HomeLa cause écologique par le langage : discours, lexique et traduction en action

HomeLa cause écologique par le langage : discours, lexique et traduction en action

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Published on Wednesday, October 23, 2024

Abstract

Le numéro 22/2026 de Synergies Italie se propose d’explorer les différentes formes d’expression et de revendication de la cause écologique, regroupant chercheuses et chercheurs venant d’horizons différents (linguistes, analystes du discours, lexicologues, terminologues, traducteurs, littéraires, etc.). Il s’inscrit dans le champ pluridisciplinaire des humanités écologiques et veut mobiliser toutes les sciences humaines et sociales, allant de la linguistique à la littérature et à la critique des textes, en passant par les outils théorico-méthodologiques offerts par l’analyse du discours, la rhétorique, la lexicologie, la terminologie, la traduction et le traitement automatique des langues. L’objectif est d’explorer et de documenter le processus et les pratiques linguistiques de la cause écologique, afin de rendre compte des différentes formes d’engagement des citoyens et des acteurs de tout type.

Announcement

Argumentaire

La cause écologique a souvent eu une place à part dans le paysage des contestations. Confinée à quelques cénacles dans les années 1970-1980, elle est devenue un sujet central du débat public actuel, comme en témoignent la multiplication des collectifs et des mouvements écologistes (recouvrant les associations environnementalistes et naturalistes) et l’augmentation des revues, des ouvrages, des rapports et des espaces de discussion qui y sont consacrés (ADEME, 2016 ; Libaert, 2016 ; Berlan, Carbou & Teulières, 2022 ; Comby, 2022 ; Bergamo 2022 ; Deléage & Descolonges, 2022). La cause écologique offre – par la dispersion des lieux où elle se déploie – un panorama très complexe : les inégalités socio-environnementales entre le Nord et le Sud continuent de s’accentuer, la perte de la faune et de la flore s’accélère à un rythme alarmant, la consommation énergétique augmente et le scénario d’effondrement (i.e. sixième extinction de masse, sécheresse et baisse des niveaux d’eau, catastrophes naturelles et événements météorologiques extrêmes, etc.), exposé dès 1972 dans le rapport Meadows (Meadows D. H., Meadows D. L., Randers & Behrens, 1972), est largement entamé.

En réaction à l’urgence des enjeux climatiques et environnementaux, plusieurs formes de mobilisation écologique se sont développées ces dernières années et ne cessent de se diversifier dans leurs modes d’action pour faire réagir l’opinion publique et les décideurs politiques et économiques les plus influents. De tradition plus récente que les autres luttes sociales, les mobilisations écologiques du XXIsiècle se caractérisent par un renouveau de la conflictualité tant sur le plan pratique (i.e. actions directes ou en justice, ZAD, etc.) qu’idéologique (i.e. oppositions au capitalisme et à son verdissement, écoféminisme, justice environnementale, climatique, océanique, antispécisme, etc.), à tel point que des clivages surgissent au sein même du mouvement entre des écologies qui seraient qualifiées d’anticapitalistes, antispécistes, bourgeoises, capitalo-compatibles, de façade, de rupture, populaires, etc.

On assiste à la naissance d’organisations et mouvements, tels Alternatiba, l’Affaire du Siècle, Extinction Rébellion, Dernière Rénovation, Pour un réveil écologique, Climate Save Movement, Sea Shepherd – pour n’en citer que quelques-uns – qui embrassent la cause écologique d’une manière très hétérogène et traduisent de profondes reconfigurations sur les plans éthique, politique, idéologique, social et langagier. Elles empruntent parfois des voies modérées (i.e. militantisme existentiel et militantisme écospirituel – Guattari, 2013 ; Albrecht, 2020) ou d’autres bien plus radicales comme la désobéissance civile (Hayes & Ollitrault, 2013) et les actions juridiques relatives aux crimes climatiques et environnementaux. À titre d’exemple, les mobilisations menées au nom de la planète Terre ou des « générations futures » se différencient de celles qui s’opposent aux dominations de genre, de race ou de classe sur le terrain écologique (Alier, 2014 ; Ferdinand, 2019). Les premières, plutôt expertes et soutenues par des militants appartenant aux classes supérieures, sont constamment confrontées à des actions de résistance qui alimentent une forme de récupération de la critique écologique par les mondes de l’économie et de la politique. Elles sont alors de plus en plus caractérisées par des prises de position plus conflictuelles qui favorisent le lien avec d’autres mouvements militants et sociaux. Les secondes, enracinées dans d’autres luttes sociales, sont portées par des militants qui se battent contre la monopolisation de l’enjeu écologique par un seul groupe et considèrent cette cause comme un moyen pour améliorer les conditions d’existence des catégories défavorisées (i.e. animaux, femmes, peuples autochtones, réfugiés climatiques, etc.). (Larrère, 2017, 2023 ; Kerbrat-Orecchioni, 2023).

