Published on Friday, March 14, 2025
Abstract
La temporalité est un élément central des politiques migratoires en Belgique et en Europe. Le choix de la thématique se fonde sur l’observation que les migrant·e·s et les travailleurs sociaux qui les accompagnent sont confrontés à et contraints par des temporalités multiples (délais, urgence, attente, impatience, vie, âge, présent…), choisies ou imposées, individuelles ou collectives. Qu’est-ce que la multiplicité des temporalités vécues produit comme effets ? Comment affecte-t-elle collectivement et individuellement les personnes engagées dans les processus migratoires et leur accompagnement ? Comment cette « temporaireté permanente » (Merla, Sarolea et Schoumaker, 2022 : 3) est-elle vécue par les personnes migrantes, mais aussi par les travailleurs·euses sociaux·ales qui sont chargé·e·s d’accompagner ces parcours ?
Announcement
Argumentaire
La temporalité est un élément central des politiques migratoires en Belgique et en Europe. Le choix de la thématique se fonde sur l’observation que les migrant.e.s et les travailleurs sociaux qui les accompagnent sont confrontés à et contraints par des temporalités multiples (délais, urgence, attente, impatience, vie, âge, présent…), choisies ou imposées, individuelles ou collectives. Qu’est-ce que la multiplicité des temporalités vécues produit comme effets ? Comment affecte-t-elle collectivement et individuellement les personnes engagées dans les processus migratoires et leur accompagnement ? Comment cette « temporaireté permanente » (Merla, Sarolea et Schoumaker, 2022 : 3) est-elle vécue par les personnes migrantes, mais aussi par les travailleurs.euses sociaux.ales qui sont chargé.e.s d’accompagner ces parcours ?
Comment le contrôle des temporalités est au cœur des tentatives de régulation des migrations ? Comment les discours politiques qui encadrent le contrôle des flux migratoires définissent-ils des frontières temporelles ? Comment, en imposant leurs temporalités, les institutions structurent-elles l’espace migratoire ? Comment, ce faisant, participent-elles à la construction d’une distance entre les migrants et les nationaux (Mercier et al., 2021) ? Comment les temporalités migratoires font-elles écho à la flexibilité du marché de l’emploi ? D’un point de vue émotionnel, concret et pratique, comment les temporalités contribuent à la catégorisation des migrants ?
Comment l’accélération du temps (Rosa, 2010) affecte le phénomène migratoire et plus spécifiquement les expériences de tous ses acteurs ? Comment les personnes migrantes sont ainsi condamnées à vivre dans un « éternel présent fait de multiples recommencements » (Le Courant, 2014) ? Comment témoigner de l’attente (Kobelinsky, 2014) ?
Dans une perspective hybride, nous souhaitons, pour le fond, croiser tant des contributions académiques que des récits de personnes engagées dans des processus migratoires ainsi que de celles et ceux qui encadrent ces processus. De même que pour la forme, nous souhaitons recevoir des contributions aux styles divers et/ou qui mêlent : récits à la première personne, poésie et analyse.
Modalités de soumission
Dépôt des manuscrits par mail : gnoel.pasquet@faire-ess.fr en mentionnant vos coordonnées (téléphonique et postale),
avant le 1er décembre 2025.
Manuscrit sous fichier Word entre 5000 et 30 000 signes maximum.
Tout manuscrit est signé par un ou des auteurs physiques (pas de personnes morales). En cas de co-auteurs, nécessité d’avoir un seul contact pour la rédaction (ils seront présentés dans la publication par ordre alphabétique sauf contre-indication). Les manuscrits et autres documents remis le sont à titre gracieux ; la publication est soumise à un contrat d’édition.
Tout fichier proposé suppose l’autorisation par l’auteur d’une mise en ligne possible sur Internet.
Les manuscrits et autres documents remis le sont à titre gracieux ; la publication est soumise à une lettre d’engagement.
Les règles suivantes s’appuient sur les normes APA (American psychological association) de la 7e édition avec quelques caractéristiques ajoutées en raison du champ professionnel du travail social. Celui-ci bénéficie au commun. Il s’attache aux relations. On y fait un usage important des prénoms. Aussi, les règles de présentations des articles proposés essaieront d’être en adéquation avec ces principes. On privilégie les minuscules, les prénoms en entier, le commun, le détail des références qui manifeste l’attention portée aux relations. On proscrit les mots entièrement en majuscule, trop d’effet de texte, trop de noms propres, de retour à la ligne, de saut de ligne, etc.
De tradition francophone, la revue est dans la police de caractère Garamond, en 11 points, avec un interligne simple et avec des marges de 2,5 centimètres en haut, en bas, à droite et à gauche.
