HomeUne approche méso de l’économie sociale et solidaire, comparaison franco-québécoise

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Published on Tuesday, September 24, 2024

Abstract

Ce projet de numéro de la revue Interventions économiques / Papers in Political Economy propose d’ouvrir une discussion sur l’approche méso de l’ESS, autour de comparaisons franco-québécoises, dans le champ de l’économie politique institutionnaliste, et en dialogue avec d’autres disciplines (sciences politiques, gestion, etc.). En quoi la mésoanalyse peut permettre d’appréhender plus finement les reconfigurations actuelles et les dynamiques favorisant/contraignant le développement de l’ESS comme espace relativement autonome, différencié et interdépendant avec le régime macroéconomique ? Sont attendus des comparaisons entre la France et le Québec avec des articles qui analysent les situations de l’ESS française ou québécoise voire les comparent ou en s’intéressant à certains secteurs, en considérant les évolutions des politiques publiques, leur rapport aux territoires, aux mouvements sociaux et aux capitalismes propres à chaque espace.

Announcement

Argumentaire

L’économie sociale et solidaire (ESS) constitue un ensemble de valeurs, de pratiques, de règles et d’organisations relativement institutionnalisé dans le paysage francophone, en atteste les lois sur l’économie sociale au Québec (2013) et sur l’ESS en France (2014), ou encore sa reconnaissance internationale (OIT (2022), OCDE (2022), ONU (2023)). Pourtant, il demeure difficile pour les chercheur.es et les acteur.trices de saisir une ESS hétérogène du fait de la diversité de ses composantes (coopératives, mutuelles, associations, organismes communautaires) et de ses règles, interrogeant son unité et son autonomie (Draperi, 2014 ; Arsenault, 2018 ; Duverger, 2023). Lévesque et Malo (2024) mettent d’ailleurs en lumière les différences relatives au contenu, au processus d’élaboration et d’institutionnalisation et aux trajectoires des lois française et québécoise. Et l’arrivée de “nouveaux” acteurs (fondations, entreprises sociales, entreprises à mission, etc.) complexifie d’autant ces frontières.

L’ESS au Québec comme en France connaît aujourd’hui de profondes reconfigurations et fait face à de nombreux défis liés à des logiques de marchandisation, de transformation de l’action publique (fin des organismes de liaison et de transfert en innovation sociale au Québec) et des financements (multiplication des appels à projets), à l’explosion des inégalités, aux enjeux de logements, à la transition écologique, la crise du covid (Lethielleux et al., 2024), etc. La capacité de l’ESS d’être une force d’innovation sociale et de transformation sociale (Bouchard et al., 2011 ; Richez-Battesti et al., 2012 ; Bouchard, 2013 ; Lévesque, 2016 ; Richez-Battesti & Bidet, 2024) se heurte notamment au passage entre changements organisationnels ou initiatives souvent localisées - qui ont donné lieu à de nombreuses études de cas (Bouchard & Roy, 2024) - et des changements plus structurels (Bouchard, 2006 ; Hillenkamp & Bessis, 2012 ; Klein et al., 2016), à même de transformer le régime d’accumulation en place (Boyer, 2023). Pour saisir ces reconfigurations et transformations en cours, il apparaît nécessaire - pour les chercheur.es et les acteur.es - de sortir du dualisme micro/macro et de questionner l’échelle souvent occultée du méso.

À la suite de travaux s’intéressant aux dimensions sectorielles, territoriales, professionnelles, etc. de l’ESS, de récentes recherches s’inscrivent, plus ou moins explicitement, dans une perspective méso. En renouvelant les approches hétérodoxes partant de la théorie de la régulation, en dialogue avec l’économie des conventions, Ostrom et Polanyi, elles ouvrent un nouveau regard “méso” sur l’ESS dans sa capacité d’innovation sociale et de changement institutionnel (Bouchard et al., 2016 ; Lévesque, 2016 ; Lamarche & Richez-Battesti, 2023). Ce projet de numéro de la revue Interventions économiques / Papers in Political Economy propose d’ouvrir une discussion à propos de l’approche méso de l’ESS, autour de comparaisons franco-québécoises, dans le champ de l’économie politique institutionnaliste, et en dialogue avec d’autres disciplines (sciences politiques, gestion, etc.). En quoi la mésoanalyse peut permettre d’appréhender plus finement les reconfigurations actuelles et les dynamiques favorisant/contraignant le développement de l’ESS comme espace relativement autonome, différencié et interdépendant avec le régime macroéconomique ?