L’hétérogénéité de la cause écologique et ses récentes évolutions nous invitent à décentrer le regard, en examinant les mobilisations non seulement du point de vue de leurs intérêts sociaux et de leurs causes, mais aussi des « grammaires » idéologiques et des dynamiques langagières que ses acteurs mettent en place dans la construction des discours sur la cause écologique. Le processus cognitif d’élaboration linguistique de la cause représente une étape fondamentale dans les engagements militants écologiques et vise notamment à mettre en langage la contestation, c’est-à-dire à construire de nouveaux termes, de nouveaux concepts, de nouveaux genres, de nouvelles perceptions et/ou interprétations associées au combat à défendre (Kerbrat-Orecchioni, 2021). Cette opération, décomposable dans la célèbre trilogie « nommer, blâmer, revendiquer » (Felstiner, Abel & Sarat, 1980), consiste à nommer le problème à résoudre, à identifier les causes pour blâmer un coupable et, enfin, à réclamer des changements à travers un ensemble de revendications et d’actions (Bacot, Rémi-Giraud & Bonnet, 2024). Dans une époque de tensions sociales et politiques, en quoi, comment et selon quelles modalités les acteurs (i.e. militants, citoyens, politiques, associatifs, collectifs, écrivains, philosophes, etc.) participent-ils à la construction des discours sur la cause écologique ? Comment se façonnent et se polarisent les opinions et les positionnements idéologiques ? Par quelles spécificités discursives, énonciatives, lexicales et terminologiques ? Si les travaux portant sur les mots et les discours de l’écologie et de l’environnement sont bien nombreux en sciences du langage (Vargas, 2016 ; Fløttum, 2017 ; Bonnet & Geslin, 2019 ; Rakotonoelina & Reboul-Touré, 2020 ; Balnat & Gérard, 2022 ; Zollo, 2022 ; Hamon & Paissa, 2023 ; Altmanova, Cartier & Zollo, 2024), la question de la cause écologique et de ses nouvelles formes de mobilisation discursive sont, à notre connaissance, encore peu documentées.

Ce numéro de Synergies Italie se propose d’explorer les différentes formes d’expression et de revendication de la cause écologique, regroupant chercheuses et chercheurs venant d’horizons différents (linguistes, analystes du discours, lexicologues, terminologues, traducteurs, littéraires, etc.). Il s’inscrit dans le champ pluridisciplinaire des humanités écologiques et veut mobiliser toutes les sciences humaines et sociales, allant de la linguistique à la littérature et à la critique des textes, en passant par les outils théorico-méthodologiques offerts par l’analyse du discours, la rhétorique, la lexicologie, la terminologie, la traduction et le traitement automatique des langues. L’objectif est d’explorer et de documenter le processus et les pratiques linguistiques de la cause écologique, afin de rendre compte des différentes formes d’engagement des citoyens et des acteurs de tout type.

Les contributions pourront s’inscrire dans un ou plusieurs axes suivants (liste non exhaustive) :

Axe 1. Dimension discursive et pragmatique

cet axe porte sur les formes et les modalités de mise en discours (Charaudeau, 2016) de la cause écologique. Quels sont les types de discours déployés en matière écologique (e. discours incitatif, d’engagement, polémique, spécialisé, scientifique, etc.) par les activistes ? Quelles sont les stratégies argumentatives, narratives, rhétoriques, verbales et visuelles auxquelles ont recours les militants ? L’interrogation peut également s’ouvrir à des questionnements portant sur la performativité des discours d’engagement et leurs conséquences socio-politiques, la portée idéologique, l’ethos collectif (Amossy & Orkibi, 2021), l’articulation des dimensions individuelle et collective de l’écologie dans ses composantes pragmatiques, énonciatives, macrostructurelles, intertextuelles, transtextuelles (Adam, 2017) ou en termes de positionnement à travers la circulation de formules et de leur réinvestissement (Krieg-Planque, 2009).