Modalité d’évaluation
La revue Sociographe est une revue à Comité de lecture et les auteurs sont obligés d’accepter le processus d’expertise par leurs pairs.
Consignes de rédaction
Bibliographie
- La liste des références bibliographiques doit figurer en fin d’article.
- La bibliographie contient uniquement la liste des auteurs cités dans l’article.
- Il faut classer les documents par ordre alphabétique de nom d’auteur, puis par année de première publication.
- Il faut indiquer les URLs stables (permaliens) des versions électroniques des références citées.
Chaque référence doit être terminée par un point.
La présentation des références bibliographiques doit être la suivante :
Ouvrages
- Nom de l’auteur, Prénom en entier (année). Titre. Éditeur. (Majuscule sur le premier et le deuxième mot si le premier est un article).
Exemple : Castoriadis, Cornélius (1975). L’Institution imaginaire de la société. Seuil.
Articles de revues
- Nom de l’auteur, Prénom en entier (année). « Titre ». Revue, Numéro, Pagination.
Exemple : Brohm, Jean-Marie (1997, octobre). « Un chien se meurt… », Prétentaine, 7/8, 297-310.
Contributions à des ouvrages collectifs :
- Nom de l’auteur, Prénom (année). « Titre de la contribution ». Dans Nom, Prénom du directeur (dir.), Titre de l’ouvrage. Éditeur, Pagination.
Exemple : Clouzot, Olivier (1963). « La musique de film ». Dans Roland, Manuel (dir.), Histoire de la musique, vol. 2, Du XVIIIe siècle à nos jours, Gallimard, 1494-1522.
Ouvrages, articles ou contributions traduits :
- Mêmes règles que précédemment avec l’ajout de la mention : Traduit de (la langue d’origine) par (nom, prénom du traducteur).
Films
- Nom du réalisateur, Prénom (réalisateur), Titre du film [type de contenu], distribution, date.
Exemple : Pillonca, Stéphanie (réalisatrice), C’est toi que j’attendais [documentaire], Pyramide, 2021.
Documents sonores
- Nom de l’auteur, prénom (année). Titre [type de document], compagnie de production.
Exemple : Nougaro, Claude (1977). Plume d’ange [chanson], Barclay.
Citations
- Les emprunts à d’autres œuvres ne devraient pas dépasser la reproduction autour de 10 lignes par livre, ces éléments pouvant être interprétés comme des plagiats. Dans tous les cas, ces emprunts ne peuvent excéder 10 % de l’article et doivent figurer entre guillemets. Le renvoi à la référence bibliographique suit la citation dans une parenthèse qui indique successivement le nom de l’auteur, l’année de publication et la page. Exemple : (Durkheim, 1895, p. 134).
- Les différentes publications d’un même auteur dans la même année sont distinguées par des lettres minuscules. Exemple : (Lefèbvre, 1973b, p. 78)
- Lorsque du texte est coupé dans une citation après un point, il faut mettre 3 points de suspension entre crochets […].
- On utilise 3 points de suspension entre parenthèses pour signaler le fait que du texte est coupé dans la citation à l’intérieur d’une phrase (…).
- Le point final est à l’extérieur du guillemet de fin lorsque la citation n’excède pas une phrase. Elle est à l’intérieur du guillemet de fin lorsque la citation contient plus d’une phrase.
Dates
Les références temporelles doivent être écrites de la façon suivante :
- les années et les décennies sont écrites en chiffres : 1968, années 1820, années 1980 (et non les années 80 ou années quatre-vingt).
- les siècles sont écrits de la façon suivante : XIXe siècle, avec les chiffres romains suivis du « e » (et non pas XXème siècle ou XIXème siècle, ni vingtième siècle ou dix-neuvième siècle).
Genre
- Il n’y a pas d’obligation d’usage d’une écriture inclusive, épicène, non sexiste, neutre, ouvert, dégenré, etc. Les auteurs utilisent l’écriture de leur choix et en sont responsables. Les auteurs veillent à ce que l’ensemble de l’article soit dans le même usage.
Guillemets
- Il faut encadrer les citations dans le corps du texte de guillemets français (« citation », avec espace insécable après le guillemet ouvrant et avant le guillemet fermant). À l’intérieur de ceux-ci, utiliser les guillemets anglais “citation dans la citation” (sans espace).
Exemple : « Une citation dite “bien faite”, possède aussi une bonne graphie ».
Illustrations
- Les illustrations, les figures et les tableaux sont acceptés sous réserves. Ils doivent être insérés dans le texte à la suite du paragraphe où on s’y réfère. Ils sont numérotés en chiffres arabes et identifiés par un titre qui précède le document.
