HomeMigrants internationaux et développement local au cameroun
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Published on Monday, April 07, 2025

Abstract

L’objectif de cet ouvrage collectif en projet est de procéder à une analyse plurielle de l’apport de la diaspora camerounaise et des communautés étrangères dans le développement local au Cameroun. Plus concrètement, il est question d’explorer les enjeux, les mécanismes, les domaines divers, ainsi que les défis et perspectives de l’implication des migrants internationaux dans le processus de développement du Cameroun. Cet appel s’adresse aux chercheurs de tous bords ou spécialités, intéressés par les questions migratoires et de développement, pouvant faire des propositions originales sur des axes indicatifs non exhaustifs qui touchent au thème de l’ouvrage.

Announcement

Argumentaire

Les problématiques qui structurent le rapport entre migration internationale et développement sont de plus en plus prégnantes dans la configuration actuelle du monde (Todaro, 1969 ; Guilmoto et Sandron, 2003 ; De Haas, 2010). En effet, que ce soit au regard de l’afflux continu de migrants originaires d’Afrique subsaharienne aux portes de l’Europe, ou de la pression qu’exercent les vagues de migrants latino-américains à la frontière sud des États-Unis, l’on se rend bien compte à quel point les migrations internationales s’imposent comme un phénomène majeur à l’ère de la mondialisation. Elles ont été facilitées par le développement des transports et les prodigieuses avancées réalisées dans le domaine des TIC ; lesquels ont rabattu les cloisons du temps et de l’espace. Dans ce contexte, et selon la théorie du push-pull (Lee, 1966 ; Harris et Todaro, 1970) et la « nouvelle économie de la migration de travail » (Stark & Bloom, 1985 ; Stark, 1991), l’on voit s’accentuer la migration économique à mesure que se créent et se consolident les communautés diasporiques dans les pays d’accueil (Dufoix, 2003 ; Sheffer, 2003 ; Bruneau, 2004) d’une part, et que se font plus pressantes les attentes économiques dans les pays d’origine (Delaunay, 1995 ; Assogba, 2002 ; CNUCED, 2023) d’autre part.

En effet, considérés comme des « personnes qui quittent leur pays d’origine ou de résidence habituelle pour s’établir de manière permanente ou temporaire dans un autre pays » (Perruchoud, 2007 : 49), les migrants internationaux sont confondus dans une diversité de profils qui renseigne non seulement sur la multiplicité des déterminants de la migration internationale proprement dite, mais aussi sur les défis et opportunités que celle-ci offre (Keeley, 2009 : 29). En termes d’opportunités, il est ici fait référence – pour les pays d’origine – aux initiatives individuelles ou collectives émanant de la diaspora et qui vont dans le sens du développement local – entendu comme « démarche globale de mise en mouvement et en synergie des acteurs locaux pour la mise en valeur des ressources humaines et matérielles d’un territoire donné » (Kuete, Yemelong Temgoua et Mipo Tchazi, 2021 : 102).

Relativement au domaine des études internationales, le temps se prête à l’objectivation du lien entre migration et développement. Si certaines thèses analysent les migrations internationales sous l’angle sécuritaire (Huysmans, 2006 ; Bourbeau, 2013 ; Messina, 2014), d’autres perspectives théoriques, inspirées du néolibéralisme, envisagent la possibilité que les États puissent capitaliser du mieux que possible les retombées de la migration (Papademetriou, 1994 ; OCDE, 2005 ; Taran, Ivakhnyuk, Pereira Ramos et Tanner, 2009 ; McAuliffe et Kitimbo, 2022) ; postulat qui s’inscrit dans la continuité d’un regard analytique endogène sur les migrations africaines (Pondi, 2007 ; Bazonzi, 2015 ; Batibonak, Simba et Coulibaly, 2019 ; Batibonak, 2022).