Axe 2. Dimension lexicale et terminologique

l’analyse du discours de la cause écologique permet d’observer un certain nombre d’unités lexicales et terminologiques nouvelles introduites pour désigner de nouveaux phénomènes ou de nouveaux concepts ayant un rôle bien précis : décrire et saisir l’ampleur de l’urgence face aux changements écologiques, créer des « termes-catastrophes » pour mieux guider l’action et inviter les êtres humains à tisser de nouveaux liens avec le vivant. Cet axe concerne l’identification et l’analyse des terminologies émergentes dans les discours de la cause écologique (e. écoféminisme, blacklash écologique, justice climatique, justice environnementale, écologie décoloniale, crime environnemental, écosophie, topophilie, etc.) qui fait abondamment usage de la néologie (Sablayrolles, 2019) et de la néonymie (Humbley, 2018). Quels sont les procédés de formation privilégiés dans les discours sur l’écologie militante ? Existe-t-il des genres discursifs et/ou des communautés de locuteurs (experts vs profanes) plus néologènes que d’autres ? Quels sont les facteurs linguistiques et extralinguistiques susceptibles de favoriser l’introduction d’unités lexicales ou terminologiques nouvelles dans ce domaine ? Il s’agira d’étudier les matrices lexicogéniques des néologismes et/ou néonymes et d’interroger leur diffusion dans les discours écologistes. Dans une perspective lexicographique, il serait également intéressant d’analyser leur niveau de lexicalisation dans les dictionnaires et les bases de données terminographiques et d’en étudier la réception auprès des institutions, telles que la DGLFLF, l’OQLF, etc.

Axe 3. Dimension traductive et traductologique

La traduction et la traductologie jouent sans aucun doute un rôle fondamental dans les discours écologiques et environnementalistes. La réflexion peut être développée le long de plusieurs axes, tels que la fonction de la traduction dans la sphère écologique contemporaine et passée ; l’eco-translation (Cronin, 2017 : Constantinescu & Regattin, 2020), l’eco-translatology (Hu, 2021), la traduction activiste, la traduction « lente » (Colón Rodríguez, 2019), la traduction de textes écologiques (e. textes de divulgation, documentaires, histoires naturelles, autobiographies écologiques, etc.), l’analyse des enjeux communicationnels et argumentatifs du discours écologique dans le passage d’une langue-culture à l’autre et la naissance des écogenres (i.e. éco-fiction, science-fiction, fiction climatique, idylle, poésie pastorale, littérature de voyage, etc.). D’autres propositions pourront également concerner le rapport entre traduction et technologies, à partir de la notion d’extractivisme (issue du domaine environnemental) (Talbot, 2022) pour entamer des réflexions critiques sur l’extraction massive des données de traduction ou encore sur les concepts de traduction augmentée (Mihalache, 2021) et écologie machinique (Guattari, 1989) qui suggèrent une reconfiguration éthique et responsable du lien entre traduction et machine.

Les caractéristiques langagières du discours de la cause écologique pourront être étudiées à travers la diversité de ses manifestations : discours oral, discours de langue générale ou de spécialité, débats médiatiques et institutionnels, plaidoyers, pratiques discursives en contexte numérique, slogans, dispositifs scénographiques, pancartes, formules, formes d’artivisme, écrits divers dont œuvres de divulgation, littéraires, cinématographiques, etc.

Consignes de soumission

L’auteur de la proposition, avant tout engagement, devra consulter directement en ligne :

  • la politique éditoriale générale de l’éditeur

http://gerflint.fr/politique-editoriale-generale

  • la politique éditoriale de la revue 

http://gerflint.fr/synergies-italie/politique-editoriale

  • les 25 normes éditoriales et rédactionnelles

http://gerflint.fr/synergies-italie/consignes-aux-auteurs

  • la politique orthographique précisée dans la politique éditoriale générale de l’éditeur

http://gerflint.fr/politique-editoriale-generale

  • la politique de l’éditeur en matière d’accès libre et d’archivage

http://www.sherpa.ac.uk/romeo/issn/1724-0700/

Modalités de soumission

Les propositions d’articles seront présentées sous forme d’un résumé de deux pages maximum (format A4, police Times taille 10), incluant 5 mots-clés et les éléments essentiels de bibliographie, et envoyées par courriel à l’adresse suivante : synergies.italie@gmail.com

avant le 15 janvier 2025

Elles seront transférées pour évaluation au comité scientifique de la revue.