- Dans le corps du texte, il faut faire référence aux tableaux et aux figures en citant leur numéro.
- Les illustrations, figures et tableaux insérés dans le document doivent également être joints au document, séparément (en Jpeg, Tiff, ou PDF).
Intertitres
- Le document peut comporter deux niveaux de titres au maximum.
- Les différents niveaux de titres doivent être en minuscules.
- Le titre premier est en gras. Le titre second est en gras et en italique.
Italiques
L’usage des italiques est strictement réservé à un certain nombre de cas particuliers, énumérés ici. Il faut mettre en italique les titres de livres ou de revues, ainsi que les mots de langue étrangère :
- Titres d’ouvrages, avec une capitale au premier mot seulement, ou au premier et second mot si le premier est un article. Exemple : La Division du travail social, ou Psychanalyse et copulation des insectes.
- Mots étrangers et expressions latines. Exemple : a priori, a minima, sine die, etc.
Majuscules
- Les majuscules sont accentuées.
Nom
- Quand ils désignent un objet, les noms nationaux ne prennent pas de majuscules (une voiture française, espagnole, indienne). Quand ils désignent des personnes, les noms nationaux prennent une majuscule (« Est-il américain cet Américain ? »).
Notes de bas de page
- L’appel de note se fait en chiffre arabe (1, 2, 3, etc.), en continu sur tout l’article et en bas de page.
- La note de bas de page sert à donner un complément, une digression. Elle ne sert jamais à donner la référence d’une citation (cf. « Citations »).
Sigles
- Ils sont déployés à leur première utilisation, le sigle est placé entre parenthèses à la fin. Seule la première lettre du premier mot est en majuscule. Ex. : Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS)
Titres
- Le titre et sous-titre, les titres et sous-titres des parties sont court pour pouvoir entrer sur une ligne (80 signes). Un des éléments entre titre et sous-titre doit être explicite, l’autre peut être plus allusif (ex. : titre : La Distinction. Sous-titre : Critique sociale du jugement)
Résumé
- Rédigé au style impersonnel, de 450 signes maximum, placé en début de texte, précédé de « Résumé : ». C’est un texte dont la responsabilité incombe à la rédaction.
Présentation de l’auteur
- C’est du texte qui appartient à la rédaction de la revue. Il donne les titres, qualifications et/ou fonctions de l’auteur.
Traduction
- Les citations en d’autres langues que la langue de l’article doivent être traduites dans la langue de l’article, et suivies du mot « traduction » entre parenthèses. Le texte cité et traduit peut être reproduit dans la langue originale en note de bas de page.
Coordination
- Monique Jeannet, membre du réseau de documentation Prisme·
Comité de rédaction
(cadres pédagogiques ou de documentations des écoles)
- Irène Albert (Dr en sociologie)
- Sylvain Beck (Cémea, Île-de-France)
- Jean-Christophe Bonvel (Ce.F de Bergerac)
- Patrice Braconnier (Dr en économie, aD-architecture du développement)
- Didier Cattin (Maître d’enseignement)
- Pascaline Delhaye (Dr en psychologie, Irts Haut-de-France)
- Romain Descloux (Hets Lausanne, Suisse)
- Christelle Dupisre (La Sauvegarde du Nord)
- Christine Dutrieux (Irts Nouvelle-Aquitaine)
- Pierre Étienne (Helmo, Liège, Belgique)
- Aline Félix (Hets Lausanne, Suisse)
- Sébastien Fournier (Cadre pédagogique à l’Enseis, 01)
- Hassan Hajjaj (Dr en sciences de l’éducation, Irts, Provence, Alpes, Côte d’Azur et Corse)
- Claire Heijboer (Dr en sciences de l’éducation, Irts, Paris, Île-de-France)
- Monique Jeannet (Prisme), Sébastien Joffres (Dr en sociologie, Faire-Ess, Occitanie)
- Elsa Lagier (Dr en sociologie, Buc-Ressources, Paris, Île-de-France)
- Léo Lebrun (Master sciences humaines, Irts, Provence, Alpes, Côte d’Azur et Corse)
- Patricia Legouge (Praxis, Grand Est)
- Clara Lemonnier (Dr en anthropologie, Ades, Nouvelle Aquitaine)
- Catherine Lenzi (Hets Genève, Suisse)
- Sandrine Marquise (Ingénieure sociale, Institut Social de Lille, Hauts-de-France)
