Published on Tuesday, March 04, 2025
Abstract
L’université de Moundou organise un colloque international sur la violence, le dialogue social et le compromis en Afrique francophone. L’objectif est d’examiner les causes profondes de la violence, d’explorer le rôle du dialogue social dans la résolution des conflits, et d’étudier les conditions nécessaires à la construction de compromis durables. Le colloque vise à promouvoir une culture de paix, fondée sur le dialogue et la négociation, en tenant compte des valeurs et pratiques de solidarité africaine.
Announcement
Colloque International de Moundou du 23-25 Octobre 2025
Argumentaire
Le colloque « Violence, dialogue social et compromis en Afrique francophone » sera une occasion précieuse pour explorer les relations complexes entre ces trois concepts et pour réfléchir à la manière de promouvoir une culture de paix fondée sur le dialogue et la recherche de solutions négociées. Ce thème est indéniablement pertinent dans le contexte actuel caractérisé par la prolifération des conflits et des violences à travers le monde en général et en particulier en Afrique francophone. Après le Colloque de Lomé sur le « Compromis, crises socio-politiques et développement, en Afrique francophone subsaharienne. Repenser les liens socio-politiques et de coopération internationale », du 23 au 24 octobre 2024 à l’Université de Lomé/Togo, il s’offre donc l’occasion d’approfondir la réflexion sur les dynamiques sociétales en Afrique actuelle et ses problèmes.
La violence est un problème persistant qui a eu un impact dramatique sur le continent. Des conflits armés aux violences communautaires, elle a coûté la vie à des millions de personnes et en a déplacé beaucoup d’autres. Les femmes, les enfants et les autres groupes vulnérables continuent d’endurer chaque jour la violence physique ou psychologique1, ce qui a un impact négatif sur le développement humain. Les différentes formes de violence2, allant de la violence physique et verbale à la violence structurelle et symbolique, feront l’objet d’un examen profond. Il s’agit d’analyser les causes profondes de la violence, telles que les inégalités sociales, les injustices, la discrimination, et la compétition pour les ressources3. C’est pourquoi, ce Colloque offre une occasion aux participants - chercheurs, praticiens et décideurs politiques - de s’interroger sur la nature de la violence qui sévit en Afrique francophone et d’enrichir les débats sur le rôle du dialogue social dans la transformation des conflits et les conditions nécessaires à l’élaboration de compromis durables.
Il est important de souligner la nécessité de définir la violence et ses avatars dans le contexte de cet appel à contributions. Car la violence est un phénomène complexe et multiforme, et une compréhension claire de sa définition est essentielle pour aborder efficacement les questions de dialogue et de compromis. Certaines théories tendent à voir de la violence partout4. Cette perspective, souvent portée par des intellectuels engagés, élargit la définition de la violence à des concepts tels que la force, la contrainte, l’oppression, la domination, voire l’influence et l’autorité. Cette vision, bien que compréhensible, dans un contexte de lutte contre les injustices, risque de diluer la spécificité du phénomène et de justifier, par contagion, toutes les formes de violence. Elle soulève également la question de la légitimité du recours à la violence. À l’opposé, d’autres courants de pensée minimisent, voire nient l’existence de la violence, la considérant comme un produit de circonstances extérieures, voué à disparaître avec l’évolution de la société. Cette vision utopique ignore la réalité de la violence inhérente à la nature humaine et ne permet pas d’appréhender sa complexité. Il s’agit de dépasser des explications simplistes et de remettre en question les modèles explicatifs, tels que la « sécurité environnementale », qui attribuent la violence uniquement à la concurrence pour des ressources rares et les rivalités politiques pour le pouvoir et le gain. D’autres encore justifient la violence comme faisant partie de la dynamique sociale et de l’évolution de l’histoire. Il se pose, dans ce cas, la problématique de la justification positive de la violence.