Logé au fond du Golfe de Guinée, le Cameroun est devenu, au fil des décennies, une terre d’immigration, d’émigration et de transit. Fort de sa large façade maritime et de ses immenses potentialités économiques, ce pays que l’on considère comme l’une des portes d’entrée de l’Afrique centrale attire des migrants originaires de tous les continents.

La relative ancienneté de l’immigration étrangère dans cette « Afrique en miniature » donne à observer la présence de communautés diasporiques (Ba, 1995 ; Nkene, 2003 ; Plate, 2005 ; Cissé, 2009 ; Métaxidès, 2010 ; Pokam, 2015) qui, à quelque proportion que ce soit, prennent une part active au développement économique du pays. Les immigrés qui forment ces communautés sont d’origines européenne, syro-libanaise, asiatique, mais aussi tchadienne, centrafricaine, sénégalaise, malienne, etc. Leur apport au développement du Cameroun est observable à la lumière non seulement de leur activité économique, de leurs rapports aux autorités et populations locales, mais aussi de la force du lien qu’ils entretiennent avec leur pays d’origine.

Pour leur part, les Camerounais de l’étranger constituent un exemple de dispersion diasporique. Établis dans de nombreux pays à travers le monde (Bahoken, 2005 ; Medou Ngoa, 2021 ; Nkene, 2022 ; Tchingankong, 2022), ils constituent de véritables agents du développement local au même titre que les Collectivités Territoriales Décentralisées, les élites urbaines et les familles avec lesquelles ils maintiennent des liens relativement forts. Par ailleurs, « leur rapport aux autorités du pays d’origine – tantôt marqué par l’adversité, tantôt empreint d’une certaine cohésion – constitue une variable importante dans l’analyse de leur participation à la transformation structurelle de l’économie camerounaise. En cela, des initiatives telles que le Forum de la Diaspora (FODIAS), organisé en 2017 par le gouvernement camerounais, sont considérées comme un signe marquant d’une volonté politique de mettre à contribution cette diaspora hétéroclite, mais riche en potentialités » (Haldjeng Nkomba, Mbeck Nang et Toug, 2024).

À la lumière de ce qui précède, un certain nombre de questions se posent : pourquoi peut-on dire que les migrants internationaux participent ou ont participé au développement local au Cameroun ? Dans quels domaines et comment l’ont-ils fait ou le font-ils ? Comment et pourquoi les amène-t-on à le faire ? À quels défis sont-ils confrontés dans leurs entreprises ? Des perspectives peuvent-elles être articulées en vue de maximiser ladite participation ?

Telles sont les préoccupations fondamentales qui orientent la réflexion dans le cadre de ce projet d’ouvrage ; lequel entend s’enrichir des apports de chercheurs de diverses disciplines (science politique, droit, sciences économiques et de gestion, histoire, géographie, sociologie, anthropologie, etc.). Par ailleurs, diplomates, consultants et experts des questions migratoires et/ou de développement peuvent également apporter des contributions originales sur ces axes indicatifs, donc non exhaustifs.

Axes de réflexion

  • Axe 1 : Apport de la diaspora camerounaise au développement du Cameroun ;
  • Axe 2 : Initiatives gouvernementales de mobilisation de la diaspora camerounaise ;
  • Axe 3 : Société civile et mobilisation des communautés diasporiques pour le développement du Cameroun ;
  • Axe 4 : Apport des communautés étrangères au développement du Cameroun ;
  • Axe 5 : Défis et perspectives de la participation des migrants au développement du Cameroun.

Modalités de soumission des contributions

Les propositions de résumé en français ou en anglais de 300 à 400 mots maximum (Times New Roman, interligne simple, taille 12) devront préciser les éléments suivants : la problématique, les résultats attendus et la méthodologie. Chaque résumé sera précédé du titre de l’article, du nom et du prénom de/ou des auteurs, du grade (éventuellement), ainsi que l’adresse (mail et téléphone) et l’institution d’attache de chaque auteur.

 

Calendrier et modalités de proposition d’un chapitre

Lancement de l’appel : 01er avril 2025.