Vers une approche méso-régulationniste de l’ESS

L’approche méso vise à saisir les dynamiques de régulation et les possibles bouclages socio-économiques, à un niveau tiers vis-à-vis du régime capitaliste dominant. La mésoanalyse permet « de réfléchir à la régulation [...] par laquelle se reproduit tel ou tel type d’entreprises ou d’acteurs, tout en rendant compte du rapport dialectique de ces espaces avec la dynamique d’ensemble, l’accumulation et son mode de régulation. Elle rend compte des processus de différenciation qui s’appuient sur l’autonomie relative de ces différents espaces et sur l’action des acteurs » (Lamarche & Richez-Battesti, 2023). En lien avec un renouveau institutionnaliste des recherches sur l’ESS (Demoustier et Richez-Battesti, 2010 ; Defourny et Nyssens, 2017 ; Le Roy et al, 2019 ; etc.), a émergé plus spécifiquement une approche méso-régulationniste de l’ESS et des coopératives (Bodet & Lamarche, 2020 ; Lamarche & Richez-Battesti, 2023). Le dialogue entre la théorie de la régulation et l’ESS, et plus particulièrement les coopératives, a déjà été abordé au siècle dernier par Vienney (1994), Demoustier (2000), dans les travaux du CRISES (notamment Bélanger et Lévesque, 1991 ; Fossati et al., 2018), et dans divers développements autour des approches sectorielles territoriales de l’ESS et de l’innovation sociale (Fontan, 2008 ; Demoustier et Richez-Battesti, 2010 ; Bellemare & Klein, 2011 ; Klein et al., 2014). Aujourd’hui, il prend un nouveau tournant avec la mésoanalyse qu’il s’agit de découvrir et d’approfondir dans ce numéro.

L’approche méso-régulationniste a initialement insisté sur le rôle de trois canaux de différenciation des espaces méso : visions politiques et futurité des territoires et collectifs engagés, formes de mise au travail, formes de concurrence et nature des produits (Lamarche et al., 2021) auquel s’ajoute le rapport à la nature et au vivant via le canal environnement (Bastien & Lamarche, 2023). D’autres travaux portant sur les coopératives ont insisté sur l’importance d’un autre canal de différenciation, la gouvernance (Ballon et al., 2023 ; Ballon et Celle, 2023). Cette perspective d’analyse méso par les canaux permet de rendre compte d’un rapport social d’activités coopératif propre aux coopératives de production (Ballon et al., 2023), de relations d’emploi spécifiques dans les sociétés coopératives d’intérêt collectif (Cartellier et al., 2023), de formes territorialisées de régulation méso dans le Pays basque (Itçaina, 2023), ou encore des compromis historiques de l’ESS en France (Celle, 2024). Il s’agirait dans ce numéro de poursuivre l’analyse de ces canaux au niveau méso sur de nouveaux terrains, que ce soit des nouvelles formes organisationnelles comme les fondations, les coopératives de plateformes, des secteurs comme l’action sociale et communautaire, ou encore différents territoires en France et au Québec. Il serait aussi intéressant d’explorer comment un canal peut agir de façon plus significative, par rapport aux autres dans ce processus d’autonomisation-différenciation de l’ÉSS, comme le canal futurité1 (Bodet & Lamarche, 2020).

L’approche méso de l’ESS cherche à étudier les dynamiques et les arrangements qui proviennent des tensions entre un projet productif (dynamique productive) et un projet politique (dispositif institutionnel) (Lamarche & Richez-Battesti, 2023), porteur d’une « critique en acte », qui façonnent des « marges instituantes » (Bodet & Lamarche, 2020). En insistant sur la futurité propre aux acteurs de l’ESS, cette grille d’analyse heuristique permet de mettre l’accent sur l’intentionnalité des acteurs - soit leur capacité à agir sur les institutions - et par là de proposer vers une nouvelle compréhension des processus d’innovations sociales qui s’opèrent à ce niveau méso (Bodet & Lamarche, 2020 ; Ballon & Celle, 2023). Ce prisme d’analyse permet d’observer les difficultés et les possibilités de l’ESS, en tant qu’espaces mésocritiques, d’agir sur un régime d’accumulation.