Dans tous les cas, la complexité des dynamiques en jeu sur le terrain nous incite à aller au-delà des causes structurelles, qu’elles soient environnementales ou politiques5, et amener les participants à l’examen de la nature et à la définition de la typologie des violences qui sévissent dans le continent6. Cette entreprise permettra de clarifier le cadre juridique et conditionnel de la pratique de la violence policière et d’établir le critère de la dynamique de la société en tant que relation de pouvoir évolutive. Ils analyseront également les causes de la violence sur le continent, son impact sur la société et la possibilité de la transformer en une forme de reconstruction sociale.
Dans ce contexte sombre, il y a cependant des signes d’espoir. Dans de nombreuses régions d’Afrique, le dialogue social et le compromis se sont avérés être des outils puissants pour vaincre la violence et construire une paix durable.
Les solutions à la violence en Afrique francophone nécessitent de saisir les opportunités présentes sur le continent et les ressources qui lui sont spécifiques pour l’instauration de la culture du dialogue et du compromis. Il est nécessaire de contribuer à créer un espace démocratique où toutes les parties prenantes peuvent discuter et négocier. Cette participation inclusive est essentielle pour garantir la légitimité et la durabilité des solutions trouvées. C’est pourquoi, cet appel à communications invite les participants à explorer comment les valeurs africaines telles que le respect de la communauté, la solidarité et la recherche du consensus peuvent être mobilisées pour promouvoir le dialogue et le compromis7.
L’objectif est de présenter des solutions endogènes qui sont enracinées dans la réalité et les aspirations du peuple africain. L’acceptation des différences et la recherche d’un terrain d’entente par le biais de ce que John Rawls appelle le « consensus par intersection » sont des éléments clés de la coexistence pacifique. Le dialogue social inspiré des pratiques traditionnelles africaines, telles que la palabre, peut être un moyen efficace de résoudre les problèmes et d’éviter la violence. En respectant ces pratiques et en les intégrant dans les systèmes de gouvernance modernes, il est possible de contribuer à atténuer l’aggravation de la violence sur le continent. En outre, le dialogue social est un processus indispensable à la participation démocratique à la prise de décision, car il permet aux parties de comprendre les différents points de vue, d’identifier les intérêts communs et de travailler ensemble pour trouver des solutions acceptables8. Basé sur des expériences culturelles spécifiques, il peut être un instrument efficace de participation à la prise de décision partagée9. En encourageant la participation de toutes les parties prenantes, la liberté d’expression, la recherche du consensus et la promotion du compromis, le dialogue social contribue à construire une société plus juste, plus solidaire et plus pacifique.
Le dialogue social n’est certainement pas non plus un modèle parfait d’action collective, étant donné la violence qui entoure son histoire et son fonctionnement. Même lorsqu’il s’inspire de pratiques traditionnelles, il peut rencontrer des difficultés pour parvenir à un consensus sur une décision. Dans ce cas, le compromis reste une solution possible et souhaitable10. La diversité des valeurs, des cultures et des intérêts dans les sociétés africaines rend parfois difficile l’obtention d’un consensus absolu, car chaque partie peut avoir des perceptions différentes du bien commun et des solutions aux problèmes11. Par ailleurs, le dialogue peut donner lieu à des conflits de principe lorsque les positions des parties s’avèrent inconciliables. C’est le cas, par exemple, de l’avortement où les convictions morales et religieuses des uns et des autres rendent difficile la recherche d’une position acceptable par tous. La recherche d’un accord peut prendre beaucoup de temps et de ressources, ce qui peut être un obstacle dans les situations d’urgence ou lorsque les ressources sont limitées. De plus, les désaccords légitimes, expression de la liberté d’opinion dans une société plurielle, requièrent toujours une solution négociée. Dans ces conditions, la seule façon d’avancer est de trouver un compromis qui transcende les dissensions affichées.