Les propositions de résumé sont reçues  à l’adresse suivante : medjermi@yahoo.fr, du 15 juin 2025 et

avant le 31 juillet 2025

les auteurs retenus seront individuellement relancés entre le 1er et le 10 septembre 2025.

Les contributions acceptées en français ou en anglais devront être envoyées sous forme de chapitre complet (et corrigé) de 13-15 pages entre le 10 décembre 2025 et le 20 décembre 2025.

Il est fortement recommandé de respecter les indications suivantes : police : Times New Roman ; taille 12 ; interligne simple ; texte justifié ; titres alignés à gauche ; mise en page normale (haut : 2,5 cm ; bas : 2,5 cm ; gauche : 2,5 cm ; droite : 2,5 cm) ; premières voyelles en majuscule accentuée s’il y a lieu (ex : À ; État…). Nous suggérons la structuration suivante des chapitres : Introduction ; Corps du chapitre (1- ; 1-1 ; 1-2 ; 2- ; 2-1- ; 2-2-) ; Conclusion.

Les références dans le texte devront être précisées dans les notes de bas de page, suivant les recommandations suivantes :

- Pour un ouvrage : Prénom(s) Nom de l’auteur (en minuscules), année, Titre de l’ouvrage (en italique), ville, éditeur, page (nécessairement). Ex : Sabine Saurugger, 2010, Théories et concepts de l’intégration européenne, Paris, Les Presses de Science Po, p. 9.

- Pour un article : Prénom(s) Nom de l’auteur (en minuscules), année, « Titre de l’article (entre guillemets) », Nom de la revue (en italique), vol. xx, n° xx, pp. xx-xx. Ex : Fred Jérémie Medou Ngoa, 2021, « La construction du développement, des liens ethniques et sociocommunautaires par des Camerounais en situation de mobilité et de migration internationales », RIGES, Revue Ivoirienne de Gouvernance et d’Études Stratégiques, vol. 2, n° 12, pp. 112-152.

- Pour un chapitre d’ouvrage collectif : Prénom(s) Nom de l’auteur (en minuscules), année, « Titre du chapitre (entre guillemets) », in Prénom(s) Nom de l’auteur (dir.), Titre de l’ouvrage collectif (en italique), ville, éditeur, pp. xx-xx. Ex : Emmanuel Ma Mung, 2009, « Le point de vue de l’autonomie dans l’étude des migrations internationales », in Françoise Dureau et Marie Antoinette Hily (dir.), Les mondes de la mobilité, exploration d’un paradigme, Rennes, Presses de l’Université de Rennes,

pp. 25-38.

- Pour les articles tirés du Web : Prénom(s) Nom de l’auteur (éventuellement et en minuscules), année (éventuellement), « Titre de l’article » (consulté le XX/XX/XXXX). URL : https://www... (en italique). Ex : Véronique Rey et Cécile van den Avenne, 1998, « Langue et identité en situation migratoire : identité ethnique, identité linguistique. “À chacun son bambara” » (consulté le 26 mars 2025). URL : http://ssl.webs.uvigo.es/actas1997/01/Rey.pdf

- Pour les entretiens : Entretien réalisé le XX/XX/XXXX à XX, avec M./Mme/Mlle XX, qualité, âge. (Ex : Entretien du 01er avril 2025 à Yaoundé, avec M. Owona François, opérateur économique, la cinquantaine).

Les contributions devront scrupuleusement respecter les normes d’une production scientifique.

Elles parviendront à la rédaction sous forme de fichier électronique par mail (medjermi@yahoo.fr) et en format Word.

Évaluation

Les contributions seront expertisées par un comité scientifique composé d’universitaires de rang magistral des spécialités concernées en double aveugle. La publication de l’ouvrage est prévue pour 2026.