« Les contributions porteront sur le français ou l’italien ou bien sur les deux langues en perspective comparative ou contrastive ».

NB : Les doctorants et chercheurs francophones italiens menant leurs travaux dans un autre domaine couvert par la revue (Ensemble des Sciences Humaines et Sociales, culture et communication internationales, sciences du langage, littératures francophones, didactique des langues-cultures, éthique et théorie de la complexité) sont également invités à participer dans la limite de l’espace éditorial disponible et selon les étapes d’évaluation décrites dans les consignes aux auteurs.

Calendrier

  • Date limite de l’envoi des résumés : 15 janvier 2025
  • Retour des avis aux auteurs : 15 février 2025
  • Envoi des articles : Avant le 31 mai 2025

Contact

synergies.italie@gmail.com

Coordinatrices

  • Silvia Domenica Zollo (Università di Napoli Parthenope, Italie)
  • Claire-Emmanuelle Nardone (Università di Torino, Italie)

Références

Adam, J.-M. (2017). Les textes, types et prototypes. Paris : Armand Colin.

ADEME, Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (2016). Changer les comportements, faire évoluer les pratiques sociales vers plus de durabilité. L’apport des sciences humaines et sociales pour comprendre et agir [rapport].

Albrecht, G. (2020). Les émotions de la Terre. Des nouveaux mots pour un nouveau monde. Paris : Les Liens qui Libèrent (traduit de l’anglais par C. Smith).

Alier, J. M. (2014). L’écologisme des pauvres. Une étude des conflits environnementaux dans le monde. Paris : Les Petits Matins.

Altmanova, J., Cartier, E. & Zollo, S. D. (dir.) (2024). « Variation terminologique et innovations lexicales dans le domaine de la biodiversité et du changement climatique ». Repères-DORIF, 2.

Amossy, R. & Orkibi, E. (dir.) (2021). Ethos collectif et identités sociales. Paris : Classiques Garnier.

Bacot, P., Rémi-Giraud, S. & Bonnet, V. (2024). « Le politique n’existe que par le langage ». Mots. Les langages du politique, 134, pp. 181-189.

Balnat, V. & Gérard, C. (dir.) (2022). « Néologie et environnement ». Neologica, 16, Paris : Classiques Garnier.

Bergamo, J. N. (2022). Marxismo ed ecologia. Origine e sviluppo di un dibattito globale. Verona : Ombre Corte.

Berlan, A., Carbou, G. & Teulières, L. (dir.) (2022). Greenwashing. Manuel pour dépolluer le débat public. Paris : Seuil.

Bonnet, V. & Geslin, A. (dir.) (2019). « Les mots de l’écologie, 25 ans après. Circulation des discours et des notions ». Mots. Les langages du politique, 119.

Charaudeau, P. (2016). « Le discours doit être analysé en rapport avec les dispositifs de mise en scène ». Mots. Les langages du politique, 111.

Colón Rodríguez, R. E. (2019). « A complex and transdisciplinary approach to slow collaborative activist translation », in Marais, K. & Meylaerts, R. (eds.), Complexity Thinking in Translation Studies, London: Routledge, pp. 152-179.

Comby, J.-B. (2022). « Un éthos pondérateur. Adoucir et filtrer la critique écologique, l’ouvrir au capitalisme. Et vice versa ». Actes de la recherche en sciences sociales, 241, pp. 74-91.

Constantinescu, M. & Regattin, F. (dir.). (2020). « Écologie et traduction, écologie de la traduction ». Atelier de traduction, 33-34.

Cronin, M. (2017). Eco-translation. Translation and Ecology in the Age of the Anthropocene. London : Routledge.

Deléage, J.-P. & Descolonges, M. (dir.) (2022). « Penser les effondrements. Critiques d’un récit dominant ». Écologie & Politique, 64.