Le compromis est en effet une solution pragmatique qui inspire la coopération malgré le désaccord. Il permet aux parties de travailler ensemble et de trouver des solutions communes, même s’il n’y a pas d’accord total. Il s’agit d’un processus de négociation dans lequel chaque partie accepte de faire des concessions pour parvenir à un accord mutuellement acceptable12. Le compromis favorise la recherche d’un terrain d’entente, où les parties identifient des points de convergence et élaborent des solutions conséquentes en fonctions des arguments jugés importants dans certaines circonstances. Il suppose un accord audacieux qui priorise l’intérêt général au détriment de l’intérêt particulier, de droits ou des prétentions personnelles légitimes. En permettant aux parties de résoudre leurs différends de manière pacifique, il contribue à prévenir l’escalade de la violence et à maintenir la cohésion sociale. Toutefois, le succès du compromis dépend de l’attitude coopérative des parties, où chacune est prête à écouter l’autre, à comprendre son point de vue et à rechercher des solutions mutuellement bénéfiques13. Il est important que les parties se respectent mutuellement et reconnaissent la légitimité de leurs positions respectives, même en cas de profond désaccord. Le compromis ne se réduit pas à un simple marchandage où les parties se contentent de partager les gains et les pertes. Il n’est pas non plus une situation de lâcheté où les droits et les privilèges sont sacrifiés par peur ou contrainte. Le compromis s’élabore dans des situations de lucidité qui permettent de suspendre le conflit lorsque des valeurs et des intérêts divergents sont en jeu14. Il demeure une solution possible et souhaitable, permettant aux parties de coopérer, de trouver un terrain d’entente et de maintenir la stabilité et la paix sociale. Le succès du compromis repose sur une attitude coopérative, le respect mutuel et la recherche de solutions justes15.
Le compromis n’est certainement pas une solution magique aux problèmes africains très complexes puisqu’il peut être aussi entravé par la corruption généralisée. Comment alors éviter que le compromis, outil de résolution pacifique, se transforme en compromission, synonyme de renoncement aux valeurs et aux principes ? La corruption entrave la recherche de solutions justes et équitables en privilégiant les intérêts personnels et les gains financiers au détriment du bien commun. Les décisions prises sous l’influence de la corruption risquent de ne pas refléter les besoins réels des parties prenantes et de perpétuer les inégalités. La corruption mine la confiance entre les acteurs, rendant difficile la coopération et la recherche d’un terrain d’entente. Lorsque la suspicion et la méfiance règnent, le dialogue authentique et la recherche sincère de solutions communes sont compromis. La corruption affaiblit les institutions, les rendant moins efficaces et moins crédibles pour encadrer le processus de la négociation et de la délibération. Des institutions minées par la corruption peinent à garantir l’équité et la justice, sapant ainsi les fondements du compromis.
Le colloque « Violence, dialogue social et compromis en Afrique francophone » offre une occasion unique de rassembler des chercheurs, des praticiens, des décideurs politiques et des membres de la société civile pour partager leurs expériences, leurs analyses et leurs perspectives sur ces thématiques cruciales. Le caractère pluridisciplinaire des communications, dans le contexte africain, intégrant le point de vue des différents des milieux académiques en collaboration avec les professionnels de l’information, les acteurs institutionnels, les politiques et la société civile, implique de s’ouvrir à une variété de canaux de communication, de mobiliser et de fédérer les perspectives de différentes disciplines, puis de favoriser la collaboration entre les acteurs de différents secteurs. De ce fait, il est possible de construire des communications plus riches, plus nuancées et plus efficaces et d’avoir une approche « holistique » sur la violence pour promouvoir la culture du dialogue et du compromis.