Pourquoi mettre l’accent sur de comparaisons francos-québécoises autour de cette approche méso de l’ESS ? D’abord en écho aux héritages et aux actualités de la pensée régulationniste dans les travaux en économie et en sociologie économique au Québec (Boismenu, 2022) et une tradition de recherche québécoise sur la mésoanalyse des industries (Hanin et l’Italien, 2012). Ensuite parce que l’approche régulationniste a été mobilisée pour appréhender les dynamiques de l’économie sociale et de l’innovation sociale depuis les années 1980 (Lévesque & Bélanger, 1991 ; Fossati et al., 2018 ; Guay et al., 2022). Enfin, on relève la récurrence d’analyses à l’échelle méso dans les travaux du CRISES, autant pour apprécier le système d’innovation sociale au Québec (Klein et al., 2014), que des écosystèmes coopératifs et d’ESS (Klein et al., 2014 ; Lévesque, 2016 ; Bouchard et al., 2016 ; Bouchard et al., 2019), le prisme territorial de l’innovation sociale (Fontan, 2008 ; Bellemare & Klein, 2011 ; Klein, 2014) et la méta-analyse de la base de données sur les innovations sociales (Longtin et al., 2024). Mais l’approche méso reste peu courante au Québec : il semble intéressant de la faire connaître et de l’éprouver au prisme d’autres contextes comme l’ESS québécoise.

Suite au numéro intitulé « Approches mésoéconomiques des coopératives » de la Revue de la Régulation (2023), donnant lieu à un webinaire du CRISES en 2024, il s’agit de poursuivre ces réflexions théoriques et ces analyses empiriques. Ce projet de numéro s’inscrit dans une volonté d’ouverture autour de l’approche méso de l’ESS. Sont attendus des comparaisons entre la France et le Québec avec des articles qui analysent les situations de l’ESS française ou québécoise voire les comparent ou en s’intéressant à certains secteurs, en considérant les évolutions des politiques publiques, leur rapport aux territoires, aux mouvements sociaux et aux capitalismes propres à chaque espace. Les trois grandes thématiques de recherche identifiées ne sont pas exhaustives.

Les espaces méso de l’ESS sous l’angle du politique

Pour Lamarche et Richez-Battesti (2023), dans les coopératives en particulier, si ce n’est dans l’ESS, « produire est politique ». Ce dialogue engagé avec la science politique autour du « travail politique » permet d’étudier de façon approfondie et systématique les changements institutionnels, engagés par des acteurs, individuellement ou collectivement (Smith, 2023). Quelle forme spécifique (ou pas) prend ce travail politique en ESS, dans ces espaces méso porteurs d’innovations sociales et de changements institutionnels ? Croisant travail politique et approche mésorégulationniste, Itcaina (2023) appréhende l’ancrage territorial des coopératives de production (SCOP) du Pays basque français. Qu’en est-il du travail politique qui contribue à façonner l’espace méso de l’ESS en France et au Québec, comme les coopératives ou les fondations ? En quoi et comment ce travail politique s’inscrit-il dans des environnements juridiques, institutionnels - typiquement entre la France et le Québec - et dans une gouvernance (un projet politique via des dispositifs institutionnels cohérents) favorisant la différenciation et l’autonomisation de l’ESS comme espace méso ? Quel est le rôle du territoire dans la construction de ces mésorégulations ?