NB 1 : L’appel est ouvert aux enseignants de rang magistral des sciences sociales et humaines. Ils sont libres d’écrire seuls, entre eux ou avec un Docteur, un Chargé de Cours, un Doctorant, etc. Nous encourageons la coécriture (deux ou trois auteurs, lorsqu’ils ne sont pas des enseignants de rang magistral).

NB 2 : La recherche empirique dans le cadre de ce projet est nécessaire, voire conseillée. Nous ne négligeons point sa combinaison avec une recherche/exploitation documentaire fine et actualisée sur la question faisant l’objet du présent appel.

Coordination scientifique

  • Fred Jérémie Medou Ngoa, Professeur de Science politique (Université de Douala – Cameroun).

Comité scientifique

  • Alawadi Zelao (Université de Yaoundé II)
  • Albert Mandjack (Université de Douala)
  • Alphonse Bernard Amougou Mbarga (Université de Douala)
  • André Tchoupie (Université de Dschang)
  • Appolinaire Foulla Damna (Université de Maroua)
  • Aristide Michel Menguele Menyengue (Université de Douala)
  • Auguste Nguelieutou (Université de Douala)
  • Bertrand Ateba (Université de Douala)
  • Blaise-Jacques Nkene (Université de Yaoundé II)
  • Célestin Kaptchouang Tchejip (Université de Yaoundé II)
  • Christel Frank Afom Ndong (Université de Yaoundé II)
  • Cyriaque Esseba (Université de Yaoundé II)
  • Frank Ebogo (Université de Yaoundé II)
  • Fred Jérémie Medou Ngoa (Université de Douala)
  • Gaïus Fanyim (Université de Douala)
  • Gaston Brice Nkoumou Ngoa (Université d’Ebolowa)
  • Guillaume Ekambi Dibonguè (Université de Douala)
  • Guy Mvelle (Université de Dschang)
  • Herman Touo (Université de Ngaoundéré)
  • Ibrahim Mouiche (Université de Dschang)
  • James Kewir Kiven (Université de Buea)
  • Janvier Onana (Université de Ngaoundéré)
  • Jean Daniel Bombela (Université de Yaoundé II)
  • Jean Njoya (Université de Yaoundé I)
  • Jean Paul Mbia (Université de Yaoundé II)
  • Jean-Claude Atangana (Université de Douala)
  • Josiane Toussé Djou (Université de Yaoundé II)
  • Magellan Omballa (Université de Yaoundé II)
  • Manassé Aboya Endong (Université d’Ebolowa)
  • Marc Luciani Ewodo Mbele (Université d’Ebolowa)
  • Mathias Éric Owona Nguini (Université de Yaoundé II)
  • Moïse Tchingankong Yanou (Université de Ngaoundéré)
  • Nadine Machikou (Université de Dschang)
  • Nicolas Junior Yebega Ndjana (Université de Douala)
  • Ramses Tsana Nguegang (Université de Douala)
  • Serge Paulin Akono Evang (Université d’Ebolowa)
  • Séverin Tchetchoua Tchokonte (Université de Garoua)
  • Thomas Atenga (Université de Douala)
  • Yves Patrick Mbangue Nkomba (Université de Yaoundé II)

toute autre personne souhaitant expertiser ou ayant expertisé les travaux.

Références bibliographiques

Assogba Yao, 2002, « Diaspora, mondialisation et développement de l’Afrique », Nouvelles pratiques sociales, vol. 15, n° 1, pp. 98-110.

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Places

  • B6 - ANGE RAPHAEL
    Douala, Cameroon (4982 DOUALA)

Date(s)

  • Thursday, July 31, 2025

Keywords

  • migrants internationaux, développement local, Cameroun

Contact(s)

  • FRED JEREMIE MEDOU NGOA
    courriel : medjermi [at] yahoo [dot] fr

Information source

  • FRED JEREMIE MEDOU NGOA
    courriel : medjermi [at] yahoo [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Migrants internationaux et développement local au cameroun », Call for papers, Calenda, Published on Monday, April 07, 2025, https://doi.org/10.58079/13oxo

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