Les résultats attendus sont visibles. La recherche de compromis par le dialogue est particulièrement importante dans les sociétés caractérisées par une diversité culturelle et des valeurs différentes. Elle permet de dépasser les blocages, d’encourager le dialogue et de créer un espace de coexistence pacifique malgré la persistance de conflits qu’il convient d’endiguer. Le plus important est d’éviter que les conflits ne débouchent sur des confrontations violentes. Les contributions des intervenants permettront donc de mieux comprendre la dynamique de la violence, le rôle du dialogue dans la transformation des conflits et les conditions d’un compromis réussi comme voie vers une paix durable16. Les conclusions auxquelles parviendront les participants pourront éclairer les politiques publiques et encourager les initiatives de la société civile visant à prévenir la violence, à promouvoir le dialogue et à construire une culture de la paix. Le colloque s’inscrira ainsi dans un mouvement mondial de promotion de la paix et de la non‑violence, conformément aux Objectifs de développement durable des Nations Unies. Il participera à la construction d’un monde plus juste, plus pacifique et plus inclusif, où le dialogue et le compromis sont les pierres angulaires de la résolution des conflits. Nous espérons que cet appel à communications contribuera à un débat éclairé et constructif sur la manière de vaincre la violence et de promouvoir la paix et le développement en Afrique.
Les axes du colloque
Sans en donner une liste exhaustive, les thèmes possibles de contributions peuvent s’articuler autour des axes suivants :
Axe 1. La violence : un phénomène multiforme et omniprésent
Le colloque sera un forum de réflexion et d’analyse sur les nombreuses formes de violence qui règnent en Afrique francophone. Il est important d’identifier et d’examiner les causes profondes de la violence en Afrique, en tenant compte des facteurs historiques, socio-économiques et politiques.
a) Formes et manifestations de la violence :
- Conflits liés aux ressources naturelles (terres, eaux, pâturages) ;
- Tensions ethniques et religieuses ;
- Faiblesses de la gouvernance et de l’État de droit ;
- Impact des changements climatiques et des migrations ;
- Conflits armés et développement ;
- Extrémisme violent et terrorisme ;
- Violence intercommunautaire ;
- Violence politique et son impact sur l’éducation ;
- Violence basée sur le genre ;
- Violence structurelle et symbolique.
b) Causes profondes de la violence
- Inégalités sociales et économiques ;
- Pauvreté et marginalisation ;
- Corruption, clientélisme et népotisme ;
- Concurrence pour les ressources naturelles ;
- Manipulation politique et discours de haine ;
- Faiblesse des institutions et de l’état de droit.
Axe 2. Le dialogue social : alternative à la violence et outil de décision démocratique
En tant que moyen de communication non-violente et de compréhension mutuelle, le dialogue social demeure une alternative à la violence et un outil des solutions partagés. L’objectif est d’explorer les différentes formes de dialogue, du dialogue interpersonnel et communautaire au dialogue entre les citoyens eux-mêmes et entre gouvernants et gouvernés, puis d’identifier les conditions nécessaires à un véritable dialogue, inclusif et participatif, impliquant tous les acteurs concernés. La promotion du dialogue passe par la création d’espaces de débat public et d’éducation à la culture des solutions négociées.
a) Le rôle du dialogue dans la transformation des conflits :
- Dialogue intercommunautaire, interculturel et interreligieux ;
- Mécanismes traditionnels de résolution des conflits ;
- Médias et communication en tant qu’espaces de dialogue ;
- Rôle des femmes et des jeunes dans les processus de paix.
b) Créer des espaces de dialogue inclusif
- Communautés locales et bien commun ;
- Organisations de la société civile ;
- Médias et réseaux sociaux ;
- Intercommunication entre acteurs politiques, gouvernants et gouvernés.
Axe 3. Construire des compromis durables
La manifestation mettra l’accent sur le rôle important que joue le compromis dans la résolution des conflits et la construction d’une paix durable. Le compromis diffère du consensus ou de la satisfaction et augmente les enjeux. Il est donc important que les parties à la négociation comprennent qu’il implique l’obligation de risquer et de perdre sa position, ses droits et ses intérêts pour la raison la plus valable : l’unité de la famille ou de la nation, la cohésion pacifique, le bien commun, l’éducation de la progéniture, le développement de la société, etc. Le colloque vise à analyser les conditions d’un compromis réussi, telles que la reconnaissance mutuelle, la volonté de faire des concessions et la présence d’un tiers impartial, en se concentrant sur les caractéristiques du dialogue et du compromis dans un contexte africain. Les participants exploreront également les défis et les opportunités de la mise en œuvre du compromis dans les sociétés africaines, qui sont souvent caractérisées par des conflits ethniques, religieux et politiques.