Du côté des sciences de gestion, en particulier dans les théories néo-institutionnalistes, les concepts de « champ organisationnel » ou encore de « travail institutionnel » (Ben Slimane et Leca, 2010) sont des entrées vers le méso et le travail politique pour saisir le rôle des mouvements sociaux et des processus de diffusion et d’institutionnalisation d’innovation sociale en ESS (Richez-Battesti, 2015 ; Lanciano & Saleilles, 2018 ; Jetté & Bergeron, 2020). Quel apport du travail institutionnel à la mésoanalyse de l’ESS ? Des travaux ont montré l’existence d’un canal de différenciation/innovation supplémentaire lié à la spécificité de gouvernance démocratique des coopératives (Ballon et al., 2023 ; Ballon & Celle, 2023) : Qu’en est-il en ESS ? Comment opère-t-il ? Enfin, quel rôle pour la recherche (institutions, réseaux, personnes, programme) et certaines de ses pratiques (ex. recherche partenariale au Québec) dans la constitution d’espaces mésocritiques instituant l’ESS et ses composantes en France et au Québec (Fontan, 2011 ; Bouchard et al., 2019 ; Guay et al., 2020) ?

Les espaces méso de l’ESS dans les transitions

Présentée comme un élément clé des transitions écologiques et sociales en cours et à venir (Guay-Boutet et al., 2021 ; Duverger et al., 2024), quel regard peut apporter l’approche méso sur la place de l’ESS - et ses composantes et mouvements - dans les transitions en France, au Québec ? Dans quelle mesure peut-elle être porteuse d’un nouveau régime socio-économique fondé sur la solidarité (Boyer, 2023) ? Comment cette perspective de transition invite à repenser l’innovation sociale dans l’ESS (Callorda Fossati, Degrave et Lévesque, 2022) ? Comment s’articule l’ESS avec le mouvement des communs (Defalvard, 2022 ; Furukawa Marques & Durand Folco, 2023) en insistant sur ce qui se joue à l’échelle méso ?

L’imbrication entre le social et l’écologie en ce qui concerne les transitions, invite aussi à appréhender plus directement, au-delà des lectures macro-économiques du rapport social à l’environnement (Cahen-Fourot, Plumecocq & Vivien, 2024), l’articulation des espaces méso à l’environnement (Bastien & Lamarche, 2023). Il a été montré le rôle du canal environnement comme vecteur d’une relative différenciation et innovation dans le cas de ce consortium de sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) que sont les Licoornes (Ballon & Celle, 2023). Qu’est-ce qui « se joue » dans l’ESS, comme espace méso, par rapport à ce canal environnement, à l’économie circulaire (Rijpens & de Bey, 2022 ; Ziegler et al., 2023) ou l’agriculture biologique (Lemeilleur, 2024) ? Dans quelle mesure se différencie/s’autonomie-t-elle du rapport dominant à l’environnement dans le capitalisme ? Enfin, la transition socioécologique invite à repenser l’innovation sociale et le changement institutionnel par le prisme de la justice sociale et environnementale et le territoire (Lévesque, 2019 ; Lefèvre, 2020). En quoi l’approche méso peut-elle saisir ces dynamiques à l’œuvre ? Comment mieux apprécier les processus de différenciation-innovation sociale via le canal environnement ? Quelles convergences/divergences observe-t-on aujourd’hui dans l’ESS en France et au Québec ?

Les espaces méso de l’ESS : alternative et/ou récupération du capitalisme

Les espaces méso de l’ESS peuvent offrir des cadres protecteurs et relativement autonomes aux acteurs et organisations qui échappent en partie aux pressions du capitalisme. Mais en France comme au Québec, un certain nombre d’organisations et de secteurs de l’ESS sont soumis à différentes pressions, isomorphismes et instrumentalisation (Richez-Battesti & Petrella, 2023), se traduisant par exemple dans la marchandisation du monde associatif (Cottin-Marx, Hamidi & Trenta, 2023), la banalisation et la démutualisation des coopératives et mutuelles (Abecassis et al. 2018), ou une transformation non concertée des politiques publiques québécoises d’économie sociale (fin des OLTIS, appel à projets pour créer un réseau de recherche en économie sociale 2023-2024). Néanmoins, l’ESS et ses composantes ont montré leur capacité à construire une régulation spécifique dans certains secteurs, comme les coopératives funéraires québécoises (Audebrand & Barros, 2018). Quelle capacité de résistance et de transformation ont les espaces méso de l’ESS face aux pressions institutionnelles et aux risques de récupération ? Comment l’intercoopération, l’organisation en écosystème, via des fédérations et des réseaux, peut favoriser la résilience de régulations mésocritiques, voire renforcer la capacité de l’ESS à changer d’échelle et façonner des modèles productifs pluriels ?

