ولا سيما“عملي ي ت التس وية الإدارية ال ي ت همت حواي ل 50 ألف أجنر يت ب ي عا يم 2014 و 2018
بلغ عدد السكان الأجانب يف دول المغارب “ما يقارب المليون فرد يف الستينيات من القرن الما ي ض.و
يف سنة 2010، قُ د ر عدد المهاجرين بنحو 324 ألف مهاجر، ويمكن تفس ب هذا الانخفاضالملحوظ بعودة المستوطن ي الأوروبي ي تدريجيا إل ديارهم بعد الاستقلال وتأميم اقتصادياتبلدان المغارب . وتجدر الإشارة ال أن هذه الأرقام لم تأخذ بع ي الاعتبار ما يسم بالهجرات "غ بالقانونية أو الشية" ال يت يصعب تحديدها وتقييم حجمه ا، بحكم تعريفه ا. يف الوضع الحا يل، يمكنأن يصل عدد المغاربة والتونسي ي والجزائري ي بسهولة إل 12 مليون مهاجر، استوطنت الغالبيةالعظم منهم أوروب ا ال يت تمركزوا فيه ا .
إن الوضع الحا يل المتسم باستعانة أوروبا بأطراف خارجية لمراقبة الحدود الأوروبية، بل ا لإغلاقالشبه ك ي لى لهذه الحدو د، انطلاقا من شمال المغرب )طنجة وسبتة ومليلية( بالخصوص ؛ ال ر يسءالذي دفع "شبكات الهجرة غ ب ال رشعية" إل تغي باس باتيجياته ا ، وتوجيه أنشطتهاصوب الجنوبالمغرر يب ، يف اتجاه جزر الكناري للوصول لإسبانيا.
ويشكل طري ق الهجرة " غ ب النظا يم " هذا خط راكب با على المهاجرين الذين يطلقون عليه رمزيا "طريق الموت" ؛ نظرا لطول مدة الرحلة البحرية نحو جزر الكناري. كذلك، لا تؤث ر العنصيةوكراهية الأجانب والتمي ب على الهجرة والمهاجرين يف بلدان الشمال المستقبلة للهجرة فحسب؛بل تؤثر أيضا على بلدان الجنوب، مثل شمال أفريقيا حيث شهدت تحولات مجتمعية وهجرية مهمة. تضاف إل ذلك ، المعالجة الإعلامية لقضايا الهجرة يف شمال أفريقي ا، ال يت سقطت يف تجاوزات مهنية، وانزلاقات عنصية ؛ تتمثل يف نقل الصور السلبية ، وعبارات باعثة ل لأفكارالمسبقة ،والأحكام القيمية ال يت تزيد من حدة مختلف أشكال التمي ب والعنصية، وتغدي خطاب الكراهية والتمثلات الجماعية السلبية المدمرة .
ويلزم التمي ب ب ي عدة أشكال وأنماط من الهجرة الدولية، بدءًا بالهجرات الكلاسيكية "الاقتصادية"، والهجرات الطلابية وهجرات المثقف ي وهجرة الكفاءات والمؤهل ي تأهيلاً عاليًا،والهجرات القشية أو المفروضة. إن أسباب الهجرة الدولية ومسبباته ا متعددة: اجتماعية، واقتصادية، وعلمية، وسياسية، وعسكرية )الحروب الأهلية، والانقلابات غ ب ال رشعية للوصولإل السلطة، وما إل ذلك(، ومناخية تتعلق بالتغ بات المناخية الذي تزيد من حدة الجفاف و/أو الفيضانات ال يت لم تعد دورية بل أضحت بنيوية يف كل دول العالم .
كيف يؤثر ذلك على مسارات الهجرة، وتنفيذ السياسات العمومية، الإجرامية المتورطة يف الاتجار بالب رش وتهريبهم؟ كيف تكون هذه الهجرات أيضًا مصدر للكفاءات المؤهلة تأهيلاً عاليًا أو غ بالمؤهلة وال يت تندرج يف سياق العولمة ،والتنافس لاستقطاب الخربات؟
إن الهدف من هذه الندوة الدولية ال يت تنصب على موضوع مستج د وراه ي ت وغ ب مدروس بما فيهالكفاية هو تكوين صورة است رشافية عامة للعلوم الاجتماعية والإنسانية، تعيد سؤال الهجرة المغاربية والشمال الإفريقية وتضعه يف سياقه العام يف علاقته بالبعد الأورور يب الذي لا يمكنتجاوزه.
ومن الأهمية بمكان، تحديث وتحي ي المعطيات المتعلقة بموضوعنا وفقا للتغ بات الجيوسياسيةالأخ بة يف العالم المعاصر وخاصة يف منطقة المغارب للتمكن من اق باح توصيات وسبل تفك بمتماسكة، من شأنها تسهيل اتخاذ القرارات المتعلقة بالسياسات العمومية ال يت تخص الهجرة .