- Négociation et médiation dans les conflits africains ;
- Réconciliation et pardon ;
- Justice transitionnelle et réconciliation ;
- Le compromis dans le cadre des institutions politiques et de la société civile ;
- Compromis et développement économique et social.
Les normes de rédactions des articles
Les contributions peuvent se présenter sous la forme d’articles de recherche, d’études de cas, de témoignages ou d’analyses de politiques.
Les articles proposés et retenus doivent répondre au style dérivé de la norme internationale ISO 690, INSA Lyon.
Normes bibliographiques
Livre : Nom, Prénom (en Abrégé) de(s) auteur(s). Titre du livre, lieu d’édition, maison d’édition, année de publication, nombre de pages, Titre de la Collection, n° de la collection et ISBN (nombre de page, titre et numéro de collections, ISBN, Facultatifs)
Exemple :
- Kouam M., Mbonda E.-M., Éléments de méthodologie philosophique, Yaoundé, Presse de l’UCAC, 2002.
- Article : Nom, Prénom (en Abrégé) de(s) auteur(s). « Titre de l’article », Titre de revue, année de publication, volume, numéro, pagination (ISSN, Facultatif)
Exemples :
- Version papier :
Picavet É., « Dialogue, compromis et philosophie sociale », Diogène, 2021/3-4, n° 275-276, pp. 143-156.
- Version éléctronique :
Benouaddah-Muller S.-O., « Xavier Crettiez, Les formes de la violence », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, mis en ligne le 02 janvier 2009, consulté le 24 novembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/lectures/707; DOI : https://doi.org/10.4000/lectures.707 (consulté le 23.11.2024)
- Notes de bas de page
Prénom (en Abrégé) de(s) auteur(s), Titre du livre, lieu d’édition, maison d’édition, année de publication, nombre de pages, Titre de la Collection, n° de la collection et ISBN (Facultatif).
Modalités de soumission
Veuillez soumettre vos résumés à [baoudenatoingar@yahoo.fr],
avant le 1er juin 2025
Chronogramme
- Date limite de soumission des résumés : [ 1er Juin 2025]
- Notification d’acceptation : [30 juillet 2025]
- Date limite de soumission des communications complètes : [15 septembre 2025]
- Déroulement du colloque à Moundou : [ 23 – 25 Octobre 2025 ]
Nous encourageons les contributions qui adoptent une approche interdisciplinaire et qui mettent l’accent sur les perspectives africaines dans la perception la violence, le dialogue et le compromis.
Le colloque prend fin le 25 octobre 2025 et la publication des Actes du Colloque aura lieu en Mars 2026.
Frais de participation
- 100 € pour les enseignants chercheurs et 50 € pour les doctorants : - Western Union/MoneyGram/Ria au Nom : Natoingar et Prénoms : Baoudé ; Pays : Tchad;
Contacts (Whatsapp): +33758898289; baoudenatoingar@yahoo.fr
Informations utiles
Le déroulement du Colloque en format hybride : en présentiel et en vidéoconférence.