Les acteurs de l’ESS porteurs d’innovation sociale peuvent se voir très vite mis en difficulté face à la concurrence d’entreprises sociales ou à but lucratif, attentives à l’ouverture de nouveaux marchés et à des logiques de concentration. Ce mouvement est soutenu par des politiques publiques québécoises et françaises qui apparaissent moins soutenir une ESS porteuse de transformation qu’une ESS participant à un désengagement de l’État et une logique de marchandisation des services publics, au profit de l’entrepreneuriat social et de la philanthropie. Comment se traduisent ces logiques au niveau des espaces méso ? Quelles sont les influences (anglo-saxonnes, etc.) qui pèsent différemment (ou pas) entre le Québec et la France ? Est-ce que l’entrepreneuriat social et la philanthropie sont aussi des leviers de résistance et de transformation sociale ? Quelles forces de résistance ou quelles alliances se nouent avec ces nouveaux acteurs à l’échelle ?

Sur ces différentes thématiques, et le sujet plus général de ce numéro, les articles pourront avoir une visée théorique et méthodologique, mais il est principalement attendu des enquêtes de terrain, en France et au Québec plus particulièrement, mais aussi à l’international, afin de favoriser une approche comparative des espaces mésos de l’ESS et de leurs dynamiques entre différents espaces géographiques.

Modalités de soumission

Envoyez vos propositions et textes aux trois adresses suivantes :

  • justine.ballon@hec.ca
  • sylvain.celle@univ-lyon2.fr
  • levesque.benoit@uqam.ca

avant le 20 novembre 2024

  • Les articles proposés au Comité de rédaction doivent être originaux, ne pas avoir été soumis ailleurs et ne pas avoir été publiés dans une autre langue.
  • Les articles n’excèdent pas 25 pages (incluant tableaux, graphiques et bibliographie) à interligne et demi (ou 50 000 signes) et devront être accompagnés d’un court résumé d’une dizaine de lignes, en anglais et en français, et de cinq mots-clés, en anglais et français également.
  • L’auteur fournira les renseignements suivants : son nom, son adresse, son numéro de téléphone, son adresse électronique ainsi que son titre et son établissement de rattachement.
  • Les textes seront examinés de façon anonyme par deux lecteurs externes (ou trois s’il n’y a pas entente sur l’évaluation).
  • Les articles soumis présenteront des résultats de recherche originaux et des qualités telles que la lisibilité et la pertinence par rapport à la problématique générale du numéro. Les articles publiés restent la propriété de la revue.
  • Les articles soumis doivent suivre les normes de présentation de la revue : http://journals.openedition.org/interventionseconomiques/65

Pour plus d’information sur la revue : http://interventionseconomiques.revues.org/

Calendrier

  • Soumission des propositions d’article (2 pages maximum) : 20 novembre 2024
  • Retour sur les propositions : 20 décembre 2024
  • Article complet : 1er mai 2025
  • Évaluation interne et évaluation en double aveugle : Mai-Juin 2025
  • Retour aux auteurs/autrices : Juillet 2025
  • Retour des manuscrits finaux à la revue : Septembre 2025
  • Sortie du numéro : novembre 2025

Comité de rédaction

  • Justine Ballon, HEC Montréal
  • Sylvain Celle, Université de Lyon 2
  • Benoit Lévesque, Université du Québec à Montréal
  • En collaboration avec :
  • Nadine Richez-Battesti, Université Aix-Marseille
  • Thomas Lamarche, Université Paris Cité

Date(s)

  • Wednesday, November 20, 2024

Keywords

  • économie sociale et solidaire, approche méso, France Québec, théorie de la régulation

Contact(s)

  • Sylvain Celle
    courriel : sylvain [dot] celle [at] univ-lyon2 [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Sylvain Celle
    courriel : sylvain [dot] celle [at] univ-lyon2 [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Une approche méso de l’économie sociale et solidaire, comparaison franco-québécoise », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, September 24, 2024, https://doi.org/10.58079/12ces

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