- Pascal Midrez (Helmo, Liège, Belgique)
- Alexis Mombelet (Dr en sociologie, Irts, Île-de-France, Montrouge, Neuilly-sur-Marne)
- Laurent Pailhac (Epss, Paris, Île-de-France)
- Anne Petiau (Habilitée à diriger des recherche, Dr en sociologie, Buc-Ressources, Paris, Île-de-France)
- Michael Pouteyo (Dr en philosophie, Enseis, Rhône-Alpes)
- David Puaud (Habilité à diriger des recherches, Dr en sociologie, Irts, Nouvelle-Aquitaine)
- Philippe Renoncay (Psychologueclinicien, Irts, Paris, Île-de-France)
- Pierre Rosset (Dr en sciences de l’éducation, Apradis, Hauts-de-France)
- David Saint-Marc (Dr en sociologie, Irts, Nouvelle Aquitaine)
- Laetitia Sibaud El Ouardy (Dr en sociologie, Irts, Grand Est)
- Ludivine Spanneut (Cémea, Île-de-France)
- Slimane Touhami (Habilité à diriger des recherches, Dr en anthropologie, Érasme, Occitanie)
- Ahmed Nordine Touil (Dr en sciences de l’éducation)
- Nadia Veyrié (Dr en sociologie, Irts, Normandie)
Comité de lecture
- Pierre Bechler (consultant, 24)
- Ludovic Blin (Professeur Eps en Ime, 72)
- Michel Boudjemaï (Docteur en droit, cadre pédagogique, Irts, Grand Est, 51)
- Sébastien Chardin (Formateur, Irts, Grand Est, 57)
- Lionel Clariana (sociologue, 34)
- Jacques Fraisse (Psychologue, 34)
- Hélène Gonano (Assistante de service social, 14)
- Nabil Hajji (Adssea, 29)
- Juliette Halifax (démographe, chargée de recherche, Apradis, Hauts-de-France, 80)
- Jeanne Hillion (Assistante de service social, 29)
- Maurice Jeannet (Consultant retraité, 34)
- Muriel Lebarbier (Indépendante, 14)
- Jean-Loup Lenoir (cadre pédagogique, IFRASS Occitanie, 31)
- Anne Leproux (Psychologue, Ase, 84)
- François Loser (enseignant, Genève, Suisse)
- Jonathan Louli (socio-anthropologue, 35)
- Marie-Gabrielle Mathély (cadre pédagogique retraitée, 84)
- Muriel Molinier (Dr information et communication, 31),
- Didier Morel (formateur, 59)
- Muriel Prost (Documentaliste, Enseis, Rhône-Alpes, 42)
- Valentine Prouvez (Formatrice Irts, Occitanie, 34)
- Filip Soto Galindo (cadre pédagogique, 31)
- Sarah Toulotte (Cadre pédagogique, Isl, Hauts-de-France, 59)
- Vincent Tournier (Psychanalyste, 34)
Bibliographie
Kobelinsky, Carolina (2014). « Le temps dilaté, l’espace rétréci », Terrain, n° 63, 22-37. [En ligne]. DOI : https://doi.org/10.4000/terrain.15479. Consulté le 21 janvier 2025.
Le Courant, Stefan (2014). « “Être le dernier jeune” : les temporalités contrariées des migrants irréguliers », Terrain, n° 63, p. 38-53.[En ligne]. DOI : https://doi.org/10.4000/terrain.15490. Consulté le 21 janvier 2025.
Mercier, Delphine ; Chiffoleau, Sylvia et Thoemmens, Jens (2021). « Temps et migrations », Temporalités, n° 33. [En ligne]. DOI : https://doi.org/10.4000/temporalites.8883. Consulté le 14 octobre 2024.
Merla, Laura ; Sarolea, Sylvie et Schoumaker, Bruno (2022). « Politiques migratoires : fabriques de l’incertitude ? ». Sociétés en changements, vol. 13, janvier, 1-8.
Rosa, Hartmut. (2010). Accélération. Une critique sociale du temps. La Découverte.
Subjects
- Representation (Main category)
- Society > Geography > Migration, immigration, minorities
- Society > Economics > Political economics
- Society > Ethnology, anthropology > Cultural anthropology
- Society > Political studies > International relations
- Society > Political studies > Political and social movements
- Society > Sociology > Sociology of culture
Event attendance modalities
Hybrid event (on site and online)
Date(s)
- Monday, December 01, 2025
Attached files
Keywords
- migration, travail social, accompagnement, temporalité
Contact(s)
- Pierre Étienne
courriel : p [dot] etienne [at] helmo [dot] be - Bénédicte Maccatory
courriel : benedicte [at] maccatory [dot] be
Reference Urls
Information source
- Guy-Noël Pasquet
courriel : gnoel [dot] pasquet [at] faire-ess [dot] fr
License
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To cite this announcement
« Temporalités et migrations », Call for papers, Calenda, Published on Friday, March 14, 2025, https://doi.org/10.58079/13h22