Comité scientifique
- Pr Roger Koudé Koussetogue, Université de Lyon, France ;
- Pr Emmanuel Picavet, Professeur titulaire, Université Paris1 Panthéon Sorbonne, France ;
- Pr Mohamed Nachi, Professeur titulaire, Université de Liège, Belgique ;
- Pr Agnès Grivaux, Maître de conférences, Université de Nantes, France ;
- Pr Luc Foisneau, Agrégé de Philosophie, CNRS, Centre Raymond Aron, France ;
- Pr Mahamout Yaya, Professeur titulaire, Université de Moundou, Tchad ;
- Pr Jérôme Mbanaibeye, Maître de Conférences, Université de Moundou, Tchad ;
- Pr Elie Ngoma-Binda, Professeur titulaire, Université de Kinshasa, RDC ;
- Pr Diddy Kondjo Brossala, Maître de conférences, Instituts UCAC, Moundou, Tchad ;
- Pr Lucien Ayssi, Professeur des Universités, Université de Yaoundé I, Cameroun ;
- Pr Didier Ngalebaye, Maître de Conférences, Université Marien Ngouabi, Congo ;
- Pr Médard Ndoutolengar, Professeur titulaire, Université de N’Djaména, Tchad ;
- Pr Jean Claude Kouladoum, Agrégé d’économie, Université de N’Djamena, Tchad ;
- Pr Vincent de Paul Allambademel, Maître de Conférences, Université de Moundou, Tchad ;
- Pr Abel Djéraareou, Professeur Titulairer, Faculté de Théologie Evangélique Salom, Tchad ;
- Pr Dieudonné Vaïdjiké, Maître de conférences, Université de N’Djamena, Tchad ;
- Pr Cheikh Sadibou Sakho, Maître de Conférences, Université Gaston Berger, St Louis, Sénégal ;
- Pr Jean-Claude Doumnang, Maitre de conférences, Université de Moundou ;
- Pr Tob-ro Ndilbé, Maître de Conférences, Université Adoum Barka d’Abéché, Tchad ;
- Dr Baoudé Natoingar, Assistant des Universités, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Giscard Néradé, Maitre assistant,Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Kokou K. Somabé, Assistant des Universités, Université catholique de Lille, France ;
- Dr Adèhè Essossimna Pokoré, Assistant des Universités, Université de Kara, Togo ;
- Dr Djimoko Sabine, Maitre assistante, Université de N’Djamena, Tchad ;
- Dr Francois Alngar, Assistant des Universités, Grand Séminaire de N’Djamena, Tchad ;
- Dr Jacinthe Fodnot, Post-doctorant, Université Paris VIII, France ;
- Dr Essodina Bamaze N’gani, Assistant des Universités, Sorbonne Université, France ;
- Dr Rodrique Naortangar, Assistant des Universités, Université Jésuite d’Abidjan, Côte d’Ivoire ;
- Dr Isaie Yambaye, Assistant des Universités, Université de N’Djamena, Tchad ;
- Dr Magloire Dadoum Djéko, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Faustin Djimaldé, Assistant des Universités, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Ramardé Nédoumbaiel, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad.
Comité d’organisation
- Pr Bassa Bruno, Maître de Conférences, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Masrangar Nadjiara, Assistant des Universités, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Séverin Mbaingodombé, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Christian Assidé, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Octave Ringar, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Alndingangar Dimngar, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Salomon Kelgué, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Adamou Yérima, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Olamé Houmina, Assistant des Universités, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Samedi Koye, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad ;
- Dr Model Djémon, Maître Assistant, Université de Moundou, Tchad ;
Bibliographie indicative
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Notes
1 G. Ficher, Psychologie des violences sociales, Paris, Dunod, 2003.
2 X. Crettiez, Les formes de la violence, La Découverte, coll. « Repères Sociologie », 2008
3 A. Beck , Prisonniers de la haine. Les racines de la violence, Paris, Masson, 2002.
4 Cf. Sorel G. Réflexion sur la violence, Synthèse Nation, 2024 ; G. Navet et P. Vermeren, « Théories de la violence ; politique de la mémoire et sujet de la démocratie », Topiques, n° 83, 2003/2, pp. 43-53.
5 P. Braud , Violences politiques, Paris, Seuil, 2004
6 Cf. R. Aron, Guerre et paix entre les nations, Paris, Gallimard, 1962 ; Bigo D. et Hermant D., « La relation terroriste », Études polémologiques, n° 30-31, 1984 ; Canivez P., « Qu’est-ce qu’un conflit politique ? », Figures du conflit. Revue de Métaphysique et de Morale, Avril-Juin 2008, Vol 2, n° 58, pp. 163-175.