Felstiner, W. L. F., Abel, R. L. & Sarat, A. (1980). « The emergence and transformation of disputes: Naming, blaming, claiming », Law & Society Review, 15, n. 3-4, pp. 631-654.

Ferdinand, M. (2019). Une écologie décoloniale : penser l’écologie depuis le monde caribéen. Paris : Seuil.

Fløttum, K. (2017). The Role of Language in the Climate Change Debate. New York : Routledge.

Guattari, F. (1989). Les trois écologies. Paris : Galilée.

Guattari, F. (2013). Qu’est-ce que l’écosophie ?. Paris : Éditions Lignes.

Hamon, Y., & Paissa, P. (dir.) (2023). Discours environnementaux. Convergences et divergences. Roma : Aracne.

Hayes, G. & Ollitrault, S. (2013). La désobéissance civile. Paris : Presses de Sciences Po.

Hu, G. (2021). Eco-Translatology. Towards and Eco-paradigm of Translation Studies. Singapore : Springer.

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Kerbrat-Orecchioni, C. (2021). Nous et les autres animaux. Limoges : Lambert-Lucas.

Kerbrat-Orecchioni, C. (2023). « Ce ne sont que des animaux ». Le spécisme en question. Paris : Le Pommier.

Krieg-Planque, A. (2009). La notion de ‘formule’ en analyse du discours. Cadre théorique et méthodologique. Besançon : Presses Universitaires de Franche-Comté.

Larrère, C. (2017). Les inégalités environnementales. Paris : P.U.F.

Larrère, C. (2023). L’écoféminisme. Paris : Éditions La Découverte.

Libaert, T. (2016). La communication environnementale. Paris : CNRS éditions.

Meadows, D. H., Meadows, D. L., Randers, J. & Behrens, W. W. (dir.) (1972). Halte à la croissance ? Enquête sur le Club de Rome, Paris : Fayard (traduit de l’anglais par J. Delaunay).

Mihalache, I. (2021) « Human and Non-Human Crossover: Translators Partnering with Digital Tools » Desjardins, R., Larsonneur, C. & Lacour, P. (dir.), When Translation Goes Digital: Case Studies and Critical Reflections, New York: Springer, pp. 19-43.

Morin, E. (2021). L’entrée dans l’ère écologique. Éditions de l’Aube.

Rakotonoelina, F. & Reboul-Touré, S. (dir.) (2020). « La biodiversité en discours : communication, transmission, traduction. Les Carnets du Cediscor, 15.

Sablayrolles, J.-F. (2019). Comprendre la néologie. Conceptions, analyses, emplois. Limoges : Lambert-Lucas.

Talbot, A. (2022). « La traduction entre extractivisme et ‘écologie machinique ». Forum. Revue internationale d’interprétation et de traduction, 20/1, pp. 158-175.

Vargas, E. (dir.) (2016). « Entre discours, langues et cultures : regards croisés sur le climat, l’environnement, l’énergie et l’écologie ». Le discours et la langue. Revue de linguistique française et d’analyse du discours, 8 (2).

Zollo, S. D. (2022). « Les néologismes de Glenn Albrecht face au changement écologique : entre créativité lexicale et bouleversement émotionnel ». Neologica, 16, Paris : Classiques Garnier, pp. 203-221.

Zollo, S. D. (2024). « Lexiques et corpus au service de la littératie océanique : propriétés et relations lexicales dans le domaine de la faune marine ». Studia Universitatis Babes-Bolyai. Philologia, 69 (LXIX), 1, pp. 227-252.

Places

  • Dipartimento di Lingue e Letterature straniere e Culture moderne, Turin - Via S. Ottavio, 18
    Turin, Italian Republic (10124)

Date(s)

  • Wednesday, January 15, 2025

Keywords

  • cause écologique par le langage, discours écologiques et environnementalistes, terminologie émergente dans les discours de la cause écologique

Contact(s)

  • Rachele Raus
    courriel : rachele [dot] raus [at] unibo [dot] it

Reference Urls

Information source

  • Roberto Dapavo
    courriel : roberto [dot] dapavo [at] unito [dot] it

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« La cause écologique par le langage : discours, lexique et traduction en action », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, October 23, 2024, https://doi.org/10.58079/12k2g

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