ومن هذا المنطلق ،نطرح الأسئلة التالية: ما هو تأث ب ما يسم: "أزمة الهجرة الدولية "[1] علىالهجرات يف شمال أفريقيا؟ إل أي مدى يمكن أن نعترب أن "أزمة الهجرة" هذه يه أزمة أوروبيةبحثة تحيل على أزمة قيم حقوق الإنسان؟ إل أي ح د كان للأزمة الصحية والوبائية-كوفيد 19-تأث ب سلر يت على الحركية الهجرية وع لى سوق الشغل بإفريقي ا، وبلدان المغارب على الخصوص،وكذ ا على أ و ر وبا عامة.
المحا ور ا لأساسية المق ربحة لهذه الندوة الدولية يه :
- الهجرات الدولية يف بلدان المغارب و يف شمال أفريقيا يف ضوء القيود المتشددة والم بايدة ال يت تفرضها أوروبا قصد حماية حدودها الخارجية انطلاقا من شمال أفريقي ا ؛
- الهجرة والعنصية وكراهية الأجنر ي ت ، ومختلف أشكال التمي ب؛
- "الهج رة غ ب ال رشعية" انطلاقا من الجنوب المغرر يب ، ومساراته ا المحفوفة بالمخاطر عربالمحيط الأطلن يت قصد الوصول إل جزر الكناري؛
- الهجرة وحقوق الإنسان ؛
- الهجرة والتنمية؛
- الهجرة والتغ بات المناخية : أية علاقة؟
- الهج رة والإعلام: أية صور وتمثلات اجتماعية يتم نقلها وترسيخها يف المخيال الجما ي ع؟
- الهجرة الطلابية وهجرة الكفاءات والكفاءات العالية؛
- الهجرة النسائية ؛
- شيخوخة المهاجرين وتدب ب الموت يف بلدان المهجر؛
- الهجرة والصحة؛
- هجرة القاصرين غ ب المصحوب ي -المُصاحَب ي؛
- الهجرة والسياسات العامة.
رشوط المشاركة :
على الراغب ي يف المشاركة إرسال س بة ذاتية مقتضبة لا تتجاوز صفحة واحدة مصحوبة بملخصلا يتعدى صفحة واحدة، بالإضافة ال ترجمته إل اللغة الإنجل بية؛ كم ا يجب أيضا، اختيار أحدالمحاور 13 المق بحة مع ملء الاستمارة التالية:
أي مق بح متوصل به خارج هذه التواري خ لن تتحمل اللجنة المنظمة مصاريفه ؛ ال يت توفر لحد الآن: الأكل والمبيت )الفندق( يف انتظار الأجوبة النهائية من أجل تحمل مصاريف بعض الرحلات الدولية خصوصا بالنسبة لبعض الطلبة المسجل ي يف سلك الدكتوراه )إن أمكن ذلك(
ملحوظة: كلية الآداب والعلوم الإنسانية بأكادير يه المحتضنة لهذه الندوة العلمية الدولية، وتتعه د بن ر ش نصوص المداخلات المقبولة والمحكمة، ال يت ستكون مطبوعة ومتاحة خلال أيام المؤتم ر .
المشاركة يف هذه الندوة الدولية مرهونة بالتوصل النها يب بالمداخلات المقبولة والمح بمة للآجالال يت اق بحتها اللجنة المنظمة، مع التذك ب بأن جميع المشاركات وا لإسهامات تخضع للتقييموالتحكيم من قبل اللجنة العلمية .
لغات المؤتمر يه : العربية والفرنسية وا لإنجل بية، وا لاسبانية. ترسل المق بحات العلمية على شكل ملخص ) يف صفحة واحدة( بالإضافة إل ترجمته ال اللغة ا لانجل بية ) يف صفحة واحدة( مصحوبابس بة ذاتية مقتضبة ) يف صفحة واحدة أيضا( ؛ وذلك قبل 20 شتنرب 2024 ، ال عنوا يب الربيدالإلك بو يب التا يل:
- atouf@uiz.ac.ma . r.benbih79@gmail.com -
سيتم إبلاغ المشارك ي يف المؤتمر قبل 30 شتنرب 2024. وترسل النسخة النهائية للمداخلة المقبولة ال اللجنة العلمية قبل 15 يناير 2025.
باسم اللجنة المنظمة :
- الأستاذ الكب ب عطوف، ال منسق العل يم ،ومنظم الندوة الدولية :
- رقم الهاتف :32 63 70 26 6 212 00
- atouf@uiz.ac.ma :العنوان الالك بو يب
- الأستاذ رشيد بن بيه : منسق الندوة الدولية
- رقم الهاتف: 00212667991512
- benbih79@gmail.com :العنوان الالك بو يب
تنعقد الندوة الدولية أيام 10 ،11 و12 أبريل 2025 بقاعة فضاء الانسانيات، بكلية الآدابوالعلوم الانسانية، بأكادير .
اللجنة المنظمة :
- الأستاذ محمد نا ر يج، عميد كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ أحمد بلقا يض، عميد سابق بكلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ زه ب البح بي، نائب عميد كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ محمد أبريغش، كلية الآداب والعلوم الانسانية ،بأكادير؛
- الأستاذ البش ب أبرزاق، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ حميد احدى، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ امبارك أوراغ، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ شفيق أرفاك، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الباحثة غزلان العبيد، خب بة يف الهج رة الدولية، جامعة باريس، فرنسا ؛
- الأستاذ الكب ب عطوف، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ العرباوي يونس، الجامعة الحرة لأمس بدام، هولندا؛
- الأستاذ عبد الرحمان بلعي ر يس، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ محمد بلمغاري، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ رشيد بن بيه، كلية اللغات والفنون والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذة لطيفة رشاس، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ أحمد الشاي يخ، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذة إيماكولوت ا كاروس و، باحثة بمركز البحث الوط يت، مونت بو يب ليت ر يس، إيطالي ا ؛
- الأستاذ ريكارد كلوي، شعبة فيولوجيا الحديثة، ال بجمة والتأويل جامعة لاس بالماس جزر الكناري؛
- الأستاذ رشيد الكيحل، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذة نورية وا يل، الجامعة الحرة لربوكسيل، بلجيكا ؛
- الأستاذ ع يلى دادون، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذة صابرينا كريكو، باحثة بمركز البحث الوط يت، مونت بو يب ليت ر يس، إيطاليا ؛
- الأستاذ برونو لافورت، جامعة بوسانسون، فرنسا؛
- الأستاذ محماد لطيف، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ عبد الكريم مدون، كلية الآداب والعلوم الانسانية ،بأكادير؛
- الأستاذ جون بتيست مي ب، مركز السكان والتنمية، جامعة باريس، فرنسا .
- الأستاذة أدلينا م باندا، جامعة بواتييه، فرنسا؛
- الأستاذ فابيوا ب بوكو، جامعة كافوا سكاري، فين بيا ، إيطاليا؛
- الأستاذة روزاريا ريفي يف، جامعة كافوا سكاري، فين بيا، إيطاليا؛
- الأستاذ عبد العزيز ياس ي، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذة مريم اليوس يف، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- خالد ألعيوض، دكتور باحث يف الهجرة، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الحبيب الزروال، دكتور باحث يف الهجرة، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير ؛
- مريم وعر يت، دكتورة باحثة يف الهجرة، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- عبد الحميد جمور، دكتور باحث يف الهجرة، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- حنان الهوشي يم، طالبة باحثة يف الهجرة، سلك الدكتوراه ، كلية الآداب والعلوم الانسانية،بأكادير؛
- عبد الهادي ب بي، طالب باحث يف الهجرة، سلك الدكتوراه ، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- العرر يب لحميدي، طالب باحث يف الهجرة، سلك الدكتوراه ، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادي ر؛
- محمد زبيلا، طالب باحث يف الهجرة، سلك الدكتوراه، كلية الآداب والعلوم الانسانية،بأكادير؛
- الطالبة الباحثة جميلة أيت الصغ ب، ماس ب "الهجرة والديمغرافيا والتنمية"، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير ؛ - الطالبة الباحثة نعيمة العلي يم، ماس ب "الهجرة والديمغرافيا والتنمية"، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير ؛
- الطالب الباحث ابراهيم العشي، ماس ب "الهجرة والديمغرافيا والتنمية"، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير .
اللجنة العلمية :
- الأستاذ محمد نا ر يج، عميد كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ أحمد بلقا يض، عميد سابق بكلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ زه ب البح بي، نائب عميد كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ محمد أبريغش، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ حميد احدى، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ شفيق أرفاك، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ الكب ب عطوف، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ العرباوي يونس، الجامعة الحرة لأمس بدام، هولندا؛
- الأستاذ عبد الرحمان بلعي ر يس، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ محمد بلمغاري، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ رشيد بن بيه، كلية اللغات والآداب والفنون، بأكادير؛
- الأستاذة لطيفة رشاس، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذة نورية وا يل، الجامعة الحرة لربوكسيل، بلجيكا؛
- الأستاذة صابرينا كريكو، باحثة بمركز البحث الوط يت، مونت بو ي ب-ليت ر يس، إيطاليا ؛
- الأستاذ محمد خشا يب، كلية العلوم القانونية والاقتصادية والاجتماعية، أكدال، لرباط؛
- الأستاذ برونو لافورت، جامعة بوسانسون، فرنسا؛
- الأستاذ محماد لطيف، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ عبد الكريم مدون، كلية الآداب والعلوم الانسانية، بأكادير؛
- الأستاذ جون بتيست مي ب، مركز السكان والتنمية، جامعة باريس فرنسا ؛
- الأستاذة أدلينا م باندا، جامعة بواتييه، فرنسا؛
- الأستاذ فابيو ب بوكو، جامعة كافو سكاري، فين بيا، إيطاليا؛
- الأستاذ حميد ربي يع، كلية العلوم القانونية والاقتصادية والاجتماعية، جامعة محمد الأول وجدة ؛
- الأستاذة روزاريا ريفي يت ، جامعة كافو سكاري، فين بيا، إيطاليا؛