7 J.-P. Higelé, « Les formes de la délibération interpersonnelle, le sens du dialogue social », Sociétés contemporaines, n° 82, 2012/2, pp. 86-87.
8 É. Picavet , « Dialogue, compromis et philosophie sociale », Diogène, 2021/3-4, n° 275-276, pp. 143-156.
9 Cf. J.-G. Bidima, La palabre. Une juridiction de la parole, Paris Michalon, Coll. « Le Bien Commun », 1997. E. Danblon, « Réhtorique, universalité et ritualité. Réflexions à propos de la palabre », in A. O. Barry (dir.), Discours d’Afrique, t. 1 Pour une réthorique des identités postcoloniales d’Afrique subsaharienne, Bensançon, Presses unoversitaires de Franche-Comté, 2021, pp. 195-207. S. B. E Aliana, (Re)penser la démocratie délibérative en Afrique à l’aune de la palabre africaine : une aapproche philosophique de la théorie des capabilités », CODESRIA, Afrique et développement, vol. XLI, n° 2, 2016, pp. 23-46.
10 J. Roy, « Compromis », in A. Jacob (dir), Encyclopédie philosophique universelle, vol. II, les Notions philosophiques, Paris, PUF. , 1990, p. 330 ; P. Ricoeur , « Pour une éthique du compromis », Alternatives non violentes, 1991, n° 80, pp. 2-7 ; C. Thuderoz , Petit traité du compromis, Paris, P.U.F., 2015.
11 Cf. É. Picavet et C.G. Lafaye , « Valeurs et élaboration de compromis d’après l’expérience des États généraux de la bioéthique », Archives de philosophie du droit, n° 52, 2009, pp. 366-381.
12 M. Nachi, « D’une pragmatique du compromis à une phénoménologie de l’arrangement », in Introduction à la sociologie pragmatique, 2006, pp. 203-246.
13 Idem, « La vertu du compromis : dimension éthique et pragmatique de l’accord », Revue interdisciplinaire d’études juridiques, n° 6, 2011, 46, pp. 81-110.
14 É. Picavet, « Valeur du désaccord et nature des compromis ». In Nicolas, Loïc, et al.. La valeur du désaccord, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2020. pp. 73-83.
15 M. Nachi (dir), Actualité du compromis. La construction politique de la différence, Paris, A. Colin, 2011. Idem, « Introduction : Dimension du compromis. Argument pour la constitution d’une théorie du compromis. », Information sur les Sciences Sociales, Londres, SAGE Publications, 2004, Vol 43, n° 2, pp. 131-143. Kuty O., et M. Nachi, « Le compromis, rationalité et valeur : esquisse d’une approche sociologique », Information sur les Sciences Sociales, Londres, SAGE Publication, 2004, pp. 307-330.
16 Cf. Picavet E., « Conflit, choix et signification ». Filosofia, 68, 2023, pp. 121-134.
Subjects
- Political studies (Main category)
- Society > Ethnology, anthropology > Social anthropology
- Mind and language > Thought > Philosophy
- Society > Political studies > Political sociology
- Society > Geography > Geography: society and territory
- Society > Political studies > Governance and public policies
- Society > Political studies > Political institutions
- Society > Political studies > Wars, conflicts, violence
Places
- Moundou, Chad (206, Moundou)
Date(s)
- Sunday, June 01, 2025
Attached files
Keywords
- violence, conflit, dialogue social, compromis, bien commun, paix
Contact(s)
- Baoudé Natoingar
courriel : baoudenatoingar [at] yahoo [dot] fr
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- Baoudé Natoingar
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Baoudé Natoingar, Giscard Néradé, « Violence, dialogue social et compromis en Afrique francophone », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, March 04, 2025, https://doi.org/10.58079/